Depuis trente ans, on observe l'apparition de nombreux mouvements non violents qui cherchent à défendre les droits de l'homme et à renverser les dictateurs. Cette édition d'eJournal USA montre que l'action non violente peut être plus puissante qu'une insurrection armée pour susciter le changement dans le domaine social.
Volume 14, numéro 3 | Mars 2009
Stephen Zunes, professeur de sciences politiques à l’université de San Francisco
Les révoltes armées ont un coût humain très élevé. Les mouvements non violents du type « pouvoir populaire » ont attiré l’attention sur la répression officielle et gagné le soutien des sceptiques.
Ira Chernus, professeur de religion à l'université du Colorado à Boulder
Enracinées dans l’Europe du XVIe siècle, les traditions intellectuelles de philosophie et d’action non violentes se sont développées aux États-Unis aux XIXe et XXe siècles avant de gagner l’Asie et l’Afrique.
Kathy Partridge, directrice générale de l'association Interfaith Funders
Une multitude d’Américains font appel à des organisateurs de groupes sociaux pour apprendre à faire pression sur les pouvoirs publics pour qu'ils agissent dans un domaine donné.
David Talbot, correspondant en chef de Technology Review
La victoire de Barack Obama en 2008 a confirmé la puissance extraordinaire de l'Internet en matière d’élection, qu'il s’agisse de recueillir des fonds ou de recruter une armée de bénévoles.
Clay Shirky, spécialiste des effets socio-économiques des technologies de l’Internet
De nouveaux moyens de communication simples suppriment les obstacles aux protestations collectives et font changer le monde.
Les démocraties établies se doublent de régimes économiques parmi les plus dynamiques du monde, mais il se pose toujours des questions sur l'aptitude des pays démocratiques pauvres à parvenir à une croissance économique soutenue ainsi que sur la ligne d'action que les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
John Horgan, directeur du Center for Science Writings, Institut de technologie Stevens
La guerre ne fait pas partie de la condition naturelle de l’homme. La civilisation favorise des moyens moins violents d’effectuer des changements.
David Barash, professeur de psychologie de l'université de Washington
La théorie des jeux montre que la coopération est souvent préférable à l'affrontement, même si la première option n'est pas toujours facile à mettre en œuvre.
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