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19 janvier 2011

Les É.-U. invitent le gouvernement intérimaire de Tunis à répondre aux aspirations du peuple

 
Une manifestation en faveur de la démission du président Ben Ali à Tunis. (AP Images)
Selon le porte-parole du département d'État, « le gouvernement doit trouver le moyen de dialoguer avec les éléments de la société tunisienne et de répondre à ses aspirations. »

Washington - Les États-Unis espèrent que les dirigeants de la transition en Tunisie établiront une nouvelle voie plus démocratique pour le pays suite au départ de l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali qui avait occupé le pouvoir pendant plus de deux décennies.

« Le changement est en cours » en Tunisie et doit être élargi et approfondi, a déclaré le porte-parole du département d'État, M. Philip Crowley, lors d'un point de presse le 18 janvier. « Le gouvernement doit trouver le moyen de dialoguer avec les éléments de la société tunisienne et de répondre à ses aspirations. »

Le départ, le 14 janvier, de M. Ben Ali a eu lieu après un mois de troubles, déclenchés apparemment le 17 décembre 2010 par l'immolation d'un jeune homme à Sidi Bouzid après que les autorités locales l'eurent empêché de vendre des légumes dans la rue.

Le 17 janvier, le premier ministre, M. Mohammed Ghannouchi, a annoncé la formation d'un gouvernement de coalition pour diriger la transition dans le pays, nommant le président de l'Assemblée nationale, M. Fouad Mabazza, chef d'État par intérim.

Les États-Unis souhaitent que des réformes politiques se produisent dans la région et voudraient aider les gouvernements à créer davantage de débouchés politiques, sociaux et économiques pour leurs populations, a dit M. Crowley.

« Un processus est en cours à l'intérieur de la Tunisie et nous le suivrons de près et (...) chercherons à savoir s'il y a moyen d'apporter notre appui », a-t-il ajouté.

« Nous voulons voir un processus politique libre, équitable, ouvert et transparent. Mais le choix de qui dirigera la Tunisie dans l'avenir revient au peuple tunisien. »

M. Crowley a indiqué que la période actuelle offrait « une occasion importante pour le gouvernement de répondre aux aspirations et aux exigences de la population tunisienne », notamment « la fin de la violence perpétrée par les forces de sécurité contre des civils non violents, des élections véritablement libres et équitables, le respect des droits fondamentaux de l'homme, y compris les libertés d'expression et de rassemblement, et un gouvernement responsable envers le peuple, transparent et juste ».

Le porte-parole du département d'État a dit que le gouvernement Obama espérait que les dirigeants par intérim de la Tunisie saisiraient l'occasion actuelle pour inclure « toutes les tendances pacifiques et démocratiques » dans le processus politique du pays par le biais d'élections ouvertes et équitables et qu'ils permettraient la tenue d'une enquête sur « les abus du passé ».

Par leurs manifestations, les Tunisiens expriment aux dirigeants de la transition leur désir commun d'avoir « un processus électoral libre, équitable et crédible », a déclaré M. Crowley, ajoutant que le gouvernement de Tunis avait pris des mesures qui, jusqu'à présent, allaient « dans la bonne direction ».

M. Crowley a indiqué que le gouvernement intérimaire avait entamé le processus de réformes « en accordant aux médias l'espace nécessaire pour couvrir les événements » et en incluant des dirigeants de l'opposition dans ses rangs.

« Mais il est clair (...) qu'il y a beaucoup à faire », a dit M. Crowley. « Nous souhaitons voir un processus ouvert, un dialogue significatif entre le gouvernement et (...) les groupes importants qui veulent jouer un rôle (...) dans l'avenir de la Tunisie. »

La secrétaire d'État, Mme Hillary Rodham Clinton, a téléphoné le 16 janvier au ministre tunisien des affaires étrangères, M. Kamel Morjane, pour exprimer son soutien au peuple tunisien « alors qu'il traverse avec son gouvernement une période de transition importante », selon un communiqué du 16 janvier.

Mme Clinton a dit à son homologue que le gouvernement Obama avait jugé encourageants les propos du premier ministre Ghannouchi et du président par intérim Mabazza dans lesquels ils faisaient état « de leur volonté d'œuvrer avec les Tunisiens de toutes tendances politiques et au sein de la société civile pour bâtir un gouvernement réellement représentatif ».

La secrétaire d'État a offert l'appui des États-Unis à la Tunisie pour l'aider à relever les défis auxquels la nation se heurte et elle a affirmé à M. Morjane que « Washington se tiendrait aux côtés de son pays alors qu'il s'attèle à cette tâche », lit-on dans la déclaration.

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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