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11 mars 2011

Les É.-U. insistent sur une participation arabe et africaine active en cas d'intervention en Libye

 
Un manifestant à Benghazi (Libye) le 11 mars 2011. (AP Images)
Un manifestant à Benghazi (Libye) le 11 mars 2011. Le gouvernement Obama a suspendu ses liens avec l'ambassade de Libye à Washington et il n'accepte plus les diplomates qui représentent le colonel Mouammar Kadhafi.

Washington - Dans l'éventualité d'une réponse militaire face à la violence politique en Libye, le gouvernement Obama insiste sur une participation régionale active et il est en contact direct avec divers groupes d'opposition qui contrôlent de facto la majeure partie de l'est du pays.

Lors d'une conférence de presse le 10 mars, le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon a déclaré que toute opération militaire de l'OTAN, telle la création d'une zone d'exclusion aérienne, devrait « répondre à un besoin démontré et reposer sur une solide base juridique ».

Outre les États-Unis, beaucoup de pays ont des intérêts en jeu en ce qui concerne les événements en Libye, et il est important que les décisions qui seront prises jouissent du soutien de la communauté internationale, a-t-il dit.

« Nous allons rechercher un appui réel des pays membres de la Ligue arabe, du Conseil de coopération du Golfe et des pays africains, sous la forme de leur participation à toute opération. Pas simplement des paroles, mais aussi une participation concrète, que nous considérons comme absolument critique pour diverses raisons », a insisté le haut responsable.

Le gouvernement Obama, a poursuivi le conseiller, est en contact direct avec des groupes libyens d'opposition « par diverses voies, de manière intensive ». La secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton rencontrera des représentants de l'opposition lors de sa tournée dans la région du 15 au 17 mars, a-t-il ajouté.

« Nous communiquons directement avec eux en ce qui concerne l'octroi d'une aide et pour déterminer les meilleurs moyens de soutenir leurs aspirations, de comprendre leur structure de commandement et leur intention. Nous voulons entendre ce qu'ils ont à dire au sujet de la situation sur le terrain, de leurs plans, de leurs recommandations », a déclaré M. Donilon avant d'ajouter que les États-Unis étaient prêts à envoyer des diplomates à Benghazi pour dialoguer avec l'opposition libyenne.

Le gouvernement Obama a suspendu ses liens avec l'ambassade de Libye à Washington et il n'accepte plus les diplomates qui représentent le colonel Mouammar Kadhafi. En outre, les États-Unis ont saisi 32 milliards de dollars détenus par le régime libyen conformément aux sanctions unilatérales qu'ils ont imposées le 25 février, et ces fonds, conservés dans un compte de garantie bloqué, seront rendus à la Libye le moment venu.

« Quand un nouveau gouvernement, un gouvernement plus représentatif, se mettra en place en Libye, ces avoirs, qui sont loin d'être négligeables, lui seront très avantageux », a indiqué M. Donilon.

Les États-Unis et la communauté internationale veilleront à ce que les membres du régime Kadhafi soient tenus responsables de la violence qu'ils ont infligée à leur propre peuple, a affirmé le haut responsable, qui a rappelé que la résolution 1970 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée le 26 février, demandait l'ouverture d'une enquête du Tribunal pénal international sur des membres du régime pour atteintes aux droits de l'homme. Les États-Unis utilisent les moyens dont dispose leur service du renseignement pour surveiller les activités de la Libye et ils comptent rajouter des noms à leur liste de responsables libyens susceptibles de faire l'objet de sanctions ou de chefs d'accusation au pénal.

« Les membres de l'entourage de Kadhafi qui reçoivent des ordres de lui et qui exécutent ses plans doivent mûrement réfléchir à cela. Ils doivent penser à ce qu'ils font à leurs compatriotes et tenir compte des conséquences de leurs actes. Le choix qu'ils feront, soit d'arrêter, soit de continuer, déterminera si la communauté internationale va les traduire en justice ou non et, à terme, leur avenir lui-même », a averti M. Donilon.

Les États-Unis vont envoyer une aide humanitaire supplémentaire en Libye

Le département d'État a annoncé l'octroi d'une aide supplémentaire de 17 millions de dollars au titre de l'assistance humanitaire pour « les victimes de conflits, les migrants vulnérables et autres personnes déplacées par l'agitation civile croissante en Libye », ce qui porte à 47 millions de dollars l'aide totale des États-Unis.

Selon une fiche analytique diffusée le 10 mars, ces nouveaux fonds sont ventilés comme suit : 10 millions de dollars aux opérations alimentaires d'urgence du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies ; 2 millions de dollars au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés suite à l'appel régional d'urgence de l'ONU ; et 5 millions de dollars au Comité international de la Croix-Rouge.

En outre, des aéronefs militaires américains ont rapatrié près de 800 ressortissants égyptiens qui s'étaient réfugiés en Tunisie après avoir fui la Libye et ils ont acheminé des secours d'urgence à la société du Croissant-Rouge tunisien.

M. Donilon a dit que l'Agence des États-Unis pour le développement international avait déployé une équipe d'aide d'urgence en cas de catastrophe (DART, Disaster Assistance Response Team) dans l'est de la Libye pour y évaluer la situation humanitaire et participer à la coordination de l'aide internationale.

« Il s'agit de fournir le type d'évaluation dont on a besoin pour s'assurer que l'aide humanitaire acheminée par les États-Unis et la communauté internationale est la plus utile possible », a expliqué le haut responsable.

L'OTAN accroît sa présence navale dans la Méditerranée

À la suite de la réunion des ministres de la défense des pays de l'Alliance atlantique à Bruxelles le 10 mars, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a annoncé que l'OTAN était prête à accroître sa présence navale en Méditerranée centrale.

« Ces navires amélioreront notre connaissance de la situation, qui est essentielle dans ces circonstances, et ils contribueront à notre capacité de surveillance et suivi, notamment en ce qui concerne l'embargo sur les armes imposé par la résolution 1970 du Conseil de sécurité de l'ONU », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN lors d'une conférence de presse.

Les ministres de la défense, y compris le ministre américain Robert Gates, ont discuté de la possibilité d'une zone d'exclusion aérienne et sont ils convenus qu'une planification supplémentaire s'imposerait si les Nations unies donnaient un mandat clair en ce sens à l'OTAN.

Tous les membres de l'alliance, a affirmé M. Rasmussen, « se sont mis d'accord sur trois principes, lesquels nous guideront pour toute considération ou opération futures concernant la Libye, à savoir un besoin démontré, un mandat juridique clair et un appui régional solide ».

Le qualifiant de « crucial », M. Rasmussen a déclaré que le soutien de la région s'imposait pour démontrer que l'intervention de l'ONU était destinée à « faciliter les choses » et à « aider le mouvement démocratique qui balaie la région ».

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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