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28 janvier 2011

Les États-Unis perçoivent une dynamique régionale dans les manifestations au Proche-Orient

 
Des manifestants portent des drapeaux tunisiens et égyptiens.
L'instabilité en Égypte, au Yémen et en Tunisie, offre à la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord une occasion d'adresser ce que le gouvernement Obama a qualifié d'un statu quo insoutenable.

Washington - Selon le gouvernement Obama, il s'est déclenché au Proche-Orient et en Afrique du Nord une dynamique régionale caractérisée par la manifestation ouverte, dans les rues, des aspirations des populations, en particulier des jeunes, à de meilleures conditions de vie, et à laquelle les gouvernements de la région doivent « répondre activement ».

Toute la région a observé attentivement le renversement, le 14 janvier, du gouvernement tunisien de Zine el Abidine ben Ali, a indiqué le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley le 27 janvier. C'est « un moment important », a-t-il affirmé, « dont les gouvernements doivent profiter pour élargir leur dialogue avec la population et répondre aux aspirations du peuple ».

Dans le sillage des bouleversements politiques en Tunisie, des manifestations antigouvernementales ont éclaté également en Égypte et au Yémen. Selon M. Crowley, les peuples d'un bout à l'autre de la région tirent des enseignements de l'exemple tunisien.

« Cela a créé des ouvertures. C'est une occasion qui se présente en Égypte, (...) au Yémen. Et (...) nous pensons que les gouvernements ont besoin de la saisir », a déclaré le porte-parole.

Les États-Unis « offrent à l'Égypte et aux autres pays leurs meilleurs conseils », a-t-il poursuivi, mais « ce n'est pas à nous de déterminer qui, à l'avenir, dirigera le peuple égyptien. Ce choix-là appartient au peuple d'Égypte. »

M. Crowley a appelé toutes les parties au calme, déclarant que les changements que réclamaient les manifestants, tels que des élections dignes de foi et ordonnées en Tunisie, exigeaient « un environnement pacifique ». Les États-Unis, a-t-il dit, cherchent des moyens d'aider le peuple tunisien à « bâtir un processus crédible ».

Selon le porte-parole, l'agitation qui règne dans la région renforce le message adressé par la secrétaire d'État le 13 janvier au Forum pour l'avenir, au Qatar, où elle attirait l'attention sur la majorité toujours croissante de jeunes au Proche-Orient qui voyaient se rétrécir les possibilités d'emploi et de progrès économique.

La Tunisie, l'Égypte, le Yémen et d'autres États de la région « sont confrontés à des défis démographiques du même ordre : des populations jeunes, d'un haut niveau d'éducation, très motivées, en quête d'emplois et de débouchés, et, à vrai dire, frustrées, selon le pays, par ce qu'elles perçoivent comme une absence de perspectives d'avenir », a dit le porte-parole.

« Le statu quo au Proche-Orient et en Afrique du Nord n'est pas soutenable » et il importe que les pays de ces régions « se réforment et évoluent », a-t-il ajouté.

« Nous voulons voir des réformes politiques, économiques et sociales qui ouvrent le champ des possibilités au peuple égyptien, comme aux peuples des autres pays, afin qu'ils puissent influer de manière plus significative sur le choix des personnes qui dirigeront leur pays à l'avenir et sur la direction que prendront ces pays ainsi que sur les possibilités qui s'y créeront », a déclaré M. Crowley.

Certes, alors même que les États-Unis encouragent clairement les réformes, « ce que fera le gouvernement, la manière dont il s'y prendra et son calendrier, tout cela (...), chaque gouvernement devra le déterminer de concert avec sa population », a-t-il souligné.

« Ce qui se passera durant la période à venir devra se passer de façon autochtone, pays par pays. »

Dans son discours du 25 janvier sur l'état de l'Union, le président Obama, après avoir déclaré que les protestations en Tunisie se sont « avérées plus puissantes que les décrets d'un dictateur », a affirmé que les États-Unis étaient « solidaires du peuple tunisien » et soutenaient « les aspirations démocratiques de tous les peuples ».

Le 26 janvier, la secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Clinton, a déclaré que son message aux pouvoirs publics, à la société civile et aux milieux d'affaires du Qatar était que « les peuples du Proche-Orient, comme partout ailleurs, cherchent des occasions de contribuer et de jouer un rôle dans les décisions qui touchent à leur vie ».

Mme Clinton a en outre fait écho aux propos du président Obama soutenant les aspirations démocratiques de tous les peuples :

« Les États-Unis soutiennent les aspirations de tous les peuples à une plus grande liberté, à l'autogouvernement, aux libertés d'expression, d'association et de réunion, et à faire partie pleinement intégrante de la vie de leur société », a affirmé la secrétaire d'État.

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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