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17 mars 2011

La liberté des médias en Tunisie, un signe d'espoir pour les Américains d'origine tunisienne

 
Une manifestante tunisienne. (AP Images)
L'existence d'une presse libre en Tunisie offre aux Américains d'origine tunisienne des occasions d'ajouter leur voix au débat.

Washington - Les Américains d'origine tunisienne qui suivent l'évolution des événements dans leur pays ne sont pas passifs. Deux mois après la révolution qui a provoqué la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, ils utilisent tous les outils médiatiques à leur disposition, les nouveaux comme les classiques, pour faire aller la Tunisie de l'avant.

Douja Mamelouk, professeur auxiliaire à l'université de Georgetown de Washington, note l'apparition d'une presse libre aujourd'hui en Tunisie. Les chaînes de télévision Hannibal TV et Neesma TV ont une programmation audacieuse depuis décembre 2010 et elles continuent de proposer des forums de discussion aux téléspectateurs.

« Comme on l'entend souvent dire en Tunisie, dit l'enseignante, si vous avez une opinion, faites-la connaître au grand jour maintenant qu'on a une presse libre. On a l'impression qu'après 50 années passées à vivre en silence plus personne ne se tait. »

L'existence d'une presse libre en Tunisie offre aux Américains d'origine tunisienne des occasions d'ajouter leur voix au débat. « Les Américains d'origine tunisienne peuvent jouer un rôle dans la mesure où ils peuvent exprimer leur opinion (...), dire ce qui leur paraît nécessaire, ce qu'ils souhaitent voir se produire en Tunisie », ajoute Douja Mamelouk.

Hédi Jaouad, professeur de langue et de littérature françaises au Skidmore College dans l'État de New York, convient que les Américains d'origine tunisienne doivent s'exprimer dans les médias.

« Parfois, dit-il, il est bon d'avoir un point de vue objectif de la part de quelqu'un qui n'est pas sur place. »

Les réseaux sociaux, tels Facebook et Twitter, dont on sait le rôle important qu'ils ont joué dans l'organisation du soulèvement contre le gouvernement du président déchu Ben Ali, continuent de connecter les gens. « Sur Facebook, les débats sont constants. Le débat n'a pas cessé depuis avant la révolution, ils vont toujours bon train », ajoute Douja Mamelouk.

Il est temps que les entreprises et les services publics soient remis sur les rails, fait-elle encore observer. « Les Tunisiens avec lesquels je suis en contact me disent que le pays doit renouer avec la stabilité pour que le travail puisse reprendre. Il y a eu beaucoup de dégâts, un grand nombre de locaux publics ont été brûlés, la scolarité des élèves et des étudiants s'est trouvée perturbée, etc. », constate ce professeur.

Pour sa part, Mokhtar Sadok, ingénieur aérospatial dans l'Iowa, estime que les Américains d'origine tunisienne peuvent jouer un rôle vital dans la création de débouchés économiques.

« Les Américains d'origine tunisienne peuvent contribuer à resserrer les liens économiques et culturels entre nos deux pays en encourageant la mise en route de nouvelles entreprises capables de créer des emplois de part et d'autre de l'Atlantique », explique-t-il.

Malgré les défis qu'elle doit encore relever, la Tunisie est engagée dans la bonne voie alors qu'elle dessine les contours d'un nouveau gouvernement, estiment les Américains d'origine tunisienne.

« Je sais sans l'ombre d'un doute, affirme Douja Mamelouk, que les personnes responsables de la constitution sont extrêmement professionnelles et qu'elles connaissent bien leur travail. Je fais confiance aux futurs agents du pouvoir. »

Pour sa part, Hédi Jaouad compte bien contacter ses représentants élus aux États-Unis pour leur faire part de ses vues sur la situation en Tunisie.

« J'ai l'intention d'écrire à mes élus, dit-il, et de leur demander de se rendre en Tunisie ou d'exhorter le gouvernement à soutenir la Tunisie. Il faut que l'économie retrouve son niveau d'avant la révolution et qu'ensuite elle dépasse largement ce stade. »

Hédi Jaouad entend apporter son concours à la formation d'un nouveau gouvernement par les Tunisiens. Si le gouvernement provisoire a besoin d'observateurs électoraux, par exemple, il est prêt à offrir ses services.

« Je tiens à me porter volontaire pour une mission internationale d'observateurs électoraux, insiste-t-il. Il serait très utile que des Américains d'origine tunisienne fassent partie d'équipes internationales pour que les élections puissent se dérouler dans un climat de liberté et dépourvu d'intimidation. »

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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