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RDC: un mort
dans l'attaque d'un village au Nord-Kivu (radio) -
AFP 21 mai. 07 |
KINSHASA, 21 mai 2007 (AFP) - Un homme a été tué et un
autre blessé dans la nuit de dimanche à lundi dans l'attaque de
leur village de Buhanga, au Nord-Kivu, dans l'est de la la
République démocratique du Congo (RDC), a annoncé lundi la radio
Okapi, parrainée par l'ONU.
Selon des témoignages d'habitants de ce village du territoire de
Masisi, situé dans le sud de la province du Nord-Kivu, des
hommes armés non identifiés ont attaqué le village vers 22H00,
tué un notable et blessé par balle un autre villageois, avant de
piller plusieurs habitations.
Vers 1H00 du matin, des combattants Maï Maï constitués en
milices d'auto-défense se trouvant dans le secteur se sont
portés au secours des villageois, mais les assaillants avaient
déjà pris la fuite, selon la radio.
Selon un habitant cité par la radio, il s'agirait de la
quatrième attaque dans le secteur depuis le mois d'avril.
Cette zone est sous le contrôle de la brigade "mixée" Echo,
constituée comme les quatre autres brigades mixées déployées
dans la région de militaires des Forces armées de RDC (FARDC) et
d'ex-soldats insurgés fidèles au général déchu tutsi congolais
Laurent Nkunda.
L'insécurité ne cesse d'augmenter dans les territoires de Masisi
et Rutshuru, au Nord-Kivu, depuis le début du processus de
"mixage", entamé en janvier à la suite d'un accord entre
Kinshasa et Nkunda, pourtant visé par un mandat d'arrêt
international pour crimes de guerre.
Plus de 100.000 personnes ont été jetées sur les routes, à la
suite de combats entre l'armée et des rebelles locaux ou
étrangers, ou du fait de violences perpétrées par des
militaires, qui accusent les civils de complicité avec les
rebelles, selon des agences de l'ONU.
Dimanche, le ministre congolais de l'Intérieur, Denis Kalume, a
annoncé à l'occasion d'une visite au Nord-Kivu l'organisation
prochaine d'une "table ronde intercommunautaire" sur les
questions de sécurité dans les Kivu. |
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Le président
Kabila promet de mettre fin rapidement à l'insécurité dans l'est
de la RDCongo
Xinhua - 18 mai. 07 |
Le président de la RDCongo Joseph Kabila a promis jeudi, de
mettre fin rapidement à la situation d'insécurité qui prévaut
actuellement dans l'est du pays, dans son discours à l'occasion
du 10ème anniversaire de la révolution du 17 mai.
Il a promis de faire de même du comportement des milices, des
militaires fidèles au général déchu Laurent Nkunda au Nord et au
Sud-Kivu (est) qui se montrent réfractaires au processus de
brassage et d'intégration de l'armée et de pacification du
territoire.
La reprise de l'activité des groupes armés, installant
l'insécurité dans certaines parties du pays, a constaté le
président Kabila, ne peut permettre au gouvernement de prendre
de l'envol dans les tâches auxquelles il s'attèle pour la
reconstruction et le développement de la RDCongo.
M. Kabila a saisi l'occasion pour féliciter l'armée nationale,
la police nationale ainsi que les services de sécurité pour le
courage et le sens d'abnégation dans l'accomplissement de leur
mission, malgré les conditions de travail difficiles et souvent
précaires.
Il a souligné la préoccupation prioritaire de la nation de faire
aboutir rapidement le processus de refondation d'une armée
républicaine, apte à défendre le pays à tout moment.
La date du 17 mai 1997 marque l'entrée à Kinshasa du défunt
président de la RDCongo, feu Laurent-Désiré Kabila, mettant fin
au régime du maréchal Mobutu, après 32 ans de règne sans
partage. |
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15e jour de
grève dans une entreprise diamantifère du Kasaï oriental -
AFP - 08 mai. 07 |
KINSHASA, 7 mai 2007 (AFP) - La grève générale déclenchée
le 23 avril à la Minière de Bakwanga (Miba), une société
d'extraction de diamants du centre de la République démocratique
du Congo se poursuivait lundi en dépit d'un début de paiement
des arriérés de salaires, a-t-on appris de source syndicale.
"Nous entendons maintenir le mot d'ordre de grève jusqu'au
limogeage du comité de gestion en place", a déclaré lundi à
l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable syndical, joint à
Mbuji-Mayi, capitale du Kasaï oriental et siège de la Miba.
Le personnel de la Miba réclame le paiement d'arriérés de
salaires "de plus de sept mois" selon les syndicats, qui ont mis
en garde le gouvernement contre les risques de faillite de
l'entreprise.
Ce mouvement de grève paralyse la production, les services
administratifs ainsi que les enseignements dans les écoles
financées par la société.
Une délégation syndicale, reçue la semaine dernière à Kinshasa
par la ministre du Portefeuille, a dénoncé la vétusté de l'outil
de travail, l'insécurité dans les carrières, les retards
considérables de paiement des salaires et la suppression
d'avantages sociaux comme la distribution mensuelle de vivres
aux familles des employés.
Lundi après-midi, le paiement d'une partie des arriérés de
salaire a débuté sur les sites de production de la Miba où le
personnel a été appelé à reprendre le travail.
En début de soirée, les employés n'avaient pas encore pris de
décision, redoutant l'insécurité dans les chantiers depuis le
meurtre début 2007 de trois gardes privés de la Miba,
probablement tués par des mineurs artisanaux qui investissent
quotidiennement les carrières.
La Miba, une société d'économie mixte détenue à 80% par l'Etat
congolais et à 20% par la société panafricaine Mwana Africa,
emploie quelque 6.000 personnes. L'Etat congolais doit 64
millions de dollars à la société, endettée elle-même à hauteur
de plus de 140 millions USD.
Cette entreprise, qui s'étend sur une concession de 45.000 km2
au Kasaï oriental, a produit pour les cinq dernières années une
moyenne de 6 millions de carats de diamants par an. |
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Des dizaines
de tués dans des actions militaires contre des rebelles rwandais
- IRIN 07 mai. 07 |
De lourds combats entre troupes gouvernementales congolaises et
rebelles rwandais dans la province orientale du Nord Kivu, en
République démocratique du Congo (RDC), ont fait des dizaines de
morts depuis mercredi dans les rangs de la rébellion, selon un
officier supérieur de l’armée congolaise.
« Nous avons repris deux positions rebelles et nous avons aussi
récupéré des armes », a déclaré jeudi à IRIN le colonel Delphin
Kahindi, commandant de l’armée congolaise dans la région.
Il a établi à 48 le nombre de morts du côté des combattants des
Forces démocratiques de la libération du Rwanda (FDLR), alors
que les Forces armées de la République démocratique du Congo
(FARDC) ont eu à déplorer cinq victimes.
Les combats de jeudi étaient concentrés autour de Kiseguru, sur
le territoire de Rutshuru, situé à environ 100 km de la ville de
Goma, capitale du Nord Kivu.
« Nous contrôlons totalement la situation », a affirmé le
colonel Kahindi.
L’objectif de l’opération « était de repousser les rebelles vers
des zones inhabitées et d’assurer la sécurité sur les routes et
dans les villages » a expliqué l’officier, ajoutant que ces
rebelles – des soldats de l’ancienne armée rwandaise et des
milices de l’ethnie hutu accusés du génocide rwandais de 1994 –
avaient déjà été contraints de se replier vers le parc national
de Virunga, non loin de la frontière rwandaise.
Lundi, le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations Unies
(UNHCR) a accusé tous les groupes armés de la région, y compris
les FARDC, de commettre des atrocités contre les civils.
Les FARDC ont été formées après que les anciens combattants
rebelles de la RDC ont été intégrés aux troupes gouvernementales
congolaises, conformément à un accord de paix signé en 2002 pour
mettre officiellement fin à la guerre.
« Les FARDC, les FDLR et les [miliciens] Mai-Mai ont commis des
violations graves, notamment pillages, violences sexuelles et
attaques directes contre des civils », a indiqué dans une
déclaration Jens Hesemann, porte-parole de l’UNHCR. « Les FARDC,
en particulier les nouvelles brigades mixtes, pensent que la
population locale collabore avec les miliciens, d’où ces
attaques perpétrées contre les civils ».
Les combats auraient fait des milliers de civils déplacés depuis
le début des opérations contre les FDLR et leurs alliés
miliciens Mai-Mai, en janvier dernier.
« Nous avons déjà identifié 1 000 familles déplacées autour de
Kanyabayonga [à 250 kilomètres au nord de Goma] depuis le début
des opérations », a indiqué Patrick Lavandome, responsable du
Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires
humanitaires dans le Nord Kivu. |
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Heurts entre
policiers et étudiants dans le centre de RDC: 20 blessés
AFP 04 mai. 07 |
KINSHASA, 4 mai 2007 (AFP) - Des heurts entre policiers
et étudiants ont fait 20 blessés depuis mercredi au Maniema,
dans le centre-est de la République démocratique du Congo (RDC),
a annoncé vendredi radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Les heurts ont débuté après une altercation entre un étudiant et
un policier, ce dernier reprochant au premier de prendre à
partie une jeune femme qui se baignait "à moitié nue dans un
lieu public" à Kalima, cité minière située à 102 km au nord de
Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, selon la radio.
Le policier a alors blessé l'étudiant en le frappant avec le
canon de son fusil. Des étudiants en colère venus porter
assistance à leur camarade ont enlevé deux policiers, qui se
trouvaient encore vendredi aux mains de ces derniers, selon la
même source.
Depuis mercredi, 20 personnes, des étudiants et des responsables
de l'Institut supérieur pédagogique de Kalima, ont été blessés
dans des heurts avec la police et se trouvaient vendredi dans
une centre hospitalier de la ville, a indiqué à l'AFP un
enseignant de Kalima, joint par téléphone.
Selon lui, la tension était très forte dans la ville où
l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur
étaient fermés vendredi et où la police a procédé depuis trois
jours à l'arrestation d'une douzaine d'étudiants.
"Nous attendons l'arrivée dans la journée d'une délégation
dépêchée par les autorités provinciales pour calmer les
esprits", a-t-il ajouté.
Les autorités provinciales étaient injoignables vendredi
après-midi. |
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Offensive de
l'armée au Nord-Kivu (RDC): 46 tués, des civils déplacés (ONU)
- AFP 02 mai. 07 |
KINSHASA, 2 mai 2007 (AFP) - Au moins 42 rebelles hutus
rwandais et 4 soldats des Forces armées de République
démocratique du Congo (FARDC) ont été tués depuis le lancement
le 24 avril d'une offensive militaire dans le Nord-Kivu (est),
qui a entraîné le déplacement de centaines de civils, a indiqué
l'ONU mercredi.
Les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du
Rwanda (FDLR) ont perdu au moins 42 combattants au cours de
combats dans une zone située à entre 80 et 150 km au nord et au
nord-ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu, selon un bilan de
l'armée congolaise communiqué à la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).
Quatre soldats des FARDC ont été tués et l'armée a détruit
plusieurs camps des FDLR, selon la même source.
A la suite de ces récents combats, "le bilan des populations
déplacées s'élève à 890 personnes" sur l'axe
Kirumba-Kanyabayonga, à plus de 80 km au nord-ouest de Goma, a
indiqué le porte-parole militaire de la Monuc, le major Gabriel
de Brosses, au cours d'un point presse à Kinshasa.
Cette opération militaire, à laquelle la Monuc n'est pas
associée, est conduite par les brigades "mixées" Alpha, Bravo et
Delta des FARDC, constituées d'éléments issus de l'armée
régulière et d'ex-soldats insurgés majoritairement tutsis, qui
répondaient jusqu'en janvier aux ordres du général déchu tutsi
congolais Laurent Nkunda. |
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Offensive
militaire au Nord-Kivu (RDC): au moins 22 rebelles tués (armée)
AFP 27 avr. 07 |
KINSHASA, 26 avr 2007 (AFP) - Au moins 22 rebelles hutus
rwandais ont été tués depuis le lancement mardi d'une vaste
offensive des Forces armées de République démocratique du Congo
(FARDC) au Nord-Kivu (est), a-t-on appris jeudi de source
militaire congolaise.
"Les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ont
subi des pertes importantes. Nous avons recensé 22 corps, mais
il y a sûrement eu plus de morts et des blessés dans leurs
rangs", a déclaré à l'AFP le colonel Delphin Kahimbi, commandant
en second du Nord-Kivu.
"Nous avons un blessé léger. Les ennemis n'ont pas opposé une
grande résistance. Les combats n'ont jamais duré plus d'une
heure. Les FDLR ont le plus souvent abandonné leurs postes",
a-t-il ajouté.
Depuis mardi, les FARDC ont engagé six bataillons (environ 3.500
hommes) dans une opération destinée à sécuriser deux axes
routiers partant de Goma, la capitale du Nord-Kivu, vers le nord
(Ishasha, à la frontière avec l'Ouganda) et le nord-ouest (Kanyabayonga).
Cette offensive a été lancée à la suite d'une série d'embuscades
et d'attaques contre des véhicules civils sur les axes de la
région, imputés par l'armée congolaise aux FDLR, parfois alliés
à des miliciens locaux Maï Maï.
"Toutes les positions défensives des rebelles ont été prises et
détruites.
Les axes sont pratiquement sécurisés", a ajouté le colonel
Kahimbi, joint par téléphone près de Kiwanja, à plus de 50 km au
nord de Goma.
"Cette opération va se poursuivre jusqu'à la sécurisation totale
de cette zone", a-t-il prévenu.
De nombreux éléments des FDLR sont accusés par Kigali d'avoir
activement participé au génocide rwandais de 1994 et qui a fait
plus de 800.000 tués, essentiellement au sein de la minorité
tutsie.
L'opération militaire entamée mardi est conduite par les
brigades "mixées" Alpha, Bravo et Delta des FARDC, constituées
d'éléments issus de l'armée régulière et d'ex-soldats insurgés
majoritairement tutsis, qui répondaient jusqu'en janvier aux
ordres du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda.
Miliciens Maï Maï et FDLR sont hostiles à ces nouvelles brigades
mixées, déployées depuis janvier pour "sécuriser" la province et
accusées par des élus locaux d'avoir perpétré des "crimes
atroces contre des civils", régulièrement accusés de complicité
avec les rebelles.
Jeudi, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) des Nations
unies a appelé les autorités congolaises à "faire de la
protection des civils une priorité lors des opérations
militaires", déplorant le déplacement ces dernières semaines de
"plus de 64.000 Congolais".
"Depuis le début de cette année, les violents affrontements et
les tensions inter-ethniques au Nord-Kivu se sont intensifiés
simultanément avec la réintégration dans l'armée gouvernementale
des brigades dissidentes", note le HCR dans un communiqué.
"Le risque de déplacements supplémentaire reste haut. Il y a
actuellement 1,1 million de Congolais déplacés dans le pays",
dont près de la moitié au Nord-Kivu, selon le HCR. |
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Le PNUD
s'engage à soutenir la réforme sécuritaire en RDC
(Melkert) AFP - 26 avr. 07 |
KINSHASA, 26 avr 2007 (AFP) - Le numéro 2 du Programme
des Nations unies pour le développement (PNUD) a affirmé jeudi à
Kinshasa l'engagement de l'agence à soutenir la réforme du
secteur de la sécurité en cours en République démocratique du
Congo (RDC).
"Soutenir le gouvernement dans le processus de réforme de la
sécurité et prendre des initiatives pour la mise en oeuvre du
programme de rééducation des ex-combattants constituent pour
nous les tâches principales" après les élections de 2006, a
déclaré devant la presse l'administrateur associé du PNUD, Ad
Melkert, au terme d'une visite de quatre jours en RDC.
Pour M. Melkert, l'insécurité qui secoue les régions de l'est
congolais "constitue une menace pour les progrès de la
démocratie" et pourrait "entraver les efforts de la communauté
internationale dans l'amélioration des conditions de vie
quotidienne des Congolais".
"Depuis le mois de mars, nous avons mis en place un programme de
DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) pour les
milices encore présentes en Ituri (nord-est), avec un budget de
4 millions de dollars", a-t-il poursuivi.
"Nos équipes sont déjà prêtes (sur le terrain) et attendent le
feu vert du gouvernement", a indiqué M. Melkert, précisant que
la réussite de ce projet, axé sur la réinsertion, déterminerait
la poursuite du programme au niveau national.
"Un troisième axe de notre engagement est celui de promouvoir la
participation de tous les Congolais au processus de
développement du pays, de soutenir le gouvernement en vue de la
décentralisation du pays (prévue par la Constitution promulguée
en 2006) ainsi que dans la préparation des élections locales",
a-t-il |
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De violents
combats entraînent de nouveaux déplacements de population dans
l'est de la RDC
UN News 25 avr. 07 |
24 avril 2007 – Des milliers de civils ont fui les combats dans
le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) où le
Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés (HCR) travaillent de concert
afin d'alléger les souffrances de la population.
« Ces derniers combats soulignent la nécessité d'une présence
humanitaire forte dans l'est de la RDC », a estimé Charles
Vincent, Directeur du PAM pour le pays, dans un communiqué
publié aujourd'hui à Londres.
« Des agences comme le PAM et le HCR ont un rôle essentiel à
jouer dans l'assistance à ceux qui sont pris au milieu des
combats et à ceux qui sont en mesure de s'installer lorsque la
paix règne », a-t-il ajouté.
Des combats violents entre différentes milices et les troupes
gouvernementales ces dernières semaines ont forcé plus de 64.000
personnes à fuir leurs maisons dans la seule province du Nord
Kivu.
Des victimes des combats se sont rassemblées dans des camps de
fortune à 100 kilomètres de Goma, alors que des millions
d'autres vivent toujours dans la brousse, cachés le jour et
cultivant leurs champs la nuit.
Des équipes de surveillance du HCR ont procédé à 25 évaluations
d'urgence dans les zones en crise afin de déterminer les besoins
des villageois déplacés. Des témoignages rapportent que des
groupes armés se rendent coupables de graves violations des
droits de l'homme.
Bien que la violence soit toujours très présente dans cette
partie de l'est de la RDC, le reste du pays connaît une
stabilité qui a permis à 96.000 réfugiés de rentrer chez eux,
parfois après huit ans d'exil.
Le HCR mène des campagnes de retour volontaire depuis cinq pays
voisins, dont la Tanzanie et le Burundi mais le nombre de
participants est plus bas qu'attendu (seulement 8.000) car les
réfugiés ont peur des conditions de vie difficiles auxquelles
ils risquent d'être confrontés.
Plus d?,1 million de personnes sont déplacées à l'intérieur de
la RDC par les conflits et la persécution et dépendent des
Nations Unies et de leurs agences partenaires en termes
d'assistance et de protection. |
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Londres
octroie un don de 140 millions USD à la RDC
(Min Développement) AFP 24 avr. 07 |
KINSHASA, 23 avr 2007 (AFP) - La Grande-Bretagne a
accordé à la République démocratique du Congo (RDC) un don de
140 millions de dollars destiné à l'amélioration des conditions
de vie des populations, a annoncé lundi à Kinshasa son ministre
au Développement international, Hilary Benn.
"Au cours de cette année financière, notre contribution
s'élèvera à 140 millions de dollars et sera destinée
essentiellement à l'amélioration de l'accès aux soins de santé,
à l'éducation, à l'eau et à l'assainissement, à la
réhabilitation des routes et à la bonne gouvernance", a déclaré
M. Benn au cours d'un point de presse.
M. Benn est arrivé lundi à Kinshasa où il s'est entretenu
notamment avec le président Joseph Kabila, le Premier ministre
Antoine Gizenga, le président de l'Assemblée nationale Vital
Kamerhe ainsi que des présidents des groupes parlementaires dont
ceux de l'opposition.
"J'ai clairement souligné au cours de mes discussions avec MM.
Kabila et Gizenga que nous jugerons les progrès en RDC sur
pièces. La communauté internationale ne pourra réellement
contribuer au développement de la RDC que dans un contexte de
paix et de démocratie", a-t-il affirmé.
Il a également fait part de l'intention de son gouvernement de
mettre à la disposition de la RDC un montant 100 millions USD
pour la protection des ressources naturelles du Congo, dont les
forêts du bassin du Congo.
"L'ensemble de cette contribution aidera à garantir une vie
meilleure aux populations de la RDC", a-t-il estimé.
Le ministre britannique a également déploré les sanglants
combats des 22 et 23 mars ayant opposé, en plein coeur de
Kinshasa, l'armée régulière à des éléments de la garde
rapprochée de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba,
actuellement en soins médicaux au Portugal.
M. Bemba, élu sénateur, refusait de voir les militaires affectés
à sa garde de réintégrer l'armée régulière, craignant pour sa
sécurité après sa défaite à la présidentielle de 2006 face à M.
Kabila.
Le ministre britannique se rendra mardi à Bukavu, capitale du
Sud-Kivu (est), où il visitera des projets dans les secteurs de
la santé et de l'intégration de l'armée. |
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RDC: Kabila
entend poursuivre sa coopération avec les Nations unies (ONU)
- AFP 23 avr. 07 |
KINSHASA, 23 avr 2007 (AFP) - Le président de la
République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a fait
part lundi de son intention de continuer à travailler avec les
Nations unies lors d'un entretien à Kinshasa avec la
vice-secrétaire générale de l'ONU, Asha-Rose Migiro.
"Le président Kabila a estimé qu'il était important de continuer
à travailler avec les Nations unies et la communauté
internationale pour atteindre les objectifs du développement, de
l'offre de services de base à la population et de la réforme du
secteur de la sécurité, incluant l'armée, la police et le
système judiciaire", a-t-elle déclaré à la presse.
La numéro deux de l'ONU s'exprimait à l'issue d'une rencontre
avec M. Kabila au deuxième jour de sa visite en RDC.
"Le président nous a aussi assurés de sa détermination à
poursuivre le processus de démocratisation du pays et à
renforcer les divers composantes du parlement afin qu'elles
puissent pleinement jouer leur rôle de représentants du peuple",
a ajouté Mme Migiro. "Pour notre part, nous nous sommes engagés
à poursuivre nos efforts aux côtés du gouvernement et du peuple
congolais (...) afin que les objectifs du développement du pays
soient atteints".
Le mandat de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), la
plus importante mission de maintien de la paix de l'ONU (17.600
soldats) a été renouvelé mi-avril jusqu'au 15 mai, afin de
laisser au Conseil de sécurité le temps d'en redéfinir le
contenu.
Mme Migiro devait poursuivre ses entretiens lundi avec le
Premier ministre Antoine Gizenga avant de rencontrer le
président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
D'autres rencontres sont prévues mardi notamment avec le
président de la Commission électorale indépendante, l'abbé
Apollinaire Malu Malu, des personnalités politiques et des
représentants de la société civile.
Mme Migiro doit quitter Kinshasa mercredi matin pour Brazzaville
où elle assistera à une réunion du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) pour l'Afrique. |
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RDC: Kinshasa
exclut la présence de forces armées étrangères sur son sol
- AFP 20 avr. 07 |
KINSHASA, 19 avr 2007 (AFP) - Le ministre des Affaires
étrangères de République démocratique du Congo (RDC) a exclu
jeudi l'éventualité d'opérations militaires conjointes avec ses
voisins des Grands lacs sur le sol congolais.
Antipas Mbusa Nyamwisi, interrogé par la presse à Kinshasa, a
toutefois renouvelé la volonté du gouvernement de RDC de traquer
les groupes armés étrangers présents dans l'est du pays
notamment.
Les chefs d'état-major de RDC, d'Ouganda, du Rwanda et du
Burundi ont adopté jeudi à Bujumbura une stratégie militaire
commune contre les groupes armés actifs-baptisés "forces
négatives" - dans la région des Grands lacs africains,
prévoyant, entre autres, "des actions militaires conjointes".
"Les chefs d'état-majors de la RDC, du Rwanda, du Burundi et
d'Ouganda réunis à Bujumbura ont arrêté des stratégies pour
traquer les bandes armées opérant dans l'est du pays", a rappelé
Antipas Mbusa Nyamwisi.
Mais "il est politiquement inacceptable que des forces
étrangères puissent venir opérer sur le territoire congolais",
a-t-il toutefois affirmé.
La région des Grands lacs a sombré dans la violence et l'horreur
au début des années 1990, avec le déclenchement en 1993 de la
guerre civile au Burundi - dont le pays tente aujourd'hui de
sortir - puis du génocide rwandais de 1994, suivi de rébellions
et d'une guerre régionale africaine en RDC, opposant Kinshasa à
ses voisins de l'Est.
Interrogé par la radio Okapi, parrainée par la Mission de l'ONU
en RDC (Monuc), le chef d'Etat major général de RDC a lui aussi
clarifié la position congolaise sur l'accord de Bujumbura.
"De retour d'une force étrangère quelconque (sur le sol
congolais), il n'en est pas question. Il s'agit de finaliser les
recommandations des différentes réunions de nos chefs d'Etat et
de nos ministre de la Défense (...) pour asseoir la paix, la
sécurité et le développement dans les Grands lacs", a affirmé le
général Philémon Kisempia Sungilanga.
"Pour ce faire, il y a des coordinations qui sont impératives
entre les pays des Grands lacs, entre autres, des coopérations
et des coordinations militaires. Il ne s'agit pas d'amener des
troupes étrangères sur un sol national", a-t-il poursuivi.
Selon le chef de la diplomatie congolaise, le mécanisme mis en
place devrait permettre aux armées de ces pays d'entreprendre
des actions contre les groupes armés, dans le strict respect de
la souveraineté de chaque Etat et sur la base de renseignements
fournis par une cellule de renseignements commune aux quatre
pays.
Créée sur l'initiative du gouvernement américain et placée sous
la supervision des Etats-Unis, cette cellule est installée à
Kisangani, dans le nord-est de RDC.
Divers groupes armés - milices, mouvements rebelles ou bandes
armées - sévissent toujours dans la région, essentiellement dans
les deux provinces congolaises du Nord et du Sud-Kivu,
frontalières de l'Ouganda, du Rwanda et du Burundi. |
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Les députés
de l'opposition demandent au président Kabila d'éclaircir sa
position - Xinhua - 18
avr. 07 |
Les députés de l'opposition demandent au président congolais,
Joseph Kabila, d'avoir une position claire afin de décrisper le
climat politique pour une démocratie apaisée en RDCongo.
Le député du Mouvement de libération du Congo (MLC, opposition),
Delly Sesanga, qui intervenait lundi à la station de radio
privée TOP Congo a fait savoir que l'opposition a décidé de
poursuivre sa suspension aux travaux de l'Assemble Nationale
estimant que la conférence des présidents des commissions des
permanents et des groupes parlementaires tenue samedi dernier à
cet effet, n'a pas trouvé des solutions devant garantir leur
sécurité
Le député Sesanga dénonce une certaine complaisance dans
l'affaire d'agressions des membres de l'opposition et dans celle
d'occupation par les éléments de la garde présidentielle (GSSP)
et la police Nationale (PNC) du siège du MLC.
Lorsqu'un député a été appréhendé par les forces de l'ordre dans
les conditions déshonorantes et gardé pendant plusieurs heures,
il faut que ces agents de l'ordre soit sanctionnés, a-t-il
souligné, ajoutant que le siège d'un parti d'opposition (MLC),
gardé par les éléments de la GSSP et de la PNC doit être libéré
afin de permettre à l'opposition de faire son travail.
La conférence des présidents tenue samedi dernier, rappelle-t-
on, a mandaté le bureau de l'Assemblée Nationale d'entreprendre
toutes les actions nécessaires auprès des autorités du pays pour
sécuriser tous les hommes politiques, les membres de
l'opposition, les membres du gouvernement ainsi que l'ensemble
de la population, de décrisper le climat politique en restaurant
le dialogue au sein des instances pour résoudre les problèmes de
la Nation et de faire revenir à l'Hemicycle les députés de
l'opposition pour la poursuite des travaux.
Les députés de l'opposition ont suspendu leur participation
vendredi dernier aux travaux de l'Assemblée Nationale pour
protester contre l'insécurité et les agressions dont sont
victimes des membres de l'opposition.
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RDC: le
mandat de la Monuc prorogé d'un mois (ONU)
AFP - 16 avr. 07 |
KINSHASA, 14 avr 2007 (AFP) - Le Conseil de sécurité des
Nations unies a renouvelé vendredi pour un mois le mandat de la
Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC),
a-t-on appris samedi auprès de la Monuc à Kinshasa.
"Il s'agit d'une prolongation technique. Les membres du Conseil
de sécurité sont en train de discuter tous les détails du mandat
pour l'avenir (contenus) dans un document de plusieurs pages et
ils n'ont pas encore fini leurs consultations", a expliqué le
représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU en
RDC Ross Mountain sur l'antenne de la radio Okapi, parrainée par
l'ONU.
Le mandat de la Monuc, qui s'achevait dimanche, est reconduit
jusqu'au 15 mai.
"Le Conseil a adopté à l'unanimité la résolution 1751,
constatant que la situation en RDC continue de faire peser une
menace sur la paix et la sécurité internationales dans la
région", selon un communiqué de la Monuc.
Avec un total de plus de 22.000 personnels, dont quelque 17.600
soldats, la Monuc est la plus importante force de maintien de la
paix de l'ONU.
Elle a été créée en 1999 pour veiller au respect du
cessez-le-feu en RDC, théâtre d'une guerre régionale de 1998 à
2003 qui a fait plus de 300.000 morts directs et plus de trois
millions de victimes indirectes.
Son mandat, régulièrement renouvelé, a été élargi à la
sécurisation du processus électoral, volet qui n'a plus lieu
d'être après l'aboutissement du processus ayant permis des
élections libres pour la première fois depuis 40 ans dans le
pays et la mise en place d'un gouvernement le 5 février.
Début avril, le Conseil de sécurité avait regretté "l'usage de
la force, au lieu du dialogue", après les combats meurtriers des
22 et 23 mars à Kinshasa entre l'armée régulière et la garde
rapprochée de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba.
Il avait également appelé le gouvernement "à respecter l'espace
et le rôle attribués aux différents partis par la Constitution,
afin d'assurer leur participation au débat politique national". |
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Zambie: Un
ministre perd son poste pour avoir mal géré une mini crise avec
la RDC - AFP 12 avr. 07 |
LUSAKA, 11 avr 2007 (AFP) - Le président zambien Levy
Mwanawasa a limogé mercredi son ministre de l'Information Vernon
Mwaanga pour avoir "mal géré" la mini crise avec la République
démocratique du Congo (RDC) après des allégations d'incursion de
militaires zambiens dans la province congolaise du Katanga.
"J'ai décidé de libérer l'honorable Mwaanga de ses
responsabilités", a déclaré le porte-parole présidentiel John
Musukuma dans un communiqué.
M. Mwaanga, un diplomate de carrière et proche allié du
président avait été envoyé par le chef de l'Etat à Kinshasa pour
des pourparlers avec le président Joseph Kabila pour tenter de
résoudre la mini-crise en février dernier.
La RDC avait interdit l'exportation de ses minerais par la
Zambie voisine pour tenter de lutter contre la fraude.
M. Mwaanga a servi trois présidents zambiens depuis
l'indépendance en 1964. |
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Après des
combats de Kinshasa, priorité à la réforme de l'armée (MAE
belge) AFP 11 avr. 07 |
KINSHASA, 10 avr 2007 (AFP) - Le ministre belge des
Affaires étrangères, Karel De Gucht, a estimé mardi soir à
Kinshasa que la "première leçon à tirer" des violents combats
qui ont secoué la capitale congolaise en mars devait être "une
amélioration et une accélération" de la réforme de l'armée.
Les 22 et 23 mars, des affrontements meurtriers ont opposé
l'armée régulière du président Joseph Kabila et la garde
rapprochée de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba en plein
coeur de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
La garde de l'adversaire malheureux du président Kabila à la
présidentielle de 2006 a été totalement défaite au cours de ces
combats à l'arme lourde, qui ont fait plus de 200 morts selon
des sources diplomatiques.
"La première leçon à tirer de ces combats doit être une
amélioration et une accélération du processus national de
désarmement, démobilisation et réinsertion" de tous les
combattants issus de différentes factions belligérantes pendant
la dernière guerre en RDC (1998-2003), a déclaré M. De Gucht, au
cours d'une réception à la résidence de l'ambassadeur de
Belgique.
"Il est inacceptable que des membres de l'opposition disposent
de milices", a-t-il souligné, affirmant que "le monopole de la
force" devait rester à l'Etat et aux autorités légitimes issues
des élections de 2006.
Il a fustigé le "comportement agressif de l'opposition" avant le
déclenchement des violences, mais aussi déploré "le recours
prématuré et inadapté à la force" par les autorités congolaises.
"La population a voté pour la démocratie", a-t-il rappelé,
affirmant que son pays soutiendrait les efforts de
reconstruction de l'ex-Zaïre, ravagé par des années de conflits
et de mauvaise gestion.
Le chef de la diplomatie belge a souligné l'importance du
secteur minier en RDC, vaste pays d'Afrique centrale doté
d'immenses ressources naturelles mais où plus de 75% de la
population vit avec moins de un dollar par jour.
"Bien géré, ce secteur contribuera de manière substantielle,
sinon décisive, au budget de l'Etat", a-t-il dit, encourageant
par ailleurs la relance de la coopération économique dans la
région des Grands Lacs africains.
M. De Gucht a également plaidé pour la mise en place d'un
"mécanisme de dialogue entre la communauté internationale et les
autorités de RDC", alors que les relations entre le président
Kabila et les puissances occidentales se sont refroidies depuis
les élections.
Plus tôt dans la journée, le ministre belge avait, lors d'une
visite à l'Assemblée nationale, salué l'esprit de consensus de
cette chambre où l'opposition a obtenu mardi les présidences de
deux des sept commissions permanentes.
M. De Gucht n'a pas évoqué le sort personnel de Jean-Pierre
Bemba, hébergé depuis le 22 mars dans une résidence de
l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, dans l'attente d'une
évacuation sanitaire pour le Portugal. |
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Arrivée du
ministre belge des Affaires étrangères à Kinshasa -
AFP - 10 avr. 07 |
KINSHASA, 10 avr 2007 (AFP) - Le ministre belge des
Affaires étrangères Karel De Gucht est arrivé mardi à Kinshasa,
pour sa première visite après les combats meurtriers quiont
secoué en mars la capitale de République démocratique du Congo (RDC),
a constaté un correspondant de l'AFP.
Le ministre belge a été accueilli
à l'aéroport international de Kinshasa par le vice-ministre
congolais des Affaires étrangères, Alain Lubamba wa Lubamba. Sa
visite de deux jours en RDC intervient près de trois semaines
après des combats à l'arme lourde entre l'armée régulière du
président Joseph Kabila et la garde rapprochée de l'ancien
vice-président Jean-Pierre Bemba, qui se sont opposés à la
présidentielle de 2006.
Depuis ces combats, qui ont fait
plus de 200 morts selon des sources diplomatiques, le sénateur
Bemba, chef du premier parti d'opposition, est
hébergé dans une résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud, en
attente d'une évacuation sanitaire vers le Portugal.
La visite du chef de la
diplomatie belge est "une première prise de contacts depuis ces
événements", avait indiqué à Bruxelles un des ses porte-parole.
M. De Gucht devrait rencontrer mardi des représentants de la
communauté internationale à Kinshasa avant de rendre visite à
l'Assemblée nationale et de s'entretenir avec des représentants
des différents partis, dont le Mouvement de libération du Congo
(MLC) de M. Bemba.
Mercredi, il devrait rencontrer
le président Kabila, le Premier ministre Antoine Gizenga et
plusieurs membres du gouvernement, dans le cadre du suivi de la
coopération bilatérale. La Belgique a annoncé début mars la
reprise de la coopération structurelle interrompue en 1990 avec
son ancienne colonie, avec une aide de 195 millions d'euros sur
trois ans destinée aux secteurs de l'éducation, de la santé, des
infrastructures de base, de l'agriculture et de la bonne
gouvernance.
M. De Gucht se rendra mercredi
après-midi à Lubumbashi (sud-est), où il participera à un
séminaire portant sur la "transparence dans le commerce des
matières premières". Le chef de la diplomatie belge effectuera
un déplacement à la frontière entre la RDC et la Zambie, point
de passage de l'essentiel des minerais
extraits du riche sous-sol de la province congolaise du Katanga.
Il quittera la RDC jeudi pour
l'Angola, avant de poursuivre sa tournée africaine en Zambie
puis au Rwanda et au Burundi. |
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RDC: Bemba
toujours dans l'attente de son évacuation sanitaire
AFP 03 avr. 07 |
KINSHASA, 3 avr 2007 (AFP) - L'ex-vice-président
congolais Jean-Pierre Bemba était toujours mardi dans l'attente
d'une évacuation sanitaire vers le Portugal, près de trois
semaines après des violences meurtrières entre sa garde et
l'armée régulière à Kinshasa, a-t-on appris de sources
diplomatiques.
L'adversaire malheureux du président Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006 est "hébergé" depuis le 22 mars dans une
résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa.
La garde rapprochée de l'ex-chef rebelle, qui a combattu le
régime de Kinshasa pendant la dernière guerre en République
démocratique du Congo (1998-2003), a été totalement défaite par
l'armée régulière. Les violences ont fait plus de 200 morts,
selon des sources diplomatiques.
Le sénateur Bemba, leader du premier parti d'opposition en RDC,
souhaite être soigné au Portugal suite à une fracture de la
jambe, pour laquelle il avait déjà été soigné en décembre 2006
dans une clinique de Lisbonne.
Dimanche, l'ambassadeur du Portugal en RDC, Alfredo Duarte
Costa, avait déclaré à l'AFP qu'un "accord de principe" était
acquis pour une évacuation sanitaire de M. Bemba, qui s'était
engagé par écrit à n'avoir "aucune activité politique" au
Portugal.
"Il faut simplement que du côté des autorités congolaises,
l'accord verbal donné au départ de M. Bemba pour des soins
devienne un accord écrit", avait ajouté M. Duarte Costa.
Mardi, une autre source diplomatique a indiqué à l'AFP que
"l'accord de principe (était) toujours valable". "Mais les
choses traînent. On ne sait pas très bien pourquoi". |
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RDC: pas de
suspension de l'exportation du bois, assure le gouvernement
- AFP 02 avr. 07 |
KINSHASA, 2 avr 2007 (AFP) - Le gouvernement de la
République démocratique du Congo (RDC) n'a pas suspendu
l'exportation du bois et dénié aux autorités provinciales le
droit de prendre des décisions en cette matière, dans une
circulaire dont l'AFP a reçu une copie lundi.
"La loi portant code forestier ne vous attribue dans aucune de
ses dispositions le pouvoir de suspendre les activités d'un
exploitant forestier moins encore de saisir son matériel
d'exploitation et autres", écrit le ministre de l'Environnement,
Didace Pembe, dans une circulaire adressée aux gouverneurs de
province.
Cette mise au point fait suite à une mesure de suspension de
l'exportation du bois prise fin mars par le vice-gouverneur de
la Province orientale (nord-est), deuxième région d'exportation
de bois du pays.
Le vice-gouverneur Joseph Bangakya avait justifié cette mesure
pour mettre fin à l'"exploitation sauvage" de la forêt par des
exploitants qu'il accusait de violer toutes les réglementations
en vigueur, tant au plan fiscal qu'environnemental.
La RDC abrite la deuxième forêt tropicale primaire de la
planète, avec 86 millions d'hectares dont près de 60
potentiellement exploitables.
"Il y a une commission interministérielle présidée par le
ministère du Commerce extérieur qui définit la mercuriale des
prix. En dehors de cette structure, c'est le ministère de
l'Environnement qui accorde des permis d'exploitation du bois",
a précisé M. Pembe à l'AFP. |
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RDC:
Washington prend des sanctions contre le trafic d'or et d'armes
- AFP 31 mars 07 |
WASHINGTON, 30 mars 2007 (AFP) - Le Trésor américain a
annoncé vendredi qu'il avait pris des sanctions contre des
entreprises et
des individus accusés d'alimenter la guerre en République
démocratique du Congo (RDC) par le biais du trafic d'armes et
d'or.
Au total, sept entreprises et trois individus sont visés par ces
mesures. Leurs avoirs vont être gelés et ils ne pourront plus
participer à des transactions impliquant des citoyens et entités
américaines.
Sur les sept entreprises, trois sont liées au trafiquant d'armes
russe Viktor Bout, a-t-on indiqué de même source.
"Ces individus et ces sociétés se sont livrées au trafic d'or et
d'armes volés ce qui s'est traduit par des pertes en vies
humaines",
a affirmé Adam Szubin, directeur du bureau du Trésor pour le
contrôle des avoir étrangers (OFAC).
"Nous prenons ces mesures en concert avec le Conseil de sécurité
des Nations unies pour désorganiser leurs activités et pour
tenter
d'enrayer la violence en République démocratique du Congo",
a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.
Deux des sociétés visées, la Compagnie aérienne des Grands Lacs
et la Great Lakes Business Company, ont déjà identifiées par les
Nations Unies comme source d'armes pour les factions qui se
battent en RDC, a souligné le Trésor.
Une troisième firme, Cargo Freight International, est une
société holding dont Viktor Bout se sert pour contrôler ses
avoirs
dans la région, précise-t-on de même source. Les quatre autres
entités sont Butembo Airlines et Congocom Trading ainsi que les
deux
principales sociétés d'exportation d'or ougandaises Uganda
Commercial Impex et Machanga Ltd.
Les personnes visées sont Kambale Kisoni et Dieudonné Ozia Mazio,
des trafiquants d'or congolais et Straton Musoni, le
vice-président des Forces démocratiques pour la libération du
Rwanda (FDLR), une organisation d'extrémistes hutus accusée
d'empêcher le
retour de population déplacées en RDC et le désarmement des
combattants. |
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Climat pesant
à Kinshasa, où Jean-Pierre Bemba est sur le départ -
LE MONDE | 30.03.07
KINSHASA ENVOYÉ SPÉCIAL |
En
visite dans un centre hospitalier de Kinshasa, le ministre des
affaires sociales congolais a procédé, jeudi 29 mars, à une
distribution de cercueils. La séquence figurait en bonne place,
"remerciement des familles" à l'appui, dans le journal du soir
de la télévision nationale, entre deux reportages sur les
pillages survenus lors des deux journées sanglantes de la
semaine dernière.
Le gouvernement, avec un certain retard, multiplie les marques
de compassion à l'égard des victimes et d'indignation contre
l'opposant Jean-Pierre Bemba, concurrent malheureux du président
Joseph Kabila à l'élection présidentielle d'octobre 2006, dont
l'obstination à conserver une milice de 500 hommes autour de sa
résidence, en plein centre-ville, justifie, selon les autorités,
le "nettoyage".
Ce déferlement de commisération est destiné à contredire les
nombreux habitants de la capitale qui attribuent au pouvoir la
responsabilité des violences. Selon un observateur bien informé,
les autorités auraient pris l'initiative d'en finir avec le
réduit contrôlé par les soldats de M. Bemba, mais seulement
après que ce dernier, par son long refus de négocier et un
discours incendiaire sur sa chaîne de télévision, eût lui-même
créé une tension extrême.
La population, secouée par les deuils, rendue nerveuse par deux
journées et deux nuits de combats à l'arme lourde, manifeste sa
crainte face aux signes de crispation du pouvoir. Lundi, le
président Kabila avait affirmé qu'il n'y avait "pas de
négociation à faire" pour "assurer la sécurité de 60 millions de
Congolais".
LARGEMENT PLUS DE 200 MORTS
Le conseil des ministres a annoncé un "assainissement de
l'espace médiatique", marqué par la fermeture des médias de M.
Bemba. En ville, les opérations de police destinées
officiellement à saisir des biens pillés se multiplient.
Dans ce lourd climat, un bilan exhaustif des combats peut
difficilement être dressé. La réalité doit "largement dépasser"
les 200 morts couramment évoqués, mais de nombreux cadavres
n'ont pu être comptabilisés, soulignent plusieurs observateurs.
Des familles ont peur de se rendre dans les morgues des
hôpitaux, où les militaires sont prioritaires, et des
informations circulent relatant de nombreuses exécutions
sommaires dans les deux camps, les corps ayant été ensuite
brûlés ou jetés dans le fleuve Congo.
Des élus de l'opposition et des journalistes disent par ailleurs
faire l'objet de menaces ou de pillage de leur domicile.
L'opacité pratiquée par les autorités renforce les soupçons. Les
membres de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) qui se
sont présentés au camp militaire où se trouvent les soldats
rebelles capturés ont été menacés et se sont vus interdire tout
accès.
La Monuc négocie, d'autre part, le transfert à l'armée régulière
de 139 rebelles qui, avec femmes et enfants, ont cherché refuge
auprès d'elle. Point d'orgue de la tension ou source d'un nouvel
accès de fièvre, le départ vers le Portugal de M. Bemba semble
désormais accepté par le président Kabila. Jeudi, la Monuc
préparait l'escorte qui devait accompagner le sénateur et sa
famille à l'aéroport, rapidement et le plus discrètement
possible.
Philippe Bernard |
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RDC: M. Bemba
pourrait être évacué ce week-end pour des soins au Portugal
- AFP 30 mar. 07 |
KINSHASA, 30 mars 2007 (AFP) - L'ancien vice-président de
République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba,
actuellement hébergé à l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa,
pourrait être évacué ce week-end pour des soins au Portugal,
a-t-on appris vendredi de source diplomatique.
"Il reste quelques détails à régler mais nous pensons que son
évacuation, avec sa famille, pourra avoir lieu ce week-end",
a-t-on indiqué à l'ambassade du Portugal à Kinshasa.
"Il s'agit de soins médicaux, M. Bemba n'a à aucun moment fait
de demande d'asile au Portugal", a-t-on précisé de même source.
Le sénateur Bemba souhaite "partir pour quelques semaines" pour
poursuivre des soins à une jambe fracturée pour laquelle il
avait déjà été traité en décembre 2006 dans une clinique de
Lisbonne, a-t-on précisé de même source.
Jeudi, le gouvernement portugais avait indiqué qu'il n'émettrait
"pas d'objections" à accueillir M. Bemba pour "un traitement
médical".
Les 22 et 23 mars, de violents affrontements ont opposé dans le
centre administratif de Kinshasa l'armée régulière et la garde
rapprochée de M. Bemba, qui refusait de voir ses hommes intégrer
l'armée, estimant n'avoir pas de garantie suffisante pour sa
propre sécurité.
Ces violences ont fait au moins 163 morts selon l'ONG catholique
Caritas.
Depuis le 22 mars, l'adversaire malheureux de Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006 est "hébergé" dans une résidence de
l'ambassade d'Afrique du Sud. |
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RDCongo: la
SADC appelle à la démobilisation des groupes armés -
AFP - 30 mar. 07 |
DAR ES-SALAAM, 29 mars 2007
(AFP) - La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC)
a appelé jeudi à Dar es-Salaam à la démobilisation des groupes
armés en République démocratique du Congo (RDC), après des
combats meurtriers entre l'armée et la garde de l'ancien
vice-président Jean-Pierre Bemba.
Au moins 163 personnes ont été tuées les 22 et 23 mars à
Kinshasa dans ces affrontements.
Réunis en sommet extraordinaire, les dirigeants de la SADC ont
"réaffirmé le droit souverain de la République démocratique du
Congo à avoir une armée nationale unie et ont pressé tous les
groupes armés d'intégrer l'armée nationale ou d'être
démobilisés", selon le communiqué final du sommet.
Le sommet a également apporté un "soutien inconditionnel au
gouvernement (...) pour rétablir la loi et l'ordre et maintenir
la paix et la stabilité" dans le pays.
Le président congolais Joseph Kabila, dont le pays est membre de
la SADC, a participé au sommet de Dar es-Salaam et s'est
notamment entretenu avec son homologue sud-afriain Thabo Mbeki.
Après les violents combats à Kinshasa, Jean-Pierre Bemba a
trouvé refuge depuis le 22 mars à l'ambassade d'Afrique du Sud à
Kinshasa. |
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RDC: plus de
200 membres de la garde de Bemba intègrent l'armée régulière
AP - 29 mar. 07 |
Plus de 200 éléments de la
garde de Jean-Pierre Bemba, candidat malheureux à l'élection
présidentielle en RDC, ont intégré l'armée régulière dans la
province de l'Équateur (nord), alors que 140 de leurs compagnons
ont déjà déposé les armes et se sont rendus à la Mission des
Nations Unies au Congo (MONUC) à Kinshasa, ont indiqué mercredi
des responsables onusiens.
Selon le porte-parole militaire de la MONUC, le
lieutenant-colonel Didier Rancher, l'intégration de ces 225
militaires a eu lieu mardi à Gbadolite, ville bâtie par l'ancien
président Mobutu Sese Seko, en pleine forêt équatoriale. Une
cache et des centaines d'armes ont été également découverts,
a-t-il ajouté.
Certains craignaient une réaction brutale des hommes de
Jean-Pierre Bemba postés en Equateur, sa province d'origine,
qu'il contrôlait au cours des cinq années de guerre qui ont
précédé les élections.
"Nous rappelons toutes les parties au calme, notamment celles de
l'Equateur, que nous félicitons pour l'attitude manifestée
jusque-là", a déclaré le porte-parole de la MONUC, Kemal Saiki.
Selon le lieutenant-colonel Rancher, 140 autres membres de la
milice de Jean-Pierre Bemba qui avaient combattu jeudi et
vendredi derniers à Kinshasa contre la garde du président Joseph
Kabila et le reste de l'armée ont déposé les armes et se sont
rendus à la MONUC. Parmi ces hommes, une quinzaine seraient
blessés.
Le ministre congolais de la Défense, Chikez Diemu, avait estimé
voilà quelques jours à près de 1.200 le nombre des hommes qui
constituent la garde de Jean-Pierre Bemba. Celui-ci a cependant
affirmé, dans un entretien à l'Associated Press, qu'il ne
comptait que 200 hommes à Kinshasa.
Aucun bilan final des affrontements n'est disponible, mais les
ambassadeurs des Etats membres de l'Union européenne ont estimé
que les victimes sont entre 200 et 500, selon les indications
recueillies auprès des hôpitaux et de la morgue de Kinshasa. AP |
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RDC: l'ONU
plaide pour un "large dialogue" entre pouvoir et opposition
- AFP 28 mar. 07 |
KINSHASA, 28 mars 2007 (AFP) - La Mission de l'ONU en
République démocratique du Congo (Monuc) a plaidé mercredi pour
l'ouverture d'un "large dialogue" entre le pouvoir et les partis
d'opposition "pour consolider une paix durement gagnée en RDC"
après une difficile transition politique et des années de
guerre.
Après des affrontements meurtriers les 22 et 23 mars entre
l'armée régulière et la garde rapprochée de l'ancien
vice-président Jean-Pierre Bemba à Kinshasa, la Monuc "insiste
sur l'importance cruciale (du) respect de l'espace et du rôle
politiques accordés à l'opposition", a déclaré son porte-parole,
Kemal Saïki, au cours d'un point presse.
Le sénateur Bemba, adversaire malheureux de Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006 et chef du premier parti d'opposition en
RDC, est hébergé depuis le 22 mars dans une résidence de
l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa.
Il est accusé par le pouvoir de "haute trahison" pour "entretien
de milice", et pourrait être rapidement évacué vers le Portugal,
officiellement pour soigner une vieille blessure à la jambe,
selon des sources diplomatiques.
La Monuc appelle les autorités "à respecter les procédures
juridiques ainsi que les droits et libertés que la Constitution
accorde à tous les citoyens congolais".
Elle souligne également "l'importance de faire respecter la loi
et de prendre des mesures disciplinaires contre les soldats qui
se sont rendus coupables de pillage ou d'autres crimes" pendant
les violences. |
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RDC: En
Equateur, les soldats de Bemba prêts à gagner des camps de
l'armée - AFP 28 mar.
07 |
KINSHASA, 27 mars 2007 (AFP) - Les soldats affectés à la
sécurité de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba dans son
fief de l'Equateur, dans le nord-ouest de la République
démocratique du Congo (RDC), sont "prêts à intégrer les rangs de
l'armée nationale", a affirmé mardi à l'AFP le ministre
congolais de la Défense.
"Ils se sont comportés comme les éléments d'une armée
républicaine. Ils sont restés dans leurs casernes pendant les
violences à Kinshasa et sont maintenant en train d'être
identifiés, pour leur intégration", a déclaré Chikez Diemu.
Région natale de Jean-Pierre Bemba, l'Equateur a été le bastion
de la rébellion du Mouvement de libération du Congo (MLC) qu'il
a dirigée contre le régime de Kinshasa pendant la dernière
guerre en RDC (1998-2003) et qui s'est transformée en parti
politique à la fin de la guerre.
Kinshasa a été secouée les 22 et 23 mars par des affrontement
meurtriers entre les Forces armées de République démocratique du
Congo (FARDC) et la garde rapprochée du sénateur Bemba, qui
refusait de voir ses hommes intégrer l'armée régulière, estimant
ne pas avoir de garanties suffisantes pour sa sécurité.
Ces violences auraient fait "entre 200 et 500" morts selon
l'ambassadeur d'Allemagne à Kinshasa. Le dernier bilan
communiqué lundi par l'ONG Caritas faisait état de 155 morts et
150 blessés graves.
Une délégation militaire conduite par le chef d'état-major de
l'armée de terre, le général Gabriel Amisi, accompagné du
responsable de la Structure militaire d'intégration, le colonel
Aymé Mbiato, a commencé lundi à "recenser les éléments de l'ex-DPP",
a indiqué M. Chikez.
Les soldats de Bemba sont majoritairement issus de l'ex-Division
de la protection présidentielle (DPP), garde prétorienne de
l'ancien dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, qui était lui aussi
originaire de l'Equateur.
"Selon les dernières données que nous avions, ils étaient 269 à
Gemena et autant à Gbadolite. Il y en a aussi un peu à Lisala
(des localités de l'Equateur, ndlr). Nous devons actualiser ces
chiffres et identifier individuellement chacun de ces hommes", a
déclaré M. Chikez.
Il a par ailleurs salué "l'attitude responsable et républicaine
du gouverneur de l'Equateur", José Makila, membre du MLC de M.
Bemba, qui "a constamment appelé au calme dans sa province".
A Kinshasa, 125 soldats de Bemba se sont rendus à l'ONU depuis
le 23 mars, une cinquantaine a fui à Brazzaville et près de 200
ont été arrêtés et se trouvaient mardi à la prison centrale de
la capitale, selon des sources sécuritaires occidentales.
"Ils sont à la prison avant leur évaluation. Tous ne sont pas
prisonniers.
Nous devons faire le tri", a indiqué le ministre.
Par ailleurs, M. Chikez a affirmé qu'il n'y aurait "pas de
problème" avec les soldats affectés à la sécurité du
vice-président et ex-chef rebelle Azarias Ruberwa qui étaient
aussi prêts à intégrer l'armée. Ces derniers sont évalués à
moins d'une centaine à Kinshasa. |
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Washington
"condamne" les violences à Kinshasa
AFP - 27 mar. 07 |
WASHINGTON, 26 mars 2007 (AFP) - Les Etats-Unis ont condamné
lundi les récents affrontements entre l'armée de la République
démocratique du Congo (RDC) et la garde rapprochée de
l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, qui représentent, selon
Washington, un "recul" pour ce pays.
"Les Etats-Unis condamnent les récentes violences en RDC", a
indiqué un porte-parole du département d'Etat, Tom Casey, dans
un communiqué.
"Ces violences représentent un recul sur la voie des progrès que
les Congolais sont en droit d'attendre après les élections
historiques de l'an dernier", a ajouté le porte-parole.
"Nous appelons tous les dirigeants congolais responsables à
respecter le processus démocratique pacifique sur lequel se
fonde tout gouvernement légitime", a-t-il conclu.
Le président de RDC Joseph Kabila a pleinement justifié lundi
l'emploi de la force armée à Kinshasa, où "il fallait à tout
prix rétablir l'ordre". Elu en octobre 2006, il s'est posé en
garant de la Constitution et a démenti toute intention
d'"instituer un parti unique" en RDC.
Près de 120 personnes ont été tuées lors d'affrontements jeudi
et vendredi entre l'armée régulière et la garde rapprochée du
sénateur Bemba, qui refusait de voir ses hommes intégrer l'armée
nationale en estimant ne pas avoir de garanties pour sa
sécurité.
Ses hommes ont été défaits par l'armée et lui-même est hébergé
depuis jeudi par l'ambassade d'Afrique du Sud. Le gouvernement
accuse l'adversaire malheureux de M. Kabila à la présidentielle
de 2006 de "haute trahison" et a annoncé vendredi l'engagement
de poursuites contre lui pour "entretien de milice". |
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Bemba se dit
prêt à partir en exil s'il n'a pas de "garantie" de sécurité |
PARIS, 26 mars 2007 (AFP) - L'ex-vice-président de
République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba s'est
dit prêt à partir en exil s'il n'a pas de "garantie" sur sa
sécurité après les affrontements entre sa garde et l'armée, dans
un entretien au quotidien français Le Monde publié lundi.
Dans cet entretien accordé dimanche par téléphone, M. Bemba a
accusé le président Joseph Kabila de vouloir se "débarrasser" de
lui et a mis en garde contre l'instauration d'une "nouvelle
dictature".
"Si je n'obtiens aucune garantie, je partirai (en exil). Mais je
compte sur les Nations unies et la communauté internationale
pour assurer ma sécurité", a dit M. Bemba, battu par M. Kabila
lors de la présidentielle en octobre.
Près de 120 personnes ont été tuées lors d'affrontements jeudi
et vendredi entre l'armée régulière et la garde rapprochée de M.
Bemba, qui refusait de voir ses hommes intégrer l'armée
nationale en estimant ne pas avoir de garanties pour sa
sécurité.
M. Bemba a refusé de dire où il se trouvait et de confirmer
qu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa.
"La réalité est que le pouvoir de Joseph Kabila veut se
débarrasser de moi.
Après ce qui m'est arrivé, plus personne n'osera parler dans ce
pays", a-t-il ajouté.
Le gouvernement accuse M. Bemba de "haute trahison" et veut le
poursuivre pour "entretien de milice". M. Bemba a rejeté ce
terme et affirmé au Monde ne disposer que de 200 hommes, dont la
moitié à Kinshasa, des soldats détachés par l'armée pour assurer
sa sécurité.
Au moment où les affrontements ont commencé, "des négociations
sur la taille de mon équipe de protection rapprochée devaient
justement débuter", a assuré M. Bemba.
"L'attaque faisait partie d'un scénario préparé pour évacuer
tout débat".
"Nous sommes à un tournant de notre histoire, car si on continue
de décapiter l'opposition, une nouvelle dictature se mettra en
place", a-t-il affirmé. |
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Congo-Kinshasa: plus de 100 morts en deux jours, selon Caritas
AP - 26 mar. 07 |
KINSHASA, Rép. démocratique du Congo (AP) - Plus de cent
personnes sont mortes en deux jours de combats à Kinshasa, a
estimé dimanche l'organisation humanitaire catholique Caritas,
qui travaille avec les hôpitaux et morgues congolais.
Guy-Marin Kamandji, porte-parole de Caritas, a déclaré que 79
cadavres se trouvaient à la morgue principale de la capitale
samedi soir, 20 autres à l'hôpital de Kitambo, six à la clinique
Ngaliema et deux à l'hôpital Saint Joseph. "Des corps
continuaient d'arriver alors que nous étions à la morgue hier",
a-t-il dit, précisant que la plupart des blessures avaient été
causées par balles ou par des éclats.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC)
faisait pour sa part état d'au moins 60 morts et 74 blessés,
selon le communiqué du ministre de l'Information Toussaint
Tshilombo Send, diffusé sur la radio Okapi parrainée par les
Nations unies. Un bilan définitif devrait être fourni à l'issue
d'une enquête.
On ignore toujours ce qui a précisément déclenché les
affrontements jeudi à Kinshasa entre l'armée et la garde du
candidat malheureux à la présidence Jean-Pierre Bemba. Des
mortiers sont tombés de l'autre côté du Congo, à 4km de la
capitale Brazzaville. A Kinshasa, des bâtiments ont pris feu et
une épaisse fumée noire s'élevait d'une raffinerie de pétrole
touchée.
Les forces de sécurité fidèles au président Joseph Kabila ont
repris le contrôle vendredi soir de la capitale de RDC où le
calme est revenu samedi. Un photographe de l'Associated Press a
toutefois compté dix cadavres attendant d'être ramassé dans la
rue par les ambulances de la Croix-Rouge.
Alors que Jean-Pierre Bemba est réfugié à l'ambassade d'Afrique
du Sud depuis jeudi, 200 de ses miliciens ont entendu l'appel du
gouvernement à la reddition, a déclaré Jean-Willy Mutombo,
porte-parole de l'état-major congolais. Plus tôt, un
porte-parole onusien avait déclaré que 109 miliciens s'étaient
livrés sur une base de l'ONU. Quarante-quatre autres partisans
armés de l'ancien dirigeant de la rébellion et ex-vice-président
de la transition ont été appréhendés en tentant de traverser le
Congo, a précisé le colonel Jean Aive Allakooua, porte-parole de
la police.
L'ambassade de France à Kinshasa a averti dimanche ses
ressortissants d'éviter un quartier de la capitale appelé
Kingabwa Pêcheur, près du fleuve Congo, évoquant des
informations selon lesquelles des combattants loyaux à M. Bemba
se cachaient dans le secteur.
Le ministre de la Défense Chikez Diemu a déclaré pour sa part
qu'environ 600 miliciens de M. Bemba se trouvaient à Kinshasa,
alors que 600 autres avaient trouvé refuge à Gemena, la province
d'Equateur (nord du pays).
L'an dernier, M. Bemba est arrivé deuxième à la première
élection présidentielle démocratique en RDC. Il a finalement
accepté sa défaite, est devenu sénateur et accepté de démanteler
sa milice, sans concrétiser cette promesse. L'Union européenne a
appelé les factions au dialogue.
Bien que riche en diamants, or et autres ressources, ce vaste
pays d'Afrique centrale de la taille de l'Europe occidentale se
remet difficilement de ses années de dictature et de guerre
civile. Le réseau routier et électrique y est peu développé hors
des grandes villes. |
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RDC: l'église
catholique condamne les violences et prône le dialogue
AFP - 26 mar. 07 |
KINSHASA, 25 mars 2007 (AFP) - L'église catholique de
République démocratique du Congo (RDC) a condamné dimanche les
combats meurtriers qui ont opposé l'armée régulière et la garde
rapprochée de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, et a appelé
au "dialogue pour résoudre les problèmes politiques".
L'administrateur apostolique de l'archidiocèse de Kinshasa, Mgr
Daniel Nlandu, a appelé "tous les Congolais à privilégier la
voie du dialogue pour résoudre les problèmes politiques qui se
posent dans notre pays", au micro de la radio Okapi, parrainée
par l'ONU.
Près de 120 personnes ont été tuées lors d' affrontements jeudi
et vendredi entre l'armée régulière et la garde rapprochée de
l'ancien vice-président Bemba, qui refusait de voir ses hommes
intégrer l'armée nationale en estimant ne pas avoir de garanties
pour sa sécurité.
Ses hommes ont été très largement défaits par l'armée et
lui-même est hébergé depuis jeudi par l'ambassade d'Afrique du
Sud. Le gouvernement l'accuse de "haute trahison" et a annoncé
vendredi l'engagement de poursuites contre lui pour "entretien
de milice".
Mgr Nlandu a appelé à "tourner la page" du dernier conflit pour
que la RDC "entre vraiment dans la logique de la démocratie".
"Il est vraiment grand temps que tout le monde se mette
ensemble. Nous avons pour le moment besoin d'une grande unité et
d'une grande cohésion nationale (...) pour que chacun puisse
contribuer à l'édification d?un Congo uni, fort et prospère",
a-t-il déclaré.
Les 60 millions d'habitants de RDC sont très majoritairement
chrétiens, parmi lesquels environ 50% sont catholiques. |
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Fin des
combats à Kinshasa, Bemba recherché
24 mars 2007,
Reuters
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L'armée gouvernementale est parvenue à
rétablir l'ordre à Kinshasa, où des combats l'opposaient depuis
deux jours à l'armée privée de l'ancien chef rebelle Jean-Pierre
Bemba, a déclaré vendredi soir la Mission des Nations unies au
Congo démocratique (Monuc).
"La Monuc se félicite du rétablissement de l'ordre par les
forces gouvernementales à Kinshasa. La Monuc regrette cependant
profondément que la force ait été utilisée pour résoudre une
situation qui aurait pu et aurait dû être réglée par le
dialogue", déclare la mission dans un communiqué.
Des tirs sporadiques se faisaient encore entendre à la nuit
tombée dans la ville, mais, selon la Monuc, il s'agissait de
soldats gouvernementaux tirant en l'air.
Un mandat d'arrêt a été émis contre l'ancien vice-président,
réfugié dans l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, pour
rébellion et haute trahison. L'intéressé a lancé un appel à la
cessation des hostilités, mais refuse de se rendre.
"C'est une nouvelle façon de tenter de me neutraliser, parce
qu'ils ne sont pas parvenus à me tuer et à décapiter
l'opposition. Ma résidence est encerclée depuis deux semaines,
chaque soir, nous ne comprenons pas pourquoi", a déclaré Bemba
sur les ondes de la radio nationale belge (RTBF).
Des corps gisent dans les rues et plusieurs colonnes de fumée
s'élèvent au-dessus de la mégapole de plus de huit millions
d'habitants à la suite d'incendies, notamment à proximité de
l'une des résidences de Bemba, dans le quartier résidentiel de
Gombé, théâtre du plus gros des affrontements.
On ignore pour le moment le bilan exact des combats.
PILLAGES
Selon le témoignage de Kinois, des actes de pillage ont été
commis dans toute la ville par les éléments armés des deux camps
ainsi que par des bandes d'enfants des rues.
D'après des témoins, deux obus mortiers sont tombés vendredi
matin sur Brazzavile, la capitale de la République du Congo
située sur l'autre rive du fleuve du même nom. La veille, deux
civils avaient été blessés par un obus de mortier qui avait
atterri l'Hôtel de ville de Brazzaville.
La justice congolaise a, par ailleurs, délivré un mandat d'arrêt
pour haute trahison contre l'ex-rebelle, adversaire malheureux
de Joseph Kabila à l'élection présidentielle d'octobre dernier.
"C'est une rébellion. Il a violé l'article 190 de la
Constitution.
Il a commis une haute trahison", a déclaré Antoine Ghonda,
ambassadeur itinérant attaché à la présidence.
A Paris, le Quai d'orsay a annoncé que deux ressortissants
français avaient été blessés jeudi par des balles perdues à
Kinshasa. "Leurs vies ne sont pas en danger" a précisé
Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du ministère des Affaires
étrangères.
Il a ajouté que les 120 enfants et 30 enseignants de l'Ecole
française avaient passé la nuit à l'abri dans l'enceinte de
l'ambassade de France.
Les affrontements qui avaient éclaté dans Kinshasa - bastion de
Bemba - sont les premiers depuis l'élection présidentielle. Ils
ont débuté lorsque les éléments de la garde personnelle de Bemba
ont refusé de livrer leurs armes, ainsi que l'exigeait le
gouvernement.
L'ambassadeur du Nigeria, joint par téléphone par un quotidien
de Lagos, a dit avoir été touché par des tirs à la jambe, à la
tête et à la main alors qu'il se trouvait dans sa chambre. Les
soldats de la Monuc ont dû attendre une accalmie dans les
combats pour pouvoir l'évacuer.
En Afrique du Sud, le vice-ministre des Affaires étrangères,
Aziz Pahad, qui a lancé un appel au cessez-le-feu et aux
négociations, a dit qu'un autre candidat à l'élection
présidentielle, Azarias Ruberwa, avait été évacué par les
casques bleus.
En août 2006, les précédents combats entre la garde
présidentielle de Kabila et les combattants de Bemba avaient
fait une trentaine de morts. |
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Tirs à Kinshasa: une
soixantaine de morts depuis jeudi (hôpitaux et sources
diplomatiques) - AFP - 23 mar. 07
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KINSHASA, 23
mars 2007 - Une soixantaine de personnes, dont une
cinquantaine de militaires, ont été tuées à Kinshasa depuis le
début jeudi de combats opposant l'armée de République
démocratique du Congo (RDC) à la garde de l'ex-vice-président
Jean-Pierre Bemba, a-t-on appris vendredi de sources
diplomatiques et hospitalières.
Plusieurs sources sécuritaires occidentales ont indiqué à l'AFP
que la Garde républicaine avait perdu 12 hommes et la 7e brigade
des Forces armées de RDC (FARDC) 37.
Les mêmes sources ont indiqué que des officiers de la garde
rapprochée de M. Bemba estimaient à près de 400 le nombre de
leurs hommes morts, blessés, portés disparus ou déserteurs, sans
être capables de donner plus de détails.
Par ailleurs, une dizaine de civils ont été tués et leurs corps
reposaient vendredi dans les morgues de différents
établissements hospitaliers de Kinshasa, contactés par l'AFP.
Les combats ont fait au moins 60 blessés (civils et militaires),
répartis à l'hôpital général de Kinshasa, la clinique Ngaliema
et au Centre médical de Kinshasa (CMK). Ce bilan obtenu auprès
de ces hôpitaux ne tient pas compte des nombreux blessés
actuellement soignés dans les centres de la Mission de l'ONU en
RDC (Monuc).
Vendredi soir, la radio Okapi, parrainée par l'ONU, a estimé à
une centaine le nombre de blessés. Aucun bilan officiel de ces
combats n'était disponible vendredi soir.
Le porte-parole du gouvernement, Toussaint Tshilombo, a affirmé
à l'AFP que "l'armée régulière continuait encore à nettoyer
quelques poches de résistance" dans certains quartiers de l'est
de Kinshasa où des hommes de M. Bemba s'étaient retranchés.
La situation était globalement calme vendredi soir dans le
centre administratif de Kinshasa, où quelques tirs sporadiques
étaient toujours entendus vers 17H15 GMT.
Le gouverneur de la ville, André Kimbuta, a appelé les Kinois à
vaquer normalement à leurs occupations dès samedi matin, dans un
communiqué à la télévision nationale. |
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Est de la RDC: 3
policiers tués et 3 civils blessés par des inconnus armés
- AFP 22 mar. 07 |
KINSHASA, 21
mars 2007 (AFP) - Trois policiers congolais ont été tués et
trois civils blessés mardi à Mugogo, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC), au cours de l'attaque de leur
véhicule par des hommes armés non identifiés, a-t-on appris
mercredi auprès des autorités locales.
"Il y a eu trois policiers tués et trois civils grièvement
blessés, dont le chauffeur, par des éléments armés non
identifiés, qui ont attaqué mardi à 16H00 un véhicule
transportant des passagers et marchandises au niveau de Mugogo,
à 20 km au nord de Rutshuru", dans la province du Nord-Kivu
(est), a déclaré à l'AFP un responsable administratif local, qui
a refusé d'être cité nommément.
"Les blessés ont été transférés dans un hôpital de Rutshuru",
a-t-il précisé.
Les assaillants ont emporté des armes des policiers tués et les
téléphones portables des commerçants qui étaient à bord du
véhicule, a-t-il ajouté.
Selon une source policière citée par la radio Okapi, parrainée
par l'ONU, cette attaque serait l'oeuvre "de 11 hommes armés et
en uniforme".
La région de Rutshuru est actuellement sous contrôle des
militaires de la brigade Bravo, dont les éléments sont issus des
rangs de l'armée régulière et d'ex-soldats insurgés ralliés au
général déchu Laurent Nkunda.
Des accrochages quasi-quotidiens sont signalés dans la région
entre des rebelles hutus rwandais alliés à des miliciens locaux
Maï Maï et les militaires de la brigade Bravo depuis son
déploiement à la mi-février.
Plus de 50.000 civils ont fui ces affrontements et certains
d'entre eux ont dénoncé des violences perpétrées par les
militaires de Bravo issus des rangs de l'ex-général Nkunda.
Début mars, au moins neuf civils ont été tués à Buramba, une
localité située au nord de Rutshuru, dans des circonstances
encore inexpliquées - et qui font actuellement d'objet d'une
enquête - à la suite d'affrontements entre rebelles rwandais et
soldats de Bravo. |
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Situation calme à
Kinshasa mercredi, l'armée plus discrète dans les rues |
KINSHASA, 21
mars 2007 (AFP) - Après 24 heures de forte tension, la situation
était de nouveau calme mercredi à Kinshasa, où l'armée régulière
était moins visible autour des résidences de l'ancien
vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, a rapporté une
journaliste de l'AFP.
Dans le quartier de la Gombe (nord) où se situe les résidences
de M. Bemba, tous les commerces étaient ouverts et les habitants
étaient soulagés de pouvoir à nouveau circuler sans craindre un
accrochage entre militaires de M. Bemba et soldats des Forces
armées de République démocratique du Congo (FARDC).
Les blindés de l'ONU ont été redéployés et étaient dans la
matinée moins concentrés autour des résidences de M. Bemba, dont
de nombreux gardes armés étaient toujours visibles.
"Nous avons élargi notre dispositif. Nous adaptons tous les
jours le dispositif à la situation", a déclaré à l'AFP le
lieutenant-colonel Didier Rancher, porte-parole militaire de la
Mission de l'ONU en RDC (Monuc).
"La situation s'est apaisée", a confirmé à l'AFP un officier
supérieur des FARDC, précisant que les troupes de l'armée
régulière étaient toujours déployées dans le secteur, mais pas
en état d'alerte.
Mardi, la tension avait augmenté après qu'un militaire des FARDC
eut tiré trois coups de feu en l'air. La population avait
déserté le quartier et les militaires des deux camps s'étaient
massivement déployés dans les rues. |
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Francophonie: publication
d'une anthologie de la littérature congolaise |
KINSHASA, 20
mars 2007 (AFP) - Une anthologie de la littérature moderne de
République démocratique du Congo, "De l'aube au crépuscule",
dont l'impression a été financée par la France, a été présentée
mardi à Kinshasa, dans le cadre de la journée internationale de
la Francophonie.
Cet ouvrage, destiné aux élèves du secondaire comme aux
étudiants, a été réalisé par trois universitaires congolais,
Alphonse Mbuyamba Kankolongo, Jean-Luc Ilonga Bosenge et Itsieki
Putu Basey.
Soixante-dix textes d'auteurs congolais contemporains de langue
française sont présentés à travers un découpage en dix thèmes,
du sacré au politique, en passant par le mythe de l'Europe, les
conflits de génération ou la sorcellerie.
Outil pédagogique, l'ouvrage propose une présentation de
l'articulation littéraire des textes, suivie de questions
destinées à en vérifier la compréhension et d'un débat proposé à
partir d'une phase extraite du texte.
L'impression des 5.000 premiers exemplaires a été financée par
la France, dont l'ambassadeur en RDC Bernard Prévost a salué une
somme qui va "contribuer à la connaissance et à la pérennité de
la littérature congolaise de langue française".
Les différents textes choisis dans ce manuel "donnent une
panoplie à l'enfant du fleuve Congo, la possibilité d'avoir une
vue plus large et plus enrichie des réalités aussi bien
sociologiques que culturelles" de RDC, a souligné le ministre
congolais de la Culture Marcel Malenso.
"Le problème de la circulation du livre" est au coeur des
préoccupations de la Francophonie, notamment en Afrique
centrale, de même que ceux de leur coût d'impression et d'achat
pour des populations démunies et de la protection des droits
d'auteur, a pour sa part rappelé le délégué général de la
Francophonie en RDC, Didier Mwewa wa Mwewa. |
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Kinshasa: regain de tension, un tir entendu
près d'une résidence de Bemba |
KINSHASA, 20
mars 2007 (AFP) - La situation était très tendue mardi aux
abords d'une résidence de l'ex-vice-président congolais
Jean-Pierre Bemba à Kinshasa, une zone dans laquelle un coup de
feu a été entendu et où des dizaines de militaires étaient
déployés, a rapporté une journaliste de l'AFP.
Des témoins ont affirmé à l'AFP qu'un coup de feu avait été
entendu peu après 10H00 GMT dans ce quartier de la commune de la
Gombe (nord), sans être en mesure d'indiquer s'il provenait de
soldats des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC)
ou des gardes affectés à la sécurité de M. Bemba.
Vers 10H30 GMT, des dizaines de soldats des FARDC étaient
positionnés dans le quartier, où d'importants renforts de
blindés de la Mission de l'ONU (Monuc) sont déployés depuis
plusieurs jours.
Des gardes de M. Bemba étaient visibles devant sa résidence et
dans plusieurs rues adjacentes, parfois en civil et armés de
Kalachnikov.
La situation est tendue depuis le 15 mars, date à laquelle tous
les soldats détachés auprès de ministres ou vice-présidents
pendant la transition politique - sanctionnée par des élections
en 2006 - devaient commencer à regagner leurs quartiers en vue
de réintégrer l'armée régulière.
M. Bemba s'est fermement opposé à cette injonction, estimant que
les 12 policiers affectés par décret à sa protection étaient
insuffisants et exigeant de nouvelles négociations. |
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RDC: Jean-Pierre
Bemba dénonce l'Angola pour l'occupation des 11 villages |
KINSHASA, 17 mars
-- L'ancien vice-président de la République démocratique du
Congo (RDCongo) et candidat malheureux à l'élection
présidentielle de 2006, Jean-Pierre Bemba Gombo, a accusé samedi
l'Angola d'avoir illégalement occupé onze villages de la région
de Kahemba, dans la province du Bandundu, au sud- ouest de la
RDCongo.
M. Bemba a aussi dénoncé l'irresponsabilité du gouvernement
congolais dans cette différend frontalier avec l'Angola.
Pour sa part, le ministre congolais des Affaires étrangères
Mbusa Nyamuisi a désavoué les propos du ministre angolais de
l'Intérieur Denis Kalume, en indiquant que les onze villages
occupés par l'Armée angolaise sont bel et bien des villages
congolais et non angolais.
Denis Kalume a déclaré que les villages en question font partie
du territoire angolais.
De leur côté, les chefs coutumiers des localités concernées par
le conflit frontalier entre l'Angola et la RDCongo ont contredit
la déclaration du ministre congolais de l'Intérieur,
"Les localités occupées par l'armée angolaise sont bel et bien
congolaises et non angolaises", a déclaré à XINHUA le
porte-parole des chefs coutumiers.
Le chef de groupement Shaymbunda a affirmé qu'il était hors de
question que les Angolais puissent occuper ce territoires.
"Nos ancêtres sont installés sur ce territoire depuis 1889. Et
je vous dis que tous ces villages appartiennent bien à l'Etat
congolais. Et pour preuve, les populations de ces villages ont
participé aux dernières élections", a-t-il déclaré.
Pour le colonel des Fardc Kabengele, conseiller du ministre
congolais de l'Intérieur, une mission parlementaire doit se
rendre sur terrain dans les prochains jours.
"Le but de cette mission est de rétablir les limites réelles au
niveau du 7ème parallèle. Et cela se fera sur base des archives
et des données internationales de délimitation des frontières,
reconnues par tous les Etats", a-t-il fait savoir.
Depuis le 29 janvier 2007, l'armée angolaise occupe onze
villages dans le territoire de Kahemba, en affirmant que ces
villages font partie intégrante du territoire angolais. |
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Incursion angolaise en
RDC: une équipe mixte de vérification à la frontière
AFP - 14 mars 2007 |
KINSHASA, 13 mars 2007 (AFP)
- Les gouvernements de République démocratique du Congo (RDC) et
d'Angola ont décidé mardi à Kinshasa de la création d'une équipe
mixte d'identification du tracé de la frontière entre les deux
pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette rencontre avait pour but d'aplanir les différends entre
les deux voisins, après que Kinshasa eut dénoncé officiellement
en février une incursion angolaise dans le territoire frontalier
de Kahemba, une région riche en diamants dont 11 villages
auraient été occupés par des forces de sécurité angolaises.
"La réunion a décidé de créer une équipe technique bilatérale
avec la mission d'identifier les 112 bornes qui délimitent les
deux pays", indique un communiqué conjoint signé mardi par les
ministres congolais des Affaires étrangères Antipas Mbusa
Nyamwisi et son homologue angolais, Joao Bernado de Miranda.
"Vu le caractère urgent que revêt la question examinée, les deux
parties sont convenues de déployer sur le terrain l'équipe de
travail mixte dans les meilleurs délais", selon le texte.
Cette équipe "devra initier immédiatement des travaux de
localisation des bornes et l'ouverture des pistes qui puissent
faciliter l'organisation des patrouilles mixtes le long de la
frontière commune".
Dans une "note de protestation", l'ancien ministre congolais des
Affaires étrangères, Raymond Ramazani Baya, avait dénoncé le 21
février une incursion d'éléments armés angolais à Kahemba et
exigé de Luanda leur "retrait immédiat".
A l'ouverture de la réunion, le chef de la diplomatie angolaise
a nié toute incursion "au delà de la frontière commune" et
qualifié les accusations de Kinshasa d'"incendiaires et de
gratuites".
"Il n'y a pas et n'existe aucun plan militaire visant à attaquer
la RDC. Le gouvernement angolais rejette catégoriquement ces
accusations et les forces angolaises n'ont violé aucun morceau
de la terre congolaise", a déclaré à la presse M. Miranda.
Après près de quatre heures de discussion, les deux délégations
ont réaffirmé l'intangibilité des frontières héritées de
l'époque coloniale, ont convenu de "réactiver le fonctionnement"
d'une commission conjointe de défense et affirmé leur volonté de
"redynamiser le fonctionnement régulier des mécanismes de
coopération bilatérale existant en vue de prévenir des
situations susceptibles de contrarier les excellentes relations"
entre les deux pays.
La délégation angolaise devait s'entretenir mardi soir avec le
président Joseph Kabila avant de quitter la RDC.
Allié du président Kabila, Luanda a envoyé des troupes en
soutien au gouvernement de Kinshasa pendant la dernière guerre
en RDC (1998-2003) avant de s'impliquer fortement dans le
processus de transition démocratique congolais, sanctionné en
2006 par des élections générales. |
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Procès pour crimes de guerre en RDC: le
remplacement du procureur dénoncé (ONG)
AFP 13 mars. 2007 |
KINSHASA, 13 mars 2007 (AFP)
- Des organisations locales et internationales des droits de
l'Homme ont dénoncé mardi le remplacement de l'auditeur
militaire (procureur) dans le procès pour crimes de guerre en
cours à Lubumbashi, dans le sud-est de la République
démocratique du Congo (RDC).
La cour militaire du Katanga juge depuis le 12 décembre 2006
neuf militaires des Forces armées de RDC (FARDC) - dont deux
sont en fuite - pour le massacre en octobre 2004 de plusieurs
dizaines de civils lors de la répression par l'armée d'une
insurrection à Kilwa, à 300 km au nord de Lubumbashi (capitale
du Katanga).
Sont également poursuivis dans cette affaire trois employés de
la compagnie minière australienne Anvil Mining, qui exploite un
gisement de cuivre dans la région de Kilwa. Ces derniers sont
accusés d'avoir "facilité" ces crimes "en omettant
volontairement de retirer les véhicules mis à la disposition"
des FARDC dans le cadre de la répression.
Cinq ONG, dont les Britanniques Global Witness et RAID, ont
rappelé dans un communiqué que ce procès "a été ralenti par des
problèmes de procédure" depuis son ouverture et que le transfert
fin février de l'auditeur militaire, le colonel Eddy Nzabi
Mbombo, "n'a fait qu'augmenter les craintes que le procès de
Kilwa ne puisse garantir la justice aux victimes".
Les ONG redoutent de nouveaux retards dans la tenue du procès et
"craignent des ingérences politiques et des conflits d'intérêts"
liés au choix du nouvel auditeur, le lieutenant-colonel Kasongo
Kyolwele.
Ce dernier "a travaillé comme conseiller pour Augustin Katumba
Mwanke alors qu'il était gouverneur de la province (du
Katanga)", indiquent les ONG, qui rappellent que M. Katumba est
en outre un ancien membre du conseil d'administration d'Anvil
Mining Congo et un proche conseiller du président congolais
Joseph Kabila.
Les ONG demandent au chef de l'Etat et aux autorités judiciaires
de "s'expliquer sur le transfert du colonel Eddy Nzabi", de
s'assurer que le procès se déroule "sans ingérence politique" et
de "garantir le droit des victimes à une procédure équitable". |
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RDC: reddition de 131
hommes du dernier chef milicien de l'Ituri (armée)
AFP - 12 mars.20 07
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KINSHASA, 12
mars 2007 (AFP) - Plus de 130 hommes de Peter Karim, dernier
chef milicien actif en Ituri, dans le nord-est de la République
démocratique du Congo (RDC), se sont rendus samedi en vue de
leur démobilisation, a-t-on appris auprès de l'armée congolaise.
"Au total 131 miliciens sont arrivés à Doy d'où ils ont été
conduits dans un camp militaire proche de Kwandroma", à près de
90 km au nord-est de Bunia (chef-lieu de l'Ituri), a déclaré à
l'AFP le général Vainqueur Mayala, commandant de l'armée
congolaise dans ce district.
La reddition des hommes de Karim, confirmée à l'AFP par la
Mission de l'ONU en RDC (Monuc), intervient dix jours après
l'envoi au centre de démobilisation de 170 autres combattants du
Front nationaliste et intégrationniste (FNI).
Le chef de l'armée en Ituri n'a donné aucun détail sur le nombre
d'enfants faisant partie du groupe, préférant attendre leur
identification.
Depuis début 2007, des affrontements entre les miliciens du FNI
de Karim et les Forces armées de RDC (FARDC) ont fait une
centaine de morts, selon l'armée.
Peter Karim est le dernier chef milicien d'Ituri réfractaire au
processus de démobilisation qui a permis depuis 2005 le
désarmement de plus de 15.000 combattants dans ce district.
En juillet 2006, ce chef de guerre s'était engagé à la
démobilisation de ses hommes en échange d'une amnistie générale,
assortie pour lui-même d'un grade de colonel au sein des FARDC,
qu'il a obtenu.
Alors que d'autres miliciens avaient, à la faveur d'accords
similaires, rejoint les rangs de l'armée régulière, Karim
s'était retranché dans la région de Fataki, à une centaine de km
au nord de Bunia, avec environ 400 hommes selon une évaluation
de la Monuc.
Accusé de crimes contre les populations civiles et de nombreux
trafics à destination de l'Ouganda, Karim est aussi désigné par
la Monuc comme responsable d'une attaque contre un hélicoptère
qui avait coûté la vie à un Casque bleu népalais en 2005. |
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A Goma (RDC), les femmes
défilent contre l'impunité pour les violeurs
AFP
08 mar. 07 |
GOMA (RDC), 8 mars
2007 (AFP) - Des milliers de femmes ont défilé jeudi dans le
stade de Goma, capitale du Nord-Kivu, pour exiger "la fin de
l'impunité des violences", notamment sexuelles, dans cette
province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC),
a constaté une journaliste de l'AFP.
Par groupes de trente ou cinquante, vêtues de pagnes colorés
pour célébrer la journée internationale de la femme,
commerçantes, fonctionnaires, membres d'associations ont exigé
d'être écoutées.
Les enseignantes du primaire sont venues avec leurs élèves, pour
"dire l'importance de l'école pour les filles", les
poissonnières du marché central veulent voir leur sécurité
"garantie".
"Quand nous rentrons tard, après le marché, nous sommes souvent
agressées.
Personne ne fait rien pour nous", a déclaré à l'AFP une
vendeuse, avant de passer devant la tribune du stade où les
autorités de la province saluent le défilé.
"En 2005, on estime qu'il y a eu 10.000 viols au Nord-Kivu. En
2006, cela va être du même ordre. Ce qui est terrible, c'est
l'impunité: parfois les violeurs sont arrêtés, mais ils sont
souvent relâchés ou condamnés à des peines légères", a expliqué
Me Claudine Tsongo, de l'association Dynamique des femmes
juristes de Goma.
"Pourtant, nous avons une nouvelle loi sur les violences
sexuelles depuis juillet 2006. Le viol est passible de 5 à 20
ans de prison, mais la loi est peu ou mal appliquée", a déploré
l'avocate.
La présidente de l'association, Mireille Ntambuka, souligne
l'importance de la vulgarisation de la loi, pour "que les femmes
connaissent leurs droits, osent porter plainte".
"Mais trop peu le font, parce qu'elles ont peur d'être rejetées
et parce qu'elles ne croient pas en la justice de leur pays",
a-t-elle ajouté.
Au Nord-Kivu, les violences sexuelles n'ont pratiquement pas
diminué depuis la fin de la dernière guerre en RDC (1998-2003).
Des groupes armés locaux et étrangers sévissent encore dans la
province et dans les villes, "les violences commises par les
civils sont en augmentation", selon Me Tsongo.
Après des années de conflit et une difficile transition
politique, son association attend du nouveau gouvernement
investi en février "des mesures fortes" pour rétablir "l'Etat de
droit". |
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RDC: signature
d'un accord de coopération entre Bruxelles et Kinshasa -
AFP - 08 mar. 07 |
KINSHASA,
8 mars 2007 (AFP) - Les gouvernements de la République
démocratique du Congo et de la Belgique ont signé jeudi à
Kinshasa "un programme indicatif de coopération au
développement", marquant ainsi la reprise de la coopération
structurelle interrompue en 1990, a rapporté un journaliste de
l'AFP.
Les deux pays ont fixé les objectifs, les contenus, la durée et
le budget estimatif du programme qui sera exécuté de concert.
Allant de 2007 à 2010, ce programme bénéficie d'une enveloppe de
195 millions d'euros, à raison de 65 millions d'euros par an,
destinée aux secteurs de l'éducation, de la santé, de
l'agriculture et des infrastructures de base.
Les deux pays étaient représentés par le ministre belge de la
Coopération au développement, Armand De Decker, et le ministre
d'Etat congolais chargé des Affaires étrangères, Antipas Mbusa
Nyamwisi.
Dans le domaine de la bonne gouvernance, le gouvernement belge
s'est également engagé à aider la RDC à renforcer ses capacités
institutionnelles pour mieux lutter notamment contre la
corruption.
Les relations bilatérales de coopération avaient été
interrompues en 1990 à la suite du massacre controversé
d'étudiants de l'Université de Lubumbashi (sud-est), au
lendemain de la démocratisation de la vie politique dans
l'ex-Zaïre.
Pour M. Mbusa, la RDC "a la pleine conviction" que Bruxelles
soutiendra le gouvernement congolais "dans tout ce qu'elle vient
de souscrire et apportera, le cas échéant, son appui aux
secteurs non encore pris en compte dans le cadre de la
coopération bilatérale".
Le chef de la diplomatie congolaise a réaffirmé la détermination
de son gouvernement à remplir sa part du contrat notamment en ce
qui concerne la bonne gouvernance et le respect des droits de
l'homme. |
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Arrestation du
commissaire général à l'énergie atomique
Reuters |
KINSHASA - Le chef des services de
recherche nucléaire de la République démocratique du Congo (RDC),
Fortunat Lumu, a été arrêté, a fait savoir mercredi le
gouvernement de Kinshasa, alors qu'un journal kinois rapportait
le même jour que de l'uranium avait disparu d'un institut
atomique de la ville.
""Nous avons été informés qu'il y avait un dossier. Nous savons
qu'il a été arrêté"", a déclaré à Reuters Godefroid Mayobo,
porte-parole du gouvernement. ""Nous attendons les résultats de
l'enquête(...) On ne connaît pas les détails"", a ajouté le
porte-parole, sans préciser pour quelle raison le commissaire
général à l'Energie atomique avait été arrêté.
Selon le journal kinois Le Phare, deux hauts responsables ont
été interpellés après la disparition d'une centaine de barres
d'uranium du Centre régional de l'énergie atomique.
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La BAD débloque 350 millions de USD en faveur du RDCongo depuis 2005
Xinhua
07 mar. 2007 |
Un total de 350 millions de dollars, soit 224 millions d'unités de compte, ont été débloqués par la Banque africaine de développement (BAD) en faveur de la République démocratique du Congo (RDCongo) depuis 2005.
M. Gharbi, le directeur du département régional Afrique centrale de cette institution financière, qui a fait cette déclaration mardi à l'issue d'un entretien avec le ministre des Finances Athanase Matenda, a en outre indiqué que lui et sa délégation sont en mission de revue du portefeuille en RDC en vue d'examiner la situation des opérations de la Banque africaine de développement en RDC ainsi que leur évolution.
Les deux parties ont également examiné les problèmes auxquels ces opérations feront face et les moyens pouvant les résoudre, a-t- il affirmé.
Il a également rappelé que pour que les projets soient réalisés, il faut au moins cinq ans pour redéfinir les projets entre 2008 et 2011.
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RDC: l'examen des
contrats miniers doit être fait dans la transparence (ONG)
AFP 18 mai. 07 |
KINSHASA, 17 mai 2007 (AFP) -
L'organisation non-gouvernementale Global Witness a exhorté
jeudi le gouvernement de la RDC à veiller à ce que la révision
prévue en juin des contrats miniers s'effectue dans la
transparence, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Le ministre congolais des mines, Martin Kabwelulu, a signé le 20
avril un arrêté portant sur la "revisitation des contrats
miniers" passés entre l'Etat, les entreprises minières publiques
ou d'économie mixtes et des partenaires privés.
Une première liste de 60 contrats devrait être revue entre juin
et fin août, avant que les accords soient validés, re-négociés,
voire résiliés.
Global Witness, ONG basée à Londres spécialisée dans les liens
entre les conflits et l'exploitation des ressources naturelles,
appelle le gouvernement, issu des premières élections libres en
41 ans dans l'ex-Zaïre, à "rompre avec les anciens schémas
reposant sur des décennies de corruption et d'impunité dans le
secteur minier".
Au cours des dix dernières années, marquées par deux guerres
successives et une période de transition politique, "une part
considérable de la richesse minérale du pays a été cédée dans le
cadre d'accords opaques qui ont grandement profité aux
entreprises concernées", à "des personnalités politiques et
militaires haut placées" et à d'anciens "dirigeants des forces
rebelles" mais "peu, voire pas du tout, au pays", affirme l'ONG.
Global Witness "relève avec satisfaction la décision de
revisiter ces contrats", mais se dit "préoccupée par la
réticence apparente du gouvernement à envisager de résilier des
contrats".
"L'argument selon lequel la résiliation de contrats pourrait
dissuader de futurs investisseurs ne devrait pas être une excuse
pour approuver sans discussion des contrats illégaux ou
défavorables", a estimé Patrick Alley, directeur de l'ONG, dans
le communiqué.
"Cet examen représente une opportunité unique de mettre un terme
au pillage systématique des ressources du Congo et de créer un
précédent pour des pratiques d'investissement responsables et
conformes aux réglementations et normes nationales et
internationales", a-t-il souligné.
Global Witness se dit préoccupée par la composition de la
commission chargée de la revue, qui est limitée à des membres de
ministères.
L'ONG plaide pour la transparence totale de la revue et la mise
en place d'un "organe de surveillance" indépendant composé
d'experts internationaux et de représentants de la société
civile.
La RDC recèle d'immenses ressources naturelles, dont 34% des
réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de
cuivre. 75% de ses 60 millions d'habitants vivent avec moins de
1 dollar par jour.
Les plus grandes compagnies internationales y sont présentes,
dont le premier groupe minier mondial BHP Billiton, le géant de
l'or sud-africain Anglogold Ashanti et l'américain Pheps Dodge,
récemment racheté par son compatriote Freeport McMoRan Copper &
Gold (FCX).
Les experts du secteur minier estiment que plus de 90% des
exportations sont illégales. |
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Goma (RDC): nouvelle
marche d'étudiants contre l'insécurité - AFP 08 mai.
07 |
GOMA (RDCongo), 7 mai 2007 (AFP)
- Des centaines d'étudiants ont défilé lundi à Goma, derrière un
véhicule transportant le corps d'un camarade abattu par un
militaire, pour dénoncer l'insécurité dans cette ville de l'est
de la République démocratique du Congo, a constaté un
correspondant de l'AFP.
La victime avait été agressée samedi soir par deux militaires,
selon des témoins. Elle a été abattue par un des deux agresseurs
qui lui a dérobé 1.500 francs congolais (moins de 3 dollars) et
son téléphone mobile.
La même nuit, un autre étudiant travaillant dans une société de
gardiennage a été blessé par balle par un homme en uniforme et
se trouvait lundi en soins intensifs dans un hôpital.
Pour la deuxième journée consécutive, les étudiants ont bloqué
la circulation près du campus et érigé des barricades sur la
route principale de la capitale du Nord-Kivu.
La plupart des commerces sont restés fermés en centre-ville et
plusieurs écoles ont renvoyé les élèves chez eux dès la fin de
la matinée, craignant des troubles.
En début d'après-midi, des centaines de manifestants,
essentiellement des étudiants, ont formé un cortège pour
accompagner la dépouille de leur camarade au cimetière de Goma.
Très en colère, les manifestants ont vandalisé quelques
commerces et forcé les passants à mettre les mains sur la tête,
en signe de deuil.
"Notre sécurité doit être assurée! Nous ne voulons plus des
brigades mixées dans la ville", scandaient en swahili (langue de
l'est de la RDC) les manifestants.
Depuis plusieurs semaines, habitants et élus Nord-Kivu dénoncent
une augmentation de l'insécurité dans la province, notamment
attribuée aux militaires des brigades "mixées" déployées depuis
fin janvier dans la région.
Ces brigades sont constituées pour moitié d'ex-soldats insurgés
fidèles au général déchu Laurent Nkunda. Les troupes de Nkunda
s'étaient emparés fin 2006 d'une localité proche de Goma, avant
d'être intégrées en janvier 2007 à l'armée régulière à la suite
d'un accord avec Kinshasa.
Certains manifestants déchiraient des T-shirt à l'effigie du
chef de l'Etat Joseph Kabila, pourtant plébiscité dans cette
ville à la présidentielle de 2006.
"Nous voulons le remplacement de la brigade Echo (brigade mixée
assurant la police militaire à Goma, ndlr)", a déclaré Jean
Kakule, chauffeur de taxi-moto.
"Depuis qu'ils sont là, l'insécurité a grandi", a renchéri
Olivier Kasereka, devant sa boutique fermée, par "crainte de
pillage" lors de la manifestation.
Après quatre heures de marche, le cortège s'est dispersé dans le
calme.
Contacté par l'AFP, le vice-gouverneur de la province, Feller
Lutaïchirwa, a reconnu que la ville traversait "une situation
difficile", notamment due à "l'importante quantité d'armes
légères encore en circulation dans (une) ville qui sort de la
guerre (1998-2003)" et la présence de soldats démobilisés
désoeuvrés ou de militaires sans affectation.
Il a toutefois mis en garde les étudiants contre "une
instrumentalisation" qui aurait pour but d'alimenter "des
troubles dans la ville". |
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RDC: trois candidats
briguent la présidence du Sénat
AFP 07 mai. 07 |
KINSHASA, 7 mai 2007 (AFP) -
Trois candidats briguent la présidence du Sénat de la République
démocratique du Congo (RDC), où l'élection du bureau définitif
est prévue vendredi, a-t-on appris lundi auprès du bureau
provisoire de la chambre haute.
"Nous avons enregistré à la clôture du dépôt de candidatures
samedi à minuit 21 noms dont trois à la présidence du Sénat", a
déclaré lundi à l'AFP un membre du cabinet du président
provisoire.
Léonard She Okitundu, ancien directeur de cabinet du président
Joseph Kabila, Mgr Pierre Marini Bodho, président sortant du
Sénat, et Léon Kengo wa Dondo, qui fut Premier ministre sous le
régime du maréchal Mobutu Sese Seko, briguent la présidence.
Les 18 autres candidats briguent les postes de vice-président,
rapporteur et questeur du bureau du Sénat.
M. She Okitundu, candidat officiel de l'Alliance de la majorité
présidentielle (AMP, coalition majoritaire au Sénat avec 58 des
108 sièges), est le favori de cette élection, en dépit de la
concurrence de Mgr Marini, membre de la même famille politique
et qui a refusé de se plier aux consignes du camp Kabila.
Selon son entourage, Mgr Marini, président de l'Eglise du Christ
au Congo (église protestante en RDC) originaire de Province
orientale (est), estime que son élection permettrait de rétablir
l'équilibre entre les provinces congolaises, jugeant sa région
sous-représentée au sein des institutions.
M. Kengo, un natif de l'Equateur (nord-ouest) qui se présente en
tant qu'indépendant, fait figure d'outsider et pourrait
rassembler les voix de l'opposition, notamment celles du parti
du sénateur Jean-Pierre Bemba, qui détient 21 sièges au sein de
la coalition d'opposition de l'Union pour la Nation (UN). |
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Tirs à l'arme lourde
jeudi à Rutshuru (est RDC): au moins un civil tué
AFP 4 mai. 07 |
KINSHASA, 4 mai 2007 (AFP) - Des hommes
armés non identifiés ont attaqué et pillé jeudi soir deux
localités du territoire de Rutshuru, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC), faisant au moins un mort, a-t-on
appris vendredi auprès des autorités locales.
"Les tirs ont commencé vers 19H30, à l'arme légère et lourde.
Cela a duré quatre heures. Les assaillants sont arrivés par le
sud de Rutshuru", chef-lieu du territoire du même nom situé à
environ 50 km au nord de Goma, capitale du Nord-Kivu (est), a
déclaré à l'AFP Déo Mizerero, administrateur adjoint du
territoire de Rutshuru.
"Plusieurs maisons ont été pillées à Rutshuru: un jeune a été
blessé par balle et un homme qui souffrait d'hypertension a fait
une crise et est mort.
Il y a aussi eu attaque et pillage à Kalengera (plus au sud) où
un civil a été tué par balle", a-t-il indiqué.
Le colonel Sultani Makenga, commandant de la Brigade Bravo basée
à Rutshuru, a affirmé à la radio Okapi, parrainée par l'ONU, que
les assaillants étaient des rebelles hutus rwandais des Forces
démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui avaient tenté
de s'attaquer au quartier général de sa brigade.
Plus de 3.000 hommes des brigades "mixées" Alpha, Bravo et
Delta, constituées d'éléments issus de l'armée régulière et
d'ex-soldats insurgés qui répondaient jusqu'en janvier aux
ordres du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda, sont
engagés depuis le 24 avril dans une vaste offensive contre les
FDLR dans la région.
Cependant, des habitants de Rutshuru, joints vendredi par l'AFP,
affirment qu'il est difficile d'identifier les assaillants.
"Il y avait des gens en tenue militaire, d'autres en civil. Ils
ont pillé les maisons, emporté des chèvres. Ils ne sont pas
arrivés jusqu'à la brigade", a déclaré un habitant sous couvert
d'anonymat.
"Les militaires de Bravo ont parlé de 12 FDLR tués, mais quand
nous avons pu sortir de chez nous, nous n'avons vu aucun corps,
aucune trace de sang dans les rues", a indiqué un autre témoin.
Le déploiement depuis fin janvier de la Brigade Bravo à Rutshuru
a suscité de vives critiques d'élus locaux qui ont accusé ces
militaires d'avoir perpétré des "crimes atroces contre des
civils", considérés par certains soldats comme des "complices"
des FDLR.
"Depuis l'arrivée de ces militaires tutsis (majoritaires parmi
les ex-insurgés fidèles à Laurent Nkunda, ndlr), on vit dans la
peur. Il y a plus d'insécurité et des milliers de gens
(déplacés) sont arrivés à Rutshuru", a affirmé un notable, sous
couvert d'anonymat.
"Ils disent qu'ils veulent chasser les FDLR, mais rien ne va
changer. Les FDLR sont venus ici il y a 13 ans, ils connaissent
très bien la région, leurs enfants sont nés ici", a-t-il ajouté.
Des éléments des FDLR sont accusés par Kigali d'avoir activement
participé au génocide rwandais de 1994 qui a fait plus de
800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsie. |
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101 509 combattants
attendent leur brassage
Xinhua - 02 mai. 07 |
101 509 combattants dont certains
appartenaient aux différents groupes armés pour lesquels les
chefs ont rejoint les forces loyalistes et d'autres aux unités
régulières des FARDC (Forces armées de la République
démocratique du Congo) non encore brassées attendent d'être
brassés, a-t-on appris lundi d'un document publié par le
ministère congolais de la Défense.
Parmi ces combattants, figurent notamment 19.202 éléments venus
des groupes armés localisés en Ituri, dans la province Orientale
ainsi qu'au Nord et Sud Kivu, souligne la même source qui
précise par ailleurs que sur 82.506 éléments appartenant aux
unités régulières des FARDC non encore brassés, 25.450
proviennent du Nord et Sud Kivu tandis que 35.506 éléments
étaient versés dans la garde rapprochée des autorités de la
transition, entre autres ceux commis à la garde des ex
vice-présidents de la RDC, J.P. Bemba et Ruberwa Manywa qui sont
tous affectés à la garnison militaire de Kinshasa.
Dans le district de l'Ituri, considéré comme le bastion des
seigneurs de guerre les commandants de trois groupes qui étaient
restés actifs après l'arrestation de Thomas Lubanga, président
de l'UPC (Union des patriotes congolais), se sont rendus aux
FARDC. Il s'agit de Mathieu Ngudjolo du MRC (Mouvement
révolutionnaire congolais) , de Cobra Matata du FRPI ( Forces de
résistances patriotiques en Ituri) et de Peter Karim du FNI
(Front des nationnalstes intégrationnistes).
Pour le Nord Kivu, le général déchu Nkonda qui commandait le
groupe le plus important dans cette partie du pays s'était rendu
aux FARDC tandis qu'au Sud Kivu le chef Mutebusi continue à
traîner les pieds.
Concernant les vice Présidents de la République, Le ministre de
la Défense et anciens combattants avaient indiqué dans un point
de presse le mois dernier que les gardes raprochées de J.P.
Bemba étaient évalués a plus d'un bataillon dans la vielle de
Kinshasa sans compter ceux qui sont dans la province de l'Equateur
notamment à Gemena, à Gbadolite, à Mbandaka. Tandis que ceux de
Ruberwa étaient estimés autour d'un bataillon à Kinshasa sans
compter ceux qui sont à Goma.
Interrogé ce dimanche 29 avril 2007 à la chaîne de radio privée
TOP Congo sur la situation sécuritaire à l'est de la RDCongo, le
ministre congolais de la Défense et ancien combattant, Tshikez
Diemu, a fait savoir qu'en Ituri la situation est en train de
s'améliorer tandis qu'au Nord et Sud Kivu où les groupes armés
traînent les pieds pour rejoindre le processus de brassage,
l'insécurité persiste. Il s'agit du groupe lié au general déchu
Nkonda dans les deux Kivu (est). Selon le ministre de la Défense
ces groupes font du désordre pour des raisons de chantage et de
dividendes politiques . |
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RDC: l'opposition
rencontre des conseillers du président Kabila
AFP 27 avr. 07 |
KINSHASA, 26 avr 2007 (AFP) -
Des députés de l'opposition en République démocratique du Congo
(RDC) ont eu jeudi à Kinshasa une "réunion préparatoire" avec
des conseillers du président Joseph Kabila, qu'ils doivent
rencontrer dans les prochains jours, a-t-on appris auprès de
l'un deux.
"Nous avons eu une réunion préparatoire avec des conseillers du
président. Nous avons présenté nos différentes revendications,
qui portent sur les questions sécuritaires, le climat politique
actuel et les questions relatives aux médias (de l'opposition)",
a déclaré à l'AFP Thomas Luhaka, député du Mouvement de
libération du Congo (MLC).
Les députés du MLC, principal parti d'opposition dirigé par
Jean-Pierre Bemba, adversaire malheureux de Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006, et ceux de deux autres formations, les
Chrétiens démocrates et l'Ordre des démocrates républicains (ODR),
auraient dû être reçus ce jeudi par le chef de l'Etat.
Deux élus de chacune de ces formations se sont finalement
entretenus pendant plus de 2H30 avec Me Nkulu Mitumba, ministre
d'Etat rattaché à la présidence, Marcellin Cishambo, conseiller
politique de M. Kabila, et le député Guillaume Samba Kaputo,
conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité.
"La rencontre s'est très bien passée, dans un bon esprit. Nous
avons abordé les problèmes point par point. Nous attendons
maintenant que le chef de l'Etat fixe la date de la rencontre
prévue", a indiqué M. Luhaka.
Cette rencontre avait été obtenue par le MLC, après 12 jours de
boycottage des séances de l'Assemblée nationale.
Les députés du MLC, rapidement rejoints par ceux des deux autres
groupes parlementaires d'opposition, réclamaient notamment des
garanties pour leur sécurité, à la suite d'une série de
perquisitions musclées et de menaces visant plusieurs d'entre
eux.
Mercredi, le MLC avait regagné l'hémicycle après avoir reçu des
assurances du chef de l'Etat "sur son implication personnelle"
pour "garantir le bon fonctionnement du régime démocratique" en
RDC.
La veille, les Chrétiens démocrates avaient regagné l'Assemblée,
tandis que l'ODR affirmait attendre la rencontre avec le chef de
l'Etat avant de prendre une décision.
Samedi dernier, le MLC avait été autorisé à réintégrer le siège
de son mouvement, totalement mis à sac, près d'un mois après les
violents combats entre l'armée régulière et la garde de M.
Bemba, actuellement soigné au Portugal.
Le siège du MLC, comme celui des médias de M. Bemba, ont été
occupés pendant trois semaines par la garde présidentielle,
après les violences de mars qui ont fait entre 200 et 500 morts
dans la capitale, selon des sources diplomatiques. |
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Opération d'envergure de
l'armée congolaise dans le Nord-Kivu (est RDC)
AFP 26 avr. 07 |
KINSHASA, 25 avr 2007
(AFP) - L'armée congolaise mène depuis mardi matin une opération
militaire d'envergure destinée à reprendre des positions
occupées par des présumés rebelles rwandais dans le Nord-Kivu,
dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris
mercredi de source militaire sur place.
Six bataillons des Forces armées de la RDC (FARDC) prenaient
part mercredi à cette opération destinée à sécuriser deux axes
routiers partant de Goma, la capitale du Nord-Kivu, vers le nord
(Ishasha, à la frontière avec l'Ouganda) et le nord-ouest (Kanyabayonga),
a indiqué à l'AFP le colonel Delphin Kahimbi, commandant en
second de la région.
"A la suite d'une série d'embuscades et d'attaques contre des
véhicules civils par les FDLR (rebelles - Forces démocratiques
de libération du Rwanda), nous avons lancé mardi à l'aube cette
opération", a déclaré à l'AFP le colonel Kahimbi.
"Nous avions identifié huit positions tenues par les FDLR et qui
servaient de point de départ à leurs attaques. Ces huit
positions ont été reprises sans combats", a-t-il poursuivi,
précisant que les FDLR avaient fui à l'ouest de cette zone.
Le colonel Kahimbi a ajouté que l'opération devait se poursuivre
dans les jours à venir afin de sécuriser les positions reprises
et lancer des "patrouilles de combat" à la poursuite des FDLR.
Le 16 avril, un minibus avait été attaqué par de présumés FDLR
sur l'un des axes routiers visés par l'opération des FARDC. Un
des passagers, un étudiant, avait été tué, atteint d'une balle
dans le dos.
Trois jours plus tôt, sur la même route principale, sept soldats
des FARDC avaient péri dans un accrochage avec des FDLR
présumés.
De nombreux éléments des FDLR sont accusés par Kigali d'avoir
activement participé au génocide rwandais de 1994 et qui a fait
plus de 800.000 tués, essentiellement au sein de la minorité
tutsie.
L'opération militaire entamée mardi est conduite par les
brigades "mixées" Alpha, Bravo et Delta des FARDC, constituées
d'éléments issus de l'armée régulière et d'ex-soldats insurgés
majoritairement tutsis qui répondaient jusqu'en janvier aux
ordres du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda.
Miliciens Maï-Maï et rebelles hutus rwandais sont hostiles à ces
nouvelles nouvelles brigades des FARDC déployées depuis janvier
pour "sécuriser" cette province.
Début avril, des élus du Nord-Kivu ont par ailleurs dénoncé dans
un rapport "des dizaines de crimes atroces commis contre des
civils" par des soldats de ces brigades mixées déployées depuis
janvier pour "sécuriser" cette province de l'est du pays.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de
l'ONU (Ocha), les affrontements entre FARDC, rebelles et
miliciens provoque des déplacements importants de population
dans le Nord-Kivu.
"Les déplacements se font principalement dans le territoire de
Rutshuru (au nord de Goma), où l'on estime à plus de 26.000 le
nombre de personnes déplacées depuis avril", selon OCHA. |
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Signature d'un nouvel
accord de coopération belgo-congolais -
LaLibre - 25 avr. 07 |
La Belgique et la République
démocratique du Congo (RDC) ont signé mardi un "arrangement
technique" renforçant leur Programme de partenariat militaire
(PPM) bilatéral, notamment en matière de formation du personnel
militaire mais aussi de fourniture d'équipements, a constaté
l'agence BELGA.
Cet accord a été signé par les
ministres belge et congolais de la Défense, André Flahaut et
Ghislain Chikez Diemu, à l'occasion de la première visite en
Belgique de M. Chikez (BIEN: Chikez), entré en fonction début
février après la constitution du gouvernement sorti des
élections générales de l'an dernier.
"Ce document se place dans le
prolongement d'une action entamée en 2003", a affirmé M. Flahaut,
rappelant que c'est à ce moment que la Belgique avait commencé à
aider son ancienne colonie à se doter d'une armée "républicaine
et intégrée", au départ d'éléments fournis par les anciens
belligérants de la guerre civile de 1998-2003.
"Il était important de repréciser
certains éléments" du PPM, a-t-il ajouté, alors que son
homologue congolais a exprimé son souhait de mettre fin à la
"fracture" entre l'armée congolaise - qui a souvent mauvaise
réputation en raison de ses pratiques de pillage et de
violations des droits de l'Homme - et la population.
M. Flahaut a expliqué que
l'évaluation en cours des quinze brigades déjà brassées des
Forces armées de la RDC (FARDC) menée par la Belgique "avec la
caution de l'Union européenne" - et avec le renfort
d'évaluateurs de cinq autres nationalités - avait commencé à
livrer ses premiers résultats.
M. Chikez a quant a lui déclaré
que le gouvernement congolais allait maintenant rapidement
définir un "plan directeur" pour l'intégration de l'armée,
assurant à l'agence BELGA que c'était "la priorité des
priorités" pour permettre la sécurisation du pays et son
développement économique.
"J'ai déposé sur la table du
président (Joseph Kabila, qui est le commandant en chef des
FARDC) mes idées en étant ouvert aux propositions", a ajouté cet
ancien vice-gouverneur du Katanga. Il a cependant précisé que
l'intégration de l'armée restait un "programme du gouvernement",
à mener en fonction des moyens budgétaires disponibles et en
"collaboration" avec la présidence.
"Nous avons besoin de votre
expertise", a lancé M. Chikez à l'adresse de son homologue après
la cérémonie de signature dans un hôtel de La Hulpe. L'accord
signé mardi prévoit la poursuite des missions d'instruction
menées par l'armée belge en RDC, notamment la "formation des
formateurs" dans diverses disciplines, dont celles du génie,
désormais à Kananga, au Kasaï occidental (centre), de
citoyenneté et de prévention du SIDA.
Des stages auront aussi lieu en
Belgique, avec l'accueil prévu de dix élèves-officiers par an à
l'Ecole royale militaire (ERM) de Bruxelles pendant les cinq
prochaines années, celui d'officiers supérieurs à l'Institut
royal supérieur de Défense (IRSD) et de dix sous-officiers par
an pendant cinq ans. Des formations spécialisées (démineurs,
plongeurs, communicateurs) seront également dispensées en
Belgique.
La philosophie générale de cet
accord vise à déployer dans les différentes provinces
congolaises - onze actuellement et 26 à terme - des unités de
génie pouvant venir en aide aux populations locales par la
construction ou la réhabilitation d'infrastructures de base.
L'accord stipule aussi que la Belgique "reste disposée à
équiper, contre remboursement ou sous forme de dons", des unités
de l'armée congolaise pour leur permettre de se déployer
rapidement et de fonctionner sur le long terme. La Belgique a
également offert une imprimerie noir et blanc ainsi que la
formation des utilisateurs de ce matériel.
Le ministère de la Défense a déjà
consacré plus de 25 millions d'euros au PPM belgo-congolais, qui
a notamment permis de former deux brigades "intégrées" ainsi que
toute une série de cadres militaires. |
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La BM octroie 296,7 M USD
à la RDC pour réhabiliter son réseau électrique -
AFP 23 avr. 07 |
KINSHASA, 23 avr 2007 (AFP) -
La Banque mondiale (BM) a octroyé un financement de 296,7
millions de dollars à la République démocratique du Congo (RDC)
pour réhabiliter son principal barrage hydroélectrique et
renforcer les capacités de la Société nationale d'électricité, a
indiqué lundi cette société.
Ce financement, qui s'étend sur une période de trois ans, a été
approuvé lors des assemblées générales de printemps de la Banque
mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) tenues
du 4 au 13 avril à Washington.
"A l'issue des négociations, la RDC a décroché un financement
d'un montant de 296,7 millions de dollars américains", affirme
le patron de la Snel dans un communiqué reçu lundi par l'AFP.
Plus de la moitié du financement, soit 198,3 millions USD,
servira à la "réhabilitation des six groupes du barrage
hydroélectrique d'Inga I et des quatre groupes d'Inga II", à des
travaux de génie civil et de dragage du canal d'Inga, "afin
d'accroître et d'atteindre la puissance de 1.300 MW avant la fin
de l'année 2011".
Sur les 14 turbines des centrales d'Inga I et II, sept ne
fonctionnent pas, faute d'avoir été entretenues ces dernières
années, et une partie de l'électricité produite par les autres
est exportée, notamment au Congo voisin, au Zimbabwe et en
Afrique du Sud.
Le reste de l'enveloppe, 98,4 millions USD, permettra "de
réhabiliter et d'étendre le réseau de distribution de l'énergie
électrique" à Kinshasa et de "renforcer les capacités de la Snel"
dont l'ensemble du réseau est défaillant.
La vétusté des installations de production et de distribution de
l'électricité en RDC est à l'origine de pannes de courant
quasi-quotidiennes ces dernières années. |
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La RDC est à "un point
crucial de son histoire" (Asha-Rose Migiro) -
AFP 23 avr. 07 |
La vice-secrétaire générale des
Nations unies Asha-Rose Migiro a estimé dimanche à Kinshasa que
la République démocratique du Congo (RDC) se trouvait à un
"point crucial de son histoire", presque huit mois après les
premiers scrutins libres et démocratiques en 41 ans dans
l'ex-Zaïre.
Mme Migiro est arrivée à la mi-journée à Kinshasa où elle a
entamé une visite de trois jours, sa première en Afrique depuis
son entrée en fonctions le 1er février au poste de
vice-secrétaire générale des Nations unies, a constaté un
journaliste de l'AFP.
"La RDC se trouve maintenant à un point crucial de son histoire.
A présent que le gouvernement est en place, le défi pour le
peuple congolais est de retirer les bénéfices des sacrifices
qu'il a consentis au nom de la paix", a déclaré Mme Migiro lors
d'un point de presse dans un grand hôtel de la capitale
congolaise.
Mme Migiro doit s'entretenir lundi matin avec le chef de l'Etat
Joseph Kabila puis avec le Premier ministre Antoine Gizenga
avant de rencontrer dans l'après-midi le président de
l'Assemblée nationale Vital Kamerhe.
D'autres rencontres sont prévues lundi et mardi avec notamment
le président de la Commission électorale indépendante (CEI),
l'Abbé Apollinaire Malu Malu, des personnalités politiques de la
RDC et des représentants de la société civile.
Lors de sa venue fin janvier, le secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-moon, avait apporté son soutien au président Kabila pour
consolider la paix et instaurer la bonne gouvernance en RDC,
théâtre d'une guerre régionale de 1998 à 2003 qui a fait plus de
300.000 morts directs et plus de trois millions de victimes
indirectes.
"En janvier 2007, le secrétaire général (des Nations unies Ban
Ki-moon) a noté d'importants progrès réalisés dans ce pays.
Depuis sa visite, beaucoup de progrès ont encore été réalisés en
RDC", a-t-elle ajouté, citant la formation d'un nouveau
gouvernement, du Sénat, des gouvernements provinciaux et
l'adoption du programme du gouvernement.
"Je suis venue ici pour me rendre compte par moi-même des
progrès réalisés", a-t-elle poursuivi.
Interrogée sur le rôle de l'opposition en RDC, qui a suspendu sa
participation aux travaux de l'Assemblée nationale pour obtenir
des garanties sur la sécurité de ses membres, Mme Migiro a
rappelé que la constitution congolaise consacrait le principe
d'une opposition politique dans le pays.
Le secrétaire général de l'ONU "aimerait voir le processus de
démocratisation prendre racine et pour ce faire, il faut que le
gouvernement et l'opposition travaillent main dans la main",
a-t-elle estimé.
L'ancienne ministre tanzanienne des Affaires étrangères a par
ailleurs rappelé l'importance de la "stabilité de la RDC pour
elle-même mais aussi pour la région" et souligné que l'ONU avait
déployé dans le pays sa "plus importante mission de maintien de
la paix au monde" avec 17.600 soldats.
Le mandat de la Monuc a été renouvelé mi-avril jusqu'au 15 mai,
afin de laisser au Conseil de sécurité le temps d'en redéfinir
le contenu.
Mme Migiro doit quitter Kinshasa pour Brazzaville mercredi matin
où elle assistera à une réunion du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) pour l'Afrique.
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RDC: jugement le 30 avril
pour une ex-candidate à la présidence BBC News -
23 avr. 07 |
KINSHASA, 23 avr 2007 (AFP) -
La justice militaire congolaise rendra le 30 avril son jugement
dans le procès contre Me Marie-Thérèse N'Landu Néné,
ex-candidate à la présidentielle de 2006 en République
démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris lundi auprès de son
avocat, Me Joseph Mukendi.
"Le tribunal militaire a annoncé à l'issue de l'audience de
vendredi qu'il rendrait son verdict sur l'+affaire Me Thérèse N'Landu
Néné et consorts+ le 30 avril", a affirmé à l'AFP Me Mukendi,
qui dirige le collectif de la défense.
Me N'Landu, également chef d'un parti d'opposition, Congo Pax,
est accusée notamment de "prise de commandement à la tête d'un
mouvement insurrectionnel".
Incarcérée depuis le 21 novembre 2006, cette avocate est jugée
avec neuf autres prévenus - dont six militaires - depuis le 22
décembre devant le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe qui
l'accuse d'"avoir commandé la troupe" qui a incendié le 21
novembre 2006 la Cour suprême de justice (CSJ).
Tous sont poursuivis pour "tentative de destruction" (par
incendie) de la CSJ et "détention illégale d'armes". Les neuf
prévenus présentés comme des employés de Me N'Landu sont en
outre jugés pour participation à "un mouvement insurrectionnel".
La défense de Me N'Landu s'est employée à réfuter en bloc les
accusations du ministère public qui a requis une peine de 20 ans
contre sept prévenus dont Me N'Landu. Elle a qualifié le
réquisitoire du ministère public d'"une déclaration politique
truffée d'accusations non vérifiées". |
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Bemba: un
ex-vice-président de RDC appelle à une solution politique -
AFP 18 avr. 07 |
KINSHASA, 17 avr 2007 (AFP) -
Un ex-vice-président du gouvernement de transition en République
démocratique du Congo (RDC) a appelé mardi les autorités à
"privilégier la solution politique" après la saisie du Sénat par
le procureur général demandant la levée de l'immunité de
Jean-Pierre Bemba.
Chef charismatique du Mouvement de libération du Congo (MLC) et
sénateur, M. Bemba a quitté la RDC vers le Portugal dans la nuit
du 10 au 11 avril pour y subir des soins médicaux.
Il fait depuis le 10 avril l'objet d'une demande de levée
d'immunité parlementaire dans l'enquête sur les affrontements
meurtriers qui ont opposé sa garde à l'armée régulière les 22 et
23 mars en plein coeur de Kinshasa.
"Il est vrai qu'il y a eu mort d'hommes, il y a eu pillages.
Mais je crois qu'il y a une dimension politique (...) Si on peut
éviter ce procès politique dans sa dimension politique, ça
aiderait le pays", a déclaré Azarias Ruberwa, au cours d'un
point de presse.
"La paix chèrement acquise après des années de guerre est encore
fragile.
Je souhaite que soit privilégiée la solution politique plutôt
que de recourir à la solution judiciaire", a ajouté M. Ruberwa,
leader de l'ex-rébellion du Rassemblement congolais pour la
démocratie (RCD), muée en parti politique en 2003.
Le 13 avril, les députés de l'Union pour la Nation (UN),
plate-forme de M. Bemba, ont suspendu leur participation aux
travaux de l'Assemblée nationale pour protester contre
l'insécurité qui pèse sur eux depuis les sanglants combats des
22 et 23 mars.
Sur ce sujet, M. Ruberwa a estimé que "plus il y aura de
cassures (au sein) de la société, moins il y aura de paix" en
RDC, qui sort d'une guerre régionale de près de cinq ans
(1998-2003).
Il a enfin invité le pouvoir en place à "construire la paix" et
à "oeuvrer pour la réconciliation" de l'ensemble du peuple
congolais. |
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HRW dénonce l'usage
disproportionné de la force au Bas-Congo fin janvier
- AFP 16 avr. 07 |
KINSHASA, 14 avr 2007 (AFP) -
L'armée congolaise a eu recours à un usage "disproportionné" de
la force lors des violences post-électorales meurtrières qui se
sont déroulées fin janvier dans la province du Bas-Congo, dans
l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), selon
Human Rights Watch (HRW).
L'organisation de défense des droits de l'homme, qui a dépêché
sur place une mission du 12 février au 6 mars, a fait part jeudi
de ses conclusions provisoires à la commission d'enquête
parlementaire chargée de ce dossier.
Des affrontements ont opposé les 31 janvier et 1er février les
forces de l'ordre et des partisans du mouvement
politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK), qui dénonçaient des
cas de corruption lors de l'élection du gouverneur dans cette
province.
Les violences ont fait 87 morts selon le ministère congolais de
l'Intérieur et environ 120 morts selon le dernier bilan de la
Mission des Nations unies en RDC (Monuc).
Dans son pré-rapport (le rapport définitif est attendu dans
plusieurs semaines), le HRW dresse un bilan de 116 tués dont 104
par l'armée et la police et 12, dont 10 membres des forces de
l'ordre, par les partisans du BDK.
"Le 1er février et durant les jours qui ont suivi, l'armée
congolaise a eu recours à une force disproportionnée et
inadéquate contre les manifestants", a estimé devant la
commission d'enquête parlementaire la responsable de la mission
de HRW Anneke Van Woudenberg.
"Des soldats ont attaqué un lieu de culte du BDK, un "zikua", à
Muanda avec des armes automatiques et des engins explosifs,
tuant 23 personnes y compris quatre femmes et deux enfants, dont
aucun n'avait participé à la manifestation... Des soldats ont
ouvert le feu avec des armes automatiques sur des manifestants
du BDK alors qu'ils priaient sur l'esplanade de la commune de
Kalamu à Boma, tuant 24 d'entre eux", énumère HRW.
Le BDK est également épinglé dans le rapport. HRW rappelle que
la plupart des manifestations ont été pacifiques mais que dans
plusieurs cas, "des manifestants du BDK, armés de matraques et
de bâtons, ont participé à des actes violents et illégaux".
"Ces manifestants ont tué dix officiers de police et soldats
ainsi que deux civils, ont pénétré de force et pillé des
bâtiments gouvernementaux et ont érigé des barricades...", selon
HRW.
Le gouvernement est également pointé du doigt par HRW: ses
représentants "n'ont pas consulté la Monuc (...) qui a une
capacité de maintien de la paix et d'aide à la police civile"
qui "aurait pu empêcher la violence".
Le gouvernement congolais, qui a ordonné la suspension de trois
policiers, avait présenté en février le BDK comme un mouvement
paramilitaire ayant échafaudé un plan visant à paralyser la
province pour justifier la répression.
"Human Rights Watch n'a pas trouvé de preuve convaincante
permettant d'étayer ces allégations", poursuit le rapport.
Dans ses conclusions, HRW recommande à la commission d'enquête
d'exiger du gouvernement que soient traduits en justice les
militaires, policiers et membres du BDK responsables de ces
violences, que les victimes soient indemnisées et qu'un
"dialogue significatif" soit entamé avec le BDK.
Une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur ces
violences a été mise en place par l'Assemblé nationale le 24
février. |
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RDC: le départ de
l'opposant Bemba va "décrisper la situation"
(MAE belge) AFP - 12 avr. 07 |
KINSHASA, 11 avr 2007 (AFP) -
Le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a
estimé mercredi à Kinshasa que le départ de l'ancien
vice-président Jean-Pierre Bemba vers le Portugal allait
"décrisper la situation" en République démocratique du Congo (RDC).
"J'ai été en contact permanent avec mon homologue portugais.
Nous sommes d'avis que les conditions d'évacuation de M. Bemba
vers le Portugal sont acceptables dans la mesure où il s'y rend
pour 60 jours, avec le droit de revenir. Cet éloignement
temporaire est de nature à décrisper la situation", a affirmé M.
De Gucht lors d'un point de presse.
Le sénateur Bemba, accompagné de sa famille, s'est envolé tôt
mercredi pour le Portugal, près de trois semaines après des
combats meurtriers entre sa garde rapprochée - qui a été
totalement défaite - et l'armée régulière en plein coeur de la
capitale. Il était "hébergé" depuis le 22 mars dans une
résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa.
M. De Gucht s'est longuement entretenu mercredi avec le
président Joseph Kabila avec lequel il a notamment évoqué la
nécessité d'une réforme des forces de sécurité en RDC, pays
sortant d'une difficile transition politique entamée en 2003
après une guerre de près de cinq ans.
Le chef de la diplomatie belge s'est rendu mercredi en début de
soirée à Lubumbashi, capitale de la province minière du Katanga
(sud-est).
Il effectuera jeudi un déplacement à la frontière entre la RDC
et la Zambie, point de passage de l'essentiel des minerais
extraits du riche sous-sol de la province congolaise du Katanga.
Il quittera la RDC dans l'après-midi pour l'Angola, avant de
poursuivre sa tournée africaine en Zambie puis au Rwanda et au
Burundi. |
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RDC: le MLC de Bemba
attend du pouvoir des garanties démocratiques
AFP 11 avr. 07 |
KINSHASA, 11 avr 2007 (AFP) -
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l'ex-vice-président
Jean-Pierre Bemba a réaffirmé mercredi son engagement à mener
une opposition républicaine et exigé du pouvoir qu'il garantisse
la protection de "tous les citoyens" de République démocratique
du Congo (RDC).
"Nous réaffirmons notre engagement à oeuvrer comme une
opposition républicaine, soucieuse de l'intérêt général et
respectueuse de l'ordre public", a déclaré à l'AFP François
Muamba, secrétaire général du MLC, quelques heures après le
départ de RDC de M. Bemba, officiellement pour des soins au
Portugal.
L'ex-chef rebelle, accompagné de sa famille, s'est envolé tôt
mercredi pour Lisbonne, près de trois semaines après des combats
meurtriers entre sa garde rapprochée - qui a été totalement
défaite - et l'armée régulière en plein coeur de la capitale,
qui ont fait plus de 200 morts selon des sources diplomatiques.
"Dès lors que le MLC s'inscrit sans ambiguïté dans une démarche
républicaine et citoyenne, il exige que le pouvoir rétablisse
l'ordre public sur toute l'étendue du territoire et assure une
protection républicaine aussi bien aux membres de l'opposition
qu'à tous les citoyens de la RDC", a souligné M. Muamba.
Evoquant les arrestations arbitraires de militants de
l'opposition et l'occupation du siège national du MLC par la
garde présidentielle, M. Muamba a appelé le pouvoir à ses
responsabilités constitutionnelles.
"Il faut que cela cesse. Qu'on sorte de cette situation où il y
a à l'Assemblée nationale (où l'opposition a obtenu deux des
sept commissions permanentes) un îlot de démocratie, et rien en
dehors", a-t-il martelé. |
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RDC: l'opposition obtient
deux des sept commissions de l'Assemblée -
AFP - 10 avr. 07 |
KINSHASA, 10 avr 2007 (AFP) -
L'opposition a obtenu mardi par consensus la tête de deux des
sept commissions mises en place à l'Assemblée nationale de
République démocratique du Congo (RDC), a constaté un
journaliste de l'AFP.
Les députés ont très majoritairement voté en faveur de la clé de
répartition proposée par le bureau de l'Assemblée, qui accorde
notamment la présidence de la commission politique,
administrative et juridique (PAJ) au Mouvement de libération du
Congo (MLC) de l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba.
Un autre groupe d'opposition, composé de démocrates chrétiens,
obtient la tête de la commission socio-culturelle. Les
présidences des cinq autres commissions sont réparties entre des
élus issus de la majorité du président Joseph Kabila et de ses
alliés.
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD),
premier parti de l'Assemblée et fer de lance de la coalition
présidentielle, décroche la tête de la commission économique et
financière.
La présidence de la commission défense et sécurité revient au
Parti lumumbiste unifié (Palu) du Premier ministre Antoine
Gizenga. "Il fallait préserver l'équilibre au sein de
l'Assemblée nationale et permettre à l'opposition de jouer un
rôle dans le contrôle de l'action parlementaire. C'est ce que
nous avons fait aujourd'hui", a déclaré à l'AFP
Christophe Lutumtula, premier vice-président de la chambre.
L'Assemblée nationale, dirigée par le PPRD Vital Kamerhe, est
issue des législatives du 30 juillet 2006. Elle compte 500
membres, dont plus de 300 issus du camp présidentiel. Le MLC est
le deuxième parti de l'Assemblée, avec 64 membres, derrière le
PPRD (111 membres). |
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Contrôle des exportations
de minerais en RDC: hausse des recettes douanières -
AFP 02 avr. 07 |
KINSHASA, 2 avr 2007 (AFP) -
Le contrôle renforcé des exportations de minerais de République
démocratique du Congo (RDC) a permis en mars de doubler les
recettes douanières au Katanga (sud-est), a affirmé lundi le
gouverneur de cette riche province minière, Moïse Katumbi.
"Les services provinciaux de douane viennent de réaliser pour la
première fois dans l'histoire du Katanga des recettes de l'ordre
de 8 millions de dollars, rien que pour le mois de mars, alors
que ces recettes s'élèvent généralement à 3,5 M USD par mois", a
déclaré à l'AFP M. Katumbi.
Cette hausse s'explique par un renforcement du contrôle à la
frontière, de la vérification des tonnages et teneurs en
minerais des cargaisons déclarées à la douane et par une
application plus stricte des procédures de règlement des taxes,
a-t-il expliqué.
Début mars, M. Katumbi avait interdit toute exportation d'hétérogénite
- c'est-à-dire de minerais bruts mélangés à la teneur variable
en cuivre et en cobalt.
Alors que la loi congolaise n'autorise qu'exceptionnellement
l'exportation de minerais non transformés, les pierres étaient
jusqu'alors presque exclusivement exportées sous cette forme
brute, avant d'être transformées dans des usines essentiellement
zambiennes et sud-africaines.
Au cours du mois de mars, plus de 200 camions d'hétérogénite ont
été bloqués à Kasumbalesa (RDC), poste-frontière avec la Zambie,
par lequel transitent pratiquement toutes les exportations de
minerais de cuivre congolais, hormis celles qui empruntent le
rail, toujours en direction de la Zambie. |
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RDC: "Accord de principe"
pour une évacuation sanitaire de M. Bemba (Portugal)
- AFP 02 avr. 07 |
KINSHASA, 1 avr 2007
(AFP) - L'ambassadeur du Portugal en République démocratique
du Congo (RDC) a affirmé dimanche qu'un "accord de principe"
était acquis pour une évacuation sanitaire de
l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, qui s'est engagé à
n'avoir "aucune activité politique" au Portugal.
"Il y a un accord de principe entre M. Bemba, les autorités
congolaises, la Monuc (Mission de l'ONU en RDC) et le Portugal
pour cette évacuation", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur Alfredo
Duarte Costa.
"M. Bemba a formulé par écrit une demande pour être soigné au
Portugal et s'est engagé à n'avoir aucune activité politique
tant qu'il sera sur le sol portugais", a-t-il poursuivi.
Le sénateur Bemba souhaite "partir pour quelques semaines" pour
soigner une jambe fracturée pour laquelle il avait déjà été
traité en décembre 2006 dans une clinique de Lisbonne, selon son
entourage.
"Il faut simplement que du côté des autorités congolaises,
l'accord verbal donné au départ de M. Bemba pour des soins
devienne un accord écrit", a ajouté
M. Duarte Costa, espérant voir la situation se débloquer dans
les prochains jours.
"Il faut bien comprendre que le Portugal n'est qu'un
facilitateur. Nous n'avons aucun intérêt dans cette affaire, si
ce n'est, comme nous l'avons toujours fait, d'aider le Congo à
retrouver la paix et la stabilité", a souligné l'ambassadeur.
Le sénateur Bemba est "hébergé" depuis le 22 mars dans une
résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, où il
s'est réfugié au premier des deux jours de violents
affrontements entre l'armée régulière et sa garde rapprochée,
qui a été totalement défaite.
Ces violences ont fait au moins 163 morts selon l'ONG catholique
Caritas et plus de 200 selon des sources diplomatiques.
L'adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle de
2006 s'opposait à l'intégration de ses hommes à l'armée
nationale, estimant n'avoir pas de garantie suffisante pour sa
propre sécurité.
Le gouvernement accuse M. Bemba, chef d'une ex-rébellion muée en
parti politique à la fin de la dernière guerre en RDC
(1998-2006), d'avoir entretenu "une milice".
Le parquet général a ouvert le 23 mars une "information
judiciaire" qui pourrait déboucher sur des poursuites contre le
sénateur Bemba, actuellement couvert par son immunité
parlementaire.
"Il y a des durs dans le camp présidentiel et au gouvernement
qui voudraient voir Bemba arrêté. Ce n'est visiblement pas la
position du président Kabila et du médiateur des autorités
(Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale), qui ne
ménage pas ses efforts dans cette crise", a affirmé un autre
diplomate à Kinshasa.
Le président Kabila, qui se trouve depuis vendredi soir à
Lubumbashi (sud-est), devrait regagner lundi la capitale.
sb/sba |
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Aéroport de Lubumbashi (RDC):
1,6 M USD pour la réhabilitation de la piste -
AFP 02 avr. 07 |
KINSHASA, 1 avr 2007 (AFP) -
Le gouvernorat du Katanga, dans le sud-est de la République
démocratique du Congo (RDC), va débloquer 1,6 million de dollars
pour la réhabilitation de la piste de l'aéroport de Lubumbashi,
la capitale provinciale, a annoncé dimanche la radio Okapi,
parrainée par l'ONU.
Le gouvernorat de cette riche province minière a signé dimanche
un protocole d'accord avec la Régie des voies aériennes (RVA, en
charge de la sécurité aérienne en RDC) pour la réfection de la
piste de l'aéroport international de Lubumbashi.
Plusieurs compagnies internationales ont récemment suspendu ou
menacé de suspendre leurs vols avec Lubumbashi du fait du très
mauvais état de la piste.
Kenya Airways, qui a ouvert en février 2005 une desserte
hebdomadaire entre Nairobi et Lubumbashi, a suspendu ses vols du
2 au 14 avril pour cette raison, selon la radio.
Les travaux de réhabilitation, qui n'entraîneront pas de
fermeture de la piste, devraient débuter dans les jours qui
viennent et durer cinq mois. Le chantier a été confié à la
société Malta Forrest, basée à Lubumbashi, selon la même source. |
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RDC: le Sénat adopte son
règlement intérieur, avec le vote du camp Bemba
AFP - 31 mar. 07 |
KINSHASA, 30
mars 2007 (AFP) - Le Sénat de République démocratique du
Congo (RDC) a adopté vendredi à l'unanimité son règlement
intérieur, en présence des élus du parti d'opposition de
l'ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, a-t-on appris auprès du
président du bureau provisoire de la chambre.
"Au total 87 sénateurs ont participé à l'adoption du texte sur
les 108 que compte notre chambre. Tous ont émis un vote
favorable", a déclaré à l'AFP André Mbueshi Kuongo, président du
bureau provisoire.
Le grand absent de ce vote était le sénateur Bemba, hébergé dans
une résidence de l'ambassade d'Afrique du Sud depuis les
affrontements meurtriers des 22 et 23 mars entre l'armée
régulière et la garde rapprochée, qui a été totalement défaite,
à Kinshasa.
Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), une
ex-rébellion opposée au régime de Kinshasa muée en parti
politique à la fin de la dernière guerre en RDC (1998-2003),
pourrait être évacué ce week-end pour des soins au Portugal,
selon des sources diplomatiques.
Les membres de son parti ont voté pour le règlement intérieur,
dont un seul des 262 articles a fait l'objet d'un long débat
lors des discussions en plénière.
Il s'agit de l'article 19 relatif à la constitution du bureau
définitif du Sénat, qui prévoit que ses membres sont élus au
scrutin majoritaire.
Ce système de vote a soulevé des protestations du MLC, chef de
file de l'opposition qui ne dispose au Sénat que d'une vingtaine
de sièges contre près
de 60 pour le camp du président Joseph Kabila.
"Nous n'aurons pas de poste au sein du bureau (avec ce système
de vote).
Nous avions réclamé que dans la constitution du bureau
définitif, on tienne aussi compte de l'opposition. Nos collègues
de la coalition majoritaire ont rejeté cette demande. Cela ne
nous empêchera pas de marquer notre présence dans cette
institution", a déclaré à l'AFP le sénateur MLC Romain Nimy.
En revanche, les articles relatifs à la levée de l'immunité
parlementaire ont été adoptés sans difficulté.
"L'immunité ne peut être levée que par un vote des deux tiers
des sénateurs. Cela n'a pas suscité de débat particulier", a
déclaré à l'AFP le sénateur Modeste Mutinga (indépendant).
Le gouvernement accuse M. Bemba d'avoir entretenu "une milice"
et le parquet général a ouvert le 23 mars une "information
judiciaire" qui pourrait déboucher sur des poursuites contre
l'ex-vice-président.
"Mais tant que je n'aurai pas les conclusions des enquêtes en
cours, il ne peut y avoir de demande de levée d'immunité, et par
conséquent de lancement de mandat d'arrêt", a déclaré vendredi à
l'AFP le procureur général de la République, Tshimanga Mukeba.
Le règlement du Sénat devrait être transmis mercredi à la Cour
suprême de justice, qui dispose de 15 jours pour le valider. Les
sénateurs pourront ensuite élire leur bureau définitif. |
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RDC: suspension de
l'exportation du bois dans la Province orientale AFP
- 31 mar. 07 |
KINSHASA, 30 mars 2007 (AFP)
- Le gouvernorat de la Province orientale, deuxième région
d'exportation de bois en RD du Congo (RDC), a suspendu fin mars
toute exportation de grumes, pour mettre fin à l'"exploitation
sauvage" de la forêt, a déclaré vendredi à l'AFP le
vice-gouverneur de la province.
"Toutes les exportations du bois actuellement stocké au port
fluvial de Kisangani (capitale de la Province orientale, au bord
du fleuve Congo) sont bloquées. Et elles le resteront tant que
les exploitants forestiers continueront à piétiner allègrement
les réglementations en vigueur", a déclaré Joseph Bangakya
Angaze.
"Aujourd'hui, l'exploitation est sauvage: on coupe des arbres
dans des aires protégées, des espèces rares en trop grande
quantité. Notre forêt qui est un patrimoine pour l'humanité
entière va disparaître si on ne fait rien", a-t-il poursuivi.
La RDC abrite la deuxième forêt tropicale primaire de la
planète, avec 86 millions d'hectares dont près de 60
potentiellement exploitables.
"Les exploitants ne communiquent pas les volumes qu'ils
exportent. Au niveau provincial, par exemple, ils devraient
payer 1,23 dollar par m3 de bois. Aucun d'entre eux n'est en
règle. Les rares qui paient ne donnent que des pourboires qu'ils
évaluent eux-mêmes forfaitairement, sans aucun rapport avec les
volumes réels et avec la complicité de quelques agents corrompus
de l'Etat", a-t-il expliqué.
Le vice-gouverneur a en outre fustigé les exploitants -
congolais mais aussi libanais, français, portugais ou allemand -
qui affichent selon lui "grand mépris" vis-à-vis des autorités
locales "en se targuant d'avoir des appuis dans les plus hautes
sphères du pouvoir à Kinshasa".
"Le système actuel est tellement opaque, mafieux, qu'on ne sait
même pas combien de m3 de bois sort chaque mois de notre
province", a-t-il déploré.
La production industrielle de bois du secteur formel est estimée
à quelque 150.000 m3 par an, très en deçà du potentiel
d'exploitation durable annuel évalué à plus de 5 millions de m3
par des experts du secteur.
Les différents services publics présents au port fluvial de
Kisangani, dont l'Office congolais de contrôle des exportations
et l'Office national des transports, ont été chargés d'assurer
l'application de la mesure de suspension des exportations.
"Les opérateurs qui ne s'y soumettront pas verront leurs
activités frappées de fermeture", a prévenu M. Bangakya, qui a
affirmé avoir reçu le soutien du président Joseph Kabila.
Après l'adoption en 2002 d'un nouveau code forestier et d'un
moratoire, 163 contrats forestiers non-conformes ont été abrogés
et 25,5 millions d'hectares reversés dans le domaine public.
Les experts internationaux estiment que depuis, sur les 21
millions d'ha actuellement en concession, 3 millions ont été
illégalement attribués. Quinze millions ont été "échangés", les
exploitants ayant troqué par exemple des zones de marécage ou de
faible potentiel contre des zones riches en essences marchandes,
ce qui constitue aussi une violation de la loi. Les trois
millions restant constituent des titres légaux. |
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La Banque mondiale
octroie un don de 180 millions de dollars au Congo -
7sur7 - 30 mar. 07 |
La Banque mondiale a octroyé, jeudi,
un don de 180 millions de dollars à la République démocratique
du Congo pour financer un projet de réhabilitation urbaine et
sociale d'urgence.
Ce projet porte notamment sur une amélioration des routes, du
réseau d'eau potable et de la prévention contre le paludisme à
Kinshasa, a indiqué un responsable de l'institution. Il a été
approuvé jeudi par le conseil d'administration de la Banque.
Le président de l'institution financière internationale, Paul
Wolfowitz, avait annoncé début mars l'octroi à la RDC de 1,4
milliard de dollars à partir de 2008 pour une période de trois
ans, à l'issue d'une visite de 48 heures en RDC.
Il avait également annoncé un décaissement cette année d'un
montant de 387 millions de dollars destinés notamment à la
réhabilitation des infrastructures de base et à la construction
de routes. |
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Equateur (RDC): J-P Bemba
affirme que sa garde s'est rendue à sa demande -
AFP 29 mar. 07 |
KINSHASA, 28 mars 2007 (AFP)
- L'ancien vice-président de la République démocratique du Congo
(RDC), Jean-Pierre Bemba, a affirmé mercredi que sa garde
s'était rendue à l'armée régulière à son instigation à Gbadolite
et à Gemena, dans la province d'Equateur (nord-ouest), dans un
communiqué transmis à l'AFP.
Le sénateur Bemba "prend acte ce
jour de l'intégration par l'état-major général des FARDC (Forces
armées de RDC) des éléments commis à sa garde déployés dans les
villes de Gbadolite et Gemena, ainsi que l'entrée en possession
par la hiérarchie militaire des entrepôts d'armement" dans ces
deux villes, dans un texte signé de son chargé de communication,
Moïse Musangana.
La Mission de l'ONU en RDC (Monuc)
a annoncé mercredi qu'un important dépôt d'armes de guerre avait
été saisi et inventorié mardi par les Forces armées de RDC
(FARDC) et des Casques bleus à la faveur de la reddition de
soldats de M. Bemba à Gbadolite.
En Equateur, région natale de
l'ex-rebelle Bemba et qu'il a contrôlée pendant la dernière
guerre en RDC (1998-2003), ses troupes sont restées calmes
pendant les violents affrontements qui ont opposé les 22 et 23
mars les FARDC et la garde de M. Bemba à Kinshasa, faisant au
moins 163 morts.
Ces éléments ont commencé à
gagner les camps des FARDC, en vue de leur intégration, avait
affirmé mardi à l'AFP le ministre congolais de la Défense.
M. Bemba affirme avoir demandé
dès le 22 mars au Représentant spécial du secrétaire général de
l'ONU en RDC, William Lacy Swing, de "prendre toutes les
dispositions pour faciliter l'intégration" de ses troupes à
Gbadolite et Gemena.
Il assure que les dépôts d'armes
de ces villes "avaient été mis sous observation de la Monuc" en
2003 et qu'ils avaient "été contrôlés par une délégation de
l'état-major général des FARDC en 2004.
"Cela fait des années que nous
demandons l'intégration aux FARDC de tous les ex-belligérants,
qui auraient dû rendre leur arsenal depuis longtemps.
C'était avant le déclenchement
des violences et pas après qu'il aurait fallu faire ce genre de
déclaration", a déclaré à l'AFP un responsable de la Monuc, sous
couvert d'anonymat.
M. Bemba, qui est depuis le 22 mars hébergé dans une résidence
de l'ambassade d'Afrique du Sud à Kinshasa, pourrait être
rapidement évacué vers le Portugal, officiellement pour soigner
une vieille blessure à la jambe, selon des sources
diplomatiques. |
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RDC: reddition de soldats
de Bemba, saisie d'armes de guerre, selon l'ONU -
AFP 28 mar. 07 |
KINSHASA, 28
mars 2007 (AFP) - Un important dépôt d'armes de guerre a été
saisi par les Forces armées de République démocratique du Congo
(FARDC) à la faveur de la reddition de soldats du sénateur
Jean-Pierre Bemba dans la province de l'Equateur (nord-ouest), a
annoncé l'ONU mercredi à Kinshasa.
La Mission de l'ONU en RDC (Monuc) a procédé mardi avec les
FARDC à l'inventaire de 677 armes de guerre et de centaines de
caisses de munitions, stockés dans une ancienne usine de
boissons gazeuses de Gbadolite (nord de l'Equateur), a déclaré
son porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Didier
Rancher, au cours d'un point presse.
Le dépôt était proche d'un camp de soldats entretenus par M.
Bemba, qui ont regagné les rangs des FARDC et rendu toutes leurs
armes au cours d'une cérémonie organisée le jour même à
Gbadolite, a précisé le porte-parole.
L'arsenal contenait de l'armement lourd: des mortiers de 81, 82
et 120 millimètres - ces derniers étant capables de tirer des
obus à 14 km -, des canons, des mitrailleuses, et différentes
autres pièces d'artillerie lourde, notamment antiaérienne, selon
la même source.
Des dizaines de fusils d'assaut de différentes marques et des
lance-roquettes ont aussi été saisis, ainsi que plusieurs
centaines de caisses de munitions.
Les 22 et 23 mars, de violents affrontements ont opposé dans le
centre administratif de Kinshasa l'armée régulière et la garde
rapprochée de M. Bemba, qu'il refusait de voir intégrer l'armée
pour des raisons de sécurité et qui a été largement défaite. Ces
violences ont fait au moins 155 morts selon une source
humanitaire.
En Equateur, région natale de l'ex-rebelle Bemba et qu'il a
contrôlée pendant la dernière guerre en RDC (1998-2003), ses
troupes sont restées calmes et ont commencé à gagner les camps
des FARDC, avait affirmé mardi à l'AFP le ministre congolais de
la Défense. |
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Le Zimbabwe et la RDCongo
au centre d'un sommet de la SADC -
AFP 28 mar. 07 |
DAR ES-SALAAM, 28 mars 2007
(AFP) - Les pays de la Communauté de développement d'Afrique
australe (SADC), critiqués pour leur attitude prudente face à la
crise au Zimbabwe, se réunissent au sommet à partir de mercredi
à Dar es-Salaam pour chercher une position commune sur le régime
du président Robert Mugabe.
Ce sommet extraordinaire de deux jours des dirigeants des 14
pays membres de la SADC évoquera également la situation en
République démocratique du Congo (RDC), membre comme le Zimbabwe
de la SADC. Entre 200 à 500 personnes, selon l'ambassadeur
d'Allemagne en RDC, ont été tuées à Kinshasa lors des combats
qui ont opposé les 22 et 23 mars l'armée et la garde de l'ancien
vice-président Jean-Pierre Bemba.
La journée de mercredi devrait être consacrée à des entretiens
bilatéraux entre représentants des Etats membres. M. Mugabe est
attendu, même si sa participation n'a pas été formellement
confirmée. De son côté, la RDC sera représentée par son ministre
des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Le sommet se tient sous la présidence du chef de l'Etat
tanzanien, Jakaya Kikwete, membre de la troïka chargée des
problèmes de sécurité et de défense dans la région.
Alors que les Occidentaux ont sévèrement condamné M. Mugabe pour
la violente répression menée contre l'opposition lors d'un
rassemblement interdit le 11 mars, les pays de la SADC se sont
montrés très réservés, bien qu'ils aient le plus à perdre de
l'effondrement de ce pays voisin.
M. Mugabe, qui s'insurge régulièrement contre toute "ingérence"
extérieure, devrait mettre à profit le sommet pour justifier la
répression contre le Mouvement pour le changement démocratique
(MDC, opposition) et présenter une nouvelle fois l'opposition
comme une menace pour la sécurité de l'Etat.
Selon un responsable du ministère tanzanien des Affaires
étrangères, les chefs d'Etat devraient presser M. Mugabe
d'ouvrir des discussions avec le MDC, dont le président Morgan
Tsvangirai avait été frappé après son arrestation le 11 mars. |
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L' UE est indignée par le
recours à la force à Kinshasa
Monuc 27 mar. 07 |
Les chefs de Mission
des Etats membres de l’Union Européenne en RD Congo ont lu à la
presse, le 27 mars 2007, une déclaration dans laquelle ils
expriment leur « indignation » suite aux graves affrontements
armés qui ont eu lieu à Kinshasa du 22 au 25 mars 2007. Selon
l’ambassadeur de l’Allemagne, le nombre des morts pourrait
atteindre 600.
Les représentants de l’UE « déplorent le recours prématuré à la
force alors même que toutes les voies de négociation n’étaient
pas encore épuisées ». Comme l’a précisé l’Ambassadeur
d’Allemagne, Karl-albrecht Wokalek «l’Union européenne négociait
depuis 10 jours avec les deux parties, on était sur la voie du
dialogue pour trouver une solution au désarmement de la garde de
l’ex vice-président».
Unanimement, les Chefs de Mission des Etats membres de l’Union
Européenne en RD Congo ont exprimé leur « indignation » suite
aux affrontements armés qui ont opposé les FARDC, la Garde
Républicaine et la Police nationale congolaise, d’un coté, et
les éléments assurant la protection du Sénateur Jean Pierre
Bemba de l’autre.
Aussi, ils déplorent les moyens militaires déployés qui se sont
«avérés inadaptés » car ils ont causé « la perte de nombreuses
vies humaines parmi lesquelles des civils».
Par ailleurs, ils condamnent les pillages et les viols commis
par « les militaires des deux camps » et demandent aux autorités
congolaises d’appeler les forces de l’ordre « à la retenue et à
la discipline ».
Garantir la libre expression
De même, ils demandent aux autorités congolaises «de tout mettre
en œuvre pour garantir la libre expression de toutes les
opinions politiques», notamment celle de l’opposition. C’est
pourquoi l’Ambassadeur du Royaume Uni, Andy Sparkes, a attiré
l’attention sur le fait que «M. Bemba a gagné 42% du vote du
peuple congolais et quoi que l’on pense des événements des
derniers jours, cela lui donne une certaine importance sur le
plan politique. Et la stabilité de ce pays est attachée à ce qui
arrivera à M. Bemba». L’Ambassadeur d’Allemagne a ajouté qu’il
«doit y avoir un cadre pour l’opposition politique pour
manœuvrer dans un système démocratique républicain de type
parlementaire».
«Le processus a été gravement blessé et il faut absolument le
guérir », a renchéri l’ambassadeur du Royaume Uni. Aussi, « il
faut un nouvel esprit de réconciliation et nous voulons voir un
vrai engagement de la part des autorités d’accepter le rôle
légitime et important d’une opposition démocratique, et de
réaffirmer l’importance de la liberté d’expression dans ce pays
».
Respect des Droits de l’Homme et de la Convention de
Vienne
L’Union Européenne « exige » par ailleurs le respect des Droits
de l’Homme et du Droit international humanitaire et demande que
les auteurs des crimes et pillages soient jugés. Aussi, les
Chefs de Missions des Etats Membres ont « prix acte des excuses
des autorités congolaises » en ce qui concerne la violation de
la protection des missions diplomatiques ainsi que de leurs
agents.
Cependant, l’Ambassadeur du Royaume Uni a tenu a affirmer qu’il
y « a toujours dans le pays, un esprit de guerre; et c’est un
esprit de guerre comme la malaria. Nous avons pensé que nous
l’avions guéri avec une grande dose de quinine avec des
élections libres et transparentes. Il faut finalement pour le
bien être du peuple l’éradiquer». Il propose de « remplacer cet
esprit de guerre par un esprit de réconciliation et d’inclusivité
» car « c’est la seule voie pour la stabilité dans ce pays ».
L'ambassadeur de l'Union Européenne au Congo, Carlo de Filippi,
a pour sa part estimé que « nous devons continuer à travailler
pour faire en sorte que ce dialogue, cette inclusivité aient le
dessus sur la violence. Pour que la démocratie soit effective,
il faut créer les conditions pour qu’elle s’exprime ». Et il y
faut « un cadre politique et législatif ». « Et nous comptons
travailler sur ce cadre pour que l’investissement et l’aide au
développement puisse être encore plus effectif ». Dans ce cadre,
« il y a un pilier important, c’est la réforme du secteur de
sécurité… qui nécessite une réforme en profondeur ».
C’est cette nécessité qui amène l’Ambassadeur d’Allemagne a
déclaré que « les Ambassades d’Italie, de Grèce et d’Espagne ont
essuyé des attaques directes de leurs bâtiments qui sont
protégés par la convention de Vienne ». Et l’Ambassadeur
d’Italie, Léonardo Baroncelli, de préciser qu’en particulier
l’Article 22 de cette convention « prescrit l’inviolabilité
d’une mission diplomatique, de la résidence du chef de la
mission et l’obligation spéciale de l’Etat créditaire de prendre
toutes les mesures appropriées pour garantir que les locaux des
missions diplomatiques ne soient pas envahis ou endommagés, que
leur paix ne soit pas troublée et que leur dignité ne soit pas
amoindrie».
L’Ambassadeur de la Grèce, Ioannis Christofilis, a souligné
avoir obtenu la promesse des autorités congolaises qu’il y aura
une enquête officielle pour « trouver qui et avec quelle
responsabilité, sous quelles conditions, ou pour quelle raison
on a visé concrètement le drapeau grec et l’ambassade » ainsi
que « l’ambassade d’Espagne avec des tirs d’armes lourdes tout
comme les bâtiments de l’UNICEF et de la BIAC qui travaille pour
le développement de ce pays ».
Néanmoins, ils ont tous estimé que ces violations ne doivent pas
constituer un chantage par rapport à l’aide qui bénéficie au
peuple congolais pour contribuer à le sortir de la pauvreté.
C’est pourquoi l’Ambassadeur d’Allemagne a précisé que « l’aide
est pour le peuple congolais et non pour le gouvernement. On
n’utilise pas l’aide comme une arme contre le peuple congolais
».
Enfin, l’Ambassadeur de la Grande Bretagne a conclut en disant :
«nous sommes ici devant vous pour exprimer notre solidarité avec
peuple congolais qui a beaucoup souffert ». |
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Le MLC condamne les
violences à Kinshasa et les "menaces" contre son chef
AFP 27 mar. 07 |
KINSHASA, 26
mars 2007 (AFP) - Le Mouvement de libération du Congo (MLC),
parti de l'ex-vice président Jean-Pierre Bemba, a dénoncé lundi
les violences à Kinshasa, les "menaces" contre son chef et
appelé à un règlement "politique" de la crise pour "préserver le
processus de démocratisation" en République démocratique du
Congo.
Le MLC "déplore et condamne avec la dernière énergie les
affrontements meurtriers qui ont opposé (les 22 et 23 mars) les
Forces armées de la RDC (FARDC) à une partie des éléments commis
à la garde du président national du MLC, l'honorable sénateur
Jean-Pierre Bemba Gombo, ancien vice-président de la
République", dans un communiqué signé par son secrétaire général
François Muamba.
Il "regrette que le recours à la violence ait prévalu sur la
culture du dialogue franc et constructif (...) ce qui aurait pu
épargner la vie de centaines de nos concitoyens et éviter de
nombreux dégâts matériels".
Le MLC condamne par ailleurs "les menaces en tout genre qui pèse
sur son président national (...) et considère qu'il est
nécessaire et urgent qu'une solution politique soit trouvée à la
crise pour préserver le processus de démocratisation encore
fragile dans (le) pays".
Selon un dernier bilan établi lundi par l'ONG Caritas, les
affrontements ont fait 155 morts et 150 blessés graves à
Kinshasa.
Le sénateur Bemba refusait de voir sa garde rapprochée intégrer
l'armée nationale en estimant ne pas avoir de garanties pour sa
sécurité.
Ses hommes ont été défaits par l'armée et lui-même est hébergé
depuis le 22 mars par l'ambassade d'Afrique du Sud. Il est
accusé par le pouvoir de "haute trahison" pour "entretien de
milice".
Le parti de M. Bemba, qui ne commente pas la situation
personnelle de son chef, "souhaite qu'il soit mis fin aux actes
d'intimidation et aux arrestations arbitraires perpétrées contre
certains cadres et militants du MLC ainsi que de paisibles
citoyens".
Enfin, "le bureau politique tient à réaffirmer l'engagement du
MLC à oeuvrer dans une opposition forte et républicaine",
formule employée par Jean-Pierre Bemba après sa défaite face à
Joseph Kabila au second tour de la présidentielle d'octobre
2006.
Le parti appelle ses militants et le peuple congolais "à
poursuivre sans relâche et avec courage le combat pour la
défense des valeurs républicaines qui sont: la paix, la justice,
la démocratie, la bonne gouvernance ainsi que le respect des
droits de l'Homme".
Le MLC condamne par ailleurs les "actes de pillage et de
vandalisme qui ont émaillé" les violences à Kinshasa. |
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De nombreux civils parmi
les morts en RDC, selon la Croix-Rouge
AFP - 26 mar. 07 |
GENEVE,
25 mars 2007 (AFP) - Les combats de jeudi et vendredi à
Kinshasa ont fait de nombreux morts et blessés parmi la
population civile, a déploré dimanche le Comité international de
la Croix-Rouge (CICR).
Les combats qui ont frappé la capitale de la République
démocratique du Congo (RDC) les 22 et 23 mars ont fait "des
centaines de blessés et de morts, aussi bien parmi les porteurs
d'armes que la population civile", a rapporté le CICR dans un
communiqué diffusé à Genève.
"J'ai vu des dizaines de corps, sans vie, laissés là au bord de
la route, parmi lesquels de nombreux civils", a déclaré le chef
de délégation du CICR à Kinshasa, Max Hadorn, cité dans le
communiqué.
La Croix-Rouge en RDC, soutenue par le CICR, devait mobiliser
une cinquantaine de volontaires dimanche pour ramasser les
"nombreux cadavres qui jonchent les rues de Kinshasa", selon le
communiqué. Le CICR a fourni une centaine de sacs pour
envelopper les corps.
L'organisation humanitaire a également dépêché un avion,
emmenant un chirurgien et 1200 kg de fournitures médicales, qui
a atterri samedi à Kinshasa. Le CICR a distribué des médicaments
pour soigner 70 blessés traités à l'Hôpital général de la ville.
Le CICR a annoncé par ailleurs avoir pris des contacts "afin
d'entreprendre une action de protection en faveur des personnes
arrêtées dans le cadre des violences".
Sur place, l'organisation non-gouvernementale catholique Caritas
a fait état dimanche de plus d'une centaine de tués et de près
de 150 blessées grièvement lors des combats qui ont opposé
l'armée congolaise et la garde de l'ex-vice-président
Jean-Pierre Bemba. |
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Au lendemain de
violences, la France signe à Kinshasa un accord de partenariat
AFP - 24 mar. 07 |
KINSHASA, 24
mars 2007 - La ministre française déléguée à la Coopération
Brigitte Girardin a signé samedi à Kinshasa avec le ministre
congolais des Affaires étrangères Antipas Mbusa Nyamwisi un
document-cadre de partenariat de plus de 200 millions d'euros
sur cinq ans (2007-2011).
Mme Girardin a aussi souhaité qu'il y ait "un respect" de l'Etat
de droit et de l'opposition en République démocratique du Congo
(RDC) et appelé au rétablissement de la confiance par "le
dialogue" après les violences de ces derniers jours.
L'accord de partenariat, qui concentre 80% de l'aide française
aux secteurs de l'éducation, de la santé et de l'environnement,
"marque le soutien renouvelé" de la France à la RDC, a déclaré
Mme Girardin, au lendemain d'affrontements meurtriers dans les
rues de la capitale congolaise.
Plus de 60 personnes ont été tuées et plus d'une centaine
blessées dans ces violences qui ont opposé les forces armées
congolaises à la garde rapprochée de l'ex-vice-président
Jean-Pierre Bemba, qui refusait de voir ses troupes intégrer les
rangs de l'armée régulière.
"Le fait que je sois ici aujourd'hui est en soi une marque de
confiance à l'égard d'un président (Joseph Kabila) et d'un
gouvernement légitimement élus", a-t-elle souligné, au cours
d'un bref point presse.
Elle a rappelé l'engagement de la communauté internationale dans
le processus démocratique en RDC, vaste pays d'Afrique centrale
sortant d'une difficile transition politique entamée en 2003
après une guerre de près de cinq ans et sanctionnée en 2006 par
des élections libres et démocratiques.
"Cette réussite (du processus) est collective. Nous devons
veiller collectivement à ce qu'elle ne soit pas mise en cause",
a-t-elle déclaré.
Pour Mme Girardin, "il doit y avoir un respect de l'Etat de
droit, des institutions élues et de l'opposition", incarnée par
le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba,
adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle de
2006.
"La confiance doit être rétablie par le dialogue", a-t-elle
plaidé, après des rencontres avec le président Kabila et le
Premier ministre Antoine Gizenga. "Je vais essayer d'entrer en
contact avec M. Bemba", a-t-elle ajouté.
L'ancien chef rebelle, qui a trouvé refuge à l'ambassade
d'Afrique du Sud à Kinshasa, est poursuivi depuis vendredi par
la justice congolaise pour "pillages" et "entretien de milice",
un crime de "haute trahison" selon la Constitution.
La garde rapprochée de M. Bemba, estimée à entre 600 et 800
hommes, a été chassée du centre de Kinshasa par quelque 2.000
militaires de l'armée nationale, à coup de mitrailleuses, de
mortiers et de roquettes.
Une centaine de combattants se sont rendus à l'ONU, des dizaines
ont été tués ou blessés et 50, accompagnés de leurs familles,
ont trouvé refuge à Brazzaville, séparée de Kinshasa par le
fleuve Congo. |
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RDC: il ne peut y avoir
de milice hors armée régulière (Commission UE)
AFP |
BRUXELLES, 23
mars 2007 - Le commissaire européen au Développement Louis
Michel a estimé vendredi qu'il ne pouvait "y avoir de milices
armées en dehors de l'armée régulière" congolaise, en déplorant
les violences à Kinshasa.
"Le peuple congolais s'est exprimé clairement en faveur de la
paix et de la réconciliation nationale. Les acquis démocratiques
de ces derniers mois ne doivent pas être mis en péril", a
déclaré M. Michel dans un communiqué.
"L'ordre légal doit être respecté et il ne peut y avoir de
milices armées en dehors de l'armée régulière", a-t-il souligné.
Des tirs d'armes lourdes et légères sont échangés depuis jeudi à
Kinshasa entre l'armée régulière de la République démocratique
du Congo (RDC) et la garde rapprochée de l'ancien vice-président
Jean-Pierre Bemba.
Elu sénateur en janvier, l'ex-rebelle Bemba, qui s'est dit
vendredi "victime" d'une tentative d'élimination, refuse de voir
les soldats affectés à sa sécurité à l'époque où il était
vice-président intégrer l'armée régulière, estimant que sa
sécurité n'est pas garantie. Pour cette raison, il est désormais
visé par un mandat d'arrêt pour "haute trahison".
M. Michel a indiqué avoir eu "plusieurs conversations" avec le
président Joseph Kabila, M. Bemba et le représentant de l'ONU en
RDC, William Swing.
Le commissaire européen a "déploré les violences des dernières
heures" et appelé les parties "à faire preuve d'un maximum de
retenue".
Les affrontements qui se sont calmés vendredi après-midi, ont
fait au moins sept morts depuis jeudi, selon Radio Okapi, une
station parrainée par l'ONU. |
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RDC: l'UE, préoccupée par
les violences, appelle à la fin des combats -
AFP - 23 mar. 07 |
BERLIN, 23 mars
2007 - La présidence allemande de l'Union européenne s'est
dit vendredi "extrêmement préoccupée" par les affrontements
entre l'armée régulière de la République démocratique du Congo
(RDC) et la garde rapprochée de l'ancien vice-président
Jean-Pierre Bemba, et a appelé à la "suspension immédiate des
combats".
Dans un communiqué, la présidence a lancé un "appel urgent à
toutes les parties pour qu'elles suspendent immédiatement les
combats et qu'elles s'abstiennent de toute action susceptible
d'entraîner une poursuite de l'escalade", affirmant que "la
population civile ne doit pas continuer à en souffrir".
L'UE "prie instamment" les deux camps de "revenir rapidement au
dialogue et d'élaborer ensemble une solution pacifique",
assurant qu'elle était prête à "encourager du geste et de la
voix" ce dialogue.
La participation des citoyens aux élections législatives et
présidentielles "a prouvé leur volonté de s'engager dans la voie
de la démocratie et de la stabilité", a estimé l'UE.
"Il faut éviter de compromettre de manière inconsidérée cette
réussite obtenue au prix d'efforts communs", a-t-elle ajouté.
Des tirs d'armes lourdes et légères sont échangés depuis jeudi à
Kinshasa entre l'armée régulière de la République démocratique
du Congo (RDC) et la garde rapprochée de l'ancien vice-président
Jean-Pierre Bemba. Les affrontements qui se sont calmés vendredi
après-midi, ont fait une soixantaine de morts, dont une
cinquantaine de militaires, selon des sources diplomatiques et
hospitalières.
Elu sénateur en janvier, l'ex-rebelle Bemba, qui s'est dit
vendredi "victime" d'une tentative d'élimination, refuse de voir
les soldats affectés à sa sécurité à l'époque où il était
vice-président intégrer l'armée régulière, estimant que sa
sécurité n'est pas garantie. Pour cette raison, il est désormais
visé par un mandat d'arrêt pour "haute trahison".
Le commissaire européen au Développement Louis Michel a estimé
qu'il ne pouvait "y avoir de milices armées en dehors de l'armée
régulière" congolaise, en déplorant les violences à Kinshasa. |
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Kinshasa: les tirs "ont
gagné en intensité", des armes lourdes engagées -
AFP 22 mar. 07 |
KINSHASA, 22
mars 2007 (AFP) - Les tirs "ont gagné en intensité" jeudi
après-midi entre armée régulière et garde de l'ex-vice-président
Jean-Pierre Bemba à Kinshasa, où des détonations d'armes lourdes
ont été entendus, a déclaré à l'AFP un officier de la Mission de
l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc).
"Les tirs ont gagné en intensité. Il y a eu d'abord des RPG
(lance-roquettes), puis quelques tirs de mortier et des coups de
canon" dans un périmètre d'environ un kilomètre carré où se
trouvent les résidences de M. Bemba, a affirmé cet officier sous
couvert d'anonymat.
Des chars de la garde présidentielle "ont été engagés", a-t-il
ajouté, précisant n'avoir pour le moment "aucun bilan" de ces
violences.
Les échanges de tirs ont débuté vers 11H30 GMT entre soldats des
Forces armées de RDC (FARDC) et gardes rapprochés de M. Bemba,
qui refuse de voir ses hommes intégrer l'armée régulière,
estimant n'avoir pas de garanties pour sa sécurité. |
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La RDC a interdit les
exportations de minerais brut
AFP - 22 mar. 07 |
KINSHASA, 21
mars 2007 (AFP) - Le gouverneur du Katanga, province du sud-est
de la République démocratique du Congo (RDC) frontalière de la
Zambie, a interdit les exportations de minerais bruts, a-t-on
appris mercredi auprès du ministère des Mines, qui appuie cette
mesure de "lutte contre la fraude".
Le gouverneur de la riche province minière du Katanga, Moïse
Katumbi, a annoncé le 16 mars le gel des exportations d'hétérogénite
-- c'est-à-dire de minerais mélangés à la teneur variable en
cuivre et en cobalt-- qui étaient jusqu'à présent exportés sous
cette forme brute avant d'être traités et transformés dans des
usines essentiellement sud-africaines et zambiennes.
Depuis le week-end dernier, des dizaines de camions sont bloqués
au poste frontalier congolais de Kasumbalesa, selon des
opérateurs économiques congolais et étrangers qui ont protesté
contre cette mesure.
Eugène Sefu, un négociant congolais, aurait ainsi souhaité "une
concertation préalable" avec les autorités, pour permettre aux
opérateurs de s'organiser.
En déplacement au Katanga, le ministre congolais des Mines,
Martin Kabwelulu Labilo, a soutenu la décision du gouverneur du
fait du "faible contrôle" des services de l'Etat sur les
exportations et de l'importance de la fraude, notamment au
niveau des "déclarations des tonnages" transportés.
"Nous sommes conscients des désagréments causés à certains
partenaires, mais ils doivent comprendre qu'on doit lutter
contre la fraude et les exportations illégales", a déclaré
mercredi à l'AFP Alexis Mikandji, directeur de cabinet du
ministre des Mines.
"La loi congolaise n'autorise que de manière exceptionnelle
l'exportation de minerais brut. Cette exception est devenue la
règle. C'est inacceptable pour l'Etat congolais", a-t-il ajouté.
Les experts du secteur minier en RDC estiment que 90% des
exportations de minerais échappent au contrôle douanier.
"Mais même sur les 10% restant, tout n'est pas régulier. Il
existe en RDC des possibilités de traitement des minerais et
c'est ce que nous voulons encourager et développer", a expliqué
M. Mikandji.
Il a souligné que la frontière avec la Zambie n'était pas fermée
et que, en dehors des minerais bruts, les exportations et
importations de marchandises se poursuivaient normalement.
Peu avant la mesure d'interdiction d'exportation de l'hétérogénite,
Moïse Katumbi avait annoncé la saisie d'une centaine de camions
chargés de minerais bruts à Kasumbalesa.
Selon ses déclarations à la presse locale, ces véhicules
n'étaient pas en règle pour le paiement des taxes douanières ou
avaient déclaré des tonnages inférieurs à ceux transportés.
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L'envoyée de l'UE promet
un soutien continu à la reconstruction de la RDCongo
- Xinhua - 21 mar. 07 |
Le nouvel envoyé
spécial de l' Union européenne (UE) dans Grands Lacs, Roeland
Van de Geer, en visite depuis lundi en République démocratique
du Congo (RDC), a réaffirmé mardi à Kinshasa l'engagement de
l'UE de soutenir les efforts de ce pays dans la consolidation de
la démocratie et de la reconstruction économique et sociale.
Lors d'une conférence de presse tenue dansl l'ambassade d'
Allemagne, le diplomate européen, accompagné des ambassadeurs
des pays de l'UE accrédités en RDC, a affirmé que sa visite
était une mission de reconnaissance et de contact auprès des
autorités de la régions des Grands Lac en générale, les
autorités congolaises en particulier, après avoir pris le relais
de son prédécesseur, Aldo Ajello.
"Je viens ici pour continuer le travail qui a déjà été amorcé
depuis plusieurs années. Actuellement, le plus important pour l'
Union européenne c'est d'appuyer la consolidation de la paix et
de la démocratie de manière durable. L'UE est engagée a soutenir
le processus actuel en RDC", a-t-il déclaré.
Selon M. Van de Geer, le deuxième volet de sa mission concerne
l'appui financier de l'UE à la RDC.
"Je voudrais ici confirmer l'engagement financier et économique
de l'Union européenne envers la RDC. Et cela se justifie par le
financement de plusieurs projets de développement dans plusieurs
secteurs",a-t-il déclaré.
"L'Union européenne envisage d'élaborer un plan d'action global
de développement intégré dans la région des Grand lacs en
générale, en République démocratique du Congo en particulier", a
indiqué Roeland Van de Geer.
Au cours de sa visite, l'envoyé spécial de l'UE a rencontré des
acteurs politiques du gouvernement, du Parlement et de l'
opposition.
"Nous croyons que le gouvernement doit initier un dialogue
direct, franc et ouvert avec l'opposition pour maintenir le
climat de paix et de confiance. Et nous l'Union européenne ne
pouvons qu' encourager ce dialogue entre le gouvernement et
l'opposition", a-t- il fait remarquer.
Il a affirmé que sa troisième mission était de soutenir les
efforts d'intégration régionale, facteur par excellence et la
stabilisation de la région des Grands Lacs.
"C'est ainsi qu'après la RDC nous poursuivrons notre visite en
Ouganda, au Rwanda et au Burundi pour soutenir cet effort d'
intégration régionale", a-t-il indiqué.
"L'expérience européenne doit inspirer les quatre pays des
Grands lacs. Le 25 mars prochain, les Européens vont célébrer
les 50 ans de Traité de Rome signé par six pays européens. Et
aujourd' hui nous sommes à 26 pour reconstruire l'Europe", a
précisé M. Roeland Van de Geert.
Il a épinglé les défis à relever, à savoir la reforme du secteur
de la sécurité (armée, police), le renforcement des capacités
dans le domaine de la coopération au développement, des
programmes politique et social.
"Notre objectif c'est la mise en oeuvre des décisions prises
lors de la conférence des Grands lacs à Nairobi", a-t-il
précisé, affirmant qu'il reste encore beaucoup de défis à
relever dans la région des Grands lacs.
"Pour résoudre toutes ces questions qui menacent la paix dans
les Grands lacs, il faut que les acteurs politiques fassent
preuve de la volonté politique. Ainsi que les différents groupés
armés. Car il faut trouver une solution durable de la paix dans
la région des Grands Lacs", a-t-il martelé.
Il a enfin insisté sur la nécessité de réaliser la reforme du
secteur de la sécurité, disant que c'est un grand défi à relever
pour les pays de la région des Grands Lacs. |
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Retrait des gardes des ex-vice-présidents:
renforts militaires à Kinshasa
AFP - 15 mars 2007 |
KINSHASA, 15
mars 2007 (AFP) - L'armée congolaise et la Mission de l'ONU en
République démocratique du Congo (Monuc) ont renforcé leur
présence militaire aux abords des résidences de Kinshasa de deux
ex-vice-présidents, invités à rendre leurs gardes rapprochées ce
jeudi, a rapporté une journaliste de l'AFP.
Des dizaines de militaires des Forces armées de RDC (FARDC) et
une douzaine de blindés de la Monuc étaient déployés dans la
matinée autour des résidences des anciens vice-présidents
Jean-Pierre Bemba, adversaire malheureux du président Joseph
Kabila à la présidentielle de 2006, et Azarias Ruberwa.
Ces deux anciens chefs rebelles, qui ont combattu le régime de
Kinshasa pendant la dernière guerre sur le sol congolais
(1998-2003), ont refusé de se séparer des militaires affectés à
leur sécurité pendant la période de transition politique et
exigé de nouvelles négociations.
L'état-major des FARDC avait indiqué au début du mois que tous
les soldats encore détachés auprès de ces personnalités devaient
regagner leurs quartiers généraux à partir du 15 mars. Un décret
pris en novembre fixe à 12 le nombre autorisé de policiers
affectés à la garde des anciens vice-présidents.
Dans le secteur de la commune de la Gombe (nord) abritant les
résidences des anciens vice-présidents, plusieurs commerces sont
restés fermés ce jeudi, de même que l'école primaire française.
"J'espère qu'ils ne vont pas recommencer à se battre. Des
journées comme celle-là, on ne vend rien et nos enfants ont le
ventre vide le soir", a déclaré à l'AFP Joseph, fleuriste, en
référence aux affrontements post-électoraux d'août et novembre
2006 entre FARDC et soldats de M. Bemba, qui avaient fait une
trentaine de morts à Kinshasa.
Devant les résidences de M. Bemba, des dizaines de ses gardes
étaient installés sur des chaises ou patrouillaient, armés de
Kalachnikov, à quelques mètres de soldats des FARDC.
"La Monuc a déployé un dispositif de dissuasion, par précaution,
mais nous ne sommes pas inquiets. Il y a des discussions pour
trouver une solution à ce problème politique", a déclaré à l'AFP
le lieutenant-colonel Didier Rancher, porte-parole militaire de
la Monuc.
Pour Thomas Luhaka, cadre du Mouvement de libération du Congo
(MLC) de Jean-Pierre Bemba, "il faut continuer à discuter".
"Il y a eu un accord le 29 octobre entre les candidats du 2e
tour de la présidentielle qui garantissait au perdant de
l'élection une sécurité minimum.
La sécurité de M. Bemba ne peut pas être garantie par 12
policiers. Nous sommes disposés à trouver un compromis, mais il
faut que l'autre camp fasse un effort", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Notre plus grande inquiétude, c'est qu'il y ait un accrochage
entre les militaires dans la rue. Ils ont des consignes strictes
pour rester tranquilles, mais on ne peut jamais exclure un
dérapage individuel".
Des sources sécuritaires occidentales estiment à 250 les gardes
armés de M. Bemba dans ses résidences de la Gombe - sans compter
des éléments disséminés dans les quartiers périphériques de
Kinshasa - et à environ 120 ceux de M. Ruberwa. |
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L'UE débloque 161 millions d'euros pour la
RDC en 2007
AFP - 13 mars 2007 |
BRUXELLES, 13 mars
2007 (AFP) - La Commission européenne a décidé de débloquer 161
millions d'euros d'aide au développement en faveur de la
République démocratique du Congo (RDC) pour 2007, a-t-on appris
mardi auprès d'un porte-parole.
Cette nouvelle enveloppe sera principalement destinée aux
"secteurs à fort impact social dans lesquels la population
pourra voir des résultats dès 2007", comme l'assainissement, la
voirie urbaine, l'accès à l'eau, a précisé Amadeu Altafaj,
porte-parole du commissaire européen au Développement Louis
Michel.
Ces 161 millions d'euros proviennent du 9e Fonds européen au
Développement 2003-2007, au titre duquel la RDC a déjà bénéficié
d'environ 700 millions d'euros, dont 165 millions pour le
financement du processus de transition démocratique ayant
conduit aux élections de 2006.
Pour le 10e Fonds européen au développement, couvrant les années
2008-2013, la Commission a déjà prévu une première enveloppe de
411 millions d'euros, soit un quasi-doublement par rapport à
l'enveloppe initiale de quelque 220 millions du 9e FED.
Pour chaque période couverte par ces Fonds européens, la
Commission annonce d'abord une enveloppe initiale, avant de la
compléter par d'autres montants selon la situation des pays
bénéficiaires. |
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RDC: les responsables du
centre nucléaire de Kinshasa libérés
AFP 13 mars. 2007 |
KINSHASA, 12 mars 2007 (AFP)
- Deux responsables du Centre régional d'études nucléaires (Cren)
de Kinshasa, arrêtés le 6 mars dans le cadre d'une enquête sur
un projet d'exploitation d'uranium avec une firme étrangère, ont
été remis en liberté samedi, a-t-on appris lundi de source
judiciaire.
"L'enquête se poursuit, mais aucune charge n'a été retenue
contre eux et ils ont été remis en liberté", a indiqué à l'AFP
un magistrat en charge du dossier, sans plus de détail.
Le commissaire général à l'énergie atomique et directeur général
du Cren, Fortunat Lumu, et un de ses collaborateurs avaient été
arrêtés et entendus par le parquet général de Kinshasa pour une
"une affaire de détournement d'une importante quantité
d'uranium", avait affirmé à l'AFP le procureur général de la
République, Tshimanga Mukeba, peu après leur arrestation.
Lundi soir, le ministre de la Recherche scientifique, Sylvanus
Mushi Bonane, a jugé "prématurées" ces libérations, indiquant ne
pas comprendre mais respecter cette décision de la justice
congolaise.
"L'enquête est à peine commencée et on les libère! C'est la
meilleure façon de voir disparaître tous les indices. La vérité
ne sera jamais connue", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Mushi s'est aussi dit surpris d'une remise en liberté "alors
qu'un mandat d'arrêt provisoire avait été pris" à l'encontre de
M. Lumu pour "faux et usages de faux et association de
malfaiteurs".
M. Lumu est suspecté d'avoir passé un protocole d'accord avec
une société étrangère à des fins de prospection et
d'exploitation de l'uranium en République démocratique du Congo
(RDC).
Or le code minier de RDC (de 2002), qui régit le secteur minier
à l'exception des substances radioactives, précise que la
gestion, prospection et exploitation de ces dernières doivent
être fixées par décret présidentiel.
Décret qui n'est pas encore paru, selon M. Mushi.
Le ministre a par ailleurs démenti que des barres d'uranium
aient été dérobées ou aient disparu du Cren, qui abrite un
réacteur nucléaire servant notamment à des recherches
expérimentales en médecine et dans le domaine agricole.
A plusieurs reprises ces dernières années, la presse
internationale s'est fait l'écho de la sortie illégale d'uranium
de RDC, au profit d'organisations mafieuses ou de puissances
étrangères.
En août 2006, le journal britannique Sunday Times avait fait
état de la saisie en Tanzanie, en octobre 2005, d'une grosse
cargaison d'uranium 238 provenant de la RDC. La nouvelle avait
été démentie à l'époque par le gouvernement congolais.
La RDC a fermé en 1960 sa seule mine d'uranium, à Shinkolobwe
(sud-est), à cause du coût élevé de son exploitation.
Malgré la fermeture officielle de cette mine, exploitée par le
colonisateur belge et d'où provenait l'uranium qui a servi à
fabriquer la bombe larguée sur Hiroshima, des milliers de
travailleurs clandestins ont longtemps continué à creuser sur le
site. |
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Premier Conseil des ministres au Congo
Belga12
mars. 2007
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Le président
congolais Joseph Kabila a présidé samedi à Kinshasa la première
réunion du gouvernement de la IIIe République et donné les
directives générales pour le fonctionnement de l'équipe
gouvernementale, a rapporté ce dimanche la radio onusienne
Okapi.
Ces directives concernent notamment les règles de la nouvelle
gestion du pays, la déontologie et l'éthique des membres du
gouvernement ainsi que la déclaration par chaque ministre de son
patrimoine familial, a précisé le ministre de l'Information, de
la Presse et de la Communication nationale, Toussaint Tshilombo,
cité par radio Okapi. Selon M. Tshilombo, ce premier Conseil des
ministres formel du gouvernement formé le 5 février dernier a
débouché sur un certain nombre de décisions et de mesures en ce
qui concerne la situation économique et financière de la
République démocratique du Congo (RDC), la sécurité dans le pays
ainsi que la remise-reprise entre les ministres de la transition
et ceux du gouvernement issu des élections organisées l'an
dernier et dirigé par le nouveau Premier ministre Antoine
Gizenga.
M. Tshilombo a qualifié de "non fiables" les inventaires des
immeubles et infrastructures abritant les services de l'Etat
faits par les ministres sortants, évoquant des bâtiments en état
de délabrement avancé et des cessions indues des véhicules de l'Etat
au profit des membres des cabinets sortants. La situation
financière héritée est aussi "catastrophique pour l'ensemble des
ministères", a souligné le ministre de la Presse et
Communication nationale, selon Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
"Le rapport signale qu'il y a des ministères où se pose le
problème d'arriérés de salaire et de dettes vis-à-vis des
tiers", a-t-il ajouté.
Selon M. Tshilombo, le gouvernement a, face à cette situation,
décidé de diligenter un audit patrimonial en vue d'établir la
véritable situation au moment de la prise des fonctions des
ministres. "L'audit concernera l'ensemble du patrimoine de l'Etat
et la certification d'authentification des titres de propriété",
a conclu M. Tshilombo dans son compte-rendu fait samedi soir à
la radio-télévision nationale congolaise (RTNC). (belga) |
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Un frère de
Jean-Pierre Bemba condamné à 2 ans pour escroquerie |
BRUXELLES,
7 mars 2007 (AFP) - Bere Bemba Pollet, dit Jean-Jacques, frère
de l'ancien candidat aux présidentielles en République
démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba, a été condamné en
son absence à 2 ans de prison ferme par le tribunal
correctionnel de Bruxelles, a rapporté l'agence Belga.
Lors du même procès, Telo Mobutu Zemanga, un petit-neveu de
l'ancien dictateur congolais Mobutu Sese Seko, a été condamné à
3 ans de prison, dont la moitié ferme.
Jean-Jacques Bemba Pollet, 40 ans, Telo Mobutu Zemanga et quatre
autres prévenus ont été reconnus coupables d'escroqueries.
Celles dont Jean-Jacques Bemba s'est rendu coupable lui ont
rapportées quelque 550.000 euros entre 1999 et 2001.
M. Bemba ne s'est pas présenté à son procès, mais il a multiplié
les
rencontres avec des journalistes pour protester de son
innocence, selon Belga.
La présidente du tribunal a ordonné son arrestation immédiate.
Un ancien général de la garde présidentielle congolaise, André
Olela Okuka, 55 ans, a réussi à spolier un notaire belge d'au
moins 1,55 million d'euros.
Il a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 fermes.
Les prévenus se voient confisquer 1,5 million d'euros, ainsi que
leurs
Jaguar, Mercedes et autres bijoux Cartier. Telo Mobutu se fait
saisir sa
maison et son terrain à Overijse, près de Bruxelles, précise
l'agence de
presse belge.
siu/fj |
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Paul Wolfowitz et
Louis Michel attendus à Kinshasa |
Le
président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, et le
commissaire européen au développement et à l'aide humanitaire,
Louis Michel, se rendront jeudi et vendredi à Kinshasa, a
indiqué mercredi la presse locale.
Selon le représentant de la Banque mondiale (BM) en RD-Congo,
Jean-Michel Happy, la visite du président de la BM arrive à un
moment où la RDCongo vient de procéder à de profondes mutations
politiques. C'est pourquoi, Paul Wolfowitz mettra son séjour à
profit pour palper du doigt les difficultés auxquelles fait face
à la RDCongo.
"Comme la BM est décidée à donner une nouvelle impulsion aux
changements opérés en RDCongo, la délégation conjointe BM-UE se
rendra à l'intérieur du pays pour comprendre les difficultés
auxquelles fait face la population", a révélé M. Happy.
L'envoyé spécial de l'Union européenne Carlo de Filippi a
précisé que les partenaires restaient très préoccupés par les
conditions de vie des Congolais.
L'Union européenne a largement financé ce processus électoral et
est un important donateur en ce qui concerne l'aide humanitaire
à la RDC. La Banque mondiale finance pour sa part la
réhabilitation d'infrastructures congolaises ainsi que le
processus de désarmement,démobilisation et réintégration des
anciens combattants de la guerre civile et régionale de
1998-2003.
La RD-Congo a réussi à organiser l'an dernier des élections et à
se doter d'institutions démocratiquement élues pour la première
fois en 41 ans |
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L'UE renouvelle la liste noire des compagnies aériennes
Xinhua 06 mar 2007 |
BRUXELLES, 5 mars (XINHUA) -- La Commission européenne a adopté lundi la troisième mise à jour de la liste communautaire des compagnies aériennes interdites dans l'Union européenne, avec le retrait notamment de deux compagnies aériennes, Phuket Air ( Thaïlande) et DAS Air Cargo / Dairo Air Services (Ouganda/Kenya).
Les deux compagnies ont démontré à la Commission qu'elles ont dorénavant corrigé les graves carences en matière de sécurité qui avaient initialement entraîné leur interdiction en Europe, selon les décisions se fondant sur un avis unanime exprimé par ses experts du Comité de la sécurité aérienne.
Un total de 49 transporteurs précédemment inclus dans la liste en ont été retirés puisqu'ils ont cessé leurs activités - soit parce que leur pays a retiré (ou refusé de renouveler) leur certificat, soit parce que les compagnies aériennes elles-mêmes ont décidé de mettre fin à leurs activités.
Ce retrait concerne des transporteurs du Kazakhstan (2), de la République démocratique du Congo (6), de la République du Liberia (1), de Guinée équatoriale (33) et de la République kirghize (7).
Par ailleurs, dix transporteurs ont été ajoutés à la liste communautaire pour une interdiction totale, il s'agit de compagnies créées en République kirghize (4), en Guinée équatoriale (1) et en République démocratique du Congo (5).
La compagnie Pakistan International Airlines (PIA) fait l'objet d'une restriction opérationnelle qui l'autorise à utiliser
uniquement ses avions Boeing 777 pour ses opérations dans la Communauté.
La restriction opérationnelle en vigueur pour Air West (Soudan) est étendue pour devenir
dorénavant une interdiction totale, puisque de nouvelles carences ont même été constatées pour le seul avion dont l'exploitation était encore autorisée dans la Communauté.
La Commission a pris note de la décision de la Bulgarie d'interdire à cinq transporteurs bulgares (Air Sofia, Bright Aviation Services, Heli Air Services, Skorpion Air et Vega Airlines)d'exercer leurs
activités dans les autres États membres de l'UE ainsi qu'en Islande, Norvège et Suisse.
Il s'agit d'une décision à caractère provisoire en attendant la mise en oeuvre de mesures correctives appropriées, qui seront réexaminées conjointement par la Commission et les autorités bulgares dans quelques semaines.
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