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From the St. Lawrence Valley to the Great Plains (17th-18th C.) | |||||||
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With the return of civil and religious peace in 1598, the voyages of exploration, coupled with colonial objectives, resumed under Henri IV, who reigned during the years 1589-1610. Pierre Du Gua de Monts (1558-1628), the principal beneficiary of the commercial monopoly between 1603 and 1609, and Samuel de Champlain (ca. 1580-1635), first as an observer, then as an expedition leader, were the main actors to explore Canada, from the Acadia littoral (Nova Scotia) to the Great Lakes, at the beginning of the 17th century. In 1603 a trade and prospecting expedition ascended the St. Lawrence to Hochelaga (Montreal). From 1604 to 1607 Du Gua de Monts led a systematic exploration from the coasts of Acadia and New England to Cape Cod to locate a site favorable to the creation of a colonial settlement. After having founded Quebec in 1608, Champlain sailed north on the Saguenay River, south on the Richelieu River (1609), and west on the Ottawa River as far as Lake Huron (1613, 1615-16). In the following decades, explorations concentrated on the Great Lakes region and, unlike earlier explorations, were often not government sponsored. The principal actors were the missionaries, again moved by the hope of evangelizing the Indian tribes. Further, after the destruction of the Huron confederacy and its trade networks about 1650, the coureurs de bois (illegal traders) ventured into the Pays d’en Haut (Great Lakes region) to restore the fur trade--indispensable to the colony’s survival. After 1663 explorations were planned and directed by colonial authorities awaiting the reports, journals, and maps of the expeditions. Despite the reticence of Louis XIV (reigned 1643-1715) and his minister, Jean-Baptiste Colbert, Intendant Jean Talon and later Governor Frontenac encouraged exploration and took possession of the discovered lands in the name of the king. To the traditional objectives of developing trade posts, searching for mineral deposits, and finding a route to China, a new consideration was added--the need to block British expansion into and control of the interior territories. This imperial objective helps to explain why Hudson Bay–invested by an English company founded in 1670 at the initiative of two French coureurs de bois, Médard Chouart des Groseilliers (1618-1696) and Pierre-Esprit Radisson (1636?-1710?)–crystallized the Franco-British rivalry. Frontenac charged the cartographer Louis Jolliet (1645-1700) with the mission of discovering where the great river that the Indians called the Mississippi flowed. Accompanied by the Jesuit father, Jacques Marquette (1637-1675), he went to the confluence of the Arkansas River in 1673, then retraced his steps in order not to compromise the principal finding of the exploration. Since that time it has been known that the Mississippi is oriented toward the South and not toward some hypothetical “Western Sea.” The expedition organized by René-Robert Cavelier de La Salle (1643-1687) in 1682 went as far as the river’s delta, where he solemnly took possession of the lands he christened “Louisiana” in honor of Louis XIV. Despite a second commission conferred on La Salle in 1684, the mouth of the river was found by sea only in 1699, by Le Moyne d’Iberville. Through the 18th century Louisiana also served as a point of departure for numerous explorations considered indispensable to assure the security and development of the colony. From this locus, explorers ventured to the Indian tribes bordering the Mississippi and its tributaries; sought out new resources for trade with France; and opened commercial relations with the Spanish colonies. Louisiana also was viewed as the place of origin from which to discover a passage to the Western Sea. Louis Juchereau de Saint-Denis (d. 1744) ascended the Red River to Natchitoches in 1714. Bénard de la Harpe (1683-1765), an adventurer from St.-Malo, traveled the upper valleys of the Red and the Arkansas rivers in 1719. Etienne Veniard de Bourgmont (b. 1679) explored the Missouri River in 1723-24, as far as its confluence with the Nebraska. In 1739 two Canadian traders, the brothers Pierre-Antoine Mallet (b. 1700) and Paul Mallet (d. 1753) left Fort Chartres in the Illinois Country, traversing the Great Plains all the way to Santa Fe. Finally, a family of French-Canadian explorers, the La Vérendrye, continued the search for the Western Sea in the years 1730-40, crisscrossing the region of Lakes Winnipeg and Manitoba, and the upper Missouri. |
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Du Saint-Laurent aux Grandes Plaines (XVIIe-XVIIIe siècle) | |||||||
Les alliances franco-indiennes Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803) |
Les voyages d’exploration, assortis d’objectifs coloniaux, reprennent sous le règne d’Henri IV avec le retour de la paix civile et religieuse en 1598. Pierre Du Gua de Monts, principal bénéficiaire des monopoles de commerce entre 1603 et 1609, et Samuel de Champlain, d’abord comme simple observateur, puis comme chef d’expédition, sont les principaux acteurs de l’exploration du Canada au début du XVIIe siècle, depuis les côtes de l’Acadie jusqu’aux Grands Lacs. En 1603, une expédition de traite et de prospection remonte le Saint-Laurent jusqu’à Hochelaga (Montréal). De 1604 à 1607, Du Gua de Monts dirige une exploration systématique des côtes de l’Acadie et de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au Cap Cod pour trouver un site propice à la création d’un établissement colonial. Après avoir fondé Québec en 1608, Champlain remonte au Nord la rivière du Saguenay, au Sud celle de Richelieu (1609) et vers l’Ouest celle des Outaouais jusqu’au Lac des Hurons (1613, 1615-1616). Dans les décennies suivantes, les explorations se concentrent sur la région des Grands Lacs et prennent une tournure moins officielle. Les principaux acteurs sont les missionnaires mus par le souci d’évangéliser de nouvelles tribus indiennes et, après la destruction de la confédération huronne et de ses réseaux de traite vers 1650, les « coureurs de bois » qui s’aventurent dans les « Pays d’en Haut » pour restaurer le commerce des fourrures indispensable à la survie de la colonie. Après 1663, les explorations sont planifiées et orientées par les autorités de la colonie qui attendent les rapports, journaux et cartes des expéditions. L’intendant Jean Talon, puis le gouverneur Frontenac, malgré les réticences de Louis XIV et de son ministre Colbert, encouragent le mouvement exploratoire et la prise de possession des terres découvertes au nom du roi. Aux objectifs traditionnels - développement des postes de traite, recherche de gisements miniers, route de la Chine - s’ajoute un facteur nouveau : la nécessité de faire barrage à l’expansion britannique en contrôlant les territoires de l’intérieur. Investie par une compagnie anglaise fondée en 1670 à l’initiative de deux coureurs de bois français, Médard Chouart des Groseilliers et Pierre-Esprit Radisson, la baie d’Hudson cristallise la concurrence franco-anglaise. Le cartographe Louis Jolliet reçoit de Frontenac la mission de découvrir où se jette la grande rivière que les Indiens appellent « Michissipi ». Accompagné par le père jésuite Jacques Marquette, il se rend en 1673 jusqu’au point de confluence avec l’Arkansas puis rebrousse chemin pour ne pas compromettre le principal résultat de l’exploration : on sait désormais que le Mississippi est orienté vers le Sud et non vers une hypothétique « mer de l’Ouest ». Cavelier de la Salle atteint en 1682 le delta du fleuve, où il prend solennellement possession du pays qu’il baptise « Louisiane » en l’honneur de Louis XIV. Malgré une seconde commission confiée à l’explorateur en 1684, l’embouchure du fleuve n’est retrouvée par mer qu’en 1699 par Le Moyne d’Iberville. La Louisiane, au XVIIIe siècle, sert aussi de point de départ à de nombreuses explorations rendues indispensables pour assurer la sécurité et le développement de la colonie : s’allier aux tribus indiennes bordant le Mississippi et ses affluents, rechercher des ressources nouvelles pour le commerce avec la métropole, ouvrir des relations commerciales avec les colonies espagnoles, sans oublier l’espoir toujours tenace de découvrir le passage vers la « mer de l’Ouest ». Louis Juchereau de Saint-Denis remonte la rivière Rouge jusqu’au pays des Natchitoches en 1714, Bénard de la Harpe, un aventurier malouin, parcourt les hautes vallées de la rivière Rouge et de l’Arkansas en 1719, Étienne Veniard de Bourgmont explore le Missouri en 1723-1724 jusqu’à sa confluence avec le Niobrara (dans le Nebraska), et deux traiteurs canadiens, les frères Pierre-Antoine et Paul Mallet, partis du fort de Chartres au pays des Illinois, traversent en 1739 les grandes plaines jusqu’à Santa-Fe. Enfin une famille d’explorateurs franco-canadiens, les La Verendrye, poursuit la recherche de la mer de l’Ouest dans les années 1730-1740, sillonnant la région des lacs Winnipeg et Manitoba et le haut Missouri. |
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