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The Military Alliance | |||||||||||
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Alliance with the Indians meant participating in their war expeditions. At the beginning of the 17th century Champlain followed the Hurons, the Montagnais, and the Algonquins on the trail of their enemies–that is, the Iroquois. Champlain was honored as a war chief. In 1609 with two other Frenchmen and 60 Indian warriors, he successfully confronted, thanks to his arquebuses (guns), some 200 Iroquois on the lake that now carries his name. The following year, Champlain again joined his Huron and Algonquin allies in a military expedition against the Iroquois, this time at the mouth of the Richelieu River. Although he was injured in the neck by an enemy arrow, the Iroquois were forced to flee. Finally, in 1615, Champlain participated in a third expedition led by the Hurons south of Lake Ontario and was wounded by two Iroquois arrows. In the years 1680-90 French colonial authorities clearly understood that they could not control the immense territory that they claimed and face both the Iroquois and the British without support from their Indian allies. When expeditions were launched against Seneca (Iroquois) villages in 1684 and 1687, hundreds of native allies accompanied French soldiers. Indian raids from the Great Lakes led in part to the Iroquois concluding a durable peace with the French and their allies in 1701. At this time a monumental conference took place at Montreal, involving some 1,300 representatives of 40 native tribes. In the 18th century, whenever the French clashed militarily with other groups, their allies--principally the Ottawas, the Hurons, and Potawatomis in Canada, and the Illinois and Choctaws in Louisiana--came to their assistance. The French were unable, however, to impose peace among all the Indian nations. A conflict broke out at Detroit in 1712. The French and their allies were pitted against the Foxes, assisted by the Mascoutens and the Kickapoos. Interspersed with truces, the Fox Wars, as they came to be known, lasted until 1738. However, Franco-Indian tensions were the strongest in Louisiana. In that territory, the Indians were far more numerous; the British showed themselves far more enterprising in affiliating themselves with the tribes; and the French sometimes made evident blunders. Without their Choctaw allies, the French would have undoubtedly had to abandon the Mississippi between 1729 and 1731, at the time of the Natchez uprising. On two occasions, in 1736 and 1740, they also attacked the Chickasaws, whose raids threatened the circulation of boats on the Mississippi. During the second expedition, Governor Le Moyne de Bienville led an impressive army composed of 1,200 soldiers, from Louisiana and Canada, and 2,400 Indians, including many “settled” Indians from the St. Lawrence Valley. All French officers knew that these campaigns were conceivable only with the aid of Indian auxiliaries. The victories achieved against the British between 1755 and 1757 illustrate perfectly this strategic fact. For example, Louis-Antoine de Bougainville, aide de camp to the marquis de Montcalm (1712-1759) during the Seven Years War, wrote that “in the middle of the American forest, one cannot dispense with [the Indians] anymore than the cavalry on the plain.” As trappers and canoers, Native Americans excelled in reconnaissance missions and in raids. But they were warriors, not soldiers. They enlisted neither in the militia nor in the French army and always fought with their own tactics (“guerilla warfare”) and their own motives, such as taking captives or retrieving scalps. French military officers frequently judged their allies to be fickle, inconsistent, and resistant to all discipline. The fact remains that, objectively, Indians increasingly served as auxiliaries, caught in colonial wars in the course of the 18th century. As colonial authorities assumed responsibility for the subsistence of warriors and their families (arms, clothing, etc.) and gave rewards for enemy scalps or money for the restitution of prisoners, one consequence was the development of a market-based war economy. |
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L’alliance militaire | |||||||||||
Les alliances franco-indiennes
Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803) |
S’allier avec les Indiens signifie obligatoirement participer à leurs expéditions guerrières. Au début du XVIIe siècle, Champlain est ainsi amené à suivre les Hurons, les Montagnais et les Algonquins sur la piste de leurs ennemis, c’est-à-dire les Iroquois, et il est à ce titre honoré comme un chef de guerre. En 1609, avec deux autres Français et une soixantaine de guerriers indiens, il affronte avec succès, grâce à ses arquebuses, quelque deux cents Iroquois sur le lac qui porte son nom. L’année suivante, Champlain se joint à nouveau à une expédition guerrière de ses alliés hurons et algonquins contre les Iroquois, cette fois à l’embouchure de la rivière Richelieu. Il est blessé au cou par une flèche ennemie, mais les Iroquois sont contraints à la fuite. En 1615 enfin, il participe à une troisième expédition menée par les Hurons au sud du lac Ontario au cours de laquelle il est blessé par deux flèches iroquoises. Dans les années 1680-1690, les autorités coloniales françaises ont pleinement compris qu’elles ne peuvent contrôler l’immense territoire revendiqué et faire face aux Iroquois – et aux Britanniques - sans le soutien de leurs alliés indiens. Quand deux expéditions sont lancées contre les villages tsonnontouans (iroquois), en 1684, puis en 1687, des centaines d’alliés autochtones accompagnent les soldats français. C’est aussi, en partie, grâce aux raids des Indiens des Grands Lacs que les Iroquois concluent une paix durable avec les Français et leurs alliés en 1701 lors d’une conférence spectaculaire tenue à Montréal. Au XVIIIe siècle, quand les Français se heurtent militairement à d’autres groupes, ils sont toujours assistés par leurs alliés, principalement les Outaouais, les Hurons et les Poutéouatamis au Canada, et les Illinois et les Chactas en Louisiane. Un conflit, qui illustre l’incapacité française à imposer la paix parmi toutes les nations autochtones, éclate à Détroit en 1712 : il oppose les Français et leurs alliés aux Renards, soutenus par les Mascoutens et les Kicapous. Entrecoupée de trêves, la guerre « des Renards » s’étire jusqu’en 1738. Mais c’est en Louisiane, où les Indiens sont beaucoup plus nombreux, où les Britanniques se montrent très entreprenants pour s’affilier les tribus, et où les Français font parfois preuve de maladresse, que les tensions franco-indiennes sont les plus fortes. Sans leurs alliés chactas, les Français auraient sans doute dû abandonner le Mississippi lors du soulèvement des Natchez, entre 1729 et 1731. À deux reprises, en 1736 et 1740, ils attaquent aussi les Chicachas, dont les raids menacent la circulation des bateaux sur le Mississippi. Lors de la seconde expédition, le gouverneur Le Moyne de Bienville dirige une armée impressionnante, composée de 1 200 soldats - de Louisiane et du Canada - et de 2 400 Indiens, parmi lesquels des « domiciliés » du Saint-Laurent. Les campagnes françaises, tous les officiers le savent, ne sont concevables qu’avec le soutien d’auxiliaires autochtones, et les victoires obtenues contre les Britanniques entre 1755 et 1757 illustrent parfaitement cette donnée stratégique. Louis-Antoine de Bougainville, par exemple, aide de camp du marquis de Montcalm pendant la guerre de Sept Ans, écrit « qu’au milieu des bois de l’Amérique on ne peut pas plus se passer d’eux [les Indiens] que de la cavalerie en plaine ». Pisteurs et canoteurs, les autochtones excellent dans les missions de reconnaissance et dans les combats de harcèlement. Mais ils sont des guerriers, non des soldats ; ils ne s’enrôlent ni dans la milice ni dans l’armée française et combattent toujours avec leur propre tactique (la « petite guerre ») et leurs propres motivations (faire des captifs, ramener des scalps). Les militaires français jugent ainsi fréquemment leurs
alliés volages, inconstants, rétifs à toute discipline.
Reste qu’objectivement les autochtones servent de plus en plus d’auxiliaires
dans des luttes d’empire dont la portée leur échappe.
Avec la prise en charge matérielle des guerriers indiens et de
leur famille – armes, habillement -, les primes offertes pour les
scalps ennemis ou l’argent reçu en échange de la restitution
de prisonniers, on assiste même au développement d’un
marché économique de la guerre dans le courant du XVIIIe
siècle.
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