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Joseph-François Lafitau | |||||
The French and North America after the Treaty of Paris (1763-1803) |
Descending from a wealthy, middle-class family from Bordeaux in southwestern France, Lafitau entered the Jesuit novitiate in 1696. He next studied philosophy and rhetoric at Pau (also in the southwest) from 1698 to 1701, before continuing his studies at Poitiers, La Flèche, and finally at Paris in 1711. Lafitau decided, at age 31, to go to Canada to work in the faraway missions. He spent nearly six years (1712-17) at Sault-Saint-Louis (Kahnawake), a mission situated on the south bank of the St. Lawrence, adjacent to Montreal. There, with the collaboration of an elderly Jesuit, Father Garnier, Lafitau familiarized himself with Iroquois language and culture. Back in France, he wrote a memoir on his discovery of ginseng in 1718; then, following a trip to Rome, he was named mission procurator for New France in 1722. Lafitau wrote his most celebrated work, the two volume Mœurs des sauvages américains, in1724. Keen on classical culture, he intended to make use of sources relating to ancient peoples (such as the Hebrews and the Greeks) in order to better understand Native American customs, especially Iroquois. He discovered the Iroquois’s classificatory system of kinship and recognized the importance of women in Iroquois society, speaking of it as a “gynecocracy.” Lafitau attempted to prove the common origin of the Indians and Westerners and shore up the Christian dogma of the unity of creation, an idea that engendered Voltaire’s mockeries. He systematized a form of comparative ethnography that one also sees earlier in the work of André Thevet (1502?-1590) or Marc Lescarbot (1570?-1642), while displaying, in his descriptions, a meticulousness rarely equaled in this period. Lafitau returned to Canada in 1727, where he stayed for two years as superior of the mission at Sault-Saint-Louis, before returning permanently to France in 1729.
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Joseph-François Lafitau | |||||
Les alliances franco-indiennes Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803) |
Issu d’une riche famille de la bourgeoisie bordelaise, Joseph-François Lafitau entre au noviciat des jésuites en 1696, puis étudie la philosophie et la rhétorique à Pau de 1698 à 1701, avant de compléter ses études à Poitiers, à La Flèche, et enfin à Paris en 1711. Il décide alors, âgé de 31 ans, de se rendre au Canada pour œuvrer aux missions lointaines. Il passe près de six années (1712-1717) au Sault-Saint-Louis (Kahnawake), mission située sur la rive sud du Saint-Laurent, en face de Montréal. Là, avec la collaboration d’un vieux jésuite, le père Garnier, il s’initie à la langue et à la culture des Iroquois. De retour en France, il rédige un mémoire sur sa découverte du ginseng (1718), puis, à la suite d’un voyage à Rome, est nommé procureur des missions de la Nouvelle-France (1722). Il écrit alors, en deux volumes, son ouvrage le plus célèbre : Mœurs des sauvages américains (1724). Féru de culture classique, il entend se servir des sources relatives aux peuples anciens (Hébreux, Grecs, etc.) pour mieux comprendre les mœurs autochtones, en particulier iroquoises. Il s’efforce de prouver l’origine commune des Indiens et des Occidentaux et d’étayer ainsi le dogme chrétien de l’unité de la création, démarche qui lui vaut les railleries de Voltaire. Lafitau systématise une forme d’ethnographie comparée qu’on observe aussi, plus précocement, chez André Thevet (1557) ou chez Marc Lescarbot (1609), tout en faisant preuve dans ses descriptions d’une minutie rarement égalée à cette époque. Il découvre le système de parenté classificatoire des Iroquois, et reconnaît l’importance des femmes dans la société iroquoise, en parlant d’une « gynécocratie ». Lafitau retourne au Canada en 1727 , où il séjourne deux ans comme supérieur de la mission de Sault-Saint-Louis, avant de rentrer définitivement en France en 1729.
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