The Library of Congress | Global Gateway | [English] | [Français] |
Themes | Collections | About the Site | Partners | Site Map | Advanced Search |
The Library of Congress | Global Gateway | Contact Us Contactez-nous |
Legal Notices Notices Légales |
The Library of Congress | Global Gateway | [English] | [Français] |
Les Thèmes | Les Collections | Sur le site | Partenariats | Plan du site | Recherche Avançée |
Filles du roi, filles « à la cassette » et filles de « mauvaise vie » | |||||||
Les alliances franco-indiennes Les Français et l’Amérique du Nord après le traité de Paris (1763-1803) |
En 1663, quand le Canada est transformé en province royale, on compte six colons en âge de se marier pour une seule femme blanche. En vue de réduire ce déséquilibre et d’assurer le peuplement de la colonie, Louis XIV subventionne, entre 1663 et 1673, le passage en Nouvelle-France de près de 770 jeunes femmes. Quand les finances le permettent, il leur accorde une dot de 50 livres destinée à faciliter leur mariage et leur établissement. Ces filles, contrairement à une légende tenace, ne sont pas des prostituées, mais bien souvent des orphelines élevées à l’Hôpital général de Paris. Une fois débarquées au Canada, elles se marient dans les mois qui suivent avec l’un des nombreux prétendants que compte la colonie. Au début des années 1680, Louis XIV cherche à compléter cette politique de « féminisation » en offrant le « présent du roi » - une dot de 50 livres également - à toute candidate autochtone à l’intermariage. En Louisiane, on fait aussi appel aux Filles du roi – ou « filles à la cassette », comme on les y appelle – à l’époque de la Compagnie d’Occident : 120 jeunes femmes volontaires sont ainsi transportées entre 1719 et 1721. Il ne faut pas les confondre avec les quelque 200 « femmes de mauvaise vie » déportées sur le Mississippi à la même époque dans le cadre de la politique de bannissement inaugurée par la Régence. La plupart étaient enfermées à la Salpêtrière pour mendicité, vagabondage, prostitution ou crimes – l’une, nommée Marie-Anne Lescau, a d’ailleurs inspiré l’héroïne de l’abbé Prévost, Manon Lescaut.
|
The Library of Congress | Global Gateway | Contact Us Contactez-nous |
Legal Notices Notices Légales |