COVID-19
Mis à jour le 15 décembre 2020
Informations Coronavirus
POINT DE SITUATION
Les déplacements seront tolérés le 24 décembre mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis. En revanche, le couvre-feu sera strictement appliqué le soir du 31 décembre.
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Informations sur les mesures nationales
Depuis le 15 décembre, les déplacements inter-régions sont autorisés mais un couvre-feu de 20h00 à 06h00 est en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain.
L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.
Les déplacements seront tolérés le 24 décembre pour partager ce moment avec ses proches mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis. En revanche, le couvre-feu sera strictement appliqué le soir du 31 décembre.
Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont interdits de 20h00 à 06h00 du matin, sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive. Les établissements autorisés à ouvrir ne pourront plus accueillir de public après 20h00.
Éducation
Les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts avec un protocole sanitaire renforcé dont le port du masque obligatoire dès l’âge de 6 ans.
La prise en charge périscolaire (garderie, centres aérés) est également maintenue tout comme les structures d’accueil spécialisées pour les enfants en difficulté physique ou psychique notamment les instituts médico-éducatifs.
Les formations et concours font aussi l’objet de dérogation.
Concernant l’enseignement supérieur, l’ensemble des cours magistraux et travaux dirigés restent en distanciel sauf exception pour certains travaux pratiques. L’accès aux bibliothèques universitaires est possible. Les restaurants universitaires ne pourront que faire de la vente à emporter.
Personnes âgées
Afin de lutter contre la solitude des ainés les visites en EHPAD et en maison de retraite sont autorisées dans le strict respect des mesures barrières.
Travail
Le télétravail est fortement recommandé partout où il est possible.
Commerces et établissements recevant du public (ERP)
Les commerces ont repris leurs activités le 28 novembre dernier tout comme les auto-écoles, les agents immobiliers et les services à domicile avec un protocole sanitaire strict. La mise en place du couvre-feu impose cependant une fermeture à 20h00 pour l’ensemble de ces établissements.
Pour limiter la concentration des flux et favoriser l’activité commerciale, les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche sont élargies.
L’ensemble des secteurs faisant toujours l’objet de fermetures administratives (bars, restaurants, boites de nuit…) bénéficieront d’aide allant jusqu’à 10 000 euros via le fonds de solidarité. La cellule de continuité économique a été réactivée, le dispositif d’activité partielle est étendu jusqu’au 20 janvier 2021 et les prêts garantis par l’Etat sont prolongés jusqu’au 30 juin 2021. Des dispositifs de prise en charge des loyers pour les PME seront prochainement présentés.
Activités culturelles
Le Premier ministre a annoncé le 10 décembre que les établissements culturels, à savoir les cinémas, théâtres, salles de spectacles, musées ou encore enceintes sportives resteront fermés au moins jusqu’au 7 janvier, les bars et restaurants quant à eux ne pourront rouvrir avant le 20 janvier si les conditions sanitaires le permettent.
Lieux de culte
Les offices dans les lieux de cultes sont autorisés, les fidèles doivent respecter une règle d’un siège sur trois et d’une rangée sur deux pour y assister.
Déplacements internationaux
Si les frontières avec l’Union Européenne restent ouvertes, les frontières extérieures sont fermées. Les Français de l’étrangers restent bien sûr libres de regagner le territoire national.
Un test négatif de moins de 72h est obligatoire pour entrer sur le territoire. Par ailleurs dans les ports et les aéroports des tests rapides seront déployés pour toutes les arrivées.
Ensemble contre la Covid-19
- Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
- Se moucher dans un mouchoir à usage unique puis le jeter
- Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée et partout où cela est obligatoire
- Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
- Limiter au maximum ses contacts sociaux (6 maximum)
- Éviter de se toucher le visage
- Aérer les pièces 10 minutes, trois fois par jour
- Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
- Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)
Le port du masque
Questions / Réponses
Sur les mesures et les prochaines étapes
Quelles sont les mesures de restriction mises en place pour faire face au virus de la covid-19 ?
Pourquoi ces mesures concernent tout le territoire et pas uniquement les zones dans lesquelles le virus circule activement ?
Le Président de la République a annoncé, le 24 novembre, un allégement progressif des restrictions. De quoi s’agit-il ?
- les activités extra-scolaires en plein air sont autorisées ;
- pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ;
- les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées ;
- tous les commerces et services à domicile peuvent recevoir du public, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. Les commerces ne doivent pas rester ouverts après 21 heures ;
- les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.
Quels sont les changements intervenus lors de la nouvelle phase mise en place le mardi 15 décembre ?
- Le confinement est levé.
- Il est donc à nouveau possible de nous déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions, et passer Noël en famille.
- Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
- Partout sur le territoire, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin est mis en place, avec l’obligation d’être muni d’une attestation de déplacement durant cette tranche horaire.
- Par exception à la règle du couvre-feu, il sera possible de circuler librement le soir du 24 décembre, sans attestation, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.
- Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
- Les activités extrascolaires en salle, notamment pour l’accueil des enfants durant les vacances scolaires, sont à nouveau autorisées avec des règles strictes, en revanche les colonies et les centres de vacances demeureront fermés.
- Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.
- La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeure identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.
Des contraintes fortes demeurent toutefois durant cette période :
- Les grands rassemblements sont interdits ainsi que tous les événements festifs dans les salles à louer. Restent également fermés tous les lieux, qui comme les parcs d’attraction et les parcs d’expositions, sont susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes venant de régions différentes.
- Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
- Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
- Les enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
- Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont fermés Le Gouvernement prépare actuellement un protocole pour envisager une ouverture de ces équipements en janvier 2021.
Au regard de la situation sanitaire actuelle, pourquoi tous les allégements annoncés par le Président de la République le 24 novembre n’ont-ils pas été mis en œuvre le 15 décembre ?
Il a donc été décidé d’appliquer des règles plus strictes que prévu :
- Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
- Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
- Les enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
- La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeurera identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
Comment les fêtes de Noël vont-elles se dérouler ? Pourra-t-on se déplacer pour rejoindre nos proches ?
Concernant les fêtes, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin sera en vigueur sur tout le territoire. Il sera cependant possible de circuler librement le soir du 24 décembre, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.
En revanche, le couvre-feu s’appliquera le soir du 31 décembre.
Il sera impératif à l’occasion de ces fêtes de limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table, d’éviter les rassemblements trop importants et de respecter scrupuleusement les mesures barrières et le port du masque. Dans les 7 jours précédant le réveillon, il est recommandé de s’auto-confiner et de limiter au maximum les interactions sociales.
Doit-on s’isoler avant les fêtes de Noël pour ne pas contaminer ses proches ?
Puis-je dès à présent réserver mes billets et planifier mes vacances de noël ?
Pourquoi le Gouvernement a-t-il décidé de ne pas alléger plus rapidement les restrictions ?
12. Quelle est la différence entre le couvre-feu qui est entré en vigueur le 15 décembre et le confinement ?
En revanche, de nouvelles attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 20h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.
Quid des territoires d’outre-mer ?
Comment s’assurer que la France ne sera pas à nouveau heurtée par une 3e vague début 2021 ?
Comment allez-vous protéger les plus fragiles, notamment les SDF ?
Envisagez-vous des mesures renforcées pour les emplois les plus précaires à l’heure ou toutes les associations de lutte contre la pauvreté alertent sur la hausse du nombre de personnes ayant basculées dans la précarité ?
Les mesures de confinement s’appliquent-elles à l’ensemble du territoire national ?
Doit-on décaler les élections régionales de mars 2021 ?
Limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table à Noël est-il une recommandation ou une obligation ?
Est-ce qu’un couvre-feu à 21h est toujours en vigueur même pendant le confinement ?
Sur mon attestation
Comment s’organise le contrôle de ces mesures ?
- Les contrôles sont assurés par les 250 000 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du territoire national. Autant que de besoin, à la demande des préfets, des effectifs supplémentaires de forces mobiles sont déployés pour appuyer les forces locales dans cette mission spécifique.
- Les 24 000 policiers municipaux répartis dans 8000 communes viennent appuyer l’action des forces de l’ordre.
Quelles sont les sanctions pour les particuliers qui ne respecteraient pas les règles prévues par le décret ?
En tant qu’employeur, quels sont les motifs d’octroi d’une attestation pour aller travailler en présentiel ?
Qui doit remplir ce justificatif de déplacement professionnel ?
- soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
- soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.
Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé, des agents de la fonction publique, des militaires et des élus, ainsi que la carte de presse, valent attestation permanente pour le trajet domicile-travail et les déplacements professionnels.
Dois-je présenter à la fois le justificatif signé par mon employeur et une attestation de déplacement lorsque je me rends au travail ?
Les mineurs doivent-ils se munir d’une attestation pour se déplacer seuls durant le couvre-feu ?
Quelle case cocher pour aller faire réparer sa voiture ?
Peut-on réutiliser ses attestations de déplacement du mois de mars ?
Une attestation sera-t-elle nécessaire pour se déplacer à l’occasion du soir de Noël ?
Où puis-je trouver mon attestation employeur pour les salariés employés à domicile ?
Quelles sont les nouvelles règles pour la promenade et l’activité physique individuelle ?
Lors de l’heure d'activité physique quotidienne, sommes-nous contraints à des tranches horaires spécifiques type couvre-feu (6h-21h) ? Ou est-ce possible de sortir après 21h ?
Quel motif mettre sur une attestation pour conduire/aller chercher un proche hospitalisé durant le couvre-feu ?
Est-il possible de se déplacer pour se rendre chez un dentiste ou un kinésithérapeute ?
Tous les professionnels de santé, les professionnels para-médicaux et de médecine non conventionnelle peuvent continuer à accueillir des patients.
Durant le couvre-feu, puis-je changer de région pour accompagner un proche qui doit se faire opérer ?
Existe-t-il des limites de temps et de distance pour les déplacements d’une personne handicapée et de son accompagnant dans le cadre de la promenade et de l’activité physique ?
Est-il possible de se déplacer pour des soins médicaux durant les horaires du couvre-feu ?
Tous les professionnels de santé, les professionnels paramédicaux et de médecine non conventionnelle peuvent accueillir des patients.
Les personnes précaires peuvent-elles se déplacer durant le couvre-feu pour se rendre dans des centres d’hébergement ou bénéficier de l’aide alimentaire ?
A partir du 15 décembre, doit-on se munir d’une attestation pour sortir lors du couvre-feu ?
Pour tous les autres motifs de déplacement autorisés, il est nécessaire de télécharger une attestation à usage unique, dont la nouvelle version est en ligne. Les attestations manuscrites sur papier libre sont elles aussi valables. En complément de cette attestation, il est demandé de se munir d’un titre d’identité. Ces attestations doivent être datées et signées.
Doit-on utiliser de nouvelles attestations pour sortir durant le couvre-feu ?
Quels sont les motifs de sortie durant le couvre-feu ?
Par ailleurs, d’autres exceptions à l’interdiction de déplacement sont possibles, notamment, pour des raisons de santé (par exemple pour se rendre à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde), pour un motif familial impérieux, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires, pour des déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance, ou encore pour participer à des missions d’intérêt général de type maraudes. Il est également possible de sortir brièvement de son domicile pour les besoins des animaux de compagnie, dans la limite de 1km et 1h. En revanche, il n’est pas possible de se promener ou de pratiquer une activité sportive.
Puis-je prendre un avion ou un train après 20h pendant le couvre-feu ?
Sur les dérogations
Pour quel motif puis-je sortir durant le confinement ?
Les professionnels devront être munis du justificatif de déplacement professionnel permanent, rempli par leur employeur.
Par ailleurs, il demeure également possible de se déplacer, muni de l’attestation de déplacement dérogatoire téléchargeable sur le site du ministère de l’Intérieur, pour des raisons de santé, d’achats de biens et de services dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, pour l’assistance aux personnes vulnérables, pour se rendre dans un service public, pour pratiquer une activité physique, pour les besoins des animaux de compagnie, pour un motif familial impérieux ou pour la garde d’enfants, pour se rendre dans un établissement culturel autorisé à accueillir du public ou un lieu de culte.
Qu’est-ce qu’un motif familial impérieux ?
Il peut s’agir par exemple du décès ou d’une maladie grave d’un parent proche ou d’une obligation de déménagement familial impérative. Il s’agit également de l’exercice des droits de visite et d’hébergement des enfants pour les parents séparés. La preuve du motif familial impérieux doit être apportée par tout document, en format papier ou numérique, qui permet de justifier la situation invoquée.
Quel type de commerce va pouvoir rester ouvert ?
A compter du 28 novembre les commerces et les activités à domiciles dits non-essentiels pourront reprendre dans le cadre d’un protocole sanitaire stricte et jusqu’à 21h00.
Par dérogation, restent ouverts :
- Entretien, réparation et contrôle technique de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles ;
- Commerce d'équipements automobiles ;
- Commerce et réparation de motocycles et cycles ;
- Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles ;
- Commerce de détail de produits surgelés ;
- Commerce d'alimentation générale ;
- Supérettes ;
- Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé ;
- Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de carburants et combustibles en magasin spécialisé, boutiques associées à ces commerces pour la vente de denrées alimentaires à emporter, hors produits alcoolisés, et équipements sanitaires ouverts aux usagers de la route ;
- Commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de textiles en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé ;
- Commerces de détail d'optique ;
- Commerces de graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé ;
- Commerce de détail alimentaire sur éventaires sous réserve, lorsqu'ils sont installés sur un marché, des dispositions de l'article 38 ;
- Commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé ;
- Location et location-bail de véhicules automobiles ;
- Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens ;
- Location et location-bail de machines et équipements agricoles ;
- Location et location-bail de machines et équipements pour la construction ;
- Réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques ;
- Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication ;
- Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques ;
- Réparation d'équipements de communication ;
- Blanchisserie-teinturerie ;
- Blanchisserie-teinturerie de gros ;
- Blanchisserie-teinturerie de détail ;
- Activités financières et d'assurance ;
- Commerce de gros ;
- Magasins d’alimentation générale ;
- Supérettes
Les commerces ouverts doivent-ils appliquer des jauges ?
Quelles sont les règles pour les commerces pendant le couvre-feu ?
Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 20h, heure du début du couvre-feu. Les employés peuvent en revanche rentrer chez eux après 20h, en remplissant le motif « déplacement professionnel » sur l’attestation.
Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), sont autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.
Les supermarchés peuvent-ils tout vendre ?
Quels sont les autres établissements pouvant accueillir du public ?
- Les structures permettent l'accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité ;
- Les laboratoires d'analyse ;
- Les agences de placement de main-d'œuvre ;
- Les agences de travail temporaire ;
- Les services funéraires ;
- Les cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires ;
- Les refuges et fourrières pour animaux ;
- Les services de transports ;
- Les lieux accueillant des actions de soutien à la parentalité ;
- Les déchetteries.
Les bars et restaurants seront-ils ouverts la journée ?
Les services publics sont-ils ouverts ?
Un relai routier peut-il ouvrir ?
Quelles sont les dérogations pour l’ouverture des pharmacies, boulangerie, alimentation, tabac, commerces de première nécessité ?
Ai-je le droit d'aller à la déchèterie ou d’apporter mes déchets à un point d’apport volontaire ?
En ce qui concerne plus spécifiquement l’accès aux déchèteries publiques, les collectivités sont pleinement mobilisées pour les maintenir ouvertes, mais vérifiez auparavant auprès de votre collectivité si votre déchèterie est bien ouverte et quelles sont les modalités d’accès. Attention, en cas de fermeture, vous ne devez en aucun cas laisser vos encombrants dans la nature, sur le trottoir ou devant la grille de la déchetterie (sanction allant jusqu'à 1500€ et la confiscation du véhicule).
Les hôtels seront-ils fermés ?
Qu’en est-il des nourrices ou baby-sitters qui gardent des enfants dont les parents ont des dérogations pour leur travail durant le couvre-feu ?
Les services à domiciles (ménage, coiffure…) sont-ils toujours autorisés ?
S’occuper d’un proche malade, vulnérable, est-ce que c’est une exception ? Qu’en est-il des gardes alternées pour les parents divorcés ?
Est-ce que je peux faire du sport ?
Puis-je sortir mon animal de compagnie ?
Est-il possible de se rendre chez le vétérinaire ?
Les marchés alimentaires et non alimentaires peuvent-ils ouvrir ?
Tous les commerces sont autorisés à ouvrir entre 6h et 20h
Le « click and collect » va-t-il continuer ?
Est-ce que les livraisons sont possibles après 20h00 ?
Tous les commerces doivent-ils appliquer un protocole sanitaire ?
Outre la jauge, les nouvelles mesures incluent :
- une information renforcée des clients concernant les obligations relatives aux mesures barrières
- la désignation d’un référent responsable de l’application des règles de prévention
- pour les magasins de plus de 400 m², l’obligation de mettre en place un système de comptage.
Les commerces seront-ils ouverts le dimanche ?
Peut-on acheter des sapins en vue de Noël ?
Les concessions automobiles peuvent-elles ouvrir ?
Les hôtels, n'ayant pas été fermés administrativement à l'image des restaurants ou bars, ne sont pas éligibles aux aides de l'État. Pourquoi ?
Les services à domiciles (ménage, coiffure…) sont-ils toujours autorisés ?
Quid des sports en plein air (golf, équitation…) qui ne sont pas pratiqués par les scolaires : sera-t-il possible de les pratiquer ? Si oui, à partir de quand ?
La chasse et la pêche sont-elles bien autorisées ?
Pour les particuliers, les activités nautiques sont-elles autorisées ?
Si les stations de ski sont fermées, sera-t-il pour autant possible de pratiquer de la randonnée en montagne ?
Quel est l'intérêt sanitaire de fermer les remontées mécaniques ?
Les marchés de Noel peuvent-ils ouvrir ?
Peut-on faire des visites de biens immobiliers ?
Quelles seront les règles pour les commerces pendant le couvre-feu ?
Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 20h, heure du début du couvre-feu.
Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), seront autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.
Quelles sont les règles à appliquer lorsque je fais visiter mon appartement ?
Sur ma santé
Pourquoi a-t-il été décidé d’imposer le port du masque dans les lieux publics ?
Par ailleurs, le décret n°2020-944 du 30 juillet 2020 prévoit la possibilité pour les préfets, quand la situation épidémique locale le nécessite, d’étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux pertinents, c’est-à-dire aussi l’espace public.
Il s’agit d’une mesure de protection essentielle, notamment en milieu fermé ou lorsqu’il y a une forte densité de population (marché, rue fréquentée…). En complément des gestes barrière (lavage des mains, distanciation physique), c’est le masque qui filtre les gouttelettes issues des éternuements, de la toux, voire d’une discussion prolongée.
Considère-t-on désormais que le virus se transmet par l’air ?
Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes. S’il semble que cette voie de transmission existe, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées.
Doit-on déprogrammer toutes les activités hors COVID ? Quel impact sur la santé des français ?
Ces décisions se prennent hôpital par hôpital, sous la coordination des ARS.
J’ai des symptômes qui me font penser à la Covid-19, que dois-je faire?
- j’appelle immédiatement un médecin et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription ;
- j'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et je le contacte pour prendre rendez-vous ;
- je vais au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
- je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
- je suis informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
Pendant toute cette période, je reste chez moi, j’évite les contacts et si les symptômes s’aggravent ou si j’ai des difficultés respiratoires, j’appelle le SAMU en composant le 15.
J'ai été identifié comme "cas contact" par un médecin généraliste ou par l'assurance maladie. Que dois-je faire ?
- je contacte un centre de dépistage (liste disponible sur le site sante.fr) pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
- je me rends au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
- je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
- je suis en général informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
- si plusieurs personnes vivent à mon domicile, je dois respecter les mesures barrière, notamment me laver très régulièrement les mains et porter obligatoirement un masque chirurgical en présence d’un tiers (des masques chirurgicaux m’ont été prescrits pour une durée de 7 jours, je dois les retirer ou les faire retirer en pharmacie) ;
- je ne sors pas de mon domicile ;
- je surveille ma température 2 fois par jour ;
- je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (difficultés respiratoires, toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, fatigue, courbatures, perte de goût ou d’odorat) ;
- j’adopte le télétravail. Un arrêt de travail est délivré aux personnes qui ne peuvent pas y avoir recours.
Puis-je me faire tester sans avoir de symptômes, ni sans être cas contact?
Pendant combien de temps les personnes qui n’ont pas de symptômes sont-elles contagieuses ?
Les malades qui guérissent sont-ils immunisés ?
Je suis une personne âgée, quelles précautions dois-je prendre ?
- je respecte strictement les mesures barrières ;
- je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum ;
- si j’ai des symptômes de la maladie (toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, courbature, fatigue, perte de goût ou d’odorat), je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai des difficultés respiratoires ou si je fais un malaise, je téléphone au SAMU en composant le 15.
À noter : les personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes graves de COVID-19. Elles sont plus fragiles pour plusieurs raisons :
- avec l’âge, le système immunitaire - qui protège contre les virus - est moins efficace ;
- les personnes âgées ont souvent d’autres pathologies, notamment des insuffisances d’organe (hypertension artérielle, insuffisance rénale…) qui les rendent moins résistantes à une agression extérieure comme un virus.
Les personnes en surpoids sont-elles des personnes à risque ?
- les premières données sur les patients hospitalisés en réanimation semblent montrer une surreprésentation de patients en surpoids et obèses, suggérant que ces deux populations sont à risque ;
- des études sont en cours afin de savoir s’il s’agit de facteurs de risques indépendants, ou si cette surreprésentation est surtout liée au fort pourcentage d’autres maladies parmi les gens en surpoids ou obèses ;
- le Haut Conseil de la Santé Publique a considéré dans son avis du 20 avril les patients avec une obésité morbide (IMC > 30) comme sujets à risque.
Le virus laisse-t-il des séquelles après guérison ?
- la grande majorité des patients atteints de la Covid-19 guérissent sans séquelles ;
- chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles ;
- chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants après l’infection Ces séquelles ne semblent toutefois pas liées au virus lui-même mais à la ventilation assistée lors du passage en réanimation ;
- enfin, certains cas de séquelles de longue durée (maux de tête, fatigue chronique, douleurs) sont recensés.
Quels produits utiliser pour lutter contre le COVID-19 ?
- l’eau et le savon doivent être privilégiés. Un lavage efficace doit durer 30 secondes, en couvrant l’ensemble des surfaces des 2 mains ;
- en cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro alcoolique , en frictionnant l’ensemble des surfaces des 2 mains jusqu’à ce que la solution soit sèche.
Pour désinfecter les surfaces souillées :
- l’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476 ;
- les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces ;
- l’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits ;
- l’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.
Le coronavirus peut-il se transmettre dans l’eau ? Peut-on se baigner sans risque ?
Il convient quand même de rester prudent si on se trouve en contact avec d’autres individus lors de baignades, l’activité physique augmentant le risque de transmission à cause d’une exposition augmentée aux gouttelettes. Le risque est également augmenté par l’impossibilité de porter un masque de protection dans ces environnements.
Pour rappel :
- il n’y a aucun risque de contamination au coronavirus par le biais de l’eau courante ;
- le COVID-19 se transmet par les gouttelettes respiratoires et parfois par aérosols lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement sans mesures de protection, et lors du contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par ces gouttelettes.
Assiste-t-on à une seconde vague ?
- le confinement doit être strictement respecté
- les comportements barrières doivent être plus que jamais respectés ;
- le port du masque est obligatoire dans les lieux publics et recommandé lorsque la distance physique minimale d’un mètre ne peut pas être respectée dans les lieux privés ; ;
- les personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie doivent être encore plus prudentes, se protéger et éviter tout contact non indispensable. Ce sont les personnes ayant plus de 65 ans ou atteintes d’une pathologie chronique (maladie cardiovasculaire, diabète, obésité, pathologie respiratoire chronique, cancer évolutif sous traitement), présentant une immunodépression et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse ;
- pour les jeunes, souvent asymptomatiques : s’ils ont des doutes ou ont été en contact avec des personnes contaminées, ils doivent effectuer les gestes barrière avec encore davantage de rigueur et éviter de côtoyer les personnes fragiles de leur entourage afin de les préserver.
- les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés doivent être testés de manière prioritaire.
Le virus peut-il encore muter ?
Ce que l’on peut dire à ce jour, et sans présumer de l’avenir, c’est qu’il ne semble pas muter rapidement.
Qu’est ce qu’un cluster ? Que faire si j'habite dans l'un d'entre eux ?
Un cluster est un foyer de contagion que l’on identifie lorsqu’on recense un certain nombre de nouveaux cas de Covid-19. Leur localisation et leur nombre évolue quotidiennement, ils sont suivis par les Agences régionales de santé.
Concrètement, lorsqu’un cluster est repéré par les autorités de santé, les cas contacts des personnes contaminées sont identifiés, testés et invités à s’isoler, même préventivement. En cas de doute, une politique de tests plus large peut être menée sur un quartier.
Vous êtes informé soit par un fonctionnaire de l’Assurance-maladie, soit par votre médecin-traitant si vous êtes un cas contact. Avoir téléchargé l’application Stop-Covid permet encore plus facilement de vous identifier. Et une information plus large est menée au niveau du quartier si une politique générale de tests est menée.
Connaît-on tous les symptômes du virus ?
- fièvre ou sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
- toux ;
- maux de tête, courbatures ;
- fatigue inhabituelle ;
- perte brutale de l’odorat ou du goût ;
- diarrhée ;
- dans les formes les plus graves : difficultés respiratoires.
D’autres symptômes sont à l’étude, comme par exemple des symptômes dermatologiques (de la peau).
Ce virus est nouveau et la liste des symptômes fait l’objet d’une actualisation régulière en fonction des observations effectuées par les soignants.
Peut-on être contaminé par l'air qui circule par la climatisation ?
Pour mémoire, le virus se transmet par les gouttelettes (transpiration, postillons…) émises par une personne malade et par le contact avec des surfaces souillées (poignées de porte, objets, tables…). Il se disperse plus vite en extérieur ou lorsqu’on aère l’intérieur des bâtiments.
La chaleur est-elle un facteur de contamination ?
Il semble endémique, c’est-à-dire présent en permanence, sans variation saisonnière : il a débuté en hiver dans l’hémisphère Nord et est toujours présent en été, y compris dans les pays chauds.
Le remdesivir est-il un traitement fiable ?
Il n’a pas montré d’autre effet bénéfique pour l’instant, notamment sur la mortalité.
Quand les tests antigéniques seront-ils disponibles ?
Des tests antigéniques seront déployés très rapidement, à la suite des recommandations rendues par la Haute Autorité de Santé le 9 octobre.
Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et mis à disposition des établissements de santé et des ARS.
Lors de la conférence de presse du Premier Ministre du 12 novembre, il a été évoqué les chiffres d'une hospitalisation pour COVID-19 toutes les 30 secondes et d’une entrée en réanimation toutes les trois minutes. D’où viennent ces chiffres ?
Faut-il porter le masque à la maison ?
Est-ce que dans les lieux où le masque est obligatoire, une visière en plastique peut remplacer le masque ? Quelles sont les obligations légales ?
En plus d'aérer, faut-il humidifier l'air pour lutter contre le Covid-19 ?
Quels sont les animaux qui peuvent tomber malade du covid et ceux qu'il faut surveiller ?
Avoir un chien augmente-t-il le risque d'être contaminé par le coronavirus ?
Pourquoi des visons ont-ils été abattus ?
Sur mes déplacements et mes voyages
Quelles mesures pour contenir le probable engorgement des transports aux heures de pointe ?
Qu’en est-il des taxis / VTC ?
Est-il possible de prendre des cours de code dans des auto-écoles et des cours de conduite ?
Est-il possible de poursuivre la conduite accompagnée durant le couvre-feu ?
Va-t-on fermer les frontières alors que de nombreux pays se reconfinent ?
Va-t-on tester les personnes qui entrent sur le territoire ?
Le retour en France est-il permis pour les étrangers ?
Les déplacements vers les territoires d’outre-mer sont-ils autorisés ?
Peut-on partir à l’étranger ?
Pendant les horaires du couvre-feu, il est possible de se déplacer pour prendre un train ou un avion.
Un certain nombre de pays imposent des restrictions à l’entrée de leur territoire. Des précisions sur les réglementations en vigueur sont accessibles pour chaque pays dans la rubrique « conseils aux voyageurs » sur le site diplomatie.gouv.fr.
Quelles sont les mesures de restrictions mises en place dans les autres pays ?
Les mesures les plus fréquentes sont le port du masque, le dépistage massif, l’isolement (entre 7 et 14 jours), l’interdiction des déplacements inter-régionaux, la fermeture anticipée ou totale des ERP, la mise en place d’une d’application de contact-tracing, la limitation de regroupement en extérieur comme en intérieur, le déploiement d’une stratégie vaccinale contre la grippe, et désormais, avec l’arrivée des vaccins, contre la Covid-19.
Des couvre-feux ont été déployés dans de nombreux pays, notamment en Espagne, au Portugal, en Autriche, en République Tchèque ou encore au Luxembourg.
Les pays nordiques ont mis en place les fermetures anticipées des bars et des restaurants.
Plusieurs pays ont mis en place des confinements partiels et/ou locaux comme la Belgique, la Bulgarie, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, ou encore la Pologne (exclusivement pour les personnes âgées de plus de 70 ans).
En Grèce, en Slovaquie ou encore en Slovénie, des confinements généralisés sont actuellement en vigueur.
Du 16 décembre au 10 janvier, l’Allemagne renforce ses mesures avec la mise en place d’un confinement, appliqué au niveau régional et la fermeture des commerces non-essentiels, ainsi que des écoles et des crèches.
Les Pays-Bas viennent également d’annoncer la mise en place d’un confinement pour 5 semaines.
Quelles sont les mesures envisagées par nos partenaires européens pour les fêtes de fin d’année ?
L’Italie doit adopter un décret-loi durcissant les conditions de déplacement à l’intérieur du pays pour les fêtes : du 21 décembre au 6 janvier 2021 ; interdiction des déplacements inter-régionaux, interdiction les 25 et 26 décembre et le 1er janvier de se déplacer hors de sa commune ; quarantaine de 10 jours à compter du 20 décembre pour toute personne entrant sur le territoire italien, quelle que soit sa nationalité et même si elle est détentrice d’un test négatif.
En Belgique, les règles relatives aux contacts sociaux restent applicables : deux personnes seulement, vivant en dehors du foyer, sont autorisées à table soit le 24 soit le 25 décembre.
En Allemagne, une recommandation d’auto-quarantaine a été énoncée en préparation des fêtes et restriction à dix personnes pour les fêtes de Noël et du Nouvel an.
Au Royaume-Uni, l’ensemble des habitants pourra se déplacer librement entre le 23 et le 27 décembre. Trois foyers pourront se rassembler en intérieur comme en extérieur le soir de Noël.
Sur les élèves et les étudiants
Les crèches vont-elles être ouvertes ?
Idem pour les écoles, collèges et lycées ? Un protocole sanitaire renforcé va-t-il être mis en place dans ces lieux ?
Quelles sont les mesures spécifiques aux lycées ?
Les cantines scolaires sont-elles ouvertes ?
Les activités extrascolaires et sportives pour les enfants sont-elles autorisées ?
La mairie de Paris vient de communiquer sur la continuité des « activités périscolaires ». Est-ce que cela inclut les activités sportives des enfants ?
Les sorties scolaires et universitaires sont-elles autorisées ?
Les transports scolaires sont-ils maintenus ?
Les enfants, dès l’école, vont-ils devoir porter le masque ?
Les masques pour les enfants seront-ils fournis ? J’ai des problèmes d’argent, puis-je recevoir une aide ?
Quid des établissements d’enseignement supérieur ?
Les cours seront-ils aussi à distance pour les classes préparatoires et les BTS ?
Les universités pourraient-elles ouvrir leurs portes aux étudiants pour des travaux pratiques ou des cours de langues étrangères difficiles à suivre à distance ?
Écoles : quelles mesures sont prises ? Pourquoi ne pas prendre les mêmes mesures que dans les universités ?
- Un protocole sanitaire renforcé, reposant notamment sur le port du masque dès 6 ans, est mis en place dans les écoles.
- La dynamique des contaminations dans les écoles et les lycées est bien inférieure à celle des universités. Au 14 octobre, le taux d’incidence et de positivité (10,7%) pour les 15-25 est plus élevé que chez les plus jeunes (8% chez les 0-15ans). Le taux de positivité augmente en outre surtout à partir de 20 ans. L’état actuel des connaissances scientifiques indique que les enfants sont moins susceptibles d’être porteurs et de développer de formes graves de la Covid-19.
- Par ailleurs, la scolarisation des enfants doit être maintenue. Il est essentiel que chaque enfant puisse garder toute ses chances dans sa scolarité.
Sur mon travail
Puis-je aller travailler ?
Si le télétravail n’est pas possible, vous pouvez vous rendre au travail en transports en commun ou par vos moyens personnels. Munissez-vous d’une attestation fournie par votre employeur et de votre carte d’identité.
Vérifiez que votre entreprise assure votre sécurité en adaptant vos conditions de travail. Elle y est obligée.
Envisagez-vous des sanctions pour les entreprises qui refuseraient de faire du télétravail ?
Puis-je imposer à mon employeur de télétravailler ?
Pourquoi ne rend-t-on pas le télétravail obligatoire ? L’Italie impose 75 % de télétravail à ses fonctionnaires. Qu’attend la France pour en faire de même ?
Va-t-on obliger les entreprises à étaler les horaires d’arrivée et de départ de leurs collaborateurs pour éviter l’engorgement des transports ?
Est-il possible de se rendre à une réunion syndicale ?
Les représentants du personnel peuvent-ils continuer à se rendre dans leur entreprise ou à se déplacer pour les besoins de leurs missions ?
Les tournages (films, séries, séances photos) doivent-ils s’arrêter ?
Les tournages peuvent continuer à s’organiser dans le respect des mesures barrières, s’il s’agit d’une activité professionnelle. Les professionnels devront renseigner leur attestation permanente ou dérogatoire pour se rendre sur le lieu de tournage, durant les horaires du couvre-feu entre 20h et 6h, en cochant la case « déplacement entre le domicile et lieu d’exercice de l’activité professionnelle »
La validité des chèques déjeuners et les tickets restaurant est-elle prolongée jusqu’en septembre 2021 ?
Sur ma vie sociale
Que risque-t-on en recevant des invités chez soi durant le couvre-feu ?
Les salles de théâtres / spectacles / salles de cinéma sont-elles fermées ?
- Sur tout le territoire, les salles de théâtres, de spectacles, de cinéma sont fermées au public. En revanche des artistes professionnels souhaitant répéter ou faire de la captation peuvent se rendre dans ces établissements. Si la situation sanitaire le permet, ces établissements seront autorisés à ouvrir à compter du 7 janvier 2020.
- Par ailleurs sur tout le territoire, les salles polyvalentes et salles des fêtes sont fermées. Elles peuvent rester ouvertes pour remplir une mission d’intérêt général (accueil d’un public vulnérable, collecte de sang, etc.).
- Les bibliothèques et archives sont ouvertes au public à compter du samedi 28 novembre, dans le respect de protocoles sanitaires stricts.
Les compétitions sportives vont-elles s’arrêter ?
Qu’en est-il des foires et salons, salles de jeux ainsi que des casinos et salles de sport ?
Quid des manifestations publiques et des rassemblements sur la voie publique ?
Les parcs sont-ils ouverts ? Les plages, lacs et plans d’eau sont-ils accessibles ?
Quelles règles pour les lieux de cultes, les rassemblements religieux, les enterrements et les mariages ?
- Les lieux de culte sont autorisés à ouvrir et les offices à s’y dérouler dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
- Les mariages civils peuvent avoir lieu dans le respect des mêmes règles.
- A compter du 15 décembre, les mariages civils pourront avoir lieu dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
Puis-je aller voir un proche en Ephad ?
Quelles mesures prenez-vous pour les visites dans les EHPAD ? N’y a-t-il pas un risque d’isolement pour les plus vulnérables ? Au regard de l’évolution de l’épidémie, ne doit-on pas interdire les visites dans les EPHAD pour protéger les plus vulnérables ?
- C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de ne pas suspendre les visites, sauf temporairement, dans les cas où le virus se met à circuler dans l’établissement.
- A la place, le Gouvernement a émis, pour tout le territoire, des recommandations qui fonctionnent :
- d’abord, un respect absolu des mesures barrières. Le port du masque pendant toute la visite n’est pas une option, même si l’on doit parfois parler plus fort pour se faire entendre. Et au moindre doute, au moindre symptôme, on évite de rendre visite à son proche ;
- les visites se font dans un cadre régulé, sur rendez-vous, sur des plages suffisamment larges pour que les proches qui travaillent puissent venir. Elles se font dans un espace dédié, et dans les chambres si la situation l’impose, avec accord de la direction ;
- les activités collectives sont maintenues si elles sont compatibles avec les mesures barrières et les familles sont informées de toute nouvelle mesure prise.
Peut-on dormir chez un membre de sa famille malgré le couvre-feu ?
Nous avons réservé un gîte à 200km de notre domicile pour fêter le Nouvel an et nous serons une quinzaine. Avons-nous le droit de nous réunir ?
Y a-t-il une jauge préconisée pour fêter le Nouvel An chez soi ?
Puis-je prendre ma voiture pour rentrer du travail au-delà de 20h ?
Puis-je utiliser mon véhicule pour changer de région durant la nuit ?
Sur les tests et le vaccin
Combien la France a-t-elle réalisé de tests ?
- Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, plus de 30 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France, soit plus d’un million de tests réalisés par semaine depuis la fin du mois d’août et jusqu’à 2,3 millions. Cet effort sans précédent place la France parmi les pays européens qui testent le plus. Elle entre dans le cadre de la stratégie globale des autorités sanitaires pour contenir l’épidémie : « tester, alerter, protéger ».
- Plus de 80 000 tests antigéniques par jour sont désormais réalisés dans les pharmacies et cabinets médicaux ou infirmiers. Près de 1 million de tests antigéniques ont également été réalisés dans les établissements de santé, EHPAD et barnums.
- Le site web sante.fr, accessible à tous, recense les points de test sur l’ensemble du territoire.
Les délais d’obtention des résultats ont-ils baissé ?
Quelle est la stratégie du gouvernement concernant les tests antigéniques ?
- Conformément à la volonté du Président de la République, une nouvelle stratégie de tests est actuellement déployée afin de « réduire drastiquement les délais » pour mieux suivre la circulation du virus sur le territoire, pour pouvoir isoler et soigner les malades de façon beaucoup plus rapide. Pour y parvenir, des tests antigéniques seront généralisés à court-terme, en complément des RT-PCR qui demeurent la référence. Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et sont mis à la disposition des établissements de santé et des ARS. Ces tests disposent d’un marquage CE et répondent, selon les déclarations du fabricant, aux spécifications techniques minimales prévues par la Haute Autorité de Santé (sensibilité > 80%, spécificité > 99%), qui a rendu deux avis sur le sujet, le 25 septembre et le 9 octobre. La liste de ces tests est disponible sur la plateforme du Ministère de la Santé (https://covid-19.sante.gouv.fr/tests).
- Plusieurs campagnes de dépistage ont été initiées dans des universités, notamment à destination des étudiants en santé. C’est par exemple le cas en Ile-de-France avec des campagnes à la Faculté de Médecine de Sorbonne, à Necker ou encore dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers à Paris. D’autres campagnes sont menées dans les EHPAD pour assurer le dépistage des personnels asymptomatiques, notamment dans les régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Ces campagnes sont en cours et un bilan pourra être dressé ultérieurement. Le ministère a souhaité élargir les expérimentations et les canaux de déploiement sur l'ensemble du territoire très rapidement.
- Par ailleurs, les professionnels de santé libéraux (pharmaciens, infirmiers et médecins) sont désormais autorisés à réaliser ces tests antigéniques rapides, assurant un déploiement à large échelle et au plus près de la population.
Qui peut être testé grâce aux tests antigéniques ?
De plus les autorités sanitaires ont identifié 3 cibles parmi les asymptomatiques qui, toutes, répondent à un enjeu essentiel en matière de lutte contre le virus :
- Les personnels asymptomatiques des établissements médico-sociaux hébergeant des personnes âgées et des personnes handicapées à risque de développer des formes graves1, en particulier à leur retour de congé, dans un objectif de protection des personnes vulnérables (cf. en complément l’instruction spécifique du 26 octobre 2010) ;
- Les patients admis en urgence dans un établissement de santé2, pour prendre les bonnes décisions de prise en charge (pour une hospitalisation après passage aux urgences par exemple)
- Les passagers aériens, notamment pour les liaisons entre la métropole et les territoires ultra-marins, pour offrir des possibilités de dépistage supplémentaires aux personnes qui n’auraient pas pu bénéficier d’un test RT-PCR.
Quelle est la fiabilité des tests antigéniques ?
Tous les tests antigéniques déployés en France nécessitent-ils un prélèvement nasopharyngé ?
- Oui, à ce stade, seul le prélèvement nasopharyngé est validé et recommandé par la Haute autorité de santé. Un test antigénique détecte la présence du virus ou de fragments de virus SARS-CoV-2. Comme les tests par RT-PCR, ils permettent le diagnostic précoce des maladies dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du COVID-19 ? ». Comme le test de référence actuel, le RT-PCR, les tests antigéniques sont à ce jour réalisés à partir de prélèvements dans le nez, par écouvillon. Mais alors que le RT-PCR nécessite une analyse parfois de plusieurs heures en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en moins de 30 minutes.
- L’utilisation de tests rapides antigéniques présente un triple intérêt :
- Il permet d’ajouter une capacité supplémentaire de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires, hospitaliers ou de ville.
- Il est réalisable en dehors des laboratoires de biologie médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple)
- Il permet de prendre dans un très laps de temps très court les mesures nécessaires (isolement, engagement du contact-tracing, etc.).
- Selon l’évolution des connaissances et des données disponibles, d’autres types de prélèvement pourraient être utilisés à l’avenir.
Faut-il confirmer le résultat du test antigénique par un test RT-PCR ?
Est-ce parce que l’on réalise plus de tests maintenant que nous avons plus de malades ?
- Non, dans son avis du 8 octobre, la HAS a émis des recommandations qui concernent les publics symptomatiques et asymptomatiques. Elle indique ne pas être favorable à l’utilisation des tests antigéniques pour la recherche de « sujets contact », mais être favorable à ce qu’ils puissent être utilisés pour réaliser des actions de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées. C’est ce que les autorités sanitaires ont retenu comme option à ce stade dans le cadre de la montée en charge des expérimentations menées jusqu’alors : des dépistages sont actuellement organisés dans certains aéroports, d’autres le seront prochainement, dans le prolongement des expérimentations déjà conduites, dans les EHPAD, certains ESMS accueillant des personnes handicapées à risque et des établissements d’enseignement supérieur. Ces tests antigéniques rapides seront également proposés lors de l’accueil de patients en urgence dans des établissements de santé, afin de prendre les décisions de prise en charge et d’orientation les plus adaptées.
- A partir de la semaine prochaine, les professionnels de santé (officines, médecins généralistes, infirmiers) seront également en mesure de réaliser des tests antigéniques au profit des personnes symptomatiques, à l’exclusion de celles âgées de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19. Pour ces personnes symptomatiques, les symptômes doivent dater de moins de 4 jours. Comme l’indique la HAS, le test RT-PCR doit en effet demeurer la référence. Au cours des prochaines semaines, si la montée en charge des capacités de test sur le territoire est jugée satisfaisante, le Ministère de la Santé pourra envisager d’élargir les cibles concernées.
Vous évoquez les médecins, infirmiers et pharmaciens pour faire ces tests, mais s'agit-il là du domaine libéral uniquement ? Les hôpitaux publics sont-ils aussi concernés ? Et les laboratoires privés aussi ?
Quels tests antigéniques sont actuellement déployés en France ?
Y a -t-il une liste des tests dont les performances correspondent aux prérequis définis par la HAS ?
Y a-t-il une politique d’achat nationale ?
Le volume de tests positifs produit pourra-t-il être absorbé en termes de suivi des cas contacts ?
Où en est-on sur les tests salivaires ?
Quelle est la stratégie vaccinale contre la covid-19 adoptée par le Gouvernement ?
- Pour une première phase qui commencera à la toute fin décembre ou au début janvier, la HAS recommande de vacciner d’abord les personnes âgées qui résident en établissement, notamment les EHPAD. Il s’agit également des personnels y travaillant lorsque ces derniers ont plus de 65 ans ou présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19, par exemple parce qu’ils sont diabétiques. Cela représente environ 1 million de personnes, qui seront donc vaccinées en priorité.
- Pour une seconde phase qui commencera en février et s’étendra jusqu’au printemps, le périmètre de la vaccination sera élargi, en commençant par près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique et ainsi que par certains professionnels de santé.
- Enfin pour une troisième phase, à partir du printemps, la vaccination sera ouverte à l’ensemble de la population.
La vaccination contre la covid-19 sera-t-elle obligatoire ?
Mais il faut que nous soyons les plus nombreux possible à nous faire vacciner. Se faire vacciner, c’est se protéger, face à un virus dont nous connaissons maintenant la dangerosité et la contagiosité. Se faire vacciner, c’est aussi protéger les autres. C’est un acte altruiste.
La vaccination contre la covid-19 sera-t-elle gratuite ?
Quelles sont les procédures préalables à l’arrivée des vaccins contre la covid-19 ?
Dans les prochains jours, et en toute hypothèse avant le 29 décembre 2020, l’agence européenne du médicament se prononcera sur l’autorisation de mise sur le marché des deux premiers vaccins, les plus avancés : le vaccin Pfizer/BioNtech et le vaccin Moderna. Cette autorisation européenne obtenue, c’est une autorité sanitaire française, la Haute Autorité de Santé, qui se prononcera. Ces étapes constituent des garanties indispensables avant de commencer à vacciner en France.
Quelle est la responsabilité de l’Etat dans le domaine des vaccins contre la covid-19 ?
Il doit également garantir que les vaccins autorisés arrivent rapidement et dans le cadre d’une logistique efficace.
Il doit faire en sorte que l’ensemble des professionnels de santé concernés soient mobilisés dans le champ de leurs compétences et que les publics prioritaires puissent accéder au vaccin dans des conditions de simplicité, de sécurité et de transparence qui préservent notamment leur capacité à savoir et donc à décider.
La France aura-t-elle suffisamment de vaccins le moment venu ?
Une task-force européenne a ainsi été mise en place dès juin 2020 pour acquérir ces vaccins. Ce travail a aujourd’hui permis de signer 6 contrats d’approvisionnements au niveau européen et se poursuit. Il témoigne de la capacité des partenaires européens à unir leurs efforts et leurs compétences au bénéfice des citoyens européens. Grâce à ce travail, les prix sont les mêmes pour tous les pays ; les vaccins livrés à chaque pays arrivent au même moment et pour des quantités fixées au prorata de la population (15 % pour la France).
La France disposera ainsi d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections à quelques semaines d’intervalle. C’est plus que les besoins de notre pays mais c’est une marge de sécurité nécessaire. Il ne sera payé à la fin que ce qui sera effectivement livré.
Quelle chaîne logistique sera mise en œuvre pour acheminer les vaccins ?
Comment se déroulera la vaccination pour chaque personne ?
- De son état de santé ;
- De l’absence de contre-indications ;
- De son consentement après l’avoir informé des bénéfices et des risques de la vaccination.
- Dans les EHPAD, les familles des résidents seront associées à cette consultation.
- Lorsque le vaccin sera livré à l’établissement, la vaccination des personnes volontaires sera effectuée par un médecin.
- La vaccination se fera en deux injections, espacées de 21 jours.
Les vaccins contre la covid-19 présentent-ils des risques ?
Quelles sont les garanties en termes de transparence de la stratégie vaccinale ?
Par ailleurs, le Président de la République a voulu que les citoyens puissent avoir connaissance des débats scientifiques, qu’ils puissent dialoguer avec les experts et aider les pouvoirs publics à être plus pertinents, plus clairs, plus attentifs à leurs préoccupations.
Dans cette perspective, il sera créé auprès du ministre des solidarités et de la santé un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.
Ce conseil comprendra des représentants des différentes parties prenantes que le Gouvernement entend associer à la mise en œuvre de cette politique vaccinale : experts scientifiques, y compris des sciences humaines et sociales, professionnels de santé, représentants des collectivités locales, associations de patients, citoyens eux-mêmes au travers du cadre de dialogue mis en place par le Conseil économique, social et environnemental.
Quel sera le rôle des médecins généralistes dans la stratégie vaccinale ?
Comment fonctionne un vaccin ?
La vaccination s’appuie sur ce mode de fonctionnement : elle introduit dans notre corps un virus inactivé, une partie du virus ou un ARN messager. Notre système immunitaire produit des anticorps en réaction à cette injection. Ainsi, le vaccin permet que notre système immunitaire reconnaisse spécifiquement l’agent infectieux s’il s’introduit dans notre organisme. Il est alors détecté, neutralisé et éliminé avant qu’il ne puisse nous rendre malade.
Qu’est-ce que le « Covid long » ?
Dans quelles situations un dépistage avec des tests antigéniques n’est-il pas recommandé ?
- Les personnes asymptomatiques qui ne sont pas personnes contacts, qu’elles aient été détectées isolément ou au sein d’un cluster, sauf lorsqu’un professionnel de santé l’estime nécessaire ;
- Les personnes symptomatiques depuis plus de 4 jours.
Les entreprises peuvent-elles faire des campagnes de dépistage ?
- Individuels : dès qu’un salarié présente des symptômes, le médecin du travail (ou toute personne autorisée sous sa supervision) pourra réaliser un test antigénique, et si le résultat est positif, remonter les résultats dans SIDEP, engager directement avec le patient le contact tracing, les démarches pour son arrêt de travail et l’accompagnement à l’isolement dans les meilleurs délais.
- Collectifs : dès qu’une entreprise suspecte un cluster parmi ses salariés, elle peut organiser une opération de dépistage collectif après l’avoir déclarée aux autorités de l’Etat. Le fonctionnement sera le même : pour tout cas positif, le contact tracing est engagé immédiatement et un accompagnement à l’isolement proposé. Ces dépistages pourront être faits en lien avec des laboratoires de biologie médicale (RT-PCR) ou des tests antigéniques.
Des campagnes de test massif seront-elles organisées avant et après les fêtes de fin d’année ?
Quand et comment peut-on se faire dépister avant d’aller retrouver sa famille ?
Doit-on craindre une pénurie de tests antigéniques ?
Sur le plan des approvisionnements, l’ensemble des acteurs se sont mobilisés depuis le mois de septembre, conformément aux recommandations du ministère de la santé. A titre d’exemple, près de 4 millions de tests antigéniques sont actuellement disponibles chez les infirmiers et médecins et sont donc disponibles pour les patients, tandis que plusieurs millions de tests antigéniques sont disponibles dans les officines qui se sont lancées dans les tests antigéniques (plus de 7500 officines à date). Les collectivités territoriales et les entreprises ont elles aussi pu s’approvisionner depuis plusieurs semaines.
Quelles sont les opérations de testing de masse organisées au niveau national ?
- du 14 au 19 décembre, dans la communauté urbaine du Havre et celle d’Ardenne Métropole.
- Autour du 11 janvier à Roubaix et à Saint Etienne.
Elles reposent sur la réalisation d’une campagne massive de test, la mise en place d’équipe « TAP » chargée de réaliser le contact tracing, la mobilisation d’équipes de prévention, des modalités innovantes d’accompagnement à l’isolement. Elles donneront lieu à un suivi scientifique et à des retours d’expérience partagés au niveau national qui permettront d’adapter la nouvelle stratégie sur le terrain, au long cours.
Combien de fois l’Assurance maladie m’appellera si je suis isolé pendant 7 jours ?
L’Assurance maladie vous appellera ensuite régulièrement – entre deux à trois fois sur la période de sept jours – pour s’assurer que votre isolement se déroule dans de bonnes conditions.
Quand le numéro vert isolement sera-t-il disponible ? Qui sont les gens qui vont y répondre ? Est-ce que ce sera le même numéro que le numéro vert national ?
Qui sont les personnes qui vont venir visiter les personnes à leur domicile ? A-t-on le droit de refuser qu’elles viennent ? Quels textes encadrent cette pratique ?
Aucune visite à domicile ne sera réalisée sans le consentement de la personne isolée. Elles sont donc déclenchées uniquement si la personne isolée a donné son accord et a sollicité un accompagnement. Concrètement, l’infirmière ou les équipes d’accompagnement qui viendront à votre domicile contacteront chaque personne à l’avance pour organiser la visite.
Les textes qui encadrent cette pratique sont ceux relatifs à la protection et à la transmission des données personnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie (article 11 de la loi du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire modifiée) et plus généralement les grands principes du droit médical comme le respect du secret médical et le consentement au soin.
Les visites seront-elles proposées à tous les cas positifs et leurs cas contacts ?
Comment va fonctionner le système des indemnités journalières et du jour de carence ?
Dès l’apparition de ses symptômes, l’assuré devra s’auto-déclarer sur le site de l’Assurance maladie pour obtenir un récépissé qui devra être transmis à l’employeur pour permettre l’indemnisation de son arrêt de travail sans application du délai de carence. Si son test est positif, la personne sera rappelée par l’Assurance maladie qui soit prolongera elle-même son arrêt, soit la renverra vers son médecin traitant pour qu’il prescrive cette prolongation.
Sur la durée de l'isolement
Qu’est-ce que l’isolement ?
Pourquoi réduire la durée d’isolement alors que l’épidémie s’accélère ?
Qu’est-ce que la règle des trois 7 ?
- Vous avez été en contact à risque avec une personne malade
- Vous avez des symptômes de la maladie
- Vous avez un test positif
Comptez 7 jours d’isolement pour ne pas contaminer les autres. En revanche, si vous êtes concerné par l’une puis l’autre, ou par les trois situations, inutile d’additionner les 7. Il suffit de reprendre à 0 à chaque fois. Par exemple :
- Je suis cas contact à risque : je m’isole pendant 7 jours
- Pendant cette période, je fais un test. Le jour où je reçois mon résultat positif, je reprends à 0 et je recommence un isolement de 7 jours.
Au moindre doute : appelez votre médecin.
Comment fonctionne l’isolement si j’ai des symptômes ?
- Je m’isole
- Je consulte ou téléconsulte mon médecin.
- Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, je suis prioritaire
Je suis testé positif à la COVID-19
- Je reste isolé pendant 7 jours à partir de la date de début des symptômes
- Je bénéficie d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie
Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ?
- Si au bout de 7 jours je n’ai pas de fièvre, l’isolement est levé, je peux sortir
- Si j’ai de la fièvre à la fin des 7 jours, je consulte ou téléconsulte mon médecin traitant pour évaluer ma santé et je reste en isolement jusqu’à 48h après la disparition de la fièvre.
Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ?
- Je continue le port rigoureux du masque chirurgical, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique
- J’évite tout contact avec des personnes vulnérables
Comment fonctionne l’isolement si je suis un cas contact ?
- Je m’isole pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé
- Je réalise un test au 7ème jour et prends immédiatement un rendez-vous, car je suis prioritaire. Dans l’attente du résultat, je reste en isolement
- Je bénéficie d’un arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin généraliste.
Le résultat du test est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date du prélèvement du test
Le résultat est négatif ? Ma période d’isolement est terminée. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique est nécessaire. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Je développe des symptômes au cours de ces 7 jours d’isolement ?
- Je consulte ou téléconsulte mon médecin
- Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, j’ai une prescription, je suis prioritaire
- Je continue mon isolement en attendant le résultat du test, même après 7 jours
- Je bénéficie d’une prolongation de mon arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin.
Le résultat est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date de début des symptômes.
Le résultat est négatif ? Je continue l’isolement jusqu’à la date prévue initialement. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque grand public le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique sont nécessaires. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Comment fonctionne l’isolement si je suis positif mais n’ai aucun symptôme ?
Dès la réception de mon test positif :
- Je m’isole pour une durée de 7 jours à partir de la date du prélèvement du test
- Je peux bénéficier d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie
Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ? Si au bout de 7 jours je n’ai pas développé de symptômes, l’isolement est levé.
Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ? Je continue le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique pendant la semaine qui suit la levée de mon isolement. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.
Je développe des symptômes pendant ma période d’isolement ? Je consulte ou téléconsulte mon médecin. Je deviens un cas symptomatique. Ma durée d’isolement est prolongée à partir de la date de début des symptômes de 7 jours pleins et je suis le protocole classique des cas symptomatiques.
Comment fonctionne l’isolement si je vis sous le même toit qu’une personne atteinte de la COVID ?
Je n’ai pas de symptôme mais je suis un contact à risque : dans ce cas je dois faire un test immédiatement pour accélérer, en cas de test positif, la recherche des personnes contacts
Dans tous les cas je reste au moins en isolement 7 jours après la guérison de la dernière personne avec qui je partage mon logement.
Mon employeur peut-il exiger un test négatif avant la reprise de mon activité ?
Je vis en famille : comment dois-je faire pour respecter les mesures d’isolement ? Ma famille doit-elle se faire tester si je suis positif ?
De plus, pour les personnes qui vivent avec un cas Covid-19 à domicile, afin de ne pas être contaminé, il faut respecter scrupuleusement les comportements barrières et les mesures d’isolement disponibles sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.
Ces comportements barrières renforcés sont les suivants :
- Eviter tout contact physique
- Prendre sa température 2 fois par jour
- Eviter de rester dans la même pièce
- Eviter de prendre les repas à la même table et de dormir dans le même lit que la personne contaminée
- Ne pas recevoir de visiteurs au domicile en dehors des soignants/aidants
- Désinfecter les pièces, les surfaces et les objets après utilisation par le malade
- Limiter les échanges à 15 minutes maximum, en respectant la distanciation d’un mètre
- Aérer très régulièrement le logement (au moins 10 minutes plusieurs fois par jour)
- Laver le linge et la vaisselle à minimum 60°C
- Ne pas disperser les poussières, privilégier l’éponge et la serpillère à l’aspirateur
- Utiliser un sac poubelle dédié (mouchoirs, lingettes, etc.) et le jeter avec les ordures ménagères
A la date d’entrée en vigueur des mesures, je termine tout juste mes 7 jours d’isolement après l’apparition de symptômes. Est-ce que cela signifie que je peux sortir de l’isolement dès demain ?
Est-ce que je dois appeler mon médecin pour savoir si je peux sortir de l’isolement ?
Y’a t-il des données objectives qui démontrent le non-respect de la période d’isolement par les Français ?
Que répond la France aux déclarations de l’OMS qui réprouve la réduction de la quarantaine ?
Sur quoi se base la décision de la France de réduire la durée de l’isolement ?
Par ailleurs, il faut être précis : la réduction de l’isolement à 7 jours ne signifie pas que tout le monde est autorisé à sortir au bout de 7 jours. En effet, il faut pouvoir fournir un test RT-PCR négatif afin de lever l’isolement (pour plus d’informations, voir la FAQ « isolement » du 11 septembre). Pour les 7 jours suivants la période d’isolement, les personnes contacts doivent également respecter rigoureusement les mesures et maintenir une limitation des contacts notamment avec les personnes à risque de forme grave.
D’autres pays ont-ils également réduit la durée d’isolement, comme la France ?
Quelles sont les pistes pour renforcer l’efficacité des mesures d’isolement ?
Sur les élus et les collectivités
Quelles dispositions doivent prendre les collectivités locales ?
Le 1er avril 2020, une ordonnance du Conseil des ministres a été prise, visant à assurer la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux afin de faire face à l’épidémie de COVID-19 :
Sur l'application TousAnticovid
Quel est l’intérêt de TousAntiCovid ?
TousAntiCovid vient compléter l’action des médecins et de l’Assurance maladie, visant à contenir la propagation du virus en stoppant au plus vite les chaînes de contamination.
L’identification des contacts par les médecins et l’Assurance maladie permet de prévenir votre entourage si vous êtes testé positif au Covid-19. TousAntiCovid élargit la recherche aux personnes que vous avez croisées, mais dont vous ne connaissez pas l’identité.
Par conséquent, chaque téléchargement de TousAntiCovid est une occasion supplémentaire de prévenir et d’être prévenu en cas de contact avec une personne contaminée.
TousAntiCovid a un rôle complémentaire. L’objectif est double :
- Gagner du temps en identifiant plus vite des cas contacts qui seront par ailleurs identifiés par les enquêtes réalisées par les médecins et par l’Assurance maladie.
- Pouvoir alerter des contacts que les personnes ne connaissent pas (les personnes croisées dans les transports en commun ou au supermarché par exemple).
Plus d’informations sur le site du ministère de la Santé et des Solidarités
Pourquoi Cédric O vise-t-il les 15 millions d’utilisateurs de TousAntiCovid ?
Contacts utiles
Urgence-sécurité et écoute :
En cas de danger immédiat : 17
Violences sur les enfants : 119 (ou sur le site internet allo119.gouv.fr)
Violences conjugales : 3919 (ou sur le site internet arretonslesviolences.gouv.fr)
Plateforme nationale d’appui médico-psychologique pour tous les professionnels de santé : 0800 73 09 58 (n° vert)
Urgence pour ma santé ou celle de mes proches :
Si j’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :
- Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;
- Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j'appelle le SAMU (15) ou j'envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).
Informations :
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.
Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur l'espace de contact ouvert dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.
J’habite à l’étranger, qui appeler ?
L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.
Restez au courant
Vous pouvez recevoir les prochaines informations officielles à propos de la COVID-19.