Mis à jour le 15 décembre 2020

Informations Coronavirus

POINT DE SITUATION

Depuis le 15 décembre, les déplacements inter-régions sont autorisés mais un couvre-feu de 20h00 à 06h00 est en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain. Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont donc interdits de 20h00 à 06h00 sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive. Les établissements autorisés à ouvrir ne pourront plus accueillir de public après 20h00.

Les déplacements seront tolérés le 24 décembre mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis. En revanche, le couvre-feu sera strictement appliqué le soir du 31 décembre.
 

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Informations sur les mesures nationales

Depuis le 15 décembre, les déplacements inter-régions sont autorisés mais un couvre-feu de 20h00 à 06h00 est en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain.

L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement tout en limitant l’impact sur l’économie déjà mise à rude épreuve par l’épidémie.

Les déplacements seront tolérés le 24 décembre pour partager ce moment avec ses proches mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis. En revanche, le couvre-feu sera strictement appliqué le soir du 31 décembre.

Les sorties et déplacements sans attestations dérogatoires sont interdits de 20h00 à 06h00 du matin, sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive. Les établissements autorisés à ouvrir ne pourront plus accueillir de public après 20h00.

Éducation

Les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts avec un protocole sanitaire renforcé dont le port du masque obligatoire dès l’âge de 6 ans.

La prise en charge périscolaire (garderie, centres aérés) est également maintenue tout comme les structures d’accueil spécialisées pour les enfants en difficulté physique ou psychique notamment les instituts médico-éducatifs.

Les formations et concours font aussi l’objet de dérogation.

Concernant l’enseignement supérieur, l’ensemble des cours magistraux et travaux dirigés restent en distanciel sauf exception pour certains travaux pratiques. L’accès aux bibliothèques universitaires est possible. Les restaurants universitaires ne pourront que faire de la vente à emporter.

Personnes âgées

Afin de lutter contre la solitude des ainés les visites en EHPAD et en maison de retraite sont autorisées dans le strict respect des mesures barrières.

Travail

Le télétravail est fortement recommandé partout où il est possible.

Commerces et établissements recevant du public (ERP)

Les commerces ont repris leurs activités le 28 novembre dernier tout comme les auto-écoles, les agents immobiliers et les services à domicile avec un protocole sanitaire strict. La mise en place du couvre-feu impose cependant une fermeture à 20h00 pour l’ensemble de ces établissements.

Pour limiter la concentration des flux et favoriser l’activité commerciale, les possibilités d’ouverture des commerces le dimanche sont élargies.

L’ensemble des secteurs faisant toujours l’objet de fermetures administratives (bars, restaurants, boites de nuit…) bénéficieront d’aide allant jusqu’à 10 000 euros via le fonds de solidarité. La cellule de continuité économique a été réactivée, le dispositif d’activité partielle est étendu jusqu’au 20 janvier 2021 et les prêts garantis par l’Etat sont prolongés jusqu’au 30 juin 2021. Des dispositifs de prise en charge des loyers pour les PME seront prochainement présentés.

Activités culturelles

Le Premier ministre a annoncé le 10 décembre que les établissements culturels, à savoir les cinémas, théâtres, salles de spectacles, musées ou encore enceintes sportives resteront fermés au moins jusqu’au 7 janvier, les bars et restaurants quant à eux ne pourront rouvrir avant le 20 janvier si les conditions sanitaires le permettent.

Lieux de culte

Les offices dans les lieux de cultes sont autorisés, les fidèles doivent respecter une règle d’un siège sur trois et d’une rangée sur deux pour y assister.

Déplacements internationaux

Si les frontières avec l’Union Européenne restent ouvertes, les frontières extérieures sont fermées. Les Français de l’étrangers restent bien sûr libres de regagner le territoire national.

Un test négatif de moins de 72h est obligatoire pour entrer sur le territoire. Par ailleurs dans les ports et les aéroports des tests rapides seront déployés pour toutes les arrivées.

Ensemble contre la Covid-19

  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique puis le jeter
  • Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée et partout où cela est obligatoire
  • Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
  • chiffre 6
    Limiter au maximum ses contacts sociaux (6 maximum)
  • Éviter de se toucher le visage
  • fenêtre
    Aérer les pièces 10 minutes, trois fois par jour
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
  • application mobile
    Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)

Questions / Réponses

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Sur les mesures et les prochaines étapes

Quelles sont les mesures de restriction mises en place pour faire face au virus de la covid-19 ?

Des mesures de confinement ont été mises en place le 30 octobre et progressivement allégées le 28 novembre. Le mardi 15 décembre, le confinement a été levé et un couvre-feu est entré en vigueur sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le couvre-feu durera au moins jusqu’au 20 janvier 2021.

Pourquoi ces mesures concernent tout le territoire et pas uniquement les zones dans lesquelles le virus circule activement ?

A la différence de la première vague, l’ensemble des régions se trouvent aujourd’hui confrontées à une circulation virale active.

Le Président de la République a annoncé, le 24 novembre, un allégement progressif des restrictions. De quoi s’agit-il ?

Depuis le 28 novembre, date à laquelle un confinement adapté était mis en place, certaines restrictions sont allégées :

- les activités extra-scolaires en plein air sont autorisées ;
- pour les cultes, les offices sont permis dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ;
- les activités sportives individuelles de plein air sont autorisées ;
- tous les commerces et services à domicile peuvent recevoir du public, mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict qui a été négocié avec l’ensemble des professionnels. Les commerces ne doivent pas rester ouverts après 21 heures ;
- les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives peuvent aussi ouvrir dans les mêmes conditions.

Quels sont les changements intervenus lors de la nouvelle phase mise en place le mardi 15 décembre ?

  • Le confinement est levé.
  • Il est donc à nouveau possible de nous déplacer, sans autorisation en journée, y compris entre régions, et passer Noël en famille.
  • Il faut cependant limiter au maximum les déplacements inutiles et continuer à télétravailler lorsque cela est possible.
  • Partout sur le territoire, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin est mis en place, avec l’obligation d’être muni d’une attestation de déplacement durant cette tranche horaire.
  • Par exception à la règle du couvre-feu, il sera possible de circuler librement le soir du 24 décembre, sans attestation, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.
  • Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
  • Les activités extrascolaires en salle, notamment pour l’accueil des enfants durant les vacances scolaires, sont à nouveau autorisées avec des règles strictes, en revanche les colonies et les centres de vacances demeureront fermés.
  • Les établissements artistiques relevant du spectacle vivant et des arts plastiques, notamment les écoles de musique et conservatoires, sont autorisés à accueillir des élèves mineurs, sauf pour les cours de chant.
  • La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeure identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
  • Les mariages civils sont soumis aux mêmes règles que les mariages religieux.

Des contraintes fortes demeurent toutefois durant cette période :
  • Les grands rassemblements sont interdits ainsi que tous les événements festifs dans les salles à louer. Restent également fermés tous les lieux, qui comme les parcs d’attraction et les parcs d’expositions, sont susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes venant de régions différentes.
  • Les bars, les restaurants, les discothèques, les salles de sport ne peuvent pour le moment rouvrir leurs portes.
  • Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
  • Les enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
  • Concernant les stations de sports d’hiver, les remontées mécaniques et les équipements collectifs sont fermés Le Gouvernement prépare actuellement un protocole pour envisager une ouverture de ces équipements en janvier 2021.

Au regard de la situation sanitaire actuelle, pourquoi tous les allégements annoncés par le Président de la République le 24 novembre n’ont-ils pas été mis en œuvre le 15 décembre ?

Le seuil des 5 000 contaminations en moyenne par jour n’a pas été atteint le 15 décembre. Cet objectif, fixé par le Président de la République, correspond au niveau de circulation du virus permettant de maintenir l’épidémie sous contrôle et de faire baisser la pression sur nos hôpitaux.

Il a donc été décidé d’appliquer des règles plus strictes que prévu :
  • Il n’y aura pas d’exception au couvre-feu le soir du 31 décembre. Il ne sera donc pas possible de circuler librement entre 20h et 6h et il conviendra de respecter strictement les règles du couvre-feu.
  • Les salles de cinéma, les théâtres, les musées, les parcs zoologiques ou encore les casinos ne pourront pas reprendre leur activité avant le 7 janvier 2021.
  • Les enceintes sportives demeureront également fermées au public au moins jusqu’au 7 janvier 2021.
  • La règle concernant les offices et les cérémonies dans les lieux de culte demeurera identique : le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.

Comment les fêtes de Noël vont-elles se dérouler ? Pourra-t-on se déplacer pour rejoindre nos proches ?

Le confinement est levé depuis le mardi 15 décembre. Il est donc possible de se déplacer, y compris d’une région à l’autre, pour rejoindre des proches.

Concernant les fêtes, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin sera en vigueur sur tout le territoire. Il sera cependant possible de circuler librement le soir du 24 décembre, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis.

En revanche, le couvre-feu s’appliquera le soir du 31 décembre.

Il sera impératif à l’occasion de ces fêtes de limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table, d’éviter les rassemblements trop importants et de respecter scrupuleusement les mesures barrières et le port du masque. Dans les 7 jours précédant le réveillon, il est recommandé de s’auto-confiner et de limiter au maximum les interactions sociales.

Doit-on s’isoler avant les fêtes de Noël pour ne pas contaminer ses proches ?

Afin d’éviter de contaminer son entourage, le Conseil scientifique recommande de limiter volontairement les contacts dans les 7 jours précédant le regroupement familial ; de réduire les déplacements et les activités sociales, et ne s’engager que dans celles qui sont réellement essentielles ; de favoriser le télétravail.

Puis-je dès à présent réserver mes billets et planifier mes vacances de noël ?

Oui, vous pouvez réserver vos billets de train ou d’avion, en prenant soin si vous voyagez à l’étranger de vérifier les éventuelles restrictions d’accueil et de séjour.

Pourquoi le Gouvernement a-t-il décidé de ne pas alléger plus rapidement les restrictions ?

Nous sommes à des niveaux de circulation virale bien plus élevés qu’au mois de mai, au moment du premier déconfinement, et le virus se propage plus facilement en hiver qu’au printemps. Il est nécessaire d’avancer avec prudence pour éviter une 3e vague.

12. Quelle est la différence entre le couvre-feu qui est entré en vigueur le 15 décembre et le confinement ?

Il n’y a pas de restriction de déplacement en journée à compter du 15 décembre et donc pas besoin d’attestation entre 6 h et 20 h.

En revanche, de nouvelles attestations doivent être utilisées durant les horaires du couvre-feu, de 20h à 6h. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de les recopier sur un papier libre.

Quid des territoires d’outre-mer ?

La Martinique a connu un assouplissement de son confinement le 25 novembre du fait de sa situation épidémique favorable. L’Etat d’urgence sanitaire y a été levé le 8 décembre. Pour les autres territoires d’Outre-mer, qui n’étaient pas concernés par le confinement, il n’y a pas de modification à date et le couvre-feu ne s’appliquera pas.

Comment s’assurer que la France ne sera pas à nouveau heurtée par une 3e vague début 2021 ?

C’est l’objectif de notre stratégie de déconfinement et cela dépend des efforts de tous : application des mesures barrières, se faire tester en cas de doute, s’isoler quand on est positif, symptomatique non testé ou quand on est cas contact.

Comment allez-vous protéger les plus fragiles, notamment les SDF ?

Le Gouvernement accorde un soin particulier aux plus fragiles. Leurs difficultés sont décuplées dans la période. Et c’est pourquoi ils bénéficieront d’un soutien financier spécifique, le même que celui qui avait été versé en mai dernier. L’Etat poursuivra également, aussi longtemps que nécessaire, son effort historique pour l’hébergement des personnes sans-abri (en plus des 30 000 places ouvertes lors du précédent confinement, la campagne hivernale a démarré cette année le 18 octobre au lieu du 1er novembre et permettra d’ouvrir plus de 14 000 places d’hébergement).

Envisagez-vous des mesures renforcées pour les emplois les plus précaires à l’heure ou toutes les associations de lutte contre la pauvreté alertent sur la hausse du nombre de personnes ayant basculées dans la précarité ?

Pour les permittents et saisonniers, le Gouvernement a mis en place une garantie de ressources de 900 euros par mois, à partir de novembre et jusqu’en février 2021. Pour les jeunes, 20 000 jobs étudiants seront créés pour venir en soutien des étudiants décrocheurs. Le gouvernement a également décidé de doubler les aides d’urgence versées par les CROUS et, enfin, de renforcer le plan 1 jeune 1 solution, avec le doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeunes par rapport à 2020.

Les mesures de confinement s’appliquent-elles à l’ensemble du territoire national ?

Les mesures de confinement s’appliquent à toute la métropole et à la Martinique. Les autres départements et territoires d’outre-mer ne sont pas soumis à ce confinement, compte tenu de la circulation virale moins active sur ces territoires.

Doit-on décaler les élections régionales de mars 2021 ?

Le Premier Ministre a missionné le 22 octobre le Pr. Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, afin de faire des propositions sur le sujet des élections régionales en concertation avec l’ensemble des acteurs.

Limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table à Noël est-il une recommandation ou une obligation ?

Il s’agit d’une forte recommandation. Chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague après les fêtes.

Est-ce qu’un couvre-feu à 21h est toujours en vigueur même pendant le confinement ?

Il n’y a pas de mesure générale de couvre-feu à 21 h durant le confinement. Cependant les commerces ne doivent pas ouvrir entre 21 heures et 6 heures et les services à domicile ne peuvent pas avoir lieu durant cette tranche horaire. Il existe des exceptions à cette règle (pharmacie, stations-services, services à domicile à caractère d’urgence ou destinés à assister les personnes vulnérables…). Par ailleurs, dans certaines villes, les préfets peuvent prendre des mesures interdisant les ventes à emporter et les livraisons à domicile au-delà d’une certaine heure, lorsque celles-ci provoquent des rassemblements sur la voie publique.

Limiter à 6 adultes le nombre de personnes à table à Noël est-il une recommandation ou une obligation ?

Il s’agit d’une forte recommandation. Chacun doit faire preuve de responsabilité face au virus afin d’éviter une 3e vague après les fêtes.

Sur mon attestation

Comment s’organise le contrôle de ces mesures ?

  • Les contrôles sont assurés par les 250 000 policiers et gendarmes répartis sur l’ensemble du territoire national. Autant que de besoin, à la demande des préfets, des effectifs supplémentaires de forces mobiles sont déployés pour appuyer les forces locales dans cette mission spécifique.
  • Les 24 000 policiers municipaux répartis dans 8000 communes viennent appuyer l’action des forces de l’ordre.

Quelles sont les sanctions pour les particuliers qui ne respecteraient pas les règles prévues par le décret ?

Pour les particuliers, le montant de l’amende s’élève à 135€ pour une première infraction et peut monter jusqu’à 3750€ en cas de non-respect répété du confinement.

En tant qu’employeur, quels sont les motifs d’octroi d’une attestation pour aller travailler en présentiel ?

Des attestations peuvent être délivrées par l’employeur pour assurer les déplacements de ses employés entre leur domicile et leur lieu de l’activité professionnelle, ou les déplacements professionnels ne pouvant être différés durant le couvre-feu de 20h à 6h. le confinement, dès lors que l’activité ne peut pas s’exercer en télétravail.
 

Qui doit remplir ce justificatif de déplacement professionnel ?

Il existe deux cas de figure :
 
  • soit la personne dispose d’un employeur (salarié, fonctionnaire…) : c’est l’employeur qui doit remplir le justificatif de déplacement professionnel, qui est valable pour toute la durée de validité qu’il mentionne ;
  • soit la personne n’a pas d’employeur (profession libérale, autoentrepreneur, agriculteur…), elle peut remplir elle-même cette attestation permanente.

Par ailleurs, la carte professionnelle des professionnels de santé, des agents de la fonction publique, des militaires et des élus, ainsi que la carte de presse, valent attestation permanente pour le trajet domicile-travail et les déplacements professionnels.

Dois-je présenter à la fois le justificatif signé par mon employeur et une attestation de déplacement lorsque je me rends au travail ?

Non. Il vous est possible de présenter uniquement le justificatif de déplacement professionnel signé par votre employeur. Si vous n’êtes pas en possession de ce justificatif, présentez alors l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le motif « déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ».

Les mineurs doivent-ils se munir d’une attestation pour se déplacer seuls durant le couvre-feu ?

Les mineurs qui se déplacent seuls entre 20h et 6h doivent également se munir d’une attestation. sauf s’ils se rendent à l’école, auquel cas il leur suffit de disposer de leur carnet de correspondance.

Quelle case cocher pour aller faire réparer sa voiture ?

Il faut cocher la case « achats de première nécessité » sur l'attestation de déplacement dérogatoire.

Peut-on réutiliser ses attestations de déplacement du mois de mars ?

Non, les attestations utilisées lors du premier confinement ne sont plus valables. Rendez-vous sur le site du Gouvernement ou sur le site du ministère de l’Intérieur pour télécharger les nouvelles attestations.

Une attestation sera-t-elle nécessaire pour se déplacer à l’occasion du soir de Noël ?

Non, il sera possible de circuler librement le soir du 24 décembre, pour partager ces moments en famille, mais les rassemblements sur la voie publique ne seront pas permis. En revanche, elle sera obligatoire le soir du 31 décembre.

Où puis-je trouver mon attestation employeur pour les salariés employés à domicile ?

Rendez-vous sur le site du ministère de l’Intérieur ou sur le site du Gouvernement pour télécharger le justificatif de déplacement professionnel.

Quelles sont les nouvelles règles pour la promenade et l’activité physique individuelle ?

La pratique de l’activité physique individuelle et la promenade ne sont pas autorisées entre 20h et 6h. Il demeure possible de sortir de son domicile durant le couvre-feu pour les besoins des animaux de compagnie, brièvement et dans la limite de 1 km.

Lors de l’heure d'activité physique quotidienne, sommes-nous contraints à des tranches horaires spécifiques type couvre-feu (6h-21h) ? Ou est-ce possible de sortir après 21h ?

Le confinement se substitue au couvre-feu en métropole et en Martinique. Dans le cadre du confinement, il est possible d’effectuer son activité physique quotidienne à toute heure, dans la limite d’une heure et dans un rayon d’un kilomètre autour de son domicile.

Quel motif mettre sur une attestation pour conduire/aller chercher un proche hospitalisé durant le couvre-feu ?

Il s’agit d’un déplacement pour « consultations et soins médicaux ».

Est-il possible de se déplacer pour se rendre chez un dentiste ou un kinésithérapeute ?

Les déplacements demeurent possibles pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance.

Tous les professionnels de santé, les professionnels para-médicaux et de médecine non conventionnelle peuvent continuer à accueillir des patients.

Durant le couvre-feu, puis-je changer de région pour accompagner un proche qui doit se faire opérer ?

Oui. Les soins médicaux peuvent justifier un déplacement dans une autre région.

Existe-t-il des limites de temps et de distance pour les déplacements d’une personne handicapée et de son accompagnant dans le cadre de la promenade et de l’activité physique ?

Le déplacement d’une personne en situation de handicap et de son éventuel accompagnant est un motif dérogatoire en tant que tel, ce déplacement ne sont pas limités à 20 kilomètres et à 3 heures.

Est-il possible de se déplacer pour des soins médicaux durant les horaires du couvre-feu ?

Ces déplacements demeurent possibles en cochant sur l’attestation de déplacement dérogatoire le motif « déplacements pour des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ».

Tous les professionnels de santé, les professionnels paramédicaux et de médecine non conventionnelle peuvent accueillir des patients.

Les personnes précaires peuvent-elles se déplacer durant le couvre-feu pour se rendre dans des centres d’hébergement ou bénéficier de l’aide alimentaire ?

Oui, les personnes précaires peuvent se rendre dans un centre d’hébergement ou sur un lieu de distribution alimentaire durant le couvre-feu, en cochant la case « déplacement pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires » sur l’attestation de déplacement dérogatoire.

A partir du 15 décembre, doit-on se munir d’une attestation pour sortir lors du couvre-feu ?

Oui. Un modèle d’attestation permanente est en ligne : une attestation à remplir par l’employeur pour justifier de la nécessité de se déplacer durant le couvre-feu pour certains employés.

Pour tous les autres motifs de déplacement autorisés, il est nécessaire de télécharger une attestation à usage unique, dont la nouvelle version est en ligne. Les attestations manuscrites sur papier libre sont elles aussi valables. En complément de cette attestation, il est demandé de se munir d’un titre d’identité. Ces attestations doivent être datées et signées.

Doit-on utiliser de nouvelles attestations pour sortir durant le couvre-feu ?

Oui, l’attestation de déplacement dérogatoire est obligatoire pour se déplacer lors des horaires du couvre-feu mis en place depuis le 15 décembre. Les nouvelles versions de ces attestations doivent être utilisées à compter de cette date durant les horaires du couvre-feu. Il est possible de les télécharger sur le site du Gouvernement, sur le site du ministère de l’Intérieur et sur l’application TousAntiCovid, ou de la recopier sur un papier libre.

Quels sont les motifs de sortie durant le couvre-feu ?

Les déplacements professionnels sont autorisés (par exemple si vous travaillez de nuit ou que vos horaires ne vous permettent pas de rejoindre votre domicile avant 20h ou après 6h).

Par ailleurs, d’autres exceptions à l’interdiction de déplacement sont possibles, notamment, pour des raisons de santé (par exemple pour se rendre à l’hôpital ou dans une pharmacie de garde), pour un motif familial impérieux, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires, pour des déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance, ou encore pour participer à des missions d’intérêt général de type maraudes. Il est également possible de sortir brièvement de son domicile pour les besoins des animaux de compagnie, dans la limite de 1km et 1h. En revanche, il n’est pas possible de se promener ou de pratiquer une activité sportive.

 

Puis-je prendre un avion ou un train après 20h pendant le couvre-feu ?

Oui, il s’agit d’un « déplacement lié à des transits ferroviaires ou aériens pour des déplacements de longue distance ». Un justificatif de déplacement sera nécessaire en complément de l’attestation, par exemple le billet d’avion ou de train sous format électronique ou papier, accompagné d’un titre d’identité.

Les personnes handicapées et leurs accompagnants sont-ils soumis aux règles du couvre-feu ?

Le déplacement d’une personne en situation de handicap et de son éventuel accompagnant est un motif dérogatoire en tant que tel. ce déplacement ne sont pas limités à 20 kilomètres et à 3 heures.

Sur les dérogations

Pour quel motif puis-je sortir durant le confinement ?

Durant le confinement, il demeure possible de se déplacer pour des raisons professionnelles.

Les professionnels devront être munis du justificatif de déplacement professionnel permanent, rempli par leur employeur.

Par ailleurs, il demeure également possible de se déplacer, muni de l’attestation de déplacement dérogatoire téléchargeable sur le site du ministère de l’Intérieur, pour des raisons de santé, d’achats de biens et de services dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, pour l’assistance aux personnes vulnérables, pour se rendre dans un service public, pour pratiquer une activité physique, pour les besoins des animaux de compagnie, pour un motif familial impérieux ou pour la garde d’enfants, pour se rendre dans un établissement culturel autorisé à accueillir du public ou un lieu de culte.

Qu’est-ce qu’un motif familial impérieux ?

Un motif familial impérieux doit être entendu largement comme tout déplacement lié à une obligation familiale incontournable.

Il peut s’agir par exemple du décès ou d’une maladie grave d’un parent proche ou d’une obligation de déménagement familial impérative. Il s’agit également de l’exercice des droits de visite et d’hébergement des enfants pour les parents séparés. La preuve du motif familial impérieux doit être apportée par tout document, en format papier ou numérique, qui permet de justifier la situation invoquée.

Quel type de commerce va pouvoir rester ouvert ?

Seuls les commerces de produits de première nécessité sont autorisés. Les autres commerces et établissements doivent fermer leurs portes, mais peuvent poursuivre leurs activités de commandes et de livraisons, notamment en mettant en place le « click and collect ».

A compter du 28 novembre les commerces et les activités à domiciles dits non-essentiels pourront reprendre dans le cadre d’un protocole sanitaire stricte et jusqu’à 21h00.

Par dérogation, restent ouverts :
 
  • Entretien, réparation et contrôle technique de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles ;
  • Commerce d'équipements automobiles ;
  • Commerce et réparation de motocycles et cycles ;
  • Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles ;
  • Commerce de détail de produits surgelés ;
  • Commerce d'alimentation générale ;
  • Supérettes ;
  • Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé ;
  • Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de carburants et combustibles en magasin spécialisé, boutiques associées à ces commerces pour la vente de denrées alimentaires à emporter, hors produits alcoolisés, et équipements sanitaires ouverts aux usagers de la route ;
  • Commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de textiles en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé ;
  • Commerces de détail d'optique ;
  • Commerces de graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail alimentaire sur éventaires sous réserve, lorsqu'ils sont installés sur un marché, des dispositions de l'article 38 ;
  • Commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé ;
  • Location et location-bail de véhicules automobiles ;
  • Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens ;
  • Location et location-bail de machines et équipements agricoles ;
  • Location et location-bail de machines et équipements pour la construction ;
  • Réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques ;
  • Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication ;
  • Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques ;
  • Réparation d'équipements de communication ;
  • Blanchisserie-teinturerie ;
  • Blanchisserie-teinturerie de gros ;
  • Blanchisserie-teinturerie de détail ;
  • Activités financières et d'assurance ;
  • Commerce de gros ;
  • Magasins d’alimentation générale ;
  • Supérettes
Les centres commerciaux, supermarchés, magasins multi-commerces et restent ouverts, mais ne peuvent accueillir du public que pour les activités autorisées dans les commerces spécialisés et pour la vente de produits de toilette, d'hygiène, d'entretien et de produits de puériculture.

Les commerces ouverts doivent-ils appliquer des jauges ?

Pour garantir le strict respect des gestes barrière au sein des établissements, une jauge d’une personne pour 4 m² doit être respectée dans tous les commerces. Cette mesure, qui était jusque-là une recommandation et s’appliquait aux plus grands centres commerciaux, est désormais obligatoire pour l’ensemble des commerces : le nombre de personnes autorisées au sein d’un commerce devra être indiqué à l’extérieur de celui-ci et vérifié par un filtrage adapté. Si les circonstances locales le nécessitent, cette jauge pourra être abaissée par les préfets de départements.

Quelles sont les règles pour les commerces pendant le couvre-feu ?

Tous les commerces sont fermés à la clientèle pendant les horaires du couvre-feu, soit de 20h à 6h.

Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 20h, heure du début du couvre-feu. Les employés peuvent en revanche rentrer chez eux après 20h, en remplissant le motif « déplacement professionnel » sur l’attestation.

Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), sont autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.

Les supermarchés peuvent-ils tout vendre ?

Oui, depuis le 28 novembre, les supermarchés sont autorisés à ouvrir tous leurs rayons et à vendre tous les produits.

Quels sont les autres établissements pouvant accueillir du public ?

Sont également ouverts au public :
 
  • Les structures permettent l'accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité ;
  • Les laboratoires d'analyse ;
  • Les agences de placement de main-d'œuvre ;
  • Les agences de travail temporaire ;
  • Les services funéraires ;
  • Les cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires ;
  • Les refuges et fourrières pour animaux ;
  • Les services de transports ;
  • Les lieux accueillant des actions de soutien à la parentalité ;
  • Les déchetteries.

Les bars et restaurants seront-ils ouverts la journée ?

Les bars et restaurants sont fermés, sauf pour leur activité de livraison et de vente à emporter. Si la situation sanitaire le permet, les restaurants pourront rouvrir leurs portes à compter du mercredi 20 janvier 2021.

Les services publics sont-ils ouverts ?

Oui les services publics de guichet restent ouverts, éventuellement avec des horaires aménagés.

Un relai routier peut-il ouvrir ?

Compte tenu des conditions météorologiques hivernales, afin de maintenir des conditions de travail satisfaisantes pour les conducteurs routiers, les centres et relais routiers jusqu’alors ouverts de 18h à 10 h le lendemain, peuvent désormais accueillir les professionnels du transport routier pour le repas de midi. Les préfets de département pourront continuer d’adapter la liste de ces établissements habituellement fréquentés par les routiers. Il s’agit d’assurer une couverture suffisante du territoire pour répondre aux besoins des conducteurs routiers et pour permettre d’assurer un strict respect des mesures sanitaires. Seuls les professionnels du transport routier, sur présentation de leur carte professionnelle, peuvent accéder à ces établissements pour y prendre des repas à table. Les protocoles sanitaires en vigueur dans la restauration d’entreprises y sont applicables. L’ensemble des restaurants peuvent poursuivre leurs activités de vente à emporter, y compris de plats chauds. L’accès aux sanitaires est également possible même lorsqu’ils ne sont pas directement accessibles depuis l’extérieur.

Quelles sont les dérogations pour l’ouverture des pharmacies, boulangerie, alimentation, tabac, commerces de première nécessité ?

Des dérogations seront prévues pour les pharmacies, les besoins médicaux urgents et les commerces de premières nécessités.

Ai-je le droit d'aller à la déchèterie ou d’apporter mes déchets à un point d’apport volontaire ?

Oui, cela est autorisé car cela fait partie des services publics qui restent en activité. Vous pouvez donc vous rendre à une déchèterie, publique ou privée, à un point ou une benne d’apport volontaire de déchets ou encore à votre composteur de proximité, même si l’installation la plus proche est située à plus d’un kilomètre de votre domicile. Il vous faut pour cela vous munir de votre attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case « déplacement pour se rendre dans un service public ».

En ce qui concerne plus spécifiquement l’accès aux déchèteries publiques, les collectivités sont pleinement mobilisées pour les maintenir ouvertes, mais vérifiez auparavant auprès de votre collectivité si votre déchèterie est bien ouverte et quelles sont les modalités d’accès. Attention, en cas de fermeture, vous ne devez en aucun cas laisser vos encombrants dans la nature, sur le trottoir ou devant la grille de la déchetterie (sanction allant jusqu'à 1500€ et la confiscation du véhicule).

Les hôtels seront-ils fermés ?

Oui, les hôtels font partie des commerces autorisés à ouvrir. Les restaurants et bars d’hôtels doivent par contre demeurer fermés.

Qu’en est-il des nourrices ou baby-sitters qui gardent des enfants dont les parents ont des dérogations pour leur travail durant le couvre-feu ?

Des dérogations sont en effet prévues à cet effet mais nécessitent une attestation de l’employeur.

Les services à domiciles (ménage, coiffure…) sont-ils toujours autorisés ?

L’ensemble des services à domicile sont autorisés, uniquement entre 6h et 20h, et dans le respect strict des mesures barrières. Durant les horaires du couvre-feu, seules les interventions d’urgence sont autorisées à domicile.

S’occuper d’un proche malade, vulnérable, est-ce que c’est une exception ? Qu’en est-il des gardes alternées pour les parents divorcés ?

Oui, ces deux situations constituent des exceptions au couvre-feu justifiées par un motif familial impérieux.

Est-ce que je peux faire du sport ?

Oui. Les sorties indispensables à l’équilibre de chacun, le sport et l’activité physique individuels en plein air, sont autorisés en dehors des horaires du couvre-feu, dans le respect des mesures barrières et en évitant tout rassemblement. Une seule attestation de déplacement dérogatoire suffit pour un adulte avec des enfants. Les activités physiques en groupe d’adultes ou les pique-niques entre amis sont interdits.

Puis-je sortir mon animal de compagnie ?

Oui, la promenade des animaux de compagnie durant le couvre-feu doit être toutefois brève et limitée à un rayon d’un kilomètre autour de son domicile. Il faut alors être muni d’une attestation de déplacement dérogatoire.

Est-il possible de se rendre chez le vétérinaire ?

Les déplacements liés aux soins des animaux sont possibles, en utilisant la case « consultations et soins ne pouvant être assurés à distance » de l’attestation.

Les marchés alimentaires et non alimentaires peuvent-ils ouvrir ?

Les marchés alimentaires ouverts et couverts peuvent accueillir du public, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. Les stands non alimentaires sont autorisés à ouvrir à partir du samedi 28 novembre. Les préfets peuvent, en accord avec les maires, décider de la fermeture de ces marchés si les règles sanitaires ne sont pas respectées.

Les visites guidées sont-elles possibles ?

Les visites guidées ne seront plus autorisées.

Tous les commerces sont autorisés à ouvrir entre 6h et 20h

Tous les commerces sont autorisés à ouvrir entre 6h et 20h.

Le « click and collect » va-t-il continuer ?

Oui, le « click and collect » est toujours mis en œuvre par les commerçants qui souhaitent le maintenir. Il est d’ailleurs recommandé pour lutter contre la diffusion du virus, de privilégier le drive, le « click and collect » ou encore la livraison.

Est-ce que les livraisons sont possibles après 20h00 ?

Oui, sauf interdiction par le préfet dans certaines villes pour éviter des rassemblements sur la voie publique et des troubles à l’ordre public.

Tous les commerces doivent-ils appliquer un protocole sanitaire ?

Pour renforcer la sécurité sanitaire et tenir compte des dernières études scientifiques sur les modes de contamination, les négociations conduites par le Gouvernement avec les représentants des commerces ont convenu de fixer la fréquentation maximale des commerces à 8 m² par personne (hors vendeurs). Il est recommandé de limiter autant que possible la taille des groupes de personnes se rendant ensemble dans un commerce. Lorsque cela n’est pas possible (ex. : parent avec enfant, personne âgée et son accompagnant, couple, etc.), les groupes comptent pour une personne. Pour faciliter l’application de ce principe, le mode de calcul de la jauge a été simplifié au regard des rayons et présentoirs.

Outre la jauge, les nouvelles mesures incluent :
  • une information renforcée des clients concernant les obligations relatives aux mesures barrières
  • la désignation d’un référent responsable de l’application des règles de prévention
  • pour les magasins de plus de 400 m², l’obligation de mettre en place un système de comptage.
Ces règles applicables à tous les commerces sont accompagnées d’une fermeture à 21h au plus tard. Cependant, certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (par exemple les stations-service, les pharmacies) sont autorisés à ouvrir durant cette tranche horaire.

Les commerces seront-ils ouverts le dimanche ?

Une instruction a été adressée aux préfets pour leur donner la possibilité, en concertation avec les élus et les professionnels, de laisser les commerces le souhaitant ouvrir tous les dimanches de décembre.

Peut-on acheter des sapins en vue de Noël ?

Oui, le Gouvernement a pris la décision d’autoriser la vente de sapins de Noël depuis le 20 novembre dernier.

Les concessions automobiles peuvent-elles ouvrir ?

Oui, les concessions automobiles sont autorisées à ouvrir à partir du 28 novembre.

Les hôtels, n'ayant pas été fermés administrativement à l'image des restaurants ou bars, ne sont pas éligibles aux aides de l'État. Pourquoi ?

Les hôtels seront bien éligibles aux aides du fonds de solidarité.

Les services à domiciles (ménage, coiffure…) sont-ils toujours autorisés ?

L’ensemble des services à domicile sont autorisés à compter du samedi 28 novembre, uniquement entre 6h et 21h, sauf intervention d’urgence.

Quid des sports en plein air (golf, équitation…) qui ne sont pas pratiqués par les scolaires : sera-t-il possible de les pratiquer ? Si oui, à partir de quand ?

Oui, à partir du 28 novembre, les adultes peuvent pratiquer seulement en individuel et sans la fréquentation des éventuels vestiaires collectifs ni des espaces de convivialité (type club house pour les golfs).

La chasse et la pêche sont-elles bien autorisées ?

Oui, la chasse et la pêche en individuel sont autorisées, à l’exception des horaires du couvre-feu.

Pour les particuliers, les activités nautiques sont-elles autorisées ?

Oui, à partir du 28 novembre les activités nautiques en bord de mer, sur les plans et cours d’eau, dans la limite des 20km et des 3 heures sont autorisées.

Si les stations de ski sont fermées, sera-t-il pour autant possible de pratiquer de la randonnée en montagne ?

Oui, il est possible de pratiquer la randonnée en montagne entre 6h et 20h.

Quel est l'intérêt sanitaire de fermer les remontées mécaniques ?

La pression dans les hôpitaux des massifs est encore trop forte et les accidents traumatologiques liés à la pratique du ski risqueraient d’augmenter encore leur engorgement. De plus, même avec des protocoles très stricts, il n’est pas possible de prendre le risque d’une trop forte concentration et d’un brassage de populations dans les stations. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de maintenir fermées les remontées mécaniques des stations de montagne au moins jusqu’à la fin des vacances scolaires de Noël. Néanmoins, comme dans le reste de la France, il est possible, depuis le 15 décembre avec la fin du confinement, de séjourner dans ces communes et de se déplacer librement en journée, par exemple en forêt pour faire une randonnée, du ski nordique ou une balade en raquettes, toujours à titre individuel.

Les marchés de Noel peuvent-ils ouvrir ?

Dans le cadre des protocoles stricts qui ont été négociés pour la réouverture des marchés non alimentaires, les maires peuvent autoriser des artisans à vendre des "produits de Noël" à l'occasion des marchés non alimentaires réguliers, ou comme des extensions de taille réduite de ces marchés non alimentaires.

Peut-on faire des visites de biens immobiliers ?

Oui, les visites immobilières sont autorisées depuis du 28 novembre, aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers, dans le respect des protocoles applicables. Elles sont interdites durant les horaires du couvre-feu.

Quelles seront les règles pour les commerces pendant le couvre-feu ?

Tous les commerces seront fermés à la clientèle pendant les horaires du couvre-feu, soit de 20h à 6h.

Il est de la responsabilité des clients de s’organiser pour être de retour à leur domicile à 20h, heure du début du couvre-feu.

Certains commerces, dont l’activité nocturne est justifiée (pour les pharmacies, pour les besoins médicaux urgents, pour les stations-service par exemple), seront autorisés à recevoir des clients durant les horaires de couvre-feu.

Quelles sont les règles à appliquer lorsque je fais visiter mon appartement ?

Seules sont autorisées les visites de biens pour l’achat ou la location d’une résidence principale. Dans tous les cas, le respect du port du masque, de la distanciation physique et des mesures barrières est indispensable. Il convient également d’appliquer les protocoles accessibles sur le site du ministère de la Transition écologique (https://www.ecologie.gouv.fr/covid-19-reprise-lactivite-des-agences-immobilieres), dont les grands principes sont : les visites doivent être espacées ; le logement aéré 15 minutes avant la première visite puis entre chaque visite ; le temps de visite doit être réduit à 30 minutes maximum ; les visites « groupées » en présence de plusieurs candidats sont exclues ; le nombre de personnes présentes dans le bien visité doit être réduit au strict minimum : un visiteur et le bailleur/vendeur. Il est par ailleurs conseillé de limiter les visites de biens occupés.

Sur ma santé

Pourquoi a-t-il été décidé d’imposer le port du masque dans les lieux publics ?

Conformément au décret n° 2020-884 du 17 juillet 2020, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux clos accueillant du public.

Par ailleurs, le décret n°2020-944 du 30 juillet 2020 prévoit la possibilité pour les préfets, quand la situation épidémique locale le nécessite, d’étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux pertinents, c’est-à-dire aussi l’espace public.

Il s’agit d’une mesure de protection essentielle, notamment en milieu fermé ou lorsqu’il y a une forte densité de population (marché, rue fréquentée…). En complément des gestes barrière (lavage des mains, distanciation physique), c’est le masque qui filtre les gouttelettes issues des éternuements, de la toux, voire d’une discussion prolongée.

Considère-t-on désormais que le virus se transmet par l’air ?

Le 6 juillet 2020, 239 scientifiques, issus de 32 pays différents, ont écrit une lettre à l'OMS, au sujet de la transmission dans l’air du virus.

Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes. S’il semble que cette voie de transmission existe, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées.

Doit-on déprogrammer toutes les activités hors COVID ? Quel impact sur la santé des français ?

Au regard de la pression épidémique dans plusieurs régions, des déprogrammations de soins non urgents ont d’ores et déjà été mises en œuvre dans les hôpitaux. L’objectif est d’éviter de devoir les systématiser, tout en gardant une capacité de réponse aux besoins des patients COVID.

Ces décisions se prennent hôpital par hôpital, sous la coordination des ARS.

J’ai des symptômes qui me font penser à la Covid-19, que dois-je faire?

Les symptômes de la Covid-19 sont les difficultés respiratoires, la toux, la fièvre, les maux de tête ou de gorge, les courbatures ou encore la perte de goût ou d’odorat. Si je présente un ou plusieurs symptômes :
 
  • j’appelle immédiatement un médecin et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription ;
  • j'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et je le contacte pour prendre rendez-vous ;
  • je vais au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.

Pendant toute cette période, je reste chez moi, j’évite les contacts et si les symptômes s’aggravent ou si j’ai des difficultés respiratoires, j’appelle le SAMU en composant le 15.

J'ai été identifié comme "cas contact" par un médecin généraliste ou par l'assurance maladie. Que dois-je faire ?

  • je contacte un centre de dépistage (liste disponible sur le site sante.fr) pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
  • je me rends au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis en général informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
Pendant toute cette période, je respecte les consignes d’isolement à domicile :
 
  • si plusieurs personnes vivent à mon domicile, je dois respecter les mesures barrière, notamment me laver très régulièrement les mains et porter obligatoirement un masque chirurgical en présence d’un tiers (des masques chirurgicaux m’ont été prescrits pour une durée de 7 jours, je dois les retirer ou les faire retirer en pharmacie) ;
  • je ne sors pas de mon domicile ;
  • je surveille ma température 2 fois par jour ;
  • je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (difficultés respiratoires, toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, fatigue, courbatures, perte de goût ou d’odorat) ;
  • j’adopte le télétravail. Un arrêt de travail est délivré aux personnes qui ne peuvent pas y avoir recours.
Si j’ai des symptômes, j’appelle mon médecin immédiatement et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription.

Puis-je me faire tester sans avoir de symptômes, ni sans être cas contact?

Oui, je peux bénéficier d’un dépistage sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Il est intégralement pris en charge par l'assurance maladie. J'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et de préférence j’y vais sur rendez-vous. Ce test est pris en charge par la Sécurité sociale. Néanmoins, sont testés de manière prioritaire les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés.

Pendant combien de temps les personnes qui n’ont pas de symptômes sont-elles contagieuses ?

Il n’existe pas d’étude permettant de savoir combien de temps une personne asymptomatique est contagieuse. On estime aujourd’hui que ces personnes sont faiblement contagieuses parce que la transmission du virus se fait par des gouttelettes respiratoires expulsées. Les personnes qui n’ont pas de symptômes ne toussent pas, donc elles expulsent moins ces gouttelettes. Pour ces personnes, la transmission se fait donc surtout par les mains portées à la bouche ou les embrassades. C’est pourquoi le respect des mesures barrières et des règles de distanciation physique est indispensable afin de se protéger et de protéger les autres.

Les malades qui guérissent sont-ils immunisés ?

Il ne faut pas confondre guérison et immunité. En effet, il est possible d’être guéri d’une maladie sans être immunisé contre le virus. Dans le cas de la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore si le fait d’avoir été infecté une première fois protège contre une deuxième infection. Un premier cas de nouvelle infection aurait été récemment identifié en Asie.

Je suis une personne âgée, quelles précautions dois-je prendre ?

En tant que personne âgée, je suis à risque de développer une forme grave ou des complications suite à une infection du COVID 19. Pour me protéger :
 
  • je respecte strictement les mesures barrières ;
  • je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum ;
  • si j’ai des symptômes de la maladie (toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, courbature, fatigue, perte de goût ou d’odorat), je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai des difficultés respiratoires ou si je fais un malaise, je téléphone au SAMU en composant le 15.

À noter : les personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes graves de COVID-19. Elles sont plus fragiles pour plusieurs raisons :
 
  • avec l’âge, le système immunitaire - qui protège contre les virus - est moins efficace ;
  • les personnes âgées ont souvent d’autres pathologies, notamment des insuffisances d’organe (hypertension artérielle, insuffisance rénale…) qui les rendent moins résistantes à une agression extérieure comme un virus.

Les personnes en surpoids sont-elles des personnes à risque ?

Les premières observations semblent l’indiquer.
 
  • les premières données sur les patients hospitalisés en réanimation semblent montrer une surreprésentation de patients en surpoids et obèses, suggérant que ces deux populations sont à risque ;
  • des études sont en cours afin de savoir s’il s’agit de facteurs de risques indépendants, ou si cette surreprésentation est surtout liée au fort pourcentage d’autres maladies parmi les gens en surpoids ou obèses ;
  • le Haut Conseil de la Santé Publique a considéré dans son avis du 20 avril les patients avec une obésité morbide (IMC > 30) comme sujets à risque.
En savoir plus : le surpoids correspond à un indice de masse corporel (IMC) calculé entre 25 et 30. L’obésité correspond à un IMC supérieur à 30. Pour calculer son IMC, il suffit d’entrer son poids et sa taille dans le calculateur d’ameli.fr.

Le virus laisse-t-il des séquelles après guérison ?

  • la grande majorité des patients atteints de la Covid-19 guérissent sans séquelles ;
  • chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles ;
  • chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants après l’infection Ces séquelles ne semblent toutefois pas liées au virus lui-même mais à la ventilation assistée lors du passage en réanimation ;
  • enfin, certains cas de séquelles de longue durée (maux de tête, fatigue chronique, douleurs) sont recensés.

Quels produits utiliser pour lutter contre le COVID-19 ?

Pour se laver les mains :
 
  • l’eau et le savon doivent être privilégiés. Un lavage efficace doit durer 30 secondes, en couvrant l’ensemble des surfaces des 2 mains ;
  • en cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro alcoolique , en frictionnant l’ensemble des surfaces des 2 mains jusqu’à ce que la solution soit sèche.

Pour désinfecter les surfaces souillées :
 
  • l’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476 ;
  • les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces ;
  • l’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits ;
  • l’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.

Le coronavirus peut-il se transmettre dans l’eau ? Peut-on se baigner sans risque ?

Il n’y a à ce jour aucun cas recensé de transmission du coronavirus par l’eau lors d’une baignade. Dans les piscines ou les spas en particulier, le traitement habituel de l’eau (au chlore ou au brome) permet d'éliminer le virus.

Il convient quand même de rester prudent si on se trouve en contact avec d’autres individus lors de baignades,  l’activité physique augmentant le risque de transmission à cause d’une exposition augmentée aux gouttelettes. Le risque est également augmenté par l’impossibilité de porter un masque de protection dans ces environnements.

Pour rappel :
  • il n’y a aucun risque de contamination au coronavirus par le biais de l’eau courante ;
  • le COVID-19 se transmet par les gouttelettes respiratoires et parfois par aérosols lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement sans mesures de protection, et lors du contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par ces gouttelettes.

Assiste-t-on à une seconde vague ?

La seconde vague est bien là. Comme rappelé par le Président de la République et le Premier ministre :
 
  • le confinement doit être strictement respecté
  • les comportements barrières doivent être plus que jamais respectés ;
  • le port du masque est obligatoire dans les lieux publics et recommandé lorsque la distance physique minimale d’un mètre ne peut pas être respectée dans les lieux privés ; ;
  • les personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie doivent être encore plus prudentes, se protéger et éviter tout contact non indispensable. Ce sont les personnes ayant plus de 65 ans ou atteintes d’une pathologie chronique (maladie cardiovasculaire, diabète, obésité, pathologie respiratoire chronique, cancer évolutif sous traitement), présentant une immunodépression et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse ;
  • pour les jeunes, souvent asymptomatiques : s’ils ont des doutes ou ont été en contact avec des personnes contaminées, ils doivent effectuer les gestes barrière avec encore davantage de rigueur et éviter de côtoyer les personnes fragiles de leur entourage afin de les préserver.
  • les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés doivent être testés de manière prioritaire.

Le virus peut-il encore muter ?

On ne sait pas : ce virus est nouveau, nous ne disposons pas d’assez de recul.
 
Ce que l’on peut dire à ce jour, et sans présumer de l’avenir, c’est qu’il ne semble pas muter rapidement.

Qu’est ce qu’un cluster ? Que faire si j'habite dans l'un d'entre eux ?

Si vous habitez dans ou à proximité d’un cluster, soyez particulièrement vigilant sur la présence d’éventuels symptômes (fièvre, toux, nez qui coule, perte de goût ou d’odorat…) et respectez d’autant plus les gestes barrière : distanciation physique, hygiène des mains, port du masque.

Un cluster est un foyer de contagion que l’on identifie lorsqu’on recense un certain nombre de nouveaux cas de Covid-19. Leur localisation et leur nombre évolue quotidiennement, ils sont suivis par les Agences régionales de santé.

Concrètement, lorsqu’un cluster est repéré par les autorités de santé, les cas contacts des personnes contaminées sont identifiés, testés et invités à s’isoler, même préventivement. En cas de doute, une politique de tests plus large peut être menée sur un quartier.

Vous êtes informé soit par un fonctionnaire de l’Assurance-maladie, soit par votre médecin-traitant si vous êtes un cas contact. Avoir téléchargé l’application Stop-Covid permet encore plus facilement de vous identifier. Et une information plus large est menée au niveau du quartier si une politique générale de tests est menée.

Connaît-on tous les symptômes du virus ?

 On en connaît les principaux :
 
  • fièvre ou sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
  • toux ;
  • maux de tête, courbatures ;
  • fatigue inhabituelle ;
  • perte brutale de l’odorat  ou du goût ;
  • diarrhée ;
  • dans les formes les plus graves : difficultés respiratoires.
 
D’autres symptômes sont à l’étude, comme par exemple des symptômes dermatologiques (de la peau).

Ce virus est nouveau et la liste des symptômes fait l’objet d’une actualisation régulière en fonction des observations effectuées par les soignants.

Peut-on être contaminé par l'air qui circule par la climatisation ?

La climatisation retarde la dissipation du virus à l’intérieur d’un bâtiment parce qu’elle s’effectue fenêtres fermées et brasse l’air de celui-ci. On n’a en revanche pas à ce jour observé de contamination directe par le système de climatisation lui-même.

Pour mémoire, le virus se transmet par les gouttelettes (transpiration, postillons…) émises par une personne malade et par le contact avec des surfaces souillées (poignées de porte, objets, tables…). Il se disperse plus vite en extérieur ou lorsqu’on aère l’intérieur des bâtiments.

La chaleur est-elle un facteur de contamination ?

Ce virus est résistant et ne semble pas sensible au climat.
Il semble endémique, c’est-à-dire présent en permanence, sans variation saisonnière : il a débuté en hiver dans l’hémisphère Nord et est toujours présent en été, y compris dans les pays chauds.

Le remdesivir est-il un traitement fiable ?

Le remdesivir a démontré qu’il permettait de réduire le temps de séjour des malades d’une moyenne de 11 jours à une moyenne de 8 jours.
Il n’a pas montré d’autre effet bénéfique pour l’instant, notamment sur la mortalité.

Quand les tests antigéniques seront-ils disponibles ?

Les autorités sanitaires ont souhaité engager toutes les options permettant d’élargir l’arsenal de tests.

Des tests antigéniques seront déployés très rapidement, à la suite des recommandations rendues par la Haute Autorité de Santé le 9 octobre.

Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et mis à disposition des établissements de santé et des ARS.

Lors de la conférence de presse du Premier Ministre du 12 novembre, il a été évoqué les chiffres d'une hospitalisation pour COVID-19 toutes les 30 secondes et d’une entrée en réanimation toutes les trois minutes. D’où viennent ces chiffres ?

Faut-il porter le masque à la maison ?

Face à la situation sanitaire actuelle de notre pays, il est fortement conseillé de redoubler de prudence. Il convient d’observer les mesures barrières, d’aérer et de ventiler au maximum les espaces clos et de porter le masque, y compris chez vous, d’autant plus si vous êtes vulnérable ou si vous vivez sous le même toit qu’une personne à risques.

Est-ce que dans les lieux où le masque est obligatoire, une visière en plastique peut remplacer le masque ? Quelles sont les obligations légales ?

Selon le décret prescrivant les mesures dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, l’obligation concerne uniquement le port du masque de protection. Une visière en plastique transparent, portée seule, n’est pas considérée comme une mesure de protection efficace et ne peut donc pas se substituer au port du masque.

En plus d'aérer, faut-il humidifier l'air pour lutter contre le Covid-19 ?

Concernant l’air ambiant, les seules recommandations à ce jour sont d’assurer, quel que soit le contexte, un renouvellement régulier de l’air dans tous les espaces clos, au moins quatre fois par jour, au moyen d’une aération (ouverture des fenêtres…) et/ou d’une ventilation naturelle ou mécanique, afin d’apporter de l’air "neuf"/venant de l’extérieur, d’évacuer l’air ayant séjourné à l’intérieur vers l’extérieur, d’éviter le recyclage ou la recirculation de l’air dans les locaux. Cette consigne doit être particulièrement appliquée lorsque les personnes contaminées par le COVID-19 sont isolées dans une pièce.

Quels sont les animaux qui peuvent tomber malade du covid et ceux qu'il faut surveiller ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) confirme que, à ce jour, les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du COVID-19 en France. Certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs à la COVID-19 reliée au contexte de forte pression virale, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer un réservoir animal favorable à la propagation du virus. Des espèces animales ont été identifiées comme réceptives et sensibles à la COVID-19 : les chats, les furets, les hamsters, les visons. De même, les tigres, les lions et les pumas en captivité dans les parcs zoologiques se montrent réceptifs et sensibles au virus. Cependant, il n’existe à ce stade pas de données scientifiques montrant une transmission à la COVID-19 depuis ces animaux vers d’autres espèces.

Avoir un chien augmente-t-il le risque d'être contaminé par le coronavirus ?

Aucun élément scientifique ne permet à ce jour de mettre en évidence une transmission du chien à l’homme. Il n’est pas non plus démontré que les chiens puissent se transmettre le virus entre eux.

Pourquoi des visons ont-ils été abattus ?

L’infection à la Covid-19 s’est diffusée dans les élevages de visons de certains États membres de l'Union européenne, principalement au Danemark, mais aussi aux Pays-Bas, en Suède, en Grèce, en Italie et en Espagne. Des dispositifs spécifiques de surveillance ont été mis en place et les mesures de biosécurité ont été renforcées dans l’ensemble des élevages de visons en France dès le mois de mai. Des analyses pour détecter le COVID-19 sont réalisées depuis mi-novembre dans des élevages de visons français, dans le cadre d’un programme scientifique conduit par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). À ce stade, ces analyses ont permis de révéler que le virus circulait dans un élevage d’Eure-et-Loir. Dès qu’ils ont eu connaissance de ces résultats, les Ministres concernés ont immédiatement ordonné l’abattage de la totalité des 1 000 animaux encore présents sur l’exploitation et l’élimination des produits issus de ces animaux, afin de protéger la santé publique contre la Covid-19. Si des résultats s’avéraient positifs dans un autre élevage, les mêmes mesures d’abattage seraient appliquées.

Sur mes déplacements et mes voyages

Quelles mesures pour contenir le probable engorgement des transports aux heures de pointe ?

Le recours plus massif au télétravail devrait permettre également de faire baisser le nombre de personnes utilisant les transports en commun.

Qu’en est-il des taxis / VTC ?

Les taxis et VTC pourront continuer leur activité, seuls les clients devront justifier des raisons de leur présence.

Est-il possible de prendre des cours de code dans des auto-écoles et des cours de conduite ?

Les cours de conduite poids lourds et véhicules légers et les examens de conduite sont de nouveau autorisés dans les auto-écoles à partir du 28 novembre. Les cours pour la partie théorique (code) doivent être assurés à distance.

Est-il possible de poursuivre la conduite accompagnée durant le couvre-feu ?

Oui mais seulement dans le cadre des déplacements autorisés par les différents motifs dérogatoires.

Va-t-on fermer les frontières alors que de nombreux pays se reconfinent ?

Les frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes et sauf exception, les frontières extérieures restent fermées. Les Français de l’Étranger restent libres de regagner le territoire national.

Va-t-on tester les personnes qui entrent sur le territoire ?

Selon votre pays de départ, la présentation d’un test négatif réalisé moins de 72 heures avant l’embarquement peut être demandée. La liste des pays est consultable sur le site du ministère des Affaires étrangères et européennes. Pour les personnes qui n’auraient pas pu réaliser ce test, pour des raisons qui doivent être légitimes, des tests rapides obligatoires seront déployés pour toutes les arrivées.

Le retour en France est-il permis pour les étrangers ?

Nos frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes et sauf, exception, les frontières extérieures restent fermées. De très rares exceptions à cette fermeture des frontières existent (titulaires d’un titre de séjour, professionnels de santé concourant à la lutte contre la Covid-19…) : dans tous les cas, les personnes doivent réaliser un test avant d’entrer sur le territoire national.

Les déplacements vers les territoires d’outre-mer sont-ils autorisés ?

Il est possible de se rendre en Outre-Mer pour tout motif, en présentant un test négatif avant l’embarquement. Cependant, certains territoires ont adopté des mesures de quarantaine obligatoire pour tous les passagers arrivant de métropole. Il est conseillé de consulter les consignes de la préfecture avant d'entreprendre un voyage outre-mer.

Peut-on partir à l’étranger ?

Les déplacements internationaux sont limités afin de ralentir la progression de l’épidémie dans le monde. Il est toutefois possible de partir à l’étranger.

Pendant les horaires du couvre-feu, il est possible de se déplacer pour prendre un train ou un avion.

Un certain nombre de pays imposent des restrictions à l’entrée de leur territoire. Des précisions sur les réglementations en vigueur sont accessibles pour chaque pays dans la rubrique « conseils aux voyageurs » sur le site diplomatie.gouv.fr.

Quelles sont les mesures de restrictions mises en place dans les autres pays ?

Des mesures ont été adoptées par beaucoup de pays dans le même but : limiter les grands rassemblements, limiter les contacts sociaux sans masque, restreindre l’accès aux lieux où le virus circule plus fortement.

Les mesures les plus fréquentes sont le port du masque, le dépistage massif, l’isolement (entre 7 et 14 jours), l’interdiction des déplacements inter-régionaux, la fermeture anticipée ou totale des ERP, la mise en place d’une d’application de contact-tracing, la limitation de regroupement en extérieur comme en intérieur, le déploiement d’une stratégie vaccinale contre la grippe, et désormais, avec l’arrivée des vaccins, contre la Covid-19.

Des couvre-feux ont été déployés dans de nombreux pays, notamment en Espagne, au Portugal, en Autriche, en République Tchèque ou encore au Luxembourg.
Les pays nordiques ont mis en place les fermetures anticipées des bars et des restaurants.

Plusieurs pays ont mis en place des confinements partiels et/ou locaux comme la Belgique, la Bulgarie, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, ou encore la Pologne (exclusivement pour les personnes âgées de plus de 70 ans).

En Grèce, en Slovaquie ou encore en Slovénie, des confinements généralisés sont actuellement en vigueur.

Du 16 décembre au 10 janvier, l’Allemagne renforce ses mesures avec la mise en place d’un confinement, appliqué au niveau régional et la fermeture des commerces non-essentiels, ainsi que des écoles et des crèches.

Les Pays-Bas viennent également d’annoncer la mise en place d’un confinement pour 5 semaines.

Quelles sont les mesures envisagées par nos partenaires européens pour les fêtes de fin d’année ?

L’Espagne prévoit un plan de restrictions pour les fêtes, du 22 décembre au 7 janvier 2021, visant à limiter la mobilité : fermeture des communautés autonomes, interdiction des fêtes, capacités réduites dans les églises et dans les commerces, couvre-feu à 1h30, ou encore réunions limitées à 10 personnes.

L’Italie doit adopter un décret-loi durcissant les conditions de déplacement à l’intérieur du pays pour les fêtes : du 21 décembre au 6 janvier 2021 ; interdiction des déplacements inter-régionaux, interdiction les 25 et 26 décembre et le 1er janvier de se déplacer hors de sa commune ; quarantaine de 10 jours à compter du 20 décembre pour toute personne entrant sur le territoire italien, quelle que soit sa nationalité et même si elle est détentrice d’un test négatif.

En Belgique, les règles relatives aux contacts sociaux restent applicables : deux personnes seulement, vivant en dehors du foyer, sont autorisées à table soit le 24 soit le 25 décembre.

En Allemagne, une recommandation d’auto-quarantaine a été énoncée en préparation des fêtes et restriction à dix personnes pour les fêtes de Noël et du Nouvel an.
Au Royaume-Uni, l’ensemble des habitants pourra se déplacer librement entre le 23 et le 27 décembre. Trois foyers pourront se rassembler en intérieur comme en extérieur le soir de Noël.

Sur les élèves et les étudiants

Les crèches vont-elles être ouvertes ?

Les crèches demeureront ouvertes avec des protocoles sanitaires renforcés.

Idem pour les écoles, collèges et lycées ? Un protocole sanitaire renforcé va-t-il être mis en place dans ces lieux ?

Les écoles, les collèges et les lycées demeureront ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés.

Quelles sont les mesures spécifiques aux lycées ?

Les cours en présentiel ont été allégés dans les lycées. Chaque lycée met en place un plan de continuité pédagogique garantissant au moins 50% d’enseignement en présentiel pour chaque élève. Chaque élève sera présent en cours au moins la moitié du temps scolaire. Tous les élèves doivent travailler pendant la totalité du temps scolaire ordinaire, que ce soit en cours, en classes virtuelles ou en autonomie. Si la situation sanitaire le permet, les lycées pourront être pleinement rouverts à compter du mercredi 20 janvier 2021 avec la totalité des élèves présents durant les cours.

Les cantines scolaires sont-elles ouvertes ?

Oui, la restauration dans les cantines scolaires est assurée de l’école maternelle au lycée, avec des protocoles sanitaires renforcés.

Les activités extrascolaires et sportives pour les enfants sont-elles autorisées ?

Toutes les activités sportives pour les enfants peuvent désormais reprendre, à l’extérieur comme en salle. Elles doivent respecter des règles sanitaires strictes.

La mairie de Paris vient de communiquer sur la continuité des « activités périscolaires ». Est-ce que cela inclut les activités sportives des enfants ?

Les activités sportives des enfants peuvent se poursuivre uniquement dans le cadre des activités périscolaires organisées. Elles doivent avoir lieu à proximité ou dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Chaque établissement précisera les activités maintenues

Les sorties scolaires et universitaires sont-elles autorisées ?

Les activités scolaires et périscolaires organisées sont autorisées.

Les transports scolaires sont-ils maintenus ?

Les transports scolaires doivent être maintenus. Il convient néanmoins de veiller au respect du port du masque et de rechercher dans la mesure du possible la plus grande distanciation sociale entre les passagers et, pour les sorties scolaires, la limitation du brassage entre les groupes.

Les enfants, dès l’école, vont-ils devoir porter le masque ?

Le port du masque sera obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans, en école élémentaire.

Les masques pour les enfants seront-ils fournis ? J’ai des problèmes d’argent, puis-je recevoir une aide ?

Les masques doivent être fournis par les parents à leurs enfants. En cas d’oubli ou de difficultés financières, les établissements scolaires fourniront les masques.

Quid des établissements d’enseignement supérieur ?

Les facultés et établissements d’enseignement supérieur assurent les cours à distance, sauf les travaux pratiques et enseignements professionnels ne pouvant être tenus à distance. Le port du masque reste toujours obligatoire et le brassage entre les différents niveaux devra être évité au maximum. Si la situation sanitaire le permet, les universités pourront reprendre les cours avec une présence physique de tous les élèves au début du mois de février 2021.

Les cours seront-ils aussi à distance pour les classes préparatoires et les BTS ?

Les enseignements en BTS et en classes préparatoires étant rattachés aux lycées, ils continuent à se tenir en partie en présentiel, selon les mêmes règles que celles appliquées dans les lycées. Le port du masque reste toujours obligatoire et le brassage entre les différents niveaux devra être évité au maximum.

Les universités pourraient-elles ouvrir leurs portes aux étudiants pour des travaux pratiques ou des cours de langues étrangères difficiles à suivre à distance ?

L’enseignement dans les universités est désormais délivré à distance. Des dérogations sont possibles pour des enseignements pratiques ou techniques qui ne pourraient pas s’organiser en distanciel (installations agricoles, expérimentations en laboratoires). Renseignez-vous auprès de votre établissement universitaire pour connaître les cours organisés en présentiel.

Écoles : quelles mesures sont prises ? Pourquoi ne pas prendre les mêmes mesures que dans les universités ?

  • Un protocole sanitaire renforcé, reposant notamment sur le port du masque dès 6 ans, est mis en place dans les écoles.
  • La dynamique des contaminations dans les écoles et les lycées est bien inférieure à celle des universités. Au 14 octobre, le taux d’incidence et de positivité (10,7%) pour les 15-25 est plus élevé que chez les plus jeunes (8% chez les 0-15ans). Le taux de positivité augmente en outre surtout à partir de 20 ans. L’état actuel des connaissances scientifiques indique que les enfants sont moins susceptibles d’être porteurs et de développer de formes graves de la Covid-19.
  • Par ailleurs, la scolarisation des enfants doit être maintenue. Il est essentiel que chaque enfant puisse garder toute ses chances dans sa scolarité.

Sur mon travail

Puis-je aller travailler ?

Le télétravail doit être la règle dès qu’il est possible.

Si le télétravail n’est pas possible, vous pouvez vous rendre au travail en transports en commun ou par vos moyens personnels. Munissez-vous d’une attestation fournie par votre employeur et de votre carte d’identité.

Vérifiez que votre entreprise assure votre sécurité en adaptant vos conditions de travail. Elle y est obligée.

Envisagez-vous des sanctions pour les entreprises qui refuseraient de faire du télétravail ?

Les employeurs doivent respecter le protocole sanitaire qui précise que le télétravail est la règle pour les activités qui le permettent ; ils fixent les conditions de mise en œuvre de ces règles à leur entreprise dans le cadre du dialogue social de proximité.

Puis-je imposer à mon employeur de télétravailler ?

Les règles du télétravail sont échangées entre les employeurs et les salariés dans le cadre du dialogue social. Il leur appartient de définir ensemble les conditions de mise en œuvre de leur activité.

Pourquoi ne rend-t-on pas le télétravail obligatoire ? L’Italie impose 75 % de télétravail à ses fonctionnaires. Qu’attend la France pour en faire de même ?

Tous les fonctionnaires dont les activités le permettent, devront télétravailler.

Va-t-on obliger les entreprises à étaler les horaires d’arrivée et de départ de leurs collaborateurs pour éviter l’engorgement des transports ?

Pour les activités ne pouvant être réalisées en télétravail, le nouveau protocole de travail prévoit en effet la nécessité de mettre en place des horaires décalés au sein des entreprises.

Est-il possible de se rendre à une réunion syndicale ?

Dans la mesure du possible, les réunions doivent être organisées à distance. Dans le cas contraire, elles peuvent être autorisées au motif d’un « déplacement professionnel ». L’employeur ou, à défaut, l’organisation syndicale, doit fournir un justificatif.

Les représentants du personnel peuvent-ils continuer à se rendre dans leur entreprise ou à se déplacer pour les besoins de leurs missions ?

Les représentants du personnel, membres du comité social et économique (CSE) ou délégués syndicaux, peuvent circuler librement dans l'entreprise et prendre tous les contacts nécessaires à l'accomplissement de leur mission. Un déplacement sur site, que le représentant du personnel estime comme ne pouvant être différé ou comme étant indispensable à l’exercice de ses missions, est considéré comme un déplacement professionnel. Ces principes s’appliquent également lorsque le représentant du personnel est placé en activité partielle. L’employeur doit fournir un justificatif de déplacement professionnel permanent au représentant du personnel. Aucune convocation n’est nécessaire pour justifier les déplacements.

Les tournages (films, séries, séances photos) doivent-ils s’arrêter ?

Les tournages peuvent continuer à s’organiser dans le respect des mesures barrières, s’il s’agit d’une activité professionnelle. Les professionnels devront renseigner leur attestation permanente ou dérogatoire pour se rendre sur le lieu de tournage, durant les horaires du couvre-feu entre 20h et 6h, en cochant la case « déplacement entre le domicile et lieu d’exercice de l’activité professionnelle »

La validité des chèques déjeuners et les tickets restaurant est-elle prolongée jusqu’en septembre 2021 ?

Oui, les tickets restaurant et les chèques déjeuners sont considérés comme un titre de paiement, papier ou numérique et attribués aux salariés par leurs employeurs. Ils bénéficient des mesures de prolongation d'utilisation jusqu'en septembre 2021.

Sur ma vie sociale

Que risque-t-on en recevant des invités chez soi durant le couvre-feu ?

Il n’est pas possible de recevoir des invités chez soi durant le couvre-feu. Les personnes se rendant à ce type d’invitation ne pourront pas justifier leur déplacement par l’un des motifs de déplacement autorisés. Elles s’exposent donc à une amende de 135€ pour une première infraction et jusqu’à 3750€ en cas de non-respect réitéré des règles du couvre-feu.

Les salles de théâtres / spectacles / salles de cinéma sont-elles fermées ?

  • Sur tout le territoire, les salles de théâtres, de spectacles, de cinéma sont fermées au public. En revanche des artistes professionnels souhaitant répéter ou faire de la captation peuvent se rendre dans ces établissements. Si la situation sanitaire le permet, ces établissements seront autorisés à ouvrir à compter du 7 janvier 2020.
  • Par ailleurs sur tout le territoire, les salles polyvalentes et salles des fêtes sont fermées. Elles peuvent rester ouvertes pour remplir une mission d’intérêt général (accueil d’un public vulnérable, collecte de sang, etc.).
  • Les bibliothèques et archives sont ouvertes au public à compter du samedi 28 novembre, dans le respect de protocoles sanitaires stricts.

Les compétitions sportives vont-elles s’arrêter ?

Les compétitions sportives professionnelles pourront toujours à avoir lieu mais devront se dérouler à huis clos, l’accueil du public sera interdit. Les compétitions sportives amateurs sont suspendues.

Qu’en est-il des foires et salons, salles de jeux ainsi que des casinos et salles de sport ?

Sur tout le du territoire, les salles de sport, casinos, salles de jeux, foires et salons devront rester fermés à l’accueil du public.

Quid des manifestations publiques et des rassemblements sur la voie publique ?

Les rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique sont interdits à l’exception des manifestations revendicatives déclarées auprès des autorités préfectorales, des cérémonies funéraires ou encore des cérémonies patriotiques qui devront garantir le respect des mesures barrières.

Les parcs sont-ils ouverts ? Les plages, lacs et plans d’eau sont-ils accessibles ?

Les parcs et jardins, ainsi que les plages, lacs et plans d’eau, restent accessibles s’ils se situent dans la limite de 20 kilomètres autour de son domicile. En revanche, il n’est pas possible de s’y regrouper au-delà de 6 personnes.

Quelles règles pour les lieux de cultes, les rassemblements religieux, les enterrements et les mariages ?

  • Les lieux de culte sont autorisés à ouvrir et les offices à s’y dérouler dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.
  • Les mariages civils peuvent avoir lieu dans le respect des mêmes règles.
  • A compter du 15 décembre, les mariages civils pourront avoir lieu dans le respect d’un protocole sanitaire et d’une organisation permettant de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux.

Puis-je aller voir un proche en Ephad ?

Oui, cela est possible en remplissant la case « motif familial impérieux » dans l’attestation dans le respect des protocoles sanitaires des établissements. Il est recommandé de réaliser un test rapide antigénique avant de le faire, et d’appliquer scrupuleusement les mesures barrières et le port du masque.

Quelles mesures prenez-vous pour les visites dans les EHPAD ? N’y a-t-il pas un risque d’isolement pour les plus vulnérables ? Au regard de l’évolution de l’épidémie, ne doit-on pas interdire les visites dans les EPHAD pour protéger les plus vulnérables ?

La circulation épidémique commande la plus grande prudence pour les EHPAD, tout en veillant à éviter l’isolement des plus vulnérables.
  • C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de ne pas suspendre les visites, sauf temporairement, dans les cas où le virus se met à circuler dans l’établissement.
  • A la place, le Gouvernement a émis, pour tout le territoire, des recommandations qui fonctionnent :
    • d’abord, un respect absolu des mesures barrières. Le port du masque pendant toute la visite n’est pas une option, même si l’on doit parfois parler plus fort pour se faire entendre. Et au moindre doute, au moindre symptôme, on évite de rendre visite à son proche ;
    • les visites se font dans un cadre régulé, sur rendez-vous, sur des plages suffisamment larges pour que les proches qui travaillent puissent venir. Elles se font dans un espace dédié, et dans les chambres si la situation l’impose, avec accord de la direction ;
    • les activités collectives sont maintenues si elles sont compatibles avec les mesures barrières et les familles sont informées de toute nouvelle mesure prise.
De nouvelles mesures ont été annoncées le 19 novembre, en particulier le test hebdomadaire des personnels travaillant dans les EHPAD, et l’invitation faite aux visiteurs d’en faire de même.

Peut-on dormir chez un membre de sa famille malgré le couvre-feu ?

Oui, il est possible de dormir chez un membre de sa famille pendant le couvre-feu. Cependant, il convient d’inciter à la prudence et rappeler qu’il est recommandé de limiter les rassemblements familiaux en cette période de pandémie. Il est nécessaire que chacun fasse preuve de responsabilité.

Nous avons réservé un gîte à 200km de notre domicile pour fêter le Nouvel an et nous serons une quinzaine. Avons-nous le droit de nous réunir ?

Si l’Etat ne peut pas vous empêcher de vous rassembler à une quinzaine de personnes dans un gîte à 200 km de votre domicile, il est nécessaire en revanche de souligner que cette initiative est irresponsable et que cette attitude va à l’encontre des bons gestes à appliquer pour lutter collectivement contre la pandémie.

Y a-t-il une jauge préconisée pour fêter le Nouvel An chez soi ?

Comme pour toute réunion dans un domicile privé, il est recommandé de limiter le nombre de personnes à 6 adultes.

Puis-je prendre ma voiture pour rentrer du travail au-delà de 20h ?

Oui, il est possible de se déplacer pour un trajet travail-domicile pendant les horaires du couvre-feu. Il faut se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant le motif « déplacement entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle » ou du justificatif professionnel. Dans les deux cas il faut également être en possession d’une pièce d’identité.

Puis-je utiliser mon véhicule pour changer de région durant la nuit ?

Concernant les trajets longs effectués en voiture, le déplacement doit être justifié par l'un des motifs dérogatoires (pour raisons professionnelles, de santé, pour porter assistance aux personnes vulnérables ou précaires...). Pour tout autre motif de voyage, il est nécessaire de s'organiser pour arriver à destination avant le début du couvre-feu à 20h et de partir après 6h.

Les enfants comptent-ils dans la limitation de 6 personnes ?

Les enfants sont comptabilisés dans la limitation de 6 personnes établie pour les rassemblements sur la voie publique La recommandation de 6 personnes à table porte en revanche sur les adultes.

Sur les tests et le vaccin

Combien la France a-t-elle réalisé de tests ?

  • Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, plus de 30 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France, soit plus d’un million de tests réalisés par semaine depuis la fin du mois d’août et jusqu’à 2,3 millions. Cet effort sans précédent place la France parmi les pays européens qui testent le plus. Elle entre dans le cadre de la stratégie globale des autorités sanitaires pour contenir l’épidémie : « tester, alerter, protéger ».
  • Plus de 80 000 tests antigéniques par jour sont désormais réalisés dans les pharmacies et cabinets médicaux ou infirmiers. Près de 1 million de tests antigéniques ont également été réalisés dans les établissements de santé, EHPAD et barnums.
  • Le site web sante.fr, accessible à tous, recense les points de test sur l’ensemble du territoire.

Les délais d’obtention des résultats ont-ils baissé ?

Les délais de validation de résultats des tests RT-PCR continuent à baisser. La montée en charge des tests antigéniques renforce mécaniquement cette tendance à la baisse dans les délais de résultats, dans la mesure où le résultat est quasi-concomitant au prélèvement. Les tests RT-PCR avec un résultat validé entre le 30 novembre et le 6 décembre ont été prélevés moins de 24h auparavant dans 75 % des cas (contre 71 % la semaine précédente), et moins de 48h auparavant dans 96 % des cas (contre 95 % la semaine précédente). La durée médiane entre prélèvement et notification du résultat est de 0,7 jours. Dans le cas des tests antigéniques, le délai de rendu de résultat au patient est très court (entre 15 et 30 minutes en général).
 

Quelle est la stratégie du gouvernement concernant les tests antigéniques ?

  • Conformément à la volonté du Président de la République, une nouvelle stratégie de tests est actuellement déployée afin de « réduire drastiquement les délais » pour mieux suivre la circulation du virus sur le territoire, pour pouvoir isoler et soigner les malades de façon beaucoup plus rapide. Pour y parvenir, des tests antigéniques seront généralisés à court-terme, en complément des RT-PCR qui demeurent la référence. Plus de 5 millions de tests ont d’ores et déjà été commandés et sont mis à la disposition des établissements de santé et des ARS. Ces tests disposent d’un marquage CE et répondent, selon les déclarations du fabricant, aux spécifications techniques minimales prévues par la Haute Autorité de Santé (sensibilité > 80%, spécificité > 99%), qui a rendu deux avis sur le sujet, le 25 septembre et le 9 octobre. La liste de ces tests est disponible sur la plateforme du Ministère de la Santé (https://covid-19.sante.gouv.fr/tests).
  • Plusieurs campagnes de dépistage ont été initiées dans des universités, notamment à destination des étudiants en santé. C’est par exemple le cas en Ile-de-France avec des campagnes à la Faculté de Médecine de Sorbonne, à Necker ou encore dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers à Paris. D’autres campagnes sont menées dans les EHPAD pour assurer le dépistage des personnels asymptomatiques, notamment dans les régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France. Ces campagnes sont en cours et un bilan pourra être dressé ultérieurement. Le ministère a souhaité élargir les expérimentations et les canaux de déploiement sur l'ensemble du territoire très rapidement.
  • Par ailleurs, les professionnels de santé libéraux (pharmaciens, infirmiers et médecins) sont désormais autorisés à réaliser ces tests antigéniques rapides, assurant un déploiement à large échelle et au plus près de la population.

Qui peut être testé grâce aux tests antigéniques ?

Les symptomatiques peuvent être testés à conditions d’avoir moins de 65 ans, ne pas présenter de facteurs de risques de formes graves, ainsi que présentant des symptômes depuis moins de 4 jours.

De plus les autorités sanitaires ont identifié 3 cibles parmi les asymptomatiques qui, toutes, répondent à un enjeu essentiel en matière de lutte contre le virus :
 
  • Les personnels asymptomatiques des établissements médico-sociaux hébergeant des personnes âgées et des personnes handicapées à risque de développer des formes graves1, en particulier à leur retour de congé, dans un objectif de protection des personnes vulnérables (cf. en complément l’instruction spécifique du 26 octobre 2010) ;
  • Les patients admis en urgence dans un établissement de santé2, pour prendre les bonnes décisions de prise en charge (pour une hospitalisation après passage aux urgences par exemple)
  • Les passagers aériens, notamment pour les liaisons entre la métropole et les territoires ultra-marins, pour offrir des possibilités de dépistage supplémentaires aux personnes qui n’auraient pas pu bénéficier d’un test RT-PCR.
Hors dépistages collectifs, et conformément aux avis de la HAS, deux autres publics peuvent être concernés par le déploiement des tests antigéniques : les personnes asymptomatiques quand elles sont cas contact détectées isolément ou au sein d’un cluster et les personnes symptomatiques, dans les 4 premiers jours après l’apparition des symptômes. Les pharmaciens, les médecins généralistes et les infirmiers diplômés d’État peuvent s’approvisionner en tests antigéniques afin de tester ces différents publics. Ils peuvent également utiliser ces tests dans le cadre des visites au domicile des patients.
 

Quelle est la fiabilité des tests antigéniques ?

Les tests antigéniques sont globalement moins sensibles que la RT-PCR, qui reste la technique de référence, mais leur rapidité de rendu de résultat est un atout pour casser rapidement les chaines de transmission et isoler les cas positifs. C’est pour cela que la HAS a recommandé leur utilisation. La HAS a émis des recommandations sur les performances des tests antigéniques dans son avis en date du 24 septembre 2020. Le test antigénique utilisé doit présenter une sensibilité clinique supérieure ou égale à 80 % (en accord avec la valeur proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé) et une spécificité clinique supérieure ou égale à 99 % (afin de limiter les réactions croisées avec les autres virus hivernaux).

Tous les tests antigéniques déployés en France nécessitent-ils un prélèvement nasopharyngé ?

  • Oui, à ce stade, seul le prélèvement nasopharyngé est validé et recommandé par la Haute autorité de santé. Un test antigénique détecte la présence du virus ou de fragments de virus SARS-CoV-2. Comme les tests par RT-PCR, ils permettent le diagnostic précoce des maladies dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du COVID-19 ? ». Comme le test de référence actuel, le RT-PCR, les tests antigéniques sont à ce jour réalisés à partir de prélèvements dans le nez, par écouvillon. Mais alors que le RT-PCR nécessite une analyse parfois de plusieurs heures en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en moins de 30 minutes.
  • L’utilisation de tests rapides antigéniques présente un triple intérêt :
    • Il permet d’ajouter une capacité supplémentaire de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires, hospitaliers ou de ville.
    • Il est réalisable en dehors des laboratoires de biologie médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple)
    • Il permet de prendre dans un très laps de temps très court les mesures nécessaires (isolement, engagement du contact-tracing, etc.).
  • Selon l’évolution des connaissances et des données disponibles, d’autres types de prélèvement pourraient être utilisés à l’avenir.

Faut-il confirmer le résultat du test antigénique par un test RT-PCR ?

Compte tenu de la très bonne spécificité des tests (> 99%) il ne sera pas nécessaire de confirmer un test antigénique, quel que soit son résultat, par un test RT-PCR (ce qui était encore le cas des tests antigéniques rapides positifs dans le cadre des expérimentations).

Est-ce parce que l’on réalise plus de tests maintenant que nous avons plus de malades ?

  • Non, dans son avis du 8 octobre, la HAS a émis des recommandations qui concernent les publics symptomatiques et asymptomatiques. Elle indique ne pas être favorable à l’utilisation des tests antigéniques pour la recherche de « sujets contact », mais être favorable à ce qu’ils puissent être utilisés pour réaliser des actions de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées. C’est ce que les autorités sanitaires ont retenu comme option à ce stade dans le cadre de la montée en charge des expérimentations menées jusqu’alors : des dépistages sont actuellement organisés dans certains aéroports, d’autres le seront prochainement, dans le prolongement des expérimentations déjà conduites, dans les EHPAD, certains ESMS accueillant des personnes handicapées à risque et des établissements d’enseignement supérieur. Ces tests antigéniques rapides seront également proposés lors de l’accueil de patients en urgence dans des établissements de santé, afin de prendre les décisions de prise en charge et d’orientation les plus adaptées.
  • A partir de la semaine prochaine, les professionnels de santé (officines, médecins généralistes, infirmiers) seront également en mesure de réaliser des tests antigéniques au profit des personnes symptomatiques, à l’exclusion de celles âgées de plus de 65 ans ou qui présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19. Pour ces personnes symptomatiques, les symptômes doivent dater de moins de 4 jours. Comme l’indique la HAS, le test RT-PCR doit en effet demeurer la référence. Au cours des prochaines semaines, si la montée en charge des capacités de test sur le territoire est jugée satisfaisante, le Ministère de la Santé pourra envisager d’élargir les cibles concernées.

Vous évoquez les médecins, infirmiers et pharmaciens pour faire ces tests, mais s'agit-il là du domaine libéral uniquement ? Les hôpitaux publics sont-ils aussi concernés ? Et les laboratoires privés aussi ?

Les tests antigéniques peuvent servir aux établissements de santé dans plusieurs situations : à destination des patients, notamment dans les services d’urgence, mais également à destination de personnels revenant de vacances par exemple. Ils peuvent également être utilisés dans la cadre d’opérations d’équipes mobiles au sein des établissements médico-sociaux, dans des « barnums » ou pour des campagnes de dépistage ciblés menées par les agences régionales de santé (ARS). A la suite d’une phase d’expérimentation, ils peuvent désormais être déployés dans le cadre d’opérations de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées après autorisation par le représentant de l’Etat dans le département. Les tests antigéniques sont également utilisables par les professionnels de santé libéraux cités, les laboratoires publics et privés.

Quels tests antigéniques sont actuellement déployés en France ?

Ce n’est pas l’Etat qui a contractualisé avec les fabricants de test, mais les établissements de santé. Les centrales d’achat hospitalières ont d’ores et déjà passé des commandes à hauteur de 5 millions de tests et ces tests sont conformes aux spécifications définies par la HAS.

Y a -t-il une liste des tests dont les performances correspondent aux prérequis définis par la HAS ?

Oui, une liste de tests autorisés est publiée sur le site du ministère, comme pour les tests RT-PCR ou sérologiques (https://covid-19.sante.gouv.fr/tests)

Y a-t-il une politique d’achat nationale ?

Ce n’est pas l’Etat qui a contractualisé avec les fabricants mais les centrales d’achat des établissements de santé (RésAH, UniHA) ou la centrale d’achat public l’Union des groupements d’achats publics (UGAP). Afin de sécuriser des volumes de tests antigéniques au profit du marché français, Santé Publique France pourrait être amenée à conclure de nouveaux contrats. En ce sens, le Ministère de la Santé ne s’interdit aucunement d’acheter et de distribuer de façon complémentaire ; pour autant, son action ne doit pas perturber le fonctionnement normal de l’achat par les établissements, qui leur permet de commander les bonnes quantités et d’être maîtres de la livraison.

Le volume de tests positifs produit pourra-t-il être absorbé en termes de suivi des cas contacts ?

La prise en charge des cas confirmés par test antigénique est réalisée par les plateformes territoriales de contact-tracing de l’Assurance Maladie, au même titre que les cas confirmés par RT-PCR. Les effectifs des plateformes de l’Assurance maladie se sont régulièrement renforcés depuis le mois d’août et les plateformes réalisent des adaptations dans leurs circuits de prise en charge, pour faire face au nombre croissant de cas et de personnes contacts à traiter.

Où en est-on sur les tests salivaires ?

Le MSS suit très attentivement les études en cours concernant les tests salivaires et participe à leur financement. Actuellement, il est encore trop tôt pour valider ces tests salivaires.

Quelle est la stratégie vaccinale contre la covid-19 adoptée par le Gouvernement ?

Dans son avis publié le 30 novembre 2020, la Haute Autorité de Santé (HAS) a établi un ordre très précis des populations à vacciner, que suivra scrupuleusement le Gouvernement :
  • Pour une première phase qui commencera à la toute fin décembre ou au début janvier, la HAS recommande de vacciner d’abord les personnes âgées qui résident en établissement, notamment les EHPAD. Il s’agit également des personnels y travaillant lorsque ces derniers ont plus de 65 ans ou présentent un risque de développer une forme grave de la covid-19, par exemple parce qu’ils sont diabétiques. Cela représente environ 1 million de personnes, qui seront donc vaccinées en priorité.
  • Pour une seconde phase qui commencera en février et s’étendra jusqu’au printemps, le périmètre de la vaccination sera élargi, en commençant par près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique et ainsi que par certains professionnels de santé.
  • Enfin pour une troisième phase, à partir du printemps, la vaccination sera ouverte à l’ensemble de la population.

La vaccination contre la covid-19 sera-t-elle obligatoire ?

Non. La vaccination ne sera pas obligatoire comme l’a annoncé le Président de la République.
Mais il faut que nous soyons les plus nombreux possible à nous faire vacciner. Se faire vacciner, c’est se protéger, face à un virus dont nous connaissons maintenant la dangerosité et la contagiosité. Se faire vacciner, c’est aussi protéger les autres. C’est un acte altruiste.

La vaccination contre la covid-19 sera-t-elle gratuite ?

Oui. La vaccination sera gratuite pour tous. A cette fin, le Gouvernement a prévu 1,5 milliard d’euros dans le budget de la sécurité sociale pour 2021.

Quelles sont les procédures préalables à l’arrivée des vaccins contre la covid-19 ?

La décision d’autoriser ou non un vaccin ne relève pas du Gouvernement mais appartient aux autorités scientifiques indépendantes qui sont en charge de l’évaluation des produits de santé.

Dans les prochains jours, et en toute hypothèse avant le 29 décembre 2020, l’agence européenne du médicament se prononcera sur l’autorisation de mise sur le marché des deux premiers vaccins, les plus avancés : le vaccin Pfizer/BioNtech et le vaccin Moderna. Cette autorisation européenne obtenue, c’est une autorité sanitaire française, la Haute Autorité de Santé, qui se prononcera. Ces étapes constituent des garanties indispensables avant de commencer à vacciner en France.

Quelle est la responsabilité de l’Etat dans le domaine des vaccins contre la covid-19 ?

L’Etat doit garantir que tout vaccin mis sur le marché ait bien reçu toutes les autorisations nécessaires pour assurer la sécurité sanitaire des Français.
Il doit également garantir que les vaccins autorisés arrivent rapidement et dans le cadre d’une logistique efficace.

Il doit faire en sorte que l’ensemble des professionnels de santé concernés soient mobilisés dans le champ de leurs compétences et que les publics prioritaires puissent accéder au vaccin dans des conditions de simplicité, de sécurité et de transparence qui préservent notamment leur capacité à savoir et donc à décider.

La France aura-t-elle suffisamment de vaccins le moment venu ?

C’est la raison pour laquelle notre pays a anticipé ses achats de vaccins depuis plusieurs mois. Plusieurs candidats vaccins avaient été identifiés dès juin comme ayant des chances d’aboutir La France a proposé dès le printemps dernier à ses partenaires européens d’acquérir ces vaccins ensemble, pour peser plus fort dans les négociations avec les laboratoires et pour éviter la logique du « premier arrivé, premier servi ».
Une task-force européenne a ainsi été mise en place dès juin 2020 pour acquérir ces vaccins. Ce travail a aujourd’hui permis de signer 6 contrats d’approvisionnements au niveau européen et se poursuit. Il témoigne de la capacité des partenaires européens à unir leurs efforts et leurs compétences au bénéfice des citoyens européens. Grâce à ce travail, les prix sont les mêmes pour tous les pays ; les vaccins livrés à chaque pays arrivent au même moment et pour des quantités fixées au prorata de la population (15 % pour la France).

La France disposera ainsi d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections à quelques semaines d’intervalle. C’est plus que les besoins de notre pays mais c’est une marge de sécurité nécessaire. Il ne sera payé à la fin que ce qui sera effectivement livré.

Quelle chaîne logistique sera mise en œuvre pour acheminer les vaccins ?

Acheminer des millions de vaccins, certains avec des caractéristiques très particulières – le vaccin Pfizer doit par exemple être conservé à - 80° – est une opération d’une très grande complexité. Les pouvoirs publics y travaillent depuis plusieurs mois, ont acheté le matériel et les équipements nécessaires. Tout sera prêt pour les premières vaccinations à partir de début janvier.

Comment se déroulera la vaccination pour chaque personne ?

Une consultation médicale (ou téléconsultation) sera proposée à chaque personne, à cette occasion le médecin s’assurera :
  • De son état de santé ;
  • De l’absence de contre-indications ;
  • De son consentement après l’avoir informé des bénéfices et des risques de la vaccination.
  • Dans les EHPAD, les familles des résidents seront associées à cette consultation.
  • Lorsque le vaccin sera livré à l’établissement, la vaccination des personnes volontaires sera effectuée par un médecin.
  • La vaccination se fera en deux injections, espacées de 21 jours.
Chaque personne bénéficiera d’un suivi dans le cadre d’un dispositif renforcé de pharmacovigilance.

Les vaccins contre la covid-19 présentent-ils des risques ?

Si un vaccin est autorisé, c’est au terme d’une procédure rigoureuse d’essais et d’évaluations conduits par des autorités sanitaires indépendantes. Rien n’est engagé sans l’avis préalable de la Haute Autorité de Santé sur chacun des vaccins, et les personnes vaccinées seront suivies dans le cadre d’un dispositif renforcé de pharmacovigilance et de traçabilité mis en place par l’Agence nationale de sécurité du médicament et l’Assurance maladie. Tout est ainsi mis en œuvre afin que la sécurité sanitaire soit maximale.

Quelles sont les garanties en termes de transparence de la stratégie vaccinale ?

Le Gouvernement souhaite que les Français aient accès à toute l’information disponible. C’est pourquoi la stratégie vaccinale sera présentée au Parlement dans le cadre d’un débat prévu par l’article 50-1 de la Constitution au cours du mois de décembre.

Par ailleurs, le Président de la République a voulu que les citoyens puissent avoir connaissance des débats scientifiques, qu’ils puissent dialoguer avec les experts et aider les pouvoirs publics à être plus pertinents, plus clairs, plus attentifs à leurs préoccupations.

Dans cette perspective, il sera créé auprès du ministre des solidarités et de la santé un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.
Ce conseil comprendra des représentants des différentes parties prenantes que le Gouvernement entend associer à la mise en œuvre de cette politique vaccinale : experts scientifiques, y compris des sciences humaines et sociales, professionnels de santé, représentants des collectivités locales, associations de patients, citoyens eux-mêmes au travers du cadre de dialogue mis en place par le Conseil économique, social et environnemental.

Quel sera le rôle des médecins généralistes dans la stratégie vaccinale ?

Le médecin généraliste sera au cœur du dispositif, en particulier le médecin traitant. Cela d’autant plus à partir de la phase 2, qui concernera près de 14 millions de personnes présentant un facteur de risque lié à l’âge ou une pathologie chronique. Chacun doit pouvoir se faire vacciner par un professionnel de santé à côté de chez lui, qu’il connaît, et en qui il a confiance.

Comment fonctionne un vaccin ?

Lorsqu’on tombe malade, notre système immunitaire se défend en fabriquant notamment des anticorps. Ils sont destinés à neutraliser et aider à éliminer le virus à l’origine de la maladie.

La vaccination s’appuie sur ce mode de fonctionnement : elle introduit dans notre corps un virus inactivé, une partie du virus ou un ARN messager. Notre système immunitaire produit des anticorps en réaction à cette injection. Ainsi, le vaccin permet que notre système immunitaire reconnaisse spécifiquement l’agent infectieux s’il s’introduit dans notre organisme. Il est alors détecté, neutralisé et éliminé avant qu’il ne puisse nous rendre malade.

Qu’est-ce que le « Covid long » ?

Le « COVID long » correspond à l'ensemble des manifestations tardives survenant après une infection de la Covid-19, parfois plusieurs mois après la phase aiguë de la maladie. A ce jour, les symptômes du « COVID long » et l'impact de la maladie sur la vie des patients sont encore mal connus. Ils font l’objet de projets de recherche et d’une attention particulière de la part du Gouvernement.

Dans quelles situations un dépistage avec des tests antigéniques n’est-il pas recommandé ?

Le recours au test antigénique n’est pas recommandé pour :
  • Les personnes asymptomatiques qui ne sont pas personnes contacts, qu’elles aient été détectées isolément ou au sein d’un cluster, sauf lorsqu’un professionnel de santé l’estime nécessaire ;
  • Les personnes symptomatiques depuis plus de 4 jours.

Les entreprises peuvent-elles faire des campagnes de dépistage ?

La nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger » menée par les autorités sanitaires repose sur l’appropriation par les acteurs de chaque maillon de la chaîne au niveau local. L’objectif est de pouvoir organiser des dépistages antigéniques « au moindre doute » dans tous les lieux de vie pour briser les chaînes de contamination dès leur survenue. Dans ce cadre, les entreprises ont un rôle particulièrement important à jouer. A la suite de l’envoi d’une circulaire interministérielle qui précise le rôle des acteurs et les obligations à remplir pour que ces opérations répondent aux obligations sanitaires, les entreprises pourront donc réaliser des dépistages :
  • Individuels : dès qu’un salarié présente des symptômes, le médecin du travail (ou toute personne autorisée sous sa supervision) pourra réaliser un test antigénique, et si le résultat est positif, remonter les résultats dans SIDEP, engager directement avec le patient le contact tracing, les démarches pour son arrêt de travail et l’accompagnement à l’isolement dans les meilleurs délais.
  • Collectifs : dès qu’une entreprise suspecte un cluster parmi ses salariés, elle peut organiser une opération de dépistage collectif après l’avoir déclarée aux autorités de l’Etat. Le fonctionnement sera le même : pour tout cas positif, le contact tracing est engagé immédiatement et un accompagnement à l’isolement proposé. Ces dépistages pourront être faits en lien avec des laboratoires de biologie médicale (RT-PCR) ou des tests antigéniques.
Les autorités sanitaires ont mis à la disposition des acteurs l’ensemble des ressources nécessaires (guide de déploiement, outils de formation, hotline etc.) pour garantir le bon fonctionnement et une efficacité optimale des opérations de dépistage.
 

Des campagnes de test massif seront-elles organisées avant et après les fêtes de fin d’année ?

La nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger » menée par les autorités sanitaires repose sur l’appropriation par les acteurs de chaque maillon de la chaîne au niveau local. L’objectif est de pouvoir organiser des dépistages virologiques « au moindre doute » dans tous les lieux de vie pour briser les chaînes de contamination dès leur survenue. Dans ce cadre, l’ensemble des acteurs peut déployer des campagnes de test dans son bassin de vie : c’est la clef de la réussite du nouveau « tester, alerter, protéger ».

Quand et comment peut-on se faire dépister avant d’aller retrouver sa famille ?

Il convient avant tout de limiter volontairement ses contacts dans les 7 jours précédant le regroupement familial et amical (télétravail, bulle sociale). Pour toute personne qui souhaite réaliser un test avant de participer à un regroupement familial, notamment car elle aurait multiplié les contacts à risques, il est rappelé les indications de recours au test antigénique et qu’un test négatif ne doit en aucun cas dispenser du respect des mesures barrières. La liste des lieux proposant des tests ainsi que leurs horaires sont disponibles sur Sante.fr.

Doit-on craindre une pénurie de tests antigéniques ?

L’utilisation des tests antigéniques a été autorisée par la Haute Autorité de santé (HAS) au mois d’octobre, prioritairement pour les personnes symptomatiques, puis le 25 novembre, pour les personnes contact et l’investigation de clusters. Cet élargissement des recommandations a conduit le Ministère de la Santé à actualiser ses textes et à renforcer l’accompagnement des acteurs pour le déploiement d’opérations de dépistage collectif.

Sur le plan des approvisionnements, l’ensemble des acteurs se sont mobilisés depuis le mois de septembre, conformément aux recommandations du ministère de la santé. A titre d’exemple, près de 4 millions de tests antigéniques sont actuellement disponibles chez les infirmiers et médecins et sont donc disponibles pour les patients, tandis que plusieurs millions de tests antigéniques sont disponibles dans les officines qui se sont lancées dans les tests antigéniques (plus de 7500 officines à date). Les collectivités territoriales et les entreprises ont elles aussi pu s’approvisionner depuis plusieurs semaines.

Quelles sont les opérations de testing de masse organisées au niveau national ?

Dans le cadre du déploiement de la nouvelle stratégie « tester, alerter, protéger », les autorités sanitaires ont souhaité pouvoir expérimenter l’ensemble des nouveaux outils à l’échelle d’un territoire, pour vérifier leur fonctionnement et améliorer le dispositif en prévision des prochains mois. C’est le sens des 4 expérimentations qui seront menées sur 4 territoires différents, à l’initiative des collectivités locales ou des ARS et avec le soutien de l’Etat :
  • du 14 au 19 décembre, dans la communauté urbaine du Havre et celle d’Ardenne Métropole.
  • Autour du 11 janvier à Roubaix et à Saint Etienne.

Elles reposent sur la réalisation d’une campagne massive de test, la mise en place d’équipe « TAP » chargée de réaliser le contact tracing, la mobilisation d’équipes de prévention, des modalités innovantes d’accompagnement à l’isolement. Elles donneront lieu à un suivi scientifique et à des retours d’expérience partagés au niveau national qui permettront d’adapter la nouvelle stratégie sur le terrain, au long cours.

Combien de fois l’Assurance maladie m’appellera si je suis isolé pendant 7 jours ?

Vous aurez, comme aujourd’hui, un premier appel de l’Assurance maladie le jour ou le lendemain de votre test s’il est positif. Cet appel a pour objectif de recenser vos personnes contacts et de vous donner des conseils sur la meilleure manière de vous isoler. L’Assurance maladie vous proposera aussi systématiquement un accompagnement médical, matériel, psychologique à l’isolement, comprenant notamment une visite à domicile par une infirmière libérale.

L’Assurance maladie vous appellera ensuite régulièrement – entre deux à trois fois sur la période de sept jours – pour s’assurer que votre isolement se déroule dans de bonnes conditions.

Quand le numéro vert isolement sera-t-il disponible ? Qui sont les gens qui vont y répondre ? Est-ce que ce sera le même numéro que le numéro vert national ?

Le numéro vert isolement sera disponible dans le courant du mois de janvier Vous pouvez toujours appeler le numéro actuel (0 800 130 00) et obtenir des conseils sur la gestion de votre isolement ainsi qu’une orientation vers des dispositifs d’accompagnement médicaux ou sociaux si vous en avez exprimé le besoin.

Qui sont les personnes qui vont venir visiter les personnes à leur domicile ? A-t-on le droit de refuser qu’elles viennent ? Quels textes encadrent cette pratique ?

A partir du mois de janvier, l’Assurance maladie vous proposera une visite à domicile réalisée par un infirmier ou une infirmière libérale. Celle-ci viendra vous aider à organiser votre isolement, vos prodiguera des conseils et pourra dépister les membres de votre foyer qui seront isolés avec vous. Elle pourra également vous proposer une offre d’accompagnement matérielle, psychologique en fonction de vos conditions d’isolement. Si vous ou l’un de vos proches présente des symptômes, elle pourra également réaliser une consultation et un suivi médicaux.

Aucune visite à domicile ne sera réalisée sans le consentement de la personne isolée. Elles sont donc déclenchées uniquement si la personne isolée a donné son accord et a sollicité un accompagnement. Concrètement, l’infirmière ou les équipes d’accompagnement qui viendront à votre domicile contacteront chaque personne à l’avance pour organiser la visite.

Les textes qui encadrent cette pratique sont ceux relatifs à la protection et à la transmission des données personnelles dans le cadre de la lutte contre l’épidémie (article 11 de la loi du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire modifiée) et plus généralement les grands principes du droit médical comme le respect du secret médical et le consentement au soin.

Les visites seront-elles proposées à tous les cas positifs et leurs cas contacts ?

Lors de son appel à J ou J+1 après le test, l’Assurance maladie proposera à tous les cas positifs ainsi qu’aux cas contacts qui présentent un risque (personnes de plus de 65 ans, celles atteintes de maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires, etc., les personnes présentant une obésité importante et les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse) une visite à domicile d’un infirmier diplômé d’Etat ou d’équipes d’accompagnement à l’isolement.

Comment va fonctionner le système des indemnités journalières et du jour de carence ?

A partir du 10 janvier, le délai de carence sera supprimé pour toutes les personnes symptomatiques, sous réserve de la réalisation d’un test (PCR ou antigénique), et pour les personnes que les tests confirmeront atteintes du virus.

Dès l’apparition de ses symptômes, l’assuré devra s’auto-déclarer sur le site de l’Assurance maladie pour obtenir un récépissé qui devra être transmis à l’employeur pour permettre l’indemnisation de son arrêt de travail sans application du délai de carence. Si son test est positif, la personne sera rappelée par l’Assurance maladie qui soit prolongera elle-même son arrêt, soit la renverra vers son médecin traitant pour qu’il prescrive cette prolongation.

Y aura-t-il des restrictions de circulation pour les personnes non vaccinées ou un « passeport covid » une fois la vaccination lancée ?

Ces mesures ne sont pas à l’ordre du jour.

Faudra-t-il se faire vacciner si on a déjà eu la covid ?

Il est difficile d’évaluer le niveau d’immunité acquise en tant que malade. Il n’y aura pas de distinction dans la proposition du vaccin tant que nous ne disposerons pas d’informations nouvelles et d’une recommandation de la HAS.

Sur la durée de l'isolement

Qu’est-ce que l’isolement ?

Je suis contagieux lorsque j’ai des symptômes, avant l’apparition des symptômes, mais aussi sans symptômes. C’est la raison pour laquelle, si je suis susceptible de tomber malade ou si je suis malade, l’isolement est le meilleur moyen pour éviter de contaminer d’autres personnes. Cela permet entre autres de protéger les personnes les plus fragiles et de briser les chaînes de contamination.

Pourquoi réduire la durée d’isolement alors que l’épidémie s’accélère ?

Selon le Conseil Scientifique, après une durée d'isolement de sept jours pleins, c’est-à-dire durant la deuxième partie de la quatorzaine en vigueur jusqu’ici, « le risque résiduel [de contamination] peut être parfaitement maîtrisé par le port rigoureux du masque chirurgical, et le suivi scrupuleux des mesures d'hygiène et de la distanciation physique ».

Qu’est-ce que la règle des trois 7 ?

C’est très simple, c’est la meilleure façon de retenir la conduite à tenir. Dès que l’un de ces trois cas de figure se présente :
  • Vous avez été en contact à risque avec une personne malade
  • Vous avez des symptômes de la maladie
  • Vous avez un test positif

Comptez 7 jours d’isolement pour ne pas contaminer les autres. En revanche, si vous êtes concerné par l’une puis l’autre, ou par les trois situations, inutile d’additionner les 7. Il suffit de reprendre à 0 à chaque fois. Par exemple :
  • Je suis cas contact à risque : je m’isole pendant 7 jours
  • Pendant cette période, je fais un test. Le jour où je reçois mon résultat positif, je reprends à 0 et je recommence un isolement de 7 jours.

Au moindre doute : appelez votre médecin.

Comment fonctionne l’isolement si j’ai des symptômes ?

J’ai des symptômes compatibles avec la COVID-19 et sans attendre le résultat du test :
  • Je m’isole
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin.
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, je suis prioritaire

Je suis testé positif à la COVID-19
  • Je reste isolé pendant 7 jours à partir de la date de début des symptômes
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ?
  • Si au bout de 7 jours je n’ai pas de fièvre, l’isolement est levé, je peux sortir
  • Si j’ai de la fièvre à la fin des 7 jours, je consulte ou téléconsulte mon médecin traitant pour évaluer ma santé et je reste en isolement jusqu’à 48h après la disparition de la fièvre.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ?
  • Je continue le port rigoureux du masque chirurgical, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique
  • J’évite tout contact avec des personnes vulnérables

Comment fonctionne l’isolement si je suis un cas contact ?

J’ai été informé par l’Assurance Maladie que j’ai été en contact rapproché avec un cas de COVID-19 :
  • Je m’isole pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé
  • Je réalise un test au 7ème jour et prends immédiatement un rendez-vous, car je suis prioritaire. Dans l’attente du résultat, je reste en isolement
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin généraliste.

Le résultat du test est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date du prélèvement du test

Le résultat est négatif ? Ma période d’isolement est terminée. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique est nécessaire. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes au cours de ces 7 jours d’isolement ?
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, j’ai une prescription, je suis prioritaire
  • Je continue mon isolement en attendant le résultat du test, même après 7 jours
  • Je bénéficie d’une prolongation de mon arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin.

Le résultat est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date de début des symptômes.

Le résultat est négatif ? Je continue l’isolement jusqu’à la date prévue initialement. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque grand public le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique sont nécessaires. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Comment fonctionne l’isolement si je suis positif mais n’ai aucun symptôme ?

Je n’ai pas de symptôme mais j’ai fait un test sans prescription par exemple parce que je pense avoir été dans une situation où j’ai pu être exposé au virus, parce-que je devais faire un test pour partir en voyage. J’ai reçu le résultat du test positif, je suis donc asymptomatique.

Dès la réception de mon test positif :
  • Je m’isole pour une durée de 7 jours à partir de la date du prélèvement du test
  • Je peux bénéficier d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ? Si au bout de 7 jours je n’ai pas développé de symptômes, l’isolement est levé.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ? Je continue le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique pendant la semaine qui suit la levée de mon isolement. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes pendant ma période d’isolement ? Je consulte ou téléconsulte mon médecin. Je deviens un cas symptomatique. Ma durée d’isolement est prolongée à partir de la date de début des symptômes de 7 jours pleins et je suis le protocole classique des cas symptomatiques.

Comment fonctionne l’isolement si je vis sous le même toit qu’une personne atteinte de la COVID ?

J’ai des symptômes : voir la question « comment fonctionne l’isolement si j’ai des symptômes ? ».

Je n’ai pas de symptôme mais je suis un contact à risque : dans ce cas je dois faire un test immédiatement pour accélérer, en cas de test positif, la recherche des personnes contacts

Dans tous les cas je reste au moins en isolement 7 jours après la guérison de la dernière personne avec qui je partage mon logement.

Mon employeur peut-il exiger un test négatif avant la reprise de mon activité ?

Mon employeur ou une autre personne ne peut pas me demander un test négatif pour la reprise de mon activité ou le retour en collectivité.

Je vis en famille : comment dois-je faire pour respecter les mesures d’isolement ? Ma famille doit-elle se faire tester si je suis positif ?

Les membres de votre famille doivent se faire tester immédiatement. Il faut donc qu’ils prennent un rendez-vous afin de passer un test à j+7, c’est-à-dire au moment où la charge virale, si elle est présente, pourra le mieux être détectée.

De plus, pour les personnes qui vivent avec un cas Covid-19 à domicile, afin de ne pas être contaminé, il faut respecter scrupuleusement les comportements barrières et les mesures d’isolement disponibles sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces comportements barrières renforcés sont les suivants :
  • Eviter tout contact physique
  • Prendre sa température 2 fois par jour
  • Eviter de rester dans la même pièce
  • Eviter de prendre les repas à la même table et de dormir dans le même lit que la personne contaminée
  • Ne pas recevoir de visiteurs au domicile en dehors des soignants/aidants
  • Désinfecter les pièces, les surfaces et les objets après utilisation par le malade
  • Limiter les échanges à 15 minutes maximum, en respectant la distanciation d’un mètre
  • Aérer très régulièrement le logement (au moins 10 minutes plusieurs fois par jour)
  • Laver le linge et la vaisselle à minimum 60°C
  • Ne pas disperser les poussières, privilégier l’éponge et la serpillère à l’aspirateur
  • Utiliser un sac poubelle dédié (mouchoirs, lingettes, etc.) et le jeter avec les ordures ménagères

A la date d’entrée en vigueur des mesures, je termine tout juste mes 7 jours d’isolement après l’apparition de symptômes. Est-ce que cela signifie que je peux sortir de l’isolement dès demain ?

Oui, en l’absence de fièvre, je peux sortir de mon isolement. Si la fièvre persiste, il faut cependant s’isoler jusqu’à 48h après sa disparition.

Est-ce que je dois appeler mon médecin pour savoir si je peux sortir de l’isolement ?

Non cela n’est pas utile à partir du moment où votre période d’isolement est passée et que vous n’avez aucune fièvre.

Y’a t-il des données objectives qui démontrent le non-respect de la période d’isolement par les Français ?

La volonté de mieux faire respecter l’isolement s’appuie sur des remontées du terrain. Une enquête flash a été réalisée auprès des ARS au cours de l’été. Début août, les ARS ont ainsi constaté une augmentation du refus de suivi des cas et des personnes contacts à risque ainsi qu’une augmentation du nombre de personnes impossibles à joindre dans plusieurs régions. Ce dernier point peut être expliqué par la période estivale qui implique de nombreux départs en vacances, mais les ARS notent également des refus de la part des cas à transmettre les listes de personnes contacts à risque, rendant difficile le contact-tracing.

Que répond la France aux déclarations de l’OMS qui réprouve la réduction de la quarantaine ?

Alors que nous constatons un relâchement des mesures d’isolement dans la population (cf question précédente), la France a décidé d’adapter la stratégie d’isolement de façon pragmatique : mieux vaut une quarantaine de 7 jours bien menée que 14 jours non respectée. Des taux de non-respect de la mesure supérieur à 40% ont en effet été constaté dans plusieurs régions. Le Gouvernement se fonde sur un avis du Conseil scientifique sur le sujet. Il en ressort, sur la base d’articles scientifiques, que 80% des personnes avaient développées des symptômes au bout de 7 jours. La médiane du délai d’incubation (50% des gens qui ont développé des symptômes) est estimée à 5 jours. En réduisant la durée d’isolement et en faisant en sorte qu’il soit mieux respecté, la France répond à la nécessité de briser rapidement et efficacement les chaînes de contamination.

Sur quoi se base la décision de la France de réduire la durée de l’isolement ?

Cette décision se base sur l’avis du Conseil Scientifique du 3 septembre 2020, qui formule des préconisations sur l’adaptation du dispositif d’isolement et explique qu’en harmonisant la durée d’isolement, nous renforçons également la compréhension et donc l’adhésion à l’isolement. Cette doctrine est également appuyée sur des faits scientifiques bien établis concernant la COVID-19. D’après les données scientifiques disponibles, la très large majorité des infections est survenue dans les 7 jours qui suivent le contact avec le cas confirmé. Cela est d’ailleurs confirmé par les connaissances acquises sur la transmission de la maladie par les personnes infectées : elle débute 48h avant le début des signes, est maximale à l’apparition de ceux-ci puis décline jusqu’à J7. Au-delà, des tests positifs peuvent être observés, mais chez les personnes qui ne sont plus symptomatiques, cela traduit la plupart du temps une excrétion non infectieuse.
Par ailleurs, il faut être précis : la réduction de l’isolement à 7 jours ne signifie pas que tout le monde est autorisé à sortir au bout de 7 jours. En effet, il faut pouvoir fournir un test RT-PCR négatif afin de lever l’isolement (pour plus d’informations, voir la FAQ « isolement » du 11 septembre). Pour les 7 jours suivants la période d’isolement, les personnes contacts doivent également respecter rigoureusement les mesures et maintenir une limitation des contacts notamment avec les personnes à risque de forme grave.

D’autres pays ont-ils également réduit la durée d’isolement, comme la France ?

Elle est de 10 jours au Royaume-Uni et en Irlande et plusieurs pays européens, comme le Portugal et la Croatie, envisagent actuellement de la réduire.

Quelles sont les pistes pour renforcer l’efficacité des mesures d’isolement ?

Il n’y a pas d’outil miracle et l’isolement est l’un des outils au service de la lutte contre la propagation de l’épidémie. L’analyse des dispositifs d’isolement et de quarantaine mis en place à l’étranger met en évidence deux types d’approche, une première reposant sur le volontariat et le sens civique des populations, une seconde plus rigoureuse encadrée par un dispositif législatif. Ces deux options sont étudiées, en lien avec la représentation nationale.

Sur les élus et les collectivités

Quelles dispositions doivent prendre les collectivités locales ?

Des ordonnances ont été prises par le Gouvernement, dont une partie a été adoptée lors du Conseil des ministres du 25 mars afin d'assurer la continuité budgétaire, fiscale et financière des collectivités territoriales :
  Le 1er avril 2020, une ordonnance du Conseil des ministres a été prise, visant à assurer la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux afin de faire face à l’épidémie de COVID-19 :

Sur l'application TousAnticovid

Quel est l’intérêt de TousAntiCovid ?

TousAntiCovid est une application qui permet à chacun d’être acteur de la lutte contre l’épidémie, de se protéger et de protéger les autres en identifiant et en cassant les chaînes de transmission pour ralentir la propagation du virus. C’est un geste barrière supplémentaire fondé sur le volontariat que l’on active dans tous les moments où on doit redoubler de vigilance, c’est aussi une participation à une lutte citoyenne et collective contre la propagation du virus. Le principe est le suivant : prévenir, tout en garantissant l’anonymat, les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent aller se faire tester et être prises en charge le plus tôt possible.
TousAntiCovid vient compléter l’action des médecins et de l’Assurance maladie, visant à contenir la propagation du virus en stoppant au plus vite les chaînes de contamination.
L’identification des contacts par les médecins et l’Assurance maladie permet de prévenir votre entourage si vous êtes testé positif au Covid-19. TousAntiCovid élargit la recherche aux personnes que vous avez croisées, mais dont vous ne connaissez pas l’identité.
Par conséquent, chaque téléchargement de TousAntiCovid est une occasion supplémentaire de prévenir et d’être prévenu en cas de contact avec une personne contaminée.

TousAntiCovid a un rôle complémentaire. L’objectif est double :
  • Gagner du temps en identifiant plus vite des cas contacts qui seront par ailleurs identifiés par les enquêtes réalisées par les médecins et par l’Assurance maladie.
  • Pouvoir alerter des contacts que les personnes ne connaissent pas (les personnes croisées dans les transports en commun ou au supermarché par exemple).

Plus d’informations sur le site du ministère de la Santé et des Solidarités

Pourquoi Cédric O vise-t-il les 15 millions d’utilisateurs de TousAntiCovid ?

Cette application est un outil complémentaire essentiel pour lutter contre la COVID-19. Plus l’application sera utilisée, plus vite les cas contacts seront alertés, plus nous aurons collectivement un impact sur le contrôle et l’évolution de l’épidémie. En évoquant ce chiffre de 15 millions d’utilisateurs, Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique s’appuie sur une modélisation de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui détermine un impact significatif de l’application si celle-ci est téléchargée au minimum par 20% des Français.

Contacts utiles

Urgence-sécurité et écoute :

En cas de danger immédiat : 17
Violences sur les enfants : 119 (ou sur le site internet allo119.gouv.fr)
Violences conjugales : 3919 (ou sur le site internet arretonslesviolences.gouv.fr)
Plateforme nationale d’appui médico-psychologique pour tous les professionnels de santé : 0800 73 09 58 (n° vert)

Urgence pour ma santé ou celle de mes proches :

Si j’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :

- Je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;
- Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j'appelle le SAMU (15) ou j'envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).

Informations :

Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.

Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur l'espace de contact ouvert dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.


J’habite à l’étranger, qui appeler ?

L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.
Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.

  

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