Secteurs préoccupants

• Poursuivre les activités scientifiques dans les secteurs préoccupants pour guider l’assainissement et confirmer la suppression des altérations des utilisations bénéfiques.

• Continuer à mettre en œuvre des mesures d’assainissement pour supprimer les altérations des utilisations bénéfiques et radier des secteurs préoccupants.
• Se servir des réunions nationales annuelles de planification stratégique pour faire avancer les priorités visant la mise en œuvre de plans d’assainissement.

Aménagement panlacustre

• D’ici 2020, réaliser l’évaluation de l’état du littoral national dans les eaux littorales américaines de tous les Grands Lacs.
• D’ici 2022, réaliser l’évaluation des zones littorales et la topobathymétrie par lidar du côté canadien des Grands Lacs.

Établissement des priorités de l’Initiative de collaboration pour la science et la surveillance (ICSS)

• En 2020, établir les priorités de l’ICSS en matière de science et de surveillance pour la campagne de 2022 visant le lac Huron.
• En 2021, établir les priorités de l’ICSS en matière de science et de surveillance pour la campagne de 2023 visant le lac Ontario.
• En 2022, établir les priorités de l’ICSS en matière de science et de surveillance pour la campagne de 2024 visant le lac Érié.

• À l’aide du processus d’aménagement panlacustre, communiquer les résultats des évaluations des zones littorales ainsi que les outils et les méthodes qui aident les collectivités, les agences et les organisations à mettre en œuvre des activités d’assainissement et de protection des eaux littorales des Grands Lacs.

Actualisation et mise en œuvre des Plans d’action et d’aménagement panlacustre (PAAP)

• Poursuivre la mise en œuvre des mesures établies dans les PAAP actuels.
• Publier le PAAP pour le lac Michigan en 2020 et commencer sa mise en œuvre.
• Publier le PAAP pour le lac Supérieur en 2021 et commencer sa mise en œuvre.
• Publier le PAAP pour le lac Huron en 2022 et commencer sa mise en œuvre.

• Entreprendre les activités de recherche, de suivi et de surveillance ciblées dans les stratégies binationales afin de répondre aux besoins d’information relatifs aux produits chimiques sources de préoccupations mutuelles (PCSPM).
• Coordonner les activités de recherche, de suivi et de surveillance pour être rapidement alerté de la présence d’éventuels PCSPM.
• Élaborer et valider des méthodes analytiques pour appuyer le suivi et la surveillance des PCSPM ou la gestion du risque associé.

• Poursuivre la mise en œuvre de mesures d’atténuation et de gestion des PCSPM ciblées dans les stratégies binationales pour les Grands Lacs pour aider à diminuer les rejets de PCSPM.
• Compiler et rendre disponibles les recommandations canadiennes et américaines pour la qualité de l’environnement visant les PCSPM (y compris les recommandations des gouvernements fédéraux et ceux des provinces et des États et d’autres critères pertinents).
• Distinguer et évaluer d’autres substances qui pourraient être considérées comme des PCSPM.
• Suivre la mise en œuvre des stratégies binationales sur les PCSPM.

Éléments nutritifs

• Suivre et évaluer l’efficacité des mesures de réduction de rejet de phosphore pour réduire la prolifération des algues et l’hypoxie dans le lac Érié.
• Mettre à jour et utiliser des modèles d’écosystème pour rehausser notre capacité à prédire la réaction des écosystèmes à une baisse de la charge en éléments nutritifs.
• Mener des activités de recherche et de surveillance pour mieux comprendre :
  • le transport interlacustre et les sources de phosphore dans le corridor Huron-Érié et la rivière Niagara;
  • les facteurs influant sur la toxicité lors de la prolifération d’algues nuisibles, y compris le rôle de l’azote;
  • l’effet des conditions climatiques à venir sur les éléments nutritifs dans le bassin du lac Érié;
  • les techniques pour lutter contre le phosphore réactif soluble.
• Mettre en œuvre des activités binationales coordonnées de recherche et de surveillance pour mieux comprendre les facteurs influant sur la croissance des cladophores et appuyer l’établissement de cibles de réduction du phosphore, lorsque requis.
• Entamer l’examen des cibles provisoires de l’Accord sur la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL) relatives aux concentrations et aux apports de phosphore, en commençant par le lac Ontario, afin d’évaluer leur efficacité pour atteindre les objectifs liés à l’écosystème des lacs pour les autres Grands Lacs.

• Poursuivre la mise en œuvre de la stratégie binationale de réduction du phosphore et des plans d’action nationaux pour le lac Érié.
• Rendre compte des progrès réalisés vers l’atteinte des cibles binationales de réduction du phosphore à l’aide d’infolettres et de webinaires annuels, du rapport triennal d’étape des parties et de l’examen quinquennal des plans d’action nationaux.
• Adopter une méthode de gestion adaptative pour assurer l’intégration des nouvelles connaissances aux processus de planification pour diminuer les incertitudes et améliorer l’efficacité des mesures prises pour réduire les apports en phosphore dans le lac Érié.
• Évaluer, d’ici 2020, les résultats de recherche sur les cladophores et déterminer si les données scientifiques sont suffisantes pour établir des cibles de réduction des apports de phosphore dans le bassin est du lac Érié.

• poursuivre l’élaboration de méthodes canadiennes et américaines compatibles pour l’échantillonnage et l’analyse des eaux de ballast des navires;
• créer des méthodes compatibles pour recueillir et analyser les données relatives à la gestion des eaux de ballast dans les Grands Lacs.

• travailler vers la modification des régimes de réglementation respectifs du Canada et des États-Unis sur les eaux de ballast, et collaborer avec les parties prenantes pour établir des exigences de gestion des eaux de ballast qui sont compatibles, justes, réalisables et protectrices de l’environnement;
• viser la cohérence et la compatibilité de la surveillance de la conformité lors de la mise en œuvre des exigences canadiennes et américaines relatives à la gestion des eaux de ballast.

• Déterminer la faisabilité et l’efficacité des méthodes d’éradication et de confinement des espèces aquatiques envahissantes pour orienter la prise de décision relative à une intervention rapide.
• Élaborer des technologies et des méthodes efficaces pour empêcher la propagation des espèces aquatiques envahissantes qui permettent le passage d’autres composantes de l’écosystème par les canaux et les voies navigables.
• Mettre au point et évaluer des technologies et des méthodes de détection précoce des espèces aquatiques envahissantes.
• Rechercher et élaborer des technologies et des méthodes de limitation et d’éradication des espèces aquatiques envahissantes.
• Déterminer les effets des changements touchant l’habitat et le climat sur les risques d’établissement d’espèces aquatiques envahissantes et sur leur répartition dans les Grands Lacs, les voies interlacustres et les affluents.

• Préciser et améliorer la coordination de la détection hâtive et des interventions rapides, notamment en fixant des objectifs communs, des critères communs de prise de mesures et des protocoles conjoints d’intervention.
• Harmoniser les évaluations des risques pour mieux guider la réglementation et les politiques de prévention et d’intervention relatives aux nouvelles espèces et à la gestion des voies d’entrée et des vecteurs.
• Relever les lacunes dans les politiques et réglementations des gouvernements fédéraux et ceux des provinces, des États, des tribus et des Premières Nations relatives aux espèces aquatiques envahissantes. Appuyer l’élaboration de solutions politiques ou réglementaires coordonnées et complètes pour combler ces lacunes et empêcher concrètement l’introduction et la propagation d’espèces aquatiques envahissantes dans le bassin des Grands Lacs.

• Appuyer les activités continues de surveillance, d’inventaire, de cartographie géospatiale et de télédétection des espèces et habitats aquatiques des Grands Lacs ainsi que du paysage et des facteurs qui les touchent.
• Soutenir les activités continues de surveillance et de recherche pour comprendre la fonction, la structure et la modification de l’écosystème des Grands Lacs pour adapter la conservation de la biodiversité ainsi que la gestion des pêches et d’autres ressources naturelles, y compris l’eau, aux conditions changeantes.
• Réaliser, au Canada, une évaluation de la vulnérabilité des milieux humides côtiers aux répercussions futures des changements climatiques à l’aide de données d’exposition aux changements climatiques à échelle réduite, de nouvelles projections du niveau de l’eau, de la sensibilité intégrée des milieux humides et d’une modélisation des réactions, ainsi qu’une analyse spatiale des caractéristiques de bassin versant qui influent sur la capacité des milieux humides côtiers à s’adapter aux perturbations futures.
• Évaluer, aux États-Unis, les vulnérabilités, la capacité d’adaptation et les réactions des espèces prioritaires ainsi que le caractère adéquat de leur habitat dans le bassin des Grands Lacs relativement aux changements à l’échelle du paysage, y compris ceux découlant des changements climatiques, afin de prédire les variations de répartitions, de taille des populations et de viabilité des espèces pour éclairer la prise de décisions et les mesures binationales de conservation.

• Incorporer les données à une étude de référence sur l’habitat et établir des cibles de gain net d’habitat pour des types d’habitats précis, en commençant par les milieux humides côtiers.
• Réaliser une évaluation des lacunes et des priorités des initiatives et programmes binationaux et nationaux donner la priorité aux espèces des Grands Lacs et favoriser les activités relatives à la science et à la conservation de l’habitat.
• Diffuser les renseignements sur la vulnérabilité des milieux humides côtiers aux parties prenantes et aux détenteurs de droits, étudier les façons d’accroître la capacité d’adaptation des milieux humides côtiers aux effets des changements climatiques et créer des lignes directrices, des outils et des mesures adaptatives au Canada.

• Mettre au point de meilleurs outils pour évaluer les interactions entre les eaux souterraines et les eaux de surface, y compris l’extrapolation de modèles reposant sur des évaluations locales, et les utiliser pour évaluer l’écoulement des eaux souterraines vers les eaux de surface dans le bassin des Grands Lacs à l’échelle régionale.
• Entreprendre une évaluation ciblée des emplacements des sources connues et potentielles de contaminants dans les eaux souterraines pertinentes pour la qualité de l’eau des Grands Lacs, en mettant l’accent sur les sources de contaminants en zone littorale et leurs répercussions.
• Faire progresser le suivi, la surveillance et l’évaluation de la qualité des eaux souterraines dans le bassin des Grands Lacs.

• Actualiser le rapport scientifique binational de 2016 sur les eaux de surface (Science des eaux souterraines applicable à l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs : rapport de situation) en résumant les nouvelles connaissances sur les eaux souterraines dans la région des Grands Lacs.
• Contribuer à l’indicateur de la qualité des eaux souterraines de l’État des Grands Lacs, en colligeant et unifiant les données de surveillance des eaux souterraines obtenues de diverses sources, afin de combler les lacunes actuelles en matière de données spatiales et de réaliser une évaluation initiale de l’évolution de la qualité des eaux souterraines ambiantes dans le bassin des Grands Lacs.
• Résumer l’information sur la situation actuelle dans les deux pays relative aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées dans les eaux souterraines du bassin des Grands Lacs, y compris le recensement de sites contaminés connus et potentiels.

Répercussions des changements climatiques

• Préciser et utiliser les indicateurs de l’état des Grands Lacs afin d’évaluer les répercussions des changements climatiques sur la qualité de l’eau et d’en faire rapport.
• Améliorer la coordination et l’échange de connaissances pour combler les lacunes en matière de science du climat dans les Grands Lacs en tenant des discussions sur les projections climatiques, la modélisation intégrée et les méthodes de mise à l’échelle pour les Grands Lacs.

• Cibler les principaux éléments des annexes de l’AQEGL pour lesquels les changements climatiques constituent un facteur important et étudier l’ajout d’information sur le climat aux plans de travail, aux stratégies relatives aux enjeux et aux mesures présentés dans les annexes.
• Diffuser des renseignements sur le climat pertinents pour l’Accord et la communauté des Grands Lacs, notamment en publiant régulièrement le rapport binational trimestriel sur les répercussions et perspectives climatiques ainsi que le résumé annuel des tendances et répercussions climatiques pour le bassin des Grands Lacs.

Science

• Mettre en œuvre l’Initiative de collaboration pour la science et la surveillance (ICSS) afin de coordonner la planification et la réalisation d’activités scientifiques relatives aux priorités précises ciblées lors du processus d’aménagement panlacustre ainsi que la production de rapports connexes.
  • Campagne de 2020 de l’ICSS visant le lac Michigan
  • Campagne de 2021 de l’ICSS visant le lac Supérieur
  • Campagne de 2022 de l’ICSS visant le lac Huron
• Publier le rapport de 2022 sur les points saillants de l’état des Grands Lacs et le rapport technique de 2022 sur l’état des Grands Lacs.
• Accroître la compréhension des connaissances écologiques traditionnelles et les occasions de les mettre en œuvre dans le cadre des activités de l’AQEGL.