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Christophe Colomb
 
Défilé de la Journée en l'honneur de Christophe Colomb devant la cathédrale de Saint Patrick à New York. (AP Images)

Défilé de la Journée en l'honneur de Christophe Colomb devant la cathédrale de Saint Patrick à New York. (AP Images)

Selon toute vraisemblance, Christophe Colomb naît sur le territoire de la République de Gênes en 1451. Avant de partir à la recherche de la Route des Indes, il voyage beaucoup en Europe, traverse la Méditerranée et une grande partie de l’Atlantique Nord avant d’atteindre, en 1477, les rives du Portugal.

En 1482, il propose au roi Jean II du Portugal son projet de trouver une route vers les Indes par l’ouest, mais le monarque refuse. Il lui faut attendre le 17 avril 1492 pour que soient approuvées les « Capitulations de Santa Fé».

Ce contrat permet à Christophe Colomb d'armer ses navires pour l’expédition et lui confère le titre de vice-roi des terres à découvrir.

Le 3 août 1492, une flotille de trois caravelles, la Santa Maria, la Pinta et la Nĩna, quitte le port de Palos. Trois mois plus tard, le 12 octobre, Christophe Colomb débarque sur la côte de l'île de Guanahani, dans l'archipel des Bahamas, auquel il donne le nom de San Salvador.

Il poursuit son périple et entrevoit ainsi Cuba, Haïti et Saint Domingue. Après le naufrage de la Santa Maria, Christophe Colomb utilise les débris de l’embarcation pour faire construire le fort de la Navidad, premier établissement européen dans le Nouveau Monde, où il laisse trente-trois navigateurs.

En janvier 1493, compte tenu du mauvais état de la flotille, il décide de rentrer en Espagne. En avril, les Rois Catholiques l’accueillent avec les honneurs et lui conseillent de repartir aussitôt.

Christophe Colomb effectue ainsi trois autres voyages jusqu’en 1504. Il découvre de nouvelles contrées, installe des colonies espagnoles, fait construire des bâtiments et rapporte des richesses locales.

En 1498, il pose pour la première fois le pied sur le continent américain. Le récit de ses aventures et la description des provinces visitées sont détaillés dans son journal de bord. Christophe Colomb est l’un des rares hommes lettrés de son époque. Il parle plusieurs langues et rédige la majorité de sa correspondance en latin.

En 1505, le roi Ferdinand le Catholique lui propose de renoncer aux droits que lui accordaient les «Capitulations de Santa Fé » en échange d'une grande propriété en Castille. Il refuse et revendique ses privilèges jusqu'à sa mort, qui intervient le 20 mai 1506 à Valladolid.

Toute sa vie, Christophe Colomb est resté persuadé d’avoir découvert un nouveau chemin menant vers les Indes ; c’est ainsi qu’il baptise « Indiens » les habitants qu’il rencontre, une appellation qui s'est transmise jusqu'à nos jours pour désigner les autochtones amérindiens.

Les trois caravelles de Christophe Colomb, la Santa Maria, la Nina et la Pinta, ne furent pas les premiers navires à atteindre les côtes du nouveau monde.

Bien avant 1492, l’Atlantique avait déjà été franchi par les Vikings. De nombreuses légendes relatent les aventures de ces navigateurs du Nord, qui auraient été les premiers à poser le pied en Amérique.

Selon toute vraisemblance, c’est Leiv Eriksson qui, en 986, est le premier à avoir accosté en Amérique. Pourtant le nouveau monde ne prit ni le nom d’Eriksson, ni celui de Christophe Colomb, mais celui d’un autre navigateur italien, Amerigo Vespucci.

On sait peu de choses sur les voyages entrepris par ce florentin à la fin du XVème siècle. Dans sa correspondance, il fait part de son impression de se trouver face à un nouveau monde (Mundus Novus) ; il en ressort qu’il a certainement accosté le premier sur le continent américain, en 1497, avant Christophe Colomb. Il est probable qu’il ait également découvert le Brésil.

L’Amérique rend hommage à tous ses premiers explorateurs. En 1964, le Président Lyndon B. Johnson a officiellement reconnu Leiv Eriksson comme le premier Européen à avoir foulé le sol américain.

Et depuis Franklin Delano Roosevelt, Colombus Day est observé comme un jour de fête aux Etats-Unis. Depuis 1971, il est célébré le deuxième lundi d’octobre. De nombreux Italo-Américains ressentent d’ailleurs une certaine fierté à cette occasion, en raison des origines génoises du navigateur.