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L’adaptation au climat : une collectivité à la fois

03 novembre 2011

Les petites collectivités sont souvent celles qui sont le plus gravement touchées par le changement climatique et les moins à même d’y faire face. Pour renforcer leur résilience et celle des écosystèmes dont elles dépendent, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) ont réalisé des projets-pilotes d’adaptation dans dix pays.

INTRODUCTION

L’aide aux collectivités

ALT: Ocós, municipalité de la province de San Marcos au Guatemala

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Ocós est une municipalité de la province de San Marcos au Guatemala, sur la côte Pacifique près de la frontière mexicaine.

Les petites collectivités sont souvent celles qui sont le plus gravement touchées par le changement climatique et les moins à même d’y faire face. Pour renforcer leur résilience et celle des écosystèmes dont elles dépendent, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) ont réalisé des projets-pilotes d’adaptation dans dix pays représentant des écosystèmes, des conditions socio-économiques et des conséquences du changement climatique différents. Chaque pays bénéficiera de huit à 20 projets, soit un total d’environ 125.

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Adaptation à la base locale

ALT: L’écosystème de l’oasis de Tarmquiste dans le sud marocain.

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

L’écosystème de l’oasis de Tarmquiste dans le sud marocain.

Le programme permet aux collectivités d’identifier les manières dont elles souhaitent résoudre un problème tel que l’érosion côtière ou l’agriculture non durable, et des organisations internationales fournissent les ressources financières et du savoir-faire. Des projets-pilotes individuels, comme celui concernant l’écosystème de l’oasis de Tarmquiste dans le sud du Maroc, bénéficieront d’une aide du FEM pouvant atteindre jusqu’à 50.000 dollars. Les projets sont propulsés par la collectivité et alignés sur les stratégies de chaque pays en matière de priorités d’adaptation au changement climatique. Les projets répercuteront les méthodes à l’échelle mondiale.

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Bolivie : Diagnostic sur le terrain

ALT: paysage rural de la Haute Bolivie

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Les conséquences du changement climatique en Bolivie comprennent la hausse des températures, notamment dans les zones de haute altitude ; la régression et la disparition des glaciers de montagne ; des précipitations irrégulières et intenses ; et le risque accru d’érosion et de glissements de terrain. Les projets d’adaptation à la base consistent à préparer et à améliorer les vergers du chérimolier, un fruit tropical, afin de permettre une bonne utilisation du sol et de conserver les maigres ressources en eau. Le projet permettra également d’améliorer les couches de la forêt, en ajoutant des espèces d’arbres locaux qui serviront de brise-vent, de fourrages pour le bétail et de bois de chauffe, empêchant ainsi le déboisement supplémentaire de la région.

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Guatemala : La communauté Ocós

ALT: un planteur de caféiers à côté d'un jeune plant de son exploitation

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Les pressions provoquées par le changement climatique au Guatemala se manifestent sous forme d’ouragans de plus en plus intenses, d’une baisse de la pluviométrie et d’un stress hydrique de plus en plus prononcé, de risques accrus de glissements de terrain et d’un changement écologique et hydrologique qui menacent l’existence et les écosystèmes en milieu rural. Ce projet permettra de diminuer l’érosion, les glissements de terrain et les inondations résultant du changement climatique, avec la mise en valeur de pépinières forestières dotées d’espèces locales susceptibles de se rétablir des bouleversements de l’écosystème. Il apprendra également aux membres de la collectivité à comprendre, à prévoir et à gérer les risques du changement climatique, ainsi qu’à partager les acquis avec d’autres collectivités du micro bassin du fleuve Tojguech dans la province de San Marcos, au Guatemala occidental.

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Jamaïque : le Projet de Bunkers Hills

ALT: Des versants érodés, déboisés dans les Montagnes bleues, une région productrice de café de Jamaïque.

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Des versants érodés, déboisés dans les Montagnes bleues, une région productrice de café de Jamaïque.

En tant que petit État insulaire en développement, la Jamaïque fait face à des répercussions du changement climatique de grande importance, telles des ouragans de plus en plus intenses, une élévation du niveau de la mer, une érosion côtière et une baisse de la pluviométrie moyenne. Les versants supérieurs des Montagnes bleues de l’île sont une importante zone protégée et les versants inférieurs sont les principales zones de production de café. Le projet permettra aux producteurs de gérer les effets climatiques grâce à des initiatives de reboisement et d’agroforesterie. En encourageant la mise en valeur d’une couverture forestière plus poussée, le projet contribuera à maintenir le microclimat frais indispensable aux plantations de café des Montagnes bleues et à réduire les pressions susceptibles d’encourager les producteurs à émigrer en amont à la recherche de meilleurs sols pour leurs cultures.

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Kazakhstan : Érosion

ALT : Des fauconniers dans le sud du Kazakhstan

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Le Kazakhstan a une économie en développement, mais l’existence des agriculteurs et des éleveurs en milieu rural est menacée par des changements climatiques sous forme d’une aridité croissante, une augmentation de la température et une baisse de la pluviométrie moyenne. Zhangely, un village d’une région méridionale du Kazakhstan, produisait autrefois du coton mais dépend aujourd’hui de l’élevage du bétail sur ses sols appauvris. Afin de promouvoir des pratiques et des technologies pastorales qui résistent aux effets du climat, le projet se propose d’aider les éleveurs à répartir les pâturages communautaires en zones clôturées, d’encourager leur rotation, de mettre en valeur des points d’eau et des abris éclairés pour les prés clôturés et de remplacer le bétail avec des races locales mieux adaptées aux nouvelles conditions climatiques.

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Namibie : Puits artisanaux dans l’Etosha

ALT: Puits artisanaux non protégés dans la région d’Omusati en Namibie

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Puits artisanaux non protégés dans la région d’Omusati en Namibie

La Namibie fait face à une variabilité du climat et à une aridité accrues. Selon les prévisions, les conséquences du changement climatique comprennent des risques au niveau de la production pour les agriculteurs et les petits éleveurs, des inondations plus fréquentes et des dangers pour la faune et la flore sensibles au climat, ce qui pourrait en conséquent menacer l’écotourisme. Le projet dans la collectivité de Pandeni Amakutsi se propose de résoudre le problème des pénuries en eau et de la détérioration des sols résultant du climat en recueillant l’eau de pluie et en améliorant les puits. Il introduira des plantes indigènes dans les régions d’Ondjunulume et d’Onakapya, où un autre projet est géré par des femmes. Des arbres fruitiers seront intercalés avec d’autres arbres d’espèces locales dans les champs pour stabiliser le sol et fournir une source alimentaire. Les membres des collectivités locales amélioreront également leurs infrastructures hydrauliques avec l’encadrement d’un expert du ministère de l’agriculture et des eaux et forêts.

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Niger : l’agriculture durable

ALT: Réunion de projet sur la réduction des risques à Dakoro (Niger)

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Réunion de projet dans le cadre d’une évaluation sur la réduction des risques à Dakoro (Niger)

Le Niger est un pays semi-aride qui est menacé par la dégradation des sols en raison des conséquences accrues du changement climatique. Des collectivités nigériennes ont signalé une disparition considérable du doum, un palmier jadis répandu dans la région. Des sécheresses fréquentes ont fait baisser la nappe phréatique, mettant en danger les arbres et les agriculteurs qui dépendent de l’eau pour abreuver le bétail et irriguer les cultures. Ce projet permettra d’encourager des pratiques durables de gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’élevage. Le projet introduira des méthodes agricoles différentes pour améliorer les rendements ainsi que des variétés de semences sélectionnées pour leur rendement afin de réduire la vulnérabilité des agriculteurs. Ceux-ci apprendront les méthodes de fertilisation et de régénération des sols, tandis que la sylviculture et les haies-vives offriront une protection contre l’érosion des sols. Une banque de céréales gérée par la collectivité locale donnera aux habitants accès à des réserves de cultures de base.

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Niger : la voix locale

ALT: Les enfants d’agriculteurs dans la vallée de Tarka, une région centrale du Niger

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Les enfants d’agriculteurs dans la vallée de Tarka, une région centrale du Niger

La vallée de Tarka, au centre du Niger, est une des dernières régions fertiles du pays, mais elle est vulnérable au changement climatique qui menace l’existence de ceux qui vivent en lisière. Le projet mettra en valeur des pratiques adaptées au changement climatique. Il se propose de promouvoir des méthodes agricoles durables susceptibles d’accroître les rendements et de régénérer les sols et introduira des cultures vivrières de base locales à rendement rapide. Les agriculteurs apprendront de nouvelles méthodes pour améliorer la fertilité et la régénération naturelle. Ils recevront également un appui pour l’établissement d’une banque de produits phytosanitaires gérée par la communauté locale. Les ménages les plus pauvres recevront des charrues à traction animale et des fournitures agricoles pour être plus productifs et pour réduire le déboisement et les cultures sur des terres fragiles.

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Maroc : dégradation de l’écosystème des oasis

ALT: Un kettara (canal d’irrigation traditionnel) à l’extérieur de l’oasis de Tarmquiste, dans le sud marocain.

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Un kettara (canal d’irrigation traditionnel) à l’extérieur de l’oasis de Tarmquiste, dans le sud marocain.

Une collectivité dans une oasis du sud marocain est menacée par une dégradation de l’environnement qui s’accroîtra avec les changements climatiques. Le projet lui permettra de cultiver des espèces de palmier plus adaptées aux conditions locales, d’introduire des poêles plus efficaces pour réduire l’utilisation des palmiers qui sont coupés pour du bois de chauffe, et aussi d’en planter autour des sources d’eau menacées par la désertification croissante. La population locale participera aussi à des activités de prise de conscience sur les risques climatiques à long terme et fera l’objet d’efforts de sensibilisation quant à la gestion d’une agriculture adaptée aux conditions locales et à l’écosystème des oasis. Le constat du projet informera la politique au niveau de la localité et sur le plan national en ce qui concerne l’adaptation au changement climatique

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Samoa : érosion côtière

ALT : Un membre d’une commission technique évalue une source dans un marécage à Satoalepai.

CREDIT: Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Un membre d’une commission technique évalue une source dans un marécage à Satoalepai.

Le village de Satoalepai sur la côte septentrionale de l’île de Savai’i (Samoa) s’efforce de réduire sa vulnérabilité aux inondations. Le projet fait appel à la construction de dalots pour permettre à l’eau de couler librement des marécages à la mer, réduisant le risque d’inondations après les fortes pluies et la destruction des terres agricoles et des habitations. L’initiative permettra également de réhabiliter l’équilibre dynamique naturel et la santé des marécages dont dépend la collectivité pour survivre. Le projet développera également une voie d’évacuation d’urgence permettant aux habitants de gagner des terres plus élevées pendant les tempêtes et plantera des mangroves pour renforcer les marécages.

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html)