Skip Global Navigation to Main Content
Skip Breadcrumb Navigation
Discours Ambassadeur Jackson

Atelier de formation sur la gestion des biorisques en laboratoire à l’intention des professionnels d’Afrique centrale et de l'Ouest

Hôtel Djeuga Palace, Yaoundé | Le 9 mai 2012 | 09h30

Allocution prononcée par S.E.M. Robert P. Jackson

Excellence Monsieur le Ministre,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de pouvoir joindre ma voix à celles des autres personnalités prenant la parole à l’ouverture de cet important atelier sur la « Gestion des biorisques en laboratoire à l’intention des professionnels d’Afrique centrale et de l'Ouest ». Au nom du gouvernement des États-Unis et de notre Ambassade au Cameroun, je vous souhaite la bienvenue et plein succès aux travaux de ces assises.

Comprendre les principes de base en matière de gestion du risque biologique constitue le fondement nécessaire à l'établissement de systèmes nationaux et locaux garantissant des pratiques de laboratoire à la fois sûres et sécurisées. Le Gouvernement américain se réjouis de son engagement de longue date au service de la biosécurité et de l’amélioration des procédures de laboratoire. Vous vous souviendrez qu’en 2009, nous avons investi dans la sécurité en laboratoire à travers l'organisation non gouvernementale Global Viral Forecasting Initiative ; en octobre 2010, on a lancé le programme Formation à l’épidémiologie de Terrain et de Laboratoire d’Afrique centrale (FELTP), et plus récemment, en mars 2012, nous avons apporté un appui pour la mise en place d’un laboratoire spécialisé au Cameroun, notamment dans le cadre du programme de lutte contre les menaces de pandémies émergentes. Aujourd'hui, nous continuons de mettre l’accent sur la gestion des risques biologiques à travers notre Biosecurity Engagement Program (BEP), dont la mise en œuvre a débuté en 2006.

Le BEP a pour mission de soutenir des partenariats de coopération avec des scientifiques, des experts techniques, et les décideurs afin de renforcer durablement les capacités nationales et internationales en vue notamment :

• d’une bonne gestion des biorisques,
• de l’observation des pratiques optimales en matière de biosécurité, et  
• de la détection précoces et du contrôle des maladies infectieuses.

Le BEP a forgé des partenariats actifs et conduit des projets dans dix pays africains : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte, le Kenya, le Mali, le Maroc, le Nigéria, l’Ouganda, la Somalie, et la Tunisie.

A travers l’atelier qui s’ouvre aujourd’hui, le BEP démontre, une fois de plus, l’importance qu’il attache à son partenariat africain. De concert avec Global Viral Forecasting, ce programme a convié des experts consultants de l’Organisation mondiale de la Santé , venant de la France, du Mali, du  Burkina Faso, du Niger et du Cameroun, dans le but de former une vingtaine de professionnels de la santé du Cameroun, du Gabon, de la République démocratique du Congo, de la République centrafricaine et du Tchad.

Le présent atelier est par ailleurs une confirmation supplémentaire du partenariat beaucoup plus large qui existe entre les États-Unis et l'Afrique dans les domaines de la santé et de la diplomatie. En 2011, nos concours au titre du Plan d'urgence du Président des Etats-Unis contre le SIDA (PEPFAR) et les autres formes d’aide consentie au profit du secteur sanitaire camerounais ont avoisiné 25 millions de dollars (FCFA 12,5 milliards).  Dans les prochaines années, cet investissement continuera de figurer au nombre de nos priorités. Ensemble, les efforts ainsi menés contribueront à faire de l’approche « une seule santé » une réalité palpable au Cameroun, et je suis impatient de savoir que ces interventions ont une incidence positive sur la vie et le bien-être des populations.

Je vous remercie de votre aimable attention.