Skip Global Navigation to Main Content
Skip Breadcrumb Navigation
La résidence
 
La Résidence de l'Ambassadeur - Photo DOS

La Résidence de l'Ambassadeur - Photo DOS

Jusqu’au règne de Louis XV, le Faubourg Saint-Honoré était encore  en pleine campagne. Le frère du Chancelier du Roi, Henri-François d’Aguesseau, y acquit un terrain qui englobait le site actuel de la Résidence. Dix ans plus tard, il y fit construire une maison et divers propriétaires s'y succédèrent. En 1836, la Baronne Michaela de Pontalba, née à La Nouvelle-Orléans et mariée au descendant d’une noble famille française installée en Louisiane, acheta la propriété. En 1842, elle fit démolir la maison de d’Aguesseau et engagea  l’architecte Ludovico Visconti pour dessiner une nouvelle demeure. Celle-ci fut achevée en 1855. La propriété fut vendue par ses héritiers au Baron de Rothschild en 1876. Il engagea Félix Langlais pour rénover, agrandir et embellir la Résidence, laissant seulement le hall et le portail d’origine intacts, mais restant fidèle à l’architecture en H du rez-de-chaussée.  

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la demeure, dont le Baron Maurice de Rothschild était propriétaire, fut réquisitionnée par les Allemands pour en faire un club d’officiers de la Luftwaffe. Après la guerre, celle-ci fut louée par la Royal Air Force britannique, puis par le gouvernement américain. En 1948, celui-ci acheta le bâtiment. Pendant dix-huit ans, il fut divisé en bureaux, utilisés en grande partie par les Services d’Information et de Relations Culturelles américains (U.S. Information Service). Ces bureaux furent transférés à l' Hôtel Talleyrand près de la Place de la Concorde, quand les travaux de restauration de la Résidence commencèrent en 1966. La restauration fut achevée en 1971 pendant le mandat de l’Ambassadeur Arthur K. Watson. Le projet fut supervisé par le service chargé des Bâtiments Etrangers (Foreign Buildings Operations) à Washington et par Maurice Pascaud, spécialiste d'architecture française du dix-huit et dix-neuvième siècle.  

Cet effort constant de la partie historique se poursuit de nos jours dans un souci de fidélité à  l'histoire des bâtiments plutôt qu'en fonction des goûts personnels des décisionnaires. Plusieurs donateurs ont contribué généreusement à meubler et à embellir la Résidence et ses jardins. Au fil des ans, les Ambassadeurs et leurs épouses ont oeuvré pour préserver et restaurer cette Résidence, symbole des relations franco-américaines. 

Le Jardin Biologique

  • The Residence's garden

Reportage

Lire