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09 avril 2010

Les États-Unis, la Russie et le Nouveau Traité START

Le témoignage d'une volonté de désarmement nucléaire

 
Agrandissement
La signature du nouveau traité START le 8 avril 2010.
La cérémonie de signature du nouveau traité START à Prague (Tchéquie) le 8 avril 2010.

Washington - La signature du Nouveau Traité de réduction des armes stratégiques (START) témoigne de l'engagement des États-Unis et de la Russie de s'acquitter tous deux en tant qu'États nucléaires de leurs obligations selon le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et d'avancer sur la voie du désarmement afin d'améliorer la sécurité et la sûreté du monde, a déclaré le président Obama à l'issue de la cérémonie de signature le 8 avril à Prague.

Le traité préconise entre autres une réduction de 30 % du nombre d'ogives nucléaires stratégiques déployées par chacun des deux signataires qui détiennent à eux seuls plus de 90 % des armes nucléaires dans le monde. « Nous nous acquittons de nos engagements, a dit M. Obama, et le nouvel accord servira de tremplin pour de nouvelles réductions des arsenaux nucléaires. »

« Les États-Unis et la Russie sont de nouveau prêts à jouer un rôle de chef de file sur la voie qui vise à moins compter sur les armes nucléaires et à en prévenir la prolifération, de même que celle de toutes les matières nucléaires », a souligné le président américain.

Les dispositions du TNP exigent des pays qui ne possèdent pas d'armes nucléaires de ne chercher à s'en doter. M. Obama a indiqué être convaincu que de plus en plus de pays finiront par reconnaître que leur sécurité au XXIe siècle dépendra principalement de leur croissance économique, de l'habileté de la communauté internationale à résoudre les conflits et de la force de leur dispositif militaire conventionnel.

« Dans un monde interdépendant, il sera de moins en moins avisé d'accorder aux armes nucléaires la position de pierre angulaire dans une politique de sécurité nationale », a affirmé M. Obama.

Il faudra peut-être du temps avant que ce fait ne devienne évident, mais « l'essentiel est que les États-Unis et la Russie jouent un rôle directeur sur ce front, parce que nous dépassons tant tous les autres pays en matière d'armes nucléaires en notre possession », a dit le chef de l'exécutif américain.

Le fait que deux anciens adversaires de la guerre froide soient disposés à œuvrer diligemment en vue de réduire leurs arsenaux nucléaires « devrait indiquer que nous sommes prêts à respecter nos obligations et nous ne demandons rien de plus aux autres pays, à savoir de respecter les règles énoncées en la matière », a ajouté M. Obama.

Le Nouveau START devra être ratifié par le Sénat des États-Unis et par la Douma russe avant d'entrer en vigueur officiellement. Le président Obama a souligné « les antécédents de collaboration entre les partis politiques aux États-Unis » en matière de traités de limitation des armements, et a qualifié le Nouveau START « de traité judicieusement élaboré qui répond aux intérêts des deux pays ».

Pour sa part, le président russe, M. Dmitri Medvedev, a déclaré qu'avec le Nouveau Traité START, non seulement son pays et les États-Unis gagnaient dans l'affaire mais aussi « la communauté du monde entier ».

« Cet accord renforce la stabilité stratégique tout en nous permettant de porter à un niveau supérieur la coopération entre la Russie et les États-Unis », a dit M. Medvedev.

Bien qu'il existe encore des divergences entre les deux pays au regard des plans des États-Unis relatifs à un système de défense antimissile, « il s'agit là d'un processus souple, et nous sommes prêts à œuvrer en étroite collaboration avec nos partenaires américains sur ce dossier ».

Le président Obama a indiqué qu'il espérait entamer « un dialogue sérieux » avec la Russie à cet égard et que cette démarche des États-Unis « ne visait en rien à changer l'équilibre stratégique » entre les deux pays.

Selon le conseiller adjoint de sécurité nationale du vice-président Biden, M. Brian McKeon, la déclaration unilatérale de la Russie quant à son retrait éventuel du Nouveau Traité START, si les États-Unis venaient à établir un système de défense antimissile, est semblable à d'autres déclarations faites par le passé par les deux pays dans le cadre de leurs nombreuses négociations sur de précédents accords de contrôle des armements.

Dans des propos diffusés le 8 avril sur le blogue de la Maison-Blanche, M. McKeon a indiqué que la déclaration russe était effectivement « un préavis légitime » indiquant que Moscou pourrait quitter le nouveau traité si, à son avis, le système antimissile américain modifiait la stabilité stratégique.

« Nous ne pensons pas qu'il le fasse, et le président a clairement indiqué qu'il était engagé à continuer à mettre au point et à déployer ce système », a dit M. McKeon.

Les activités dangereuses de l'Iran et de la Corée du Nord

Le président Obama a dit que la prolifération des armes nucléaires constituait « un risque inacceptable à la sécurité mondiale », notant le danger de courses aux armements qui seraient déclenchées par les activités nucléaires de la Corée du Nord et de l'Iran ; et de souligner : « Cela signifie notamment que ceux qui enfreignent les règles auront des comptes à rendre, sinon le TNP n'est qu'une suite de mots sur une feuille de papier. »

La prolifération des armes nucléaires permettrait à certains États « de faire du chantage à d'autres », entraînerait des dangers qui menaceraient la sécurité internationale puisqu'il serait difficile de prévenir le vol des matières nucléaires, et accroîtrait le risque de « les voir passer entre les mains d'organisations terroristes ». Sans une application efficace du droit international, « nous pourrions nous retrouver dans un monde où non seulement des États mais aussi, potentiellement, des entités non étatiques seraient en possession d'armes nucléaires, et qui même sans s'en servir, seraient en mesure de terroriser la communauté internationale », a dit M. Obama.

C'est pourquoi, tenant compte de ces risques, les États-Unis et la Russie œuvrent de concert pour que le Conseil de sécurité de l'ONU impose des sanctions renforcées contre l'Iran, a-t-il ajouté.

« Nous allons voir au cours des prochaines semaines une certaine intensification des négociations à New York. Et je m'attends à ce que nous parvenions à des sanctions puissantes et sévères contre l'Iran au cours de ce printemps », a dit M. Obama.

Le président Medvedev a indiqué que l'Iran n'avait pas répondu aux « propositions constructives » que lui avait faites la communauté internationale et qui visaient, tout en s'assurant que Téhéran ne mettait pas au point des armes nucléaires, à lui permettre de se doter d'énergie nucléaire à vocation pacifique. « Nous ne pouvons pas feindre d'ignorer ce qui se passe », a-t-il ajouté.

« Bien qu'en elles-mêmes les sanctions donnent rarement des résultats spécifiques, il est difficile de s'en passer dans certaines situations », a dit M. Medvedev, qui a recommandé l'adoption « de sanctions intelligemment ciblées qui puissent susciter le comportement approprié de la part des parties concernées. »

(Les articles du site «America.Gov» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

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