14 avril 2008

Chronologie des démarches en faveur de la paix au Proche-Orient

Chronologie des principaux événements

 

Le moment est propice au rétablissement de la paix au Proche-Orient, selon le président Bush, parce que les Palestiniens et les Israéliens ont des dirigeants décidés à agir à cet effet et parce que le monde comprend la nécessité urgente de soutenir le processus de paix. Des décennies d'efforts diplomatiques ont abouti aux pourparlers d'Annapolis (Maryland) en novembre 2007.

De 2007 à 2003

26 et 28 novembre 2007

Les États-Unis sont les hôtes de 49 pays, organisations et personnes, notamment les dirigeants israélien et palestinien, à la conférence de paix tenue à l'Académie navale d'Annapolis (Maryland) pour discuter de la création d'un État palestinien et pour soutenir le gouvernement du président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, et du premier ministre, M. Salam Fayyad, établi en Cisjordanie.

27 juin 2007

L'ancien premier ministre britannique, M. Tony Blair, devient le premier représentant spécial du Quatuor. Il est chargé de représenter ce groupe et de soutenir les efforts des Palestiniens en faveur de la création d'un État.

20 septembre 2006

Le président Bush s'entretient avec le président de l'Autorité palestinienne lors de l'Assemblée générale de l'ONU et réaffirme le soutien des États-Unis en faveur d'une solution prévoyant l'existence de deux États.

1er mars 2005

Les membres du Quatuor, l'ONU, la Russie, l'Union européenne et les États-Unis, assistent à Londres à la réunion de soutien à l'Autorité palestinienne. Le Quatuor préconise le maintien de l'aide financière de la communauté internationale.

8 février 2005

Le premier ministre israélien, M. Ariel Sharon, et le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, acceptent un cessez-le feu au sommet de Charm el-Cheikh. Ce sommet, présidé par l'Égypte et la Jordanie, est la première réunion de haut niveau entre les dirigeants palestinien et israélien depuis plus de quatre ans.

9 janvier 2005

M. Mahmoud Abbas remporte l'élection présidentielle palestinienne avec 62,3 % des suffrages.

11 novembre 2004

M. Yasser Arafat, qui était à la tête de l'Autorité palestinienne, meurt à l'âge de soixante-quinze ans.

14 avril 2004

Le président Bush se félicite du plan israélien de retrait de Gaza et d'une partie de la Cisjordanie et réaffirme l'engagement des États-Unis en faveur de la feuille de route pour la paix au Proche-Orient.

3 et 4 juin 2003

Les dirigeants israélien et palestinien se réunissent à Aqaba (Jordanie).

3 au 10 mai 2003

Le secrétaire d'État des États-Unis, M. Colin Powell, se rend au Proche-Orient en vue de discuter de l'application de la feuille de route du président Bush pour la paix entre Israël et l'Autorité palestinienne.

1er mai 2003

M. Mahmoud Abbas est nommé premier ministre de l'Autorité palestinienne.

30 avril 2003

La feuille de route pour une solution permanente du conflit israélo-palestinien est rendue publique. Elle énumère une série de mesures en vue de la réalisation des objectifs décrits par le président Bush dans son discours du 24 juin 2002.

2002 à 2000

1er octobre 2002

Le président Bush promulgue la loi sur les affaires étrangères pour l'année budgétaire 2003 et déclare que le statut de Jérusalem doit être négocié par les Israéliens et les Palestiniens.

12 septembre 2002

Dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, le président Bush souligne son engagement en faveur de la création d'un État palestinien indépendant et démocratique « vivant aux côtés d'Israël dans la paix et la sécurité ».

8 août 2002

Le secrétaire d'État, M.Colin Powell, s'entretient à Washington avec une délégation palestinienne qui comprend le négociateur en chef, M. Saeb Erekat, le ministre de l'intérieur, M. Abdel Razak Yehiyeh et le ministre de l'économie et du commerce, M. Maher Masri.

1er août 2002

Le président Bush s'entretient avec le roi Abdullah de Jordanie à Washington. Il s'entretient également brièvement avec le ministre israélien des affaires étrangères, M. Shimon Pérès, qui était à Washington pour une discussion avec la conseillère pour la sécurité nationale, Mme Condoleezza Rice.

24 juin 2002

Le président Bush préconise la nomination de nouveaux responsables palestiniens et promet que « lorsque le peuple palestinien aura de nouveaux dirigeants, de nouvelles institutions et de nouvelles mesures de sécurité avec ses voisins, les États-Unis soutiendront la création d'un État palestinien dont les frontières et certains aspects de sa souveraineté seront provisoires jusqu'à ce qu'ils soient décidés dans le cadre d'un règlement final au Proche-Orient ».

2 mai 2002

Les États-Unis, l'ONU, l'Union européenne et la Russie (groupe qui sera connu sous le nom de Quatuor) annoncent des plans pour la distribution de l'aide humanitaire et pour l'établissement d'un dispositif de sécurité plus efficace au Proche-Orient.

4 avril 2002

Le président Bush expose la façon dont il conçoit la solution du conflit israélo-palestinien et annonce que son secrétaire d'État, M. Powell, se rendra au Proche-Orient pour tenter de mettre fin au terrorisme et à la violence.

27 mars 2002

La Ligue arabe réunie à Beyrouth (Liban) adopte la proposition du prince héritier saoudien Abdullah et se prononce en faveur d'un règlement pacifique du conflit israélo-arabe fondé sur l'existence de deux États.

12 mars 2002

Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1397 relative à la solution prévoyant que « deux États, Israël et la Palestine, vivront côte à côte, à l'intérieur de frontières reconnues et sûres ». Cette résolution soumise par les États-Unis est la première résolution du Conseil de sécurité mentionnant l'existence d'un État palestinien.

18 février 2002

Le président Bush appuie une proposition saoudienne en faveur de la normalisation des relations entre les États arabes et Israël en échange du retrait d'Israël à ses frontières de 1967. Cette proposition a été mentionnée pour la première fois le 17 février 2002 dans le New York Times.

19 novembre 2001

Dans un discours prononcé à l'université de Louisville (Kentucky), le secrétaire d'État, M. Powell, expose la politique américaine visant à faciliter le rétablissement de la paix entre Arabes et Israéliens. Il souligne le soutien, par les États-Unis, de la solution prévoyant que deux États, Israël et la Palestine, vivront ensemble en paix, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, comme l'envisagent les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

10 novembre 2001

Dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Bush déclare que les États-Unis œuvreront « en faveur du jour où deux États, Israël et la Palestine, vivront ensemble en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues comme l'envisagent les résolutions du Conseil de sécurité ».

26 septembre 2001

Le ministre israélien des affaires étrangères, M. Shimon Pérès,  et le président de l'Autorité palestinienne, M. Yasser Arafat, donnent leur adhésion à un cessez-le-feu et s'engagent à reprendre les initiatives communes sur la sécurité.

19 juillet 2001

Les ministres des affaires étrangères du groupe des Huit (G8) réunis à Gênes (Italie) publient une déclaration préconisant l'application des recommandations du rapport Mitchell sur le conflit arabo-israélien.

26 juin 2001

Le président Bush et le premier ministre israélien, M. Ariel Sharon, se réunissent à Washington pour discuter de l'application du rapport Mitchell en qui concerne le conflit arabo-israélien.

30 avril 2001

La Commission d'enquête de Charm el-Cheikh présidée par l'ancien sénateur américain George Mitchell publie son rapport final sur la façon dont le conflit israélo-palestinien pourrait être résolu. Ce rapport préconise un cessez-le-feu immédiat, la renonciation au terrorisme et la reprise des pourparlers de paix ainsi que la cessation de la construction de colonies juives en Cisjordanie et à Gaza.

25 février 2001

Le secrétaire d'État, M. Powell, s'entretient avec le premier ministre israélien, M. Sharon, à Jérusalem et le président de l'Autorité palestinienne, M. Arafat, à Ramallah.

7 novembre 2000

L'ancien sénateur américain George Mitchell est chargé par le président Bush de présider une commission d'enquête sur les causes de la violence récente entre Israéliens et Palestiniens.

17 octobre 2000

Le président de l'Autorité palestinienne, M. Arafat, et le premier ministre israélien, M. Ehoud Barak, assistent, à Charm el-Cheikh, à une réunion organisée par le président Clinton et le président de l'Égypte, M. Hosni Moubarak, pour discuter d'un cessez-le-feu et d'un retrait des forces israéliennes.

4 octobre 2000

Le premier ministre israélien, M. Ehoud Barak et le président de l'Autorité palestinienne, M. Arafat, se réunissent à Paris avec la secrétaire d'État des États-Unis, Mme Madeleine Albright, et le président de la République française, M. Jacques Chirac.

11 au 25 juillet 2000

Le président Clinton préside une réunion entre les dirigeants israélien et palestinien pour s'attaquer aux questions les plus ardues sur le statut final, y compris Jérusalem et le retour des réfugiés palestiniens.

21 mars 2000

Des pourparlers entre Palestiniens et Israéliens ont lieu à la base aérienne Bolling non loin de Washington et durent une semaine. Les États-Unis facilitent la discussion des questions de statut permanent dans le but d'aider les parties à parvenir à un accord général avant le 13 septembre 2000.

3 janvier 2000

Les délégations israélienne et syrienne dirigées respectivement par M. Barak et par le ministre syrien des affaires étrangères, M. Faruq Al-Shara, se réunissent à Shepherdstown (Virginie occidentale) pour une nouvelle semaine de pourparlers. Les divergences subsistent, et la secrétaire d'État, Mme Albright, annonce l'ajournement de la troisième série de pourparlers.

1999-1998

15 décembre 1999

Le président Clinton reçoit à la Maison-Blanche le premier ministre israélien, M. Ehoud Barak et le ministre syrien des affaires étrangères, M. Al-Shara, en vue de la reprise des négociations directes qui avaient été suspendues en 1996.

24 septembre 1999

Des représentants du Moyen-Orient et du reste de la communauté internationale se réunissent à New York, sous la direction de la secrétaire d'État, Mme Madeleine Albright, afin de manifester leur soutien ferme et inébranlable au processus de paix au Proche-Orient.

14 au 20 juillet 1999

Le premier ministre israélien, M. Ehoud Barak, fait une visite officielle aux États-Unis pour la première fois depuis son entrée en fonction, le 6 juillet. Le président Clinton et lui s'engagent à faire de la paix une priorité. À Washington, M. Barak rencontre également la secrétaire d'État, Mme Albright, le ministre de la défense, M. Cohen, ainsi que d'autres hauts responsables américains.

17 mai 1999

M. Ehoud Barak est élu premier ministre d'Israël, battant M. Benjamin Netanyahou par 56 % des voix contre 44 %.

17 au 20 mai 1999

Le roi Abdullah II de Jordanie effectue sa première visite officielle aux États-Unis depuis qu'il a succédé à son père, le roi Hussein.

7 février 1999

Le roi Abdullah II de Jordanie succède à son père, le roi Hussein, qui a succombé au cancer. Dans une proclamation, le président Clinton rend hommage au roi Hussein et se joint aux chefs d'État du monde entier venus assister aux funérailles du souverain.

12 au 15 décembre 1998

Le président Clinton rend visite aux dirigeants de l'Autorité palestinienne et aux dirigeants israéliens. À la suite d'un discours historique au Conseil législatif palestinien à Gaza, il assiste à un vote de cet organe qui rejette « pleinement et à jamais » un conflit avec Israël et qui révoque les articles de la charte palestinienne préconisant la destruction d'Israël.

30 novembre 1998

À Washington, le président Clinton préside une conférence de donateurs pour le Proche-Orient au cours de laquelle une quarantaine de pays s'engagent à fournir plus de 3 milliards de dollars d'aide économique à l'Autorité palestinienne. Le président demandera au Congrès de voter les crédits nécessaires à l'augmentation de 400 millions de dollars de la contribution des États-Unis au cours des cinq prochaines années.

15 au 23 octobre 1998

Le président Clinton, la secrétaire d'État, Mme Madeleine Albright, et d'autres hauts responsables américains servent d'intermédiaires lors d'intensives négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne au palais des congrès de Wye River (Maryland). Une session finale qui a duré toute la nuit aboutit au mémorandum de Wye River qui est signé à la Maison-Blanche le 23 octobre.

28 septembre 1998

Le premier ministre israélien, M. Netanyahou, et le président Yasser Arafat se réunissent à la Maison-Blanche avec le président Clinton qui annonce que Mme Albright se rendra de nouveau au Proche-Orient pour faciliter la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens.

20 au 22 janvier 1998

Le président Clinton rencontre séparément le premier ministre israélien, M. Netanyahou, et le président Yasser Arafat à Washington, dans le but de relancer le processus de paix.

1997 à 1994

31 mai 1996

Le chef du parti Likoud, M. Benjamin Netanyahou, devient premier ministre d'Israël, après avoir battu Shimon Pérès, du parti travailliste, aux élections anticipées ayant suivi l'assassinat de M. Itzhak Rabin.

30 avril 1996

À la Maison-Blanche, le président Clinton et le premier ministre israélien, M. Shimon Pérès, signent un accord de coopération antiterroriste.

13 mars 1996

Le président de l’Égypte, M. Hosni Moubarak, préside un Sommet des Artisans de la paix à Charm el-Cheikh (Égypte) pour demander la fin de l'extrémisme et de la violence.

4 novembre 1995

Le premier ministre israélien, M. Itzhak Rabin, est assassiné par un étudiant israélien, Yigal Amir, à la suite d'un rassemblement en faveur de la paix à Tel-Aviv.

28 septembre 1995

L'accord intérimaire israélo-palestinien sur la Cisjordanie et la bande de Gaza est signé à Washington. Cet accord contient 31 articles et 7 annexes (redéploiement et sécurité, élections, affaires civiles, questions juridiques, relations économiques, programmes de coopération et libération des prisonniers). À la suite de sa signature, le président Clinton, le roi Hussein, le président Hosni Moubarak, le premier ministre Itzhak Rabin et le président Arafat passent en revue les progrès réalisés vers un accord général de paix et les moyens à mettre en œuvre pour renforcer et accélérer ces progrès.

24 mai 1995

Le secrétaire d'État, M. Warren Christopher, annonce qu'Israël et la Syrie sont parvenus à une série d'arrangements sur les dispositifs de sécurité.

26 octobre 1994

Le traité de paix entre Israël et la Jordanie, paraphé le 17 octobre par le premier ministre israélien, M. Itzhak Rabin, et le premier ministre jordanien, M. Majali, est signé en Israël. La participation du président Clinton à la cérémonie de signature souligne l'engagement des États-Unis envers le processus de paix.

29 août 1994

L'accord préliminaire sur le transfert des pouvoirs et des responsabilités est signé à Erez, point de contrôle entre Israël et la bande de Gaza. L'expansion de l'autonomie palestinienne en Cisjordanie en matière d'enseignement, de fiscalité, d'assistance sociale, de tourisme et de santé est devenue complète en décembre 1994.

25 juillet 1994

La Déclaration de Washington, qui porte sur les principes de l'Agenda commun Israël-Jordanie, est signée à Washington.

4 mai 1994

Lors d'une cérémonie qui se déroule au Caire (Égypte) le premier ministre israélien, M. Itzhak Rabin, et le président Yasser Arafat signent l'Accord sur la bande de Gaza et la zone de Jéricho. Ce nouvel accord fixe les conditions d'application de la Déclaration de principes et comporte des annexes sur le retrait des forces militaires israéliennes et les dispositifs de sécurité, les affaires civiles, les questions juridiques et les relations économiques.

1993-1992

14 septembre 1993

L'Agenda commun israélo-jordanien conclu à Washington marque la fin de l'état de guerre entre les deux pays et prépare le terrain à des pourparlers menant à un traité de paix officiel.

13 septembre 1993

Le premier ministre israélien, M. Rabin, et le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), M. Arafat se rencontrent et assistent à la signature, par le ministre israélien des affaires étrangères, M. Shimon Pérès, et le membre du Conseil exécutif de l'OLP, M. Abou Abbas, de l'accord sur l'Agenda commun israélo-jordanien. Le président Clinton, les anciens présidents Bush et Carter ainsi que 3.000 dignitaires assistent à cette signature, qui a lieu sur le bureau utilisé quinze ans plus tôt lors de la signature des accords de Camp David.

10 septembre 1993

- Une lettre de M. Yasser Arafat adressée à Israël est remise en main propre par le ministre norvégien des affaires étrangères, M. John Joergen Hoist, dont le pays a servi d'intermédiaire dans la négociation du pacte entre l'OLP et Israël.

- Le premier ministre israélien, M. Itzhak Rabin, signe un document reconnaissant l'OLP.

- Le président Clinton qualifie l'accord d'Oslo de très grand progrès.

- Les dirigeants européens, y compris le président de la République française, M. François Mitterand, et le premier ministre britannique, M. John Major, approuvent l'accord de reconnaissance mutuelle entre Israël et l'OLP.

- Le ministre belge des affaires étrangères, M. Willy Class, représentant la présidence de la Communauté européenne (CE), s'engage à procéder à des consultations avec ses homologues de la Communauté européenne et de la Commission européenne pour intensifier les contributions au processus de paix au Proche-Orient.

9 Septembre 1993

- Israël et l'Organisation de libération de la Palestine acceptent de se reconnaître mutuellement après quarante-cinq ans de conflit, faisant fond sur un pacte déjà paraphé sur l'autonomie palestinienne dans la bande de Gaza et la zone de Jéricho occupées par Israël.

- Le chef de l'OLP, M. Yasser Arafat, signe une lettre reconnaissant Israël et renonçant à la violence.

31 août 1993

La onzième série de pourparlers s'ouvre avec l'annonce, par Israël, d'entretiens secrets avec l'OLP à Oslo et d’un accord paraphé sur l'autonomie des Palestiniens dans la bande de Gaza et à Jéricho.

29 août 1993

Le ministre israélien des affaires étrangères, M. Shimon Pérès, annonce à son cabinet qu'il est parvenu à un accord avec l'Organisation de libération de la Palestine sur l'autonomie palestinienne à Gaza et à Jéricho.

26 août 1992

L'Organisation de libération de la Palestine annonce un accord provisoire, dans des entretiens secrets avec Israël, sur une autonomie partielle dans les territoires occupés.

28 et 29 janvier 1992

La réunion chargée de l'organisation d'entretiens multilatéraux sur les problèmes régionaux tels que le contrôle des armements, les réfugiés et l'environnement a lieu à Moscou. Les trois premières séries d'entretiens se déroulent en 1992, à Lisbonne (Portugal) et à Londres.

7 au 16 janvier 1992

Les États-Unis parlent d'un nouveau « pas en avant » quand les délégués israéliens et jordaniens-palestiniens parviennent à résoudre des divergences d’ordre procédural, permettant à la troisième série de pourparlers de reprendre ; des représentants d'Israël s'entretiennent séparément avec les membres des délégations libanaise, syrienne et jordanienne-palestinienne.

1991 à 1989

11 décembre 1991

Des négociations bilatérales directes entre Israël et deux délégations distinctes de la Syrie et du Liban ont lieu ; les délégations israélienne et libanaise qualifient ces séries d'entretiens de « substantielles », mais des négociations n'ont pas eu lieu entre Israël et une délégation palestinienne.

4 décembre 1991

Des délégations palestinienne, jordanienne, libanaise et syrienne arrivent dans trois lieux distincts pour reprendre les négociations directes sur le Proche-Orient à Washington. La délégation israélienne est absente.

29 novembre 1991

La Jordanie, le Liban, la Syrie et les Palestiniens acceptent une proposition commune des États-Unis et de l'Union soviétique en faveur de la reprise des pourparlers bilatéraux à Washington le 4 décembre, mais Israël déclare ne pas être prêt à reprendre ces pourparlers avant le 9 décembre.

1er novembre 1991

Dans une déclaration prononcée à la clôture de la conférence de Madrid, le secrétaire d'État américain, M. James Baker, annonce la réalisation de progrès avec le début de « négociations bilatérales directes ». M. Baker et le ministre soviétique des affaires étrangères, M. Boris Pankine, qui avaient organisé cette conférence, recommandent que des négociations bilatérales directes soient entamées sans délai.

31 octobre 1991

Les Palestiniens assistent, en faisant partie de la délégation jordanienne, aux pourparlers de Madrid entre la Jordanie, la Syrie, Israël et le Liban. Des pourparlers bilatéraux directs commencent entre Israël et la Syrie, le Liban, la Jordanie et des participants des territoires occupés. Des négociations multilatérales portent sur le contrôle des armements, la sécurité, l'eau, les réfugiés, l'environnement et le développement économique.

30 octobre 1991

En ouvrant la conférence de Madrid, le président George H.W. Bush déclare que l'objectif est « de parvenir à une paix réelle (... ) à la sécurité, aux relations diplomatiques, aux relations économiques, au commerce, aux investissements, aux échanges culturels et même au tourisme. Nous aspirons à un Proche-Orient où de vastes ressources ne seront plus consacrées aux armements. »

18 octobre 1991

Au cours d'une conférence de presse à Jérusalem, le secrétaire d'État, M. James Baker, déclare que le président Bush et le président soviétique Gorbatchev invitent Israël, les États arabes et les Palestiniens à assister à une conférence de paix sur le Proche-Orient qui débutera le 30 octobre à Madrid (Espagne).

Mars 1991

Le président Bush déclare que la victoire dans la guerre du golfe Persique offre une occasion de résoudre le conflit arabo-israélien. Le secrétaire d'État, M. Baker, se rend au Proche-Orient dans le cadre de la première de cinq missions de paix.

2 août 1990

L'Irak envahit et occupe le Koweït. Le soutien de M. Arafat au président Saddam Hussein amène les États arabes à mettre fin à leur aide financière à l'Organisation de libération de la Palestine. Des centaines de milliers de Palestiniens sont chassés des États du golfe Persique.

1988 à 1978

Décembre 1988

Le Conseil national palestinien accepte le plan original de partition de l'ONU (résolution 181 de l'ONU), le droit d'Israël à l'existence, les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l'ONU et la renonciation au terrorisme. Les États-Unis entament le dialogue avec l'Organisation de libération de la Palestine, leur premier contact officiel avec cette organisation depuis treize ans.

30 juillet 1988

Le roi Hussein abandonne les revendications de la Jordanie sur la Cisjordanie, rompant les liens juridiques et administratifs avec ce territoire.

Février à avril 1988

Dans une lettre au premier ministre, M. Itzhak Shamir, le secrétaire d'État américain, M. George Shultz, lance les efforts de médiation de la navette et établit un calendrier pour les pourparlers sur les arrangements provisoires et sur une solution permanente en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Cette proposition, qui prévoit des pourparlers bilatéraux arabo-israéliens à la suite d'une conférence internationale, n'obtient pas le soutien de toutes les parties.

9 décembre 1987

Un soulèvement palestinien, l'intifada, éclate à Gaza et gagne la Cisjordanie.

Septembre 1986

M. Itzhak Shamir remplace M. Shimon Pérès en tant que premier ministre d'Israël.

19 février 1986

Déçu par le refus de M. Yasser Arafat d'accepter les résolutions de l'ONU comme base de pourparlers de paix, le roi Hussein de Jordanie rompt les liens avec l'Organisation de libération de la Palestine.

Septembre 1985

Le premier ministre israélien, M. Shimon Pérès, lance une initiative de paix centrée sur la Jordanie et qui comprend une conférence internationale. Les États-Unis encouragent les efforts diplomatiques israéliens, égyptiens et jordaniens, mais M. Itzhak Shamir et le parti Likoud s'opposent à une telle conférence.

Juin 1985

Israël termine son retrait de la majeure partie du Liban tout en conservant le contrôle effectif d'une « zone de sécurité » de 19 kilomètres dans le sud du Liban.

5 mars 1984

Le Liban abroge son accord avec Israël.

21 février 1984

Les forces américaines à Beyrouth se retirent du Liban.

Octobre 1983

Le quartier général des marines à Beyrouth est détruit par un attentat terroriste.

17 mai 1983

Signature de l'accord de paix et de retrait entre Israël et le Liban obtenu grâce à la médiation du secrétaire d'État américain, M. George Shultz, et du diplomate américain, M. Philip Hahib.

18 avril 1982

L'ambassade des États-Unis à Beyrouth est détruite par un attentat terroriste.

16 septembre 1982

Le président libanais, M. Béchir Gemayel, est assassiné ; les forces israéliennes occupent la partie ouest de Beyrouth, et les phalanges de la milice chrétienne massacrent des civils palestiniens près de Beyrouth.

9 septembre 1982

Le 12e Sommet de la Ligue arabe à Fez (Maroc) demande le retrait d'Israël de tous les territoires arabes occupés depuis 1967, y compris la partie arabe de Jérusalem et la suppression des colonies israéliennes dans les territoires arabes. Ce sommet confirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination sous la direction de l'Organisation de libération de la Palestine.

1er septembre 1982

Le président Reagan annonce une initiative des États-Unis en faveur du règlement du conflit arabo-israélien fondée sur les accords de Camp David et sur la résolution 242 de l'ONU.

Juin à août 1982

Au Liban, Israël attaque les forces de la Syrie et de l'OLP qui menacent sa frontière nord. M. Yasser Arafat et ses partisans sont contraints d’évacuer leurs places fortes à Beyrouth. L'Américain Philip Habib obtient par médiation l'acceptation d'un retrait de l'OLP. Des forces américaines, françaises et italiennes sont déployées à Beyrouth pour faciliter l'évacuation de l'OLP.

Avril 1982

Israël termine le retrait de ses forces et de sa population civile du Sinaï.

14 décembre 1981

Israël étend ses lois, sa juridiction et son administration au plateau du Golan.

6 octobre 1981

Le président de l’Égypte, M. Anouar Sadate, est assassiné.

Mars à juin 1981

Le médiateur américain Philip Habib tente de désamorcer le différend entre Israël et la Syrie au sujet de la présence de missiles SAM au Liban ; des affrontements éclatent entre Israël et des éléments de l'OLP au Liban.

Mars 1979

À Washington, Israël et l'Égypte signent un accord bilatéral de paix aux termes duquel Israël accepte de restituer le Sinaï à l'Égypte, mais conserve la bande de Gaza. Les États arabes imposent le boycottage de l'Égypte.

17 septembre 1978

À Camp David, le président de l’Égypte, M. Anouar Sadate, et le premier ministre israélien, M. Menachem Begin, acceptent, avec l'aide du président Jimmy Carter, un accord-cadre au Proche-Orient qui offre aux Palestiniens une autonomie limitée dans les territoires occupés et qui établit le cadre d'un accord de paix entre l´Égypte et Israël.

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/francais/)

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