L’Organisation
mondiale de la santé (OMS) signale quelques 1.500 cas de la maladie confirmés
dans 21 pays, dont 720 au Mexique et 286 aux États-Unis, les deux pays les plus
affectées. On compte actuellement une trentaine de morts, dans l’écrasante
majorité au Mexique.
Quel semble être
le consensus des experts après des semaines d’étude approfondie de la grippe
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Selon Janet Napolitano, il semblerait que le virus H1N1 n'est pas très virulent
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H1N1? On pourrait dire qu’il y a eu plus de peur que de mal jusqu’à
présent. L’épidémie ne s’est pas intensifiée, et les malades présentent en
grande majorité des symptômes plutôt bénins. D’où l’optimisme de la secrétaire
américaine à la Sécurité intérieure Janet Napolitano.
« Nous
commençons à voir des signes encourageants que le virus n’est peut-être pas
très virulent…. et que sa propagation sera peut-être limitée », a déclaré Mme
Napolitano.
Autre signe
positif : le nombre de nouveaux cas au Mexique, épicentre de l’épidémie,
est en baisse. Le gouvernement du
président Felipe Calderon a donc ordonné la réouverture des services
administratifs, des écoles, des magasins et des restaurants après plusieurs
jours de fermeture obligatoire.
Mais la grippe
continue à se propager dans le reste du monde. La présence du nouveau virus H1N1
a maintenant été décelée sur pratiquement tous les continents, à l’exception de
l’Afrique. Il est encore trop tôt pour dire que le danger est passé, déclare le
docteur Keiji Fukuda, directeur général de l’OMS.
« Vous
savez, il y a toujours de l’incertitude au sujet de l’évolution d’une nouvelle
maladie, quand elle se propage dans le monde », souligne le docteur
Fukuda.
Les experts sont
particulièrement préoccupés par l’approche de l’hiver dans l’hémisphère
austral, où le nouveau virus a été détecté en Amérique du sud et en Nouvelle
Zélande. La saison de la grippe commence à peine dans cette moitié du globe, et
personne n’ose prédire l’impact potentiel du H1N1 sur place.
Mme Napolitano
se préoccupe déjà d’un possible retour de la nouvelle grippe dans l’hémisphère Nord
en général et aux États-Unis en particulier à la fin de l’année.
Le H1N1 pourrait
s’éclipser très prochainement et réapparaitre l’automne dans notre hémisphère
quand la saison de la grippe reprendra en force, affirme Mme Napolitano.
D’où les efforts
intenses des services américains de santé pour mettre au point le plus
rapidement un vaccin anti-H1N1. Mais Washington n’a pas encore décidé si une
campagne de vaccination massive sera entreprise aux États-Unis.