Économie et commerce | La croissance par l'ouverture des marchés

26 juin 2008

Les sources de financement

Les créateurs d'entreprise ont plusieurs options.

 

(L'article ci-après est extrait de la publication du département d'État intitulée Principes de l'entrepreneuriat.)

Nombreux sont les créateurs d'entreprise qui ont du mal à trouver les capitaux dont ils ont besoin pour se lancer. En fait, les sources à envisager sont multiples et le créateur doit explorer toutes les possibilités et frapper à toutes les portes.

Les économies personnelles. Selon les experts, la meilleure source de capitaux pour une nouvelle entreprise est l'épargne antérieure du créateur. Y puiser est facile. Il n'y a pas de formalités, ni de délais ; pas de conditions pour le remboursement et pas de partage du pouvoir sur l'affaire. De plus, le créateur démontre ainsi aux investisseurs potentiels et aux banques qu'il croit à son affaire au point de risquer son propre argent et qu'il persévérera lors des moments difficiles.

Les amis et membres de la famille. Habituellement, ils sont prêts à croire le créateur sur parole. C'est donc, après la précédente, la source à laquelle il est le plus facile de faire appel. Généralement, ces personnes ne demandent pas les formalités et garanties qu'exigent les autres prêteurs. Pour autant, les fonds ainsi obtenus doivent être parfaitement enregistrés et considérés comme des prêts. Le créateur ne doit accorder à ces prêteurs ni participation au capital de la société, ni pouvoir de décision, si ce n'est à celui qui apporterait une compétence indispensable à l'entreprise. Le principal inconvénient de ce mode de financement est qu'une faillite de l'affaire et le non-remboursement de l'argent prêté pourraient mettre à mal des relations précieuses.

Les cartes de crédit. Les cartes de crédit personnelles du créateur d'entreprise sont une source de fonds facile d'accès, notamment pour acheter des équipements de bureau. Ceux-ci peuvent habituellement être achetés sans acompte à la commande ou avec un premier versement minime et payés avec de faibles mensualités. Le principal inconvénient des fonds ainsi obtenus est le taux d'intérêt très élevé perçu sur le solde restant dû en fin de mois.

Les prêts bancaires. Les banques sont des prêteurs très prudents. Selon Phil Holland, créateur d'entreprise qui a réussi, « nombreux sont les candidats à la création d'entreprise qui découvrent soudain que les banques ne prêtent pas aux entreprises qui n'ont pas au moins deux bilans à présenter, à moins que le créateur ne possède des biens personnels qu'il est disposé à nantir en garantie d'un prêt ». Beaucoup de créateurs ne possèdent tout simplement pas suffisamment de biens à proposer en garantie.

Toutefois, si un créateur d'entreprise a de l'argent sur un compte d'épargne dans une banque, il peut habituellement emprunter un montant du même ordre, son compte d'épargne étant mis en garantie. Enfin, si le créateur d'entreprise jouit d'une bonne notoriété, il pourra obtenir un prêt personnel d'une banque, mais ces prêts sont à court terme et d'un volume généralement trop faible pour répondre au besoin de financement d'une jeune entreprise.

Les investisseurs prêts à prendre des risques. C'est une source majeure de financement des jeunes entreprises qui ont un fort potentiel de croissance. Mais, en contrepartie du risque qu'ils prennent, ces investisseurs veulent une participation au capital de la nouvelle entreprise.

• Les fonds de capital-risque institutionnels. Ce sont habituellement des sociétés en commandite simple dans lesquels des associés dormants, tels que des caisses de retraite, fournissent l'essentiel des capitaux. Ces fonds disposent d'importants montants à investir. Mais le processus pour obtenir du capital-risque est très lent. Plusieurs livres, tels que le Galante's Venture Capital & Private Equity Directory, donnent des informations détaillées sur ces fonds.

• Les sociétés de capital-risque. Ce sont d'importantes sociétés disposant de capitaux à investir dans les nouvelles entreprises. En plus de l'apport en capital à la hauteur des besoins, ces sociétés fournissent généralement une expertise au plan technique et de la gestion. Mais, par rapport à d'autres sources de capitaux, ces fonds sont difficiles d'accès. De plus, le but de ces sociétés est généralement de prendre le contrôle de la nouvelle entreprise.

• Les investisseurs providentiels. Ce sont des personnes riches, souvent des créateurs d'entreprise ayant réussi, disposant de capitaux qu'elles sont prêtes à risquer dans de nouvelles entreprises. Généralement, elles veulent avoir un rôle actif de conseiller des entreprises qu'ils financent. Les fonds ainsi obtenus sont disponibles plus rapidement que le capital-risque. Mais ces investisseurs accordent des montants moins importants que les fonds de capital-risque et ils ont moins d'entregent dans la communauté bancaire pour faciliter l'obtention du crédit qui permettra de boucler le plan de financement.

Les programmes publics : De nombreux États et autorités publiques régionales ont des programmes en faveur des petites et moyennes entreprises. Aux États-Unis, la Small Business Administration (SBA) aide les petites entreprises en garantissant des prêts bancaires que, sans cela, elles ne pourraient pas obtenir. (Le soutien public à la création d'entreprise est présenté dans l'article n° 18.)

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