Économie et commerce | La croissance par l'ouverture des marchés
18 juin 2008
Asa Kalavade, cofondatrice de la société Tatara Systems
Portrait d'une créatrice d'entreprise immigrée, originaire de l'Inde
Il y a dix-sept ans, il aurait été improbable qu'une jeune femme crée sa propre entreprise dans le secteur des nouvelles technologies en Inde. « Même quand j'ai commencé à faire des études d'ingénieur, les gens venaient voir mes parents pour leur conseiller de m'en dissuader, et à plus forte raison de me dissuader de créer ma propre entreprise », déclare Asa Kalavade. Venue aux États-Unis en tant qu'étudiante, elle obtient une maîtrise et un doctorat en électrotechnique et en informatique de l'université de la Californie à Berkeley.
Alors que la plupart des gens considèrent les réseaux sans fil et la diffusion en flux comme des technologies toutes nouvelles, Asa se consacre à ces technologies depuis plus de dix ans. Tôt dans sa carrière dans la société Bell Labs, elle invente des procédés pour lesquels elle dépose un brevet. Elle est actuellement titulaire de nombreux brevets.
Après avoir été vice-présidente du secteur de la technologie de la société Savos, Asa crée la société Tatara Systems avec un immigré chinois, Hong Jiang. Établie à Acton (Massachusetts), Tatara Systems est une entreprise qui emploie 60 personnes. Elle met au point et utilise des solutions à l'intention de fournisseurs de services de communication, les aidant à fournir à leurs abonnés des services pour les réseaux sans fil convergents. Parmi ses clients, Tatara Systems compte les sociétés Vodafone, Telus Mobility et 02 UK.
L'intérêt pour les nouvelles technologies et l'esprit d'entreprise sont chose courante dans la famille d'Asa. Ses deux frères vivent également aux États-Unis où ils travaillent comme ingénieurs électriciens. Son mari, qui est aussi originaire de l'Inde, a créé sa seconde entreprise, Tizor Systems, qui assure aux entreprises la sécurité de leurs données. « Nous sommes des entrepreneurs en série », dit Asa.
Les opinions exprimées dans le présent article ne reflètent pas nécessairement les vues ou la politique du gouvernement des États-Unis.
Note : le présent portrait a paru pour la première fois dans une étude sur les créateurs d'entreprise immigrés et sur la compétitivité des États-Unis (American Made : the Impact of Immigrant Entrepreneurs and Professionals on U.S. Competitiveness), réalisée pour le compte de la National Venture Capital Association, sous la direction de Stuart Anderson, de la National Foundation for American Policy, et de Michaela Platzer, de Content First LLC.
