10 janvier 2007

Les femmes et la science, objet d'une conférence au Koweït

Des chercheurs et des étudiants de 20 pays musulmans y ont participé.

 

Washington - De hauts responsables américains et koweïtiens ont, du 8 au 10 janvier, organisé au Koweït une conférence rassemblant des femmes chefs de file dans les domaines des sciences, de la technologie et de l'ingénierie.

Mme Paula Dobriansky, sous-secrétaire d'État à la démocratie et aux affaires mondiales, qui coparrainait cette conférence, était à la tête de la délégation d'éminentes scientifiques et personnalités du monde des affaires des États-Unis parmi lesquelles figurait l'astronaute de la NASA Janet Kavandi et qui ont participé aux diverses activités liées à la conférence.

Cette conférence, avait récemment expliqué l'ambassadeur Reno Harnish lors d'un discours au Centre Saban d'études moyen-orientales de l'Institution Brookings, à Washington, est « l'aboutissement de nombreux mois d'étroite coopération bilatérale » et « elle offre aux chercheuses de la région une occasion de créer des liens plus solides avec leurs homologues américaines et entre elles et aussi de mieux se préparer pour devenir des chefs de file, des innovatrices et des conseillères ».

La conférence était notamment parrainée par le premier ministre du Koweït, Shaykh Naser Mohammad Al-Sabah, et organisée par l'Institut koweïtien de la recherche scientifique et la fondation koweïtienne pour l'avancement des sciences.

Pour les États-Unis, le parrain était l'Association américaine pour l'avancement des sciences et Mme Claudia McMurray, secrétaire d'État adjointe pour les océans, l'environnement et la science y a prononcé le principal discours.

La conférence a rassemblé des équipes de femmes scientifiques, de chercheuses et d'étudiantes qui ont débattu le rôle des femmes dans les sciences, l'éducation scientifique et la commercialisation de la science.

Divers ateliers portant entre autres sur la façon de préparer des offres de dons, de renforcer ses compétences, de nouer des liens et de devenir des guides ont été organisés.

Parmi les hauts fonctionnaires qui y ont participé, figuraient des représentants du département d'État, du ministère de la santé et des services sociaux et du Laboratoire Lawrence Livermore du ministère de l'énergie.

D'autres participants américains ont représenté la Carpenter Technology Corporation, le Monterey Bay Aquarium Research Institute, l'université de Californie-San Diego, l'université de Californie-Riverside, l'Institut pour l'enseignement international, le Centre pour les femmes et les technologies de l'information de l'université du Maryland, l'université d'État de San-Francisco, l'université George Washington, le Boston College, l'université du Wisconsin-Madison et la revue Science.

« L'échange d'idées et l'établissement de nouvelles relations créent de puissants moyens d'avancement », a fait valoir M. Reno Harnish, ajoutant : « Nous espérons que des partenariats scientifiques à l'échelle internationale, qui feront avancer la science et les relations humaines dans l'ensemble de la région et avec les États-Unis, verront le jour à la suite de l'interaction de ces femmes dynamiques. »

(Les articles du "Washington File" sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/francais/)

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