Aide à l'étranger | La générosité au service du développement

04 juin 2008

Les É.-U. s'engagent à promouvoir la sécurité alimentaire dans le monde

Document récapitulatif du département d'État

 

(Début de la fiche analytique)

« Nous souhaitons transmettre au monde un message clair : les États-Unis vont diriger la lutte contre la faim pour les années à venir. »

- Le président George W. Bush

Les États-Unis sont intervenus rapidement pour relever le défi de l'augmentation du prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux, et s'apprêtent à dépenser 5 milliards de dollars - bien plus que n'importe quel autre pays - afin de lutter contre la faim dans le monde en 2008 et 2009. La sécurité alimentaire est un problème international qui requiert une action internationale. Les États-Unis coordonnent leur action très étroitement avec les Nations unies, le G8, la Banque mondiale et d'autres partenaires internationaux.

Une stratégie en trois volets

• Une intervention humanitaire immédiate et étendue ciblant les pays les plus vulnérables à la faim et à l'augmentation du prix des denrées alimentaires.

• Une aide au développement pour les pays les plus à même d'augmenter rapidement la production de denrées alimentaires de base.

• Un appui à la libéralisation commerciale et un recours accru à des techniques agricoles de pointe.

L'initiative présidentielle

Le 1er mai, le président Bush a demandé au Congrès une attribution budgétaire de 770 millions de dollars pour financer les programmes d'aide alimentaire et de développement. Cela vient s'ajouter aux programmes déjà existants en faveur de la sécurité alimentaire. En outre, le président Bush a déjà annoncé, le 14 avril, sa décision de prélever 200 millions de dollars sur le Fonds humanitaire Bill Emerson afin de lutter immédiatement contre la faim.

Une assistance ciblée

Les États-Unis concentreront leur aide humanitaire sur les pays les plus vulnérables, à savoir ceux qui ont connu une flambée du prix des denrées alimentaires, qui ont un taux élevé de pauvreté et des programmes d'aide sociale faibles ou inexistants, et qui dépendant d'importations alimentaires.

Les efforts déployés pour augmenter la production alimentaire et intensifier le commerce régional de denrées cibleront initialement divers pays et programmes africains. Ces efforts pourront éventuellement :

• augmenter rapidement la fourniture de denrées de bases dans les pays visés et les pays voisins par le truchement du commerce ;

• attirer des investissements considérables d'autres sources, y compris du secteur privé ;

• appliquer une politique axée sur le libre-échange et des incitations commerciales pour engendrer une croissance rapide des stocks alimentaires.

Des solutions à plus long terme

Des investissements dans les domaines scientifiques et technologiques sont essentiels afin d'augmenter l'approvisionnement alimentaire. Des innovations sont nécessaires dans les domaines des techniques de gestion après récolte et de l'utilisation de récoltes résistantes à la sécheresse. L'élimination des barrières commerciales aux récoltes technologiquement avancées, notamment celles qui sont issues de la biotechnologie, accélérera également la lutte contre la sous-alimentation et facilitera la stabilisation des marchés des denrées alimentaires.

Promouvoir le libre-échange

Les États-Unis œuvrent à la conclusion, cette année, d'un accord ambitieux dans le cadre du cycle de Doha. Cet accord réduira les tarifs et les subventions agricoles ayant un effet de distorsion sur les marchés, afin de promouvoir les échanges de produits agricoles.

Les États-Unis encouragent également les pays à éliminer les mesures de restriction du commerce qui ont été prises en réaction à la flambée du prix des aliments. Si ces restrictions sont conçues pour renforcer la sécurité alimentaire locale à court terme, leur effet global est plutôt négatif. En retirant des aliments du marché mondial, elles contribuent à leur tour à l'inflation.

Les biocarburants ne sont qu'une donnée de l'équation

L'augmentation de la production de biocarburants n'est que l'un des nombreux facteurs contribuant à l'inflation du prix des denrées alimentaires, et elle n'est pas le principal. Les États-Unis investissent considérablement dans la recherche et le développement de la prochaine génération de biocarburants de façon à promouvoir, simultanément, la sécurité alimentaire et la diversification énergétique.

De multiples facteurs contribuent à l'augmentation du prix des denrées alimentaires

• La flambée des prix du carburant et des transports

• La croissance économique et l'augmentation de la demande des consommateurs

• La flambée du prix des intrants agricoles (engrais, pesticides, graines)

• La faiblesse des stocks mondiaux de céréales

• Deux années de mauvaises récoltes dans les pays exportateurs traditionnels

• Des restrictions aux exportations et autres mesures commerciales restrictives

• La production de biocarburants

• La réduction, au niveau mondial, de la recherche et du développement dans le domaine agricole

(Fin de la fiche analytique)

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