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Innovation | Les idées au service de l'humanité

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Les innovateurs donnent une nouvelle dimension à la réalité

Le monde est plein d'innovateurs, plus qu'il n'en faut même pour remplir une liste : scientifiques, universitaires, auteurs, médecins, ingénieurs, artistes, activistes, éducateurs ou membres du clergé. Ce sont des gens dont les inventions ou les approches innovatrices à un vieux problème transforment le monde et aident les gens à vivre leur plein potentiel. Certains vous sont connus et sont même célèbres, alors que d'autres travaillent en toute obscurité. L'un d'eux pourrait même habiter tout près de chez vous, avec son importante découverte ou invention qui attend toujours d'être révélée au monde entier. Nous allons en présenter quelques-uns et montrer comment les inventions et les innovations revêtent toutes les formes possibles, s'étendent au-delà des frontières et couvrent une multitude de disciplines et de domaines d'activité humaine.

Les Innovateurs

  • Van Phillips, dessinateur de prothèses

    Van Phillips, dessinateur de prothèses

    Van Phillips a créé Flex-Foot, une entreprise révolutionnaire qui fabrique des prothèses pour pieds et membres inférieurs. Son entreprise a permis aux personnes handicapées dans le monde entier de vivre une vie normale et active. Lorsqu'il était un étudiant de 21 ans, un accident de ski nautique lui a coupé la jambe en deux à la hauteur de la cheville. Il fut obligé de porter des prothèses qui étaient raides et maladroites. C'est cette frustration qui le mena à étudier les appareils de prothèse.

    Alors qu'il travaillait à l'Université de l'Utah, Van Phillips fit la connaissance de Dale Abildskov, un ingénieur de composite aérospatial. Van Phillips développa un modèle initial, qu'il avait conçu en s'inspirant de la jambe arrière du guépard et, avec l'aide d'Abildskov, commença à fabriquer un prototype en utilisant du matériel à base de fibre de carbone. Ce modèle évolua pour devenir un pied en forme de la lettre L qui bondit en action lorsqu'on y met du poids.

    En 1994, Van Phillips fonda l'entreprise Flex-Foot Inc., avec Abildskov et deux autres associés. Ses produits ont été testés par les jeux paralympiques qui se sont montrés extrêmement satisfaits de leur flexibilité. La prothèse Flex-Foot inventée par Phillips est fabriquée par la société Ossur et vendue sous le nom « Cheetah » (guépard en Anglais). Elle est utilisée aujourd'hui par plus de 90 % des athlètes handicapés qui participent aux jeux paralympiques. Beaucoup d'autres amputés utilisent son invention pour vivre une vie active.

    Van Phillips, qui possède plus d'une centaine de brevets américains et internationaux, a reçu le prix Brian Blatchford de la Société internationale de prothèses et d'orthétiques. Il a également fondé la Second Wind Foundation en 1999, un organisme qui aide les amputés dans le monde entier en mettant à leur disposition des prothèses abordables et presque indestructibles.

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  • Ruth deFries, géographe écologique

    Ruth deFries, géographe écologique

    L'utilisation d'imagerie par satellite pour étudier le déboisement et les autres changements causés à la planète par l'homme, a été la contribution de Ruth DeFries en matière de recherche sur le changement climatique, la qualité de l'eau et les autres facteurs qui influent sur les éléments essentiels à la vie.

    Pendant des années, le taux de déboisement avait été calculé en utilisant les statistiques nationales sur le couvert forestier et l'imagerie satellitaire à résolution dense, incapable de donner des données exactes. DeFries et une équipe de collaborateurs ont réussi à développer une approche plus précise à la cartographie du couvert terrestre qui a transformé l'ampleur et le centre d'intérêt de la recherche sur l'écosystème et, en même temps, a permis d'améliorer la capacité des chercheurs à faire des prévisions plus réalistes sur les changements climatiques futurs.

    La recherche de DeFries s'est centrée sur l'Afrique centrale, l'Asie du Sud-Ouest et le bassin de l'Amazonie au Brésil. Opinant sur son travail dans les tropiques, DeFries a déclaré qu'elle avait constaté « un déboisement soutenu, souvent destiné à transformer des étendues énormes en agriculture mécanisée ». Elle a lancé une mise en garde en disant « qu'un changement au niveau de l'utilisation des terres aura non seulement des répercussions sur le plan climatique, mais aussi en ce qui concerne l'habitat des hommes et des animaux, notamment une baisse de la diversité biologique, une perte de protection contre les eaux d'écoulement et une incidence néfaste sur la santé.

    Selon la Fondation MacArthur, qui lui a décerné une bourse en 2007, DeFries « nous a donné une image plus claire des processus qui transforment notre planète ».

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  • Mathias Craig, entrepreneur en énergie renouvelable

    Mathias Craig, entrepreneur en énergie renouvelable

    Mathias Craig est le fondateur de blueEnergy, une entreprise américaine sans but lucratif qui est en train de développer un modèle d'électrification durable, à bon marché, pour les communautés rurales isolées. Ce modèle peut être reproduit dans le monde entier.

    Le modèle proposé par blueEnergy est un système hybride d'énergie solaire et éolienne. Les panneaux solaires produisent de l'énergie les journées calmes où il fait beau, alors que la turbine éolienne fournit de l'électricité les jours de pluie, nuageux et où il fait souvent du vent.

    Craig a eu l'idée de créer blueEnergy alors qu'il était encore étudiant à l'Institut Technologique du Massachusetts (MIT). Dans le cadre d'un projet de cours, on lui avait demandé de développer un plan d'entreprise pour un projet ou un service susceptible de bénéficier aux populations pauvres dans le monde. Son projet, une version première de blueEnergy, a remporté le premier prix dans la catégorie « marché mondial » du concours de plan d'entreprise MIT pour l'année. « C'était un petit prix, mais cela m'a donné l'accolade dont j'avais besoin pour continuer à le perfectionner. »

    À la fin de 2007, l'entreprise avait installé huit de ces systèmes dans six communautés au Nicaragua, avec une population cible estimée à 1.500 habitants.

    blueEnergy a obtenu le prix « Accenture Economic Development » de 2007, décerné par le Musée de technologie et d'innovation de San Jose en Californie.

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  • Chad Hurley et Steve Chen

    Chad Hurley et Steve Chen

    Chat Hurley et Steve Chen ont eu l'idée de créer YouTube après avoir eu des difficultés à partager sur Internet des films vidéo d'une soirée entre amis. Vu qu'il n'existait pas de véhicule simple pour montrer ces vidéos à d'autres personnes, ils décidèrent d'en créer un. Tous deux, et avec l'aide de Jawed Karim, ils créèrent YouTube en 2005. YouTube est un site de diffusion de vidéos, à partir duquel les utilisateurs inscrits ont la possibilité de télécharger un nombre illimité de clips vidéo. À partir de 2006, plus d'un million de vidéos par jour étaient disponibles sur YouTube. En automne 2006, Google, une entreprise devenue célèbre pour son moteur de recherche innovateur sur Internet, racheta YouTube pour 1,65 milliard de dollars d'actions Google.

    Hurley, qui est né en 1977, a grandi en Pennsylvanie et a reçu son B.A en Beaux-arts de la Indiana University en Pennsylvanie. Il quitta la Pennsylvanie pour la Californie pour travailler avec PayPal, une entreprise chargée de faciliter et de sécuriser les transactions en ligne. C'est là qu'il rencontra Chen âgé de 29 ans et né à Taïwan et Karim, un Allemand dont la famille est originaire du Bangladesh.

    Hurley et Chen gèrent toujours YouTube. Hurley est chef de la direction et Chen est directeur de la technologie. Karim quant à lui, vient récemment de lancer Youniversity Ventures, qui a pour but d'aider les étudiants à transformer leurs projets d'entreprise en réalité.

    YouTube, qui avait débuté comme outil de divertissement, a récemment été utilisé pour poser des questions aux candidats à la présidence lors des débats présidentiels CNN-YouTube, et le site est également sur la voie de devenir un important outil éducatif.

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  • David Berry, ingénieur

    David Berry, ingénieur

    David Berry s'est mis à explorer la médecine thérapeutique, les appareils de diagnostic et la technologie d'énergie alternative après avoir obtenu son diplôme de l'Institut de Technologie de Massachusetts (MIT). Il a aidé à développer une méthode de traitement pour les accidents vasculaires cérébraux, a mis au point une nouvelle approche à la thérapie du cancer et un système qui produit génétiquement des microbes à fabriquer des biocombustibles. Il a obtenu, en 2005, à l'âge de 27 ans, un doctorat du département d'ingénierie biologique de MIT et un an plus tard, un doctorat en médecine de l'Université d'Harvard.

    David Berry est depuis 2005 l'un des principaux responsables de Flagship Ventures, une entreprise de capital à risque de Cambridge, au Massachusetts, où il collabore avec plusieurs firmes biotechniques, et en particulier LS9 Inc., une entreprise privée qui s'efforce de développer des biocombustibles. Dans le cadre de sa collaboration avec LS9, il a mené un projet visant à inciter les micro-organismes à produire l'équivalent de pétrole brut, de diesel ou de produits chimiques industriels à base d'hydro-charbon, propres et d'un coût abordable. Il a mis au point un système qui consiste à transformer les micro-organismes en micro-raffineries capables de convertir du glucose à base de cellulose brut en ces combustibles de substitution.

    D'après Berry, cette technologie « a le potentiel de changer les règle du jeu. » Il a reçu plus d'une vingtaine de distinctions honorifiques et a 21 demandes de brevet en cours. Il a été nommé le Jeune Innovateur de l'Année (prix réservé aux innovateurs de moins de 35 ans) pour 2007, par Technology Review, une publication publiée par MIT.

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  • Deborah Bial, éducatrice

    Deborah Bial, éducatrice

    Deborah Bial qui, en 2007, a reçu une bourse dans le cadre du programme de bourses MacArthur - qu'on appelle souvent « les bourses pour génies » - a mis au point un ensemble d'outils novateurs pour identifier les lycéens qui font preuve de promesse, mais qui, d'une manière générale, sont rarement considérés comme « candidats aux grandes écoles. » S'inspirant d'une remarque faite par un étudiant qui a déclaré qu'il n'aurait jamais abandonné ses études universitaires, s'il avait eu sa « bande » avec lui, Bial a établi la « Posse Foundation » pour identifier les élèves de l'enseignement secondaire qui manifestent des potentialités extraordinaires mais qui sont souvent laissés pour compte par le processus traditionnel d'admission à l'université. Ces étudiants sont recrutés et formés pour former des « bandes », à savoir des groupes multiculturels de pairs qui encouragent les réalisations académiques de chacun des membres du groupe.

    Les candidats sont sélectionnés à partir d'un processus d'évaluation rigoureuse qui met en évidence des qualités telles que le sens de l'autorité, le travail en équipe, la motivation et les compétences en communication. Le programme a établi des partenariats avec une dizaine d'universités et d'établissements d'enseignement très sélectifs, donnant non seulement aux candidats retenus un meilleur accès aux études supérieures, mais aussi aux grandes écoles la possibilité d'élargir la diversité de leurs étudiants.

    À ce jour, le programme a placé 2.200 étudiants dans des collèges et des universités des États-Unis. Ces étudiants ont également reçu plus de 220 millions de dollars à titre de bourses offertes par les universitaires partenaires. La Posse Foundation a déclaré que 90 % de ses étudiants terminent leurs études universitaires, soit un taux plus élevé que la moyenne du pays.

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  • Michael Callahan, ingénieur

    Michael Callahan, ingénieur

    Michael Callahan, qui est né en 1982, était étudiant du deuxième cycle en ingénierie à l'Université de l'Illinois lorsqu'il a développé une technologie innovatrice permettant d'intercepter les signaux neurologiques transmis par le cerveau aux cordes vocales et de les interpréter en paroles ou instructions synthétisées. Cette interface de l'homme et de l'ordinateur appelée l'Audeo, permet aux personnes gravement handicapées de guider un fauteuil roulant ou de communiquer.

    L'Audeo utilise des détecteurs placés dans un tour-du-cou porté par l'utilisateur, pour détecter les signaux de commande transmis par le cerveau et les relayer à un ordinateur qui les convertit en paroles et en phrases ou en commandes pour fauteuil roulant.

    Callahan et Thomas Coleman, un autre étudiant en ingénierie, ont tous deux fondé l'entreprise Ambient Corporation pour commercialiser cette technologie et la mettre à la portée de personnes handicapées comme celles atteintes de la sclérose latérale amyotrophique, (aussi connue aux États-Unis sous le nom de la maladie de Lou Gehrig), de maladies vasculaires cérébrales, d'infirmités motrices cérébrales ou de blessures de la moelle épinière cervicale. Cette technologie est actuellement mise à l'essai à l'Institut de rééducation de Chicago et dans d'autres centres de recherche. La commercialisation du premier appareil de communication Audeo est prévue pour l'année 2008.

    Callahan est titulaire d'une maîtrise d'ingénierie systémique et entrepreneuriale de l'Université d'Illinois. Il a joué un rôle capital dans l'établissement d'un laboratoire d'apprentissage pour les étudiants entrepreneurs dans le Centre d'entreprenariat et de technologie de l'Université. Le laboratoire offre aux étudiants les équipements dont ils ont besoin pour mettre en application leurs idées et développer leurs inventions.

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  • Adrian Chernoff, ingénieur et concepteur

    Adrian Chernoff, ingénieur et concepteur

    Adrian Chernoff qui se dit être « ingénieur, futuriste, concepteur et visionnaire, » est le chef de création de Ideation Genesis, une entreprise d'exploration et de développement d'idées, où il travaille dans des domaines aussi variés que le transport sous-marin et spatial, la conception de véhicules, l'électronique grand public, les projets sur Internet, les outils de jardinage, les romans et les livres pour enfants, et les fournitures de bureau.

    Avant de travailler pour Ideation Genesis, Chernoff était l'inventeur principal du Projet de réinvention de l'automobile de General Motors. Au cours de ses six années auprès de cette entreprise, il a pris part au développement d'un grand nombre de véhicules concepts pour le fabricant d'automobiles.

    Chernoff a également joué un rôle dans la conception d'idées, la création d'équipes et la gestion d'innovations pour Walt Disney (parcs d'attractions), Sandia National Laboratories (technologie de pointe), la NASA (exploration spatiale), Diageo (boissons), Magna (l'industrie automobile), Staples (fournitures de bureau), Alcoa (produits en aluminium), Warner Music Group (musique) et Gucci (bijoux).

    Chernoff détient 67 brevets d'invention dans différents domaines. Ses inventions revêtent toutes sortes de formes. La plus répandue et qui a l'air relativement simple (ce qui n'est pas le cas) est les « Rubber Bandits » - un élastique qui ne se déchire pas, utilisé pour tenir ensemble des piles ou des rouleaux de papier, des paquets de petits objets, câbles, etc. Cette invention a permis à Chernoff d'être le gagnant d'un concours organisé par le magasin Staples et son produit est maintenant vendu dans plus de 1.400 points de vente de ce magasin de fournitures de bureau aux États-Unis et au Canada.

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  • Matt et Jessica Flannery, finances

    Matt et Jessica Flannery, finances

    Matt Flannery qui a 30 ans, et son épouse Jessica, ont tous deux créé Kiva.org, une organisation non gouvernementale qui met en application un modèle de personne à personne pour offrir des petits crédits aux individus qui souhaitent établir leur propre entreprise dans les pays en développement.

    Kiva, qui signifie « unité » ou « accord » en swahili, a pour but de « mettre les gens en contact » et à « mettre les prêteurs en contact avec les micro-entreprises sur Internet, » a écrit Matt Flannery dans son blog, les « Kiva Chronicles ».

    Kiva mobilise des fonds par l'intermédiaire de l'Internet auprès d'investisseurs dans plus de 70 pays et remet ces fonds à 69 institutions de micro-finance partenaires dans 37 pays. Par l'intermédiaire du site Kiva, les investisseurs peuvent verser les fonds directement dans un portefeuille de prêts réservé à des emprunteurs spécifiques. Les institutions partenaires de micro-finance doivent avoir une expérience confirmée en matière de crédits qui ciblent « les populations pauvres, marginalisées ou vulnérables aux fins de la réduction de la pauvreté. »

    Kiva qualifie ses prêteurs « d'investisseurs sociaux. » Ils ne perçoivent pas d'intérêt sur les prêts. Les institutions partenaires offrent les prêts au taux d'intérêt en vigueur et conservent les revenus produits par les intérêts. Les pertes, affirme Kiva, sont absorbées par l'investisseur social et non pas par l'institution de micro-finance partenaire.

    Kiva n'a pas inventé la notion de micro-finance - l'allocation d'épargne et de crédit, et d'autres services financiers à petite échelle aux populations pauvres - mais son marché sur Internet pour prêteurs et emprunteurs a enregistré une croissance explosive de plus de 30 % par mois depuis le lancement du site Internet en 2005. Sur les recommandations d'un groupe international de juges, le Musée de technologie et d'innovation a présenté à Kiva le prix du développement économique le 7 novembre 2007, lors d'une cérémonie à San Jose, en Californie.

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  • Ramon Gonzalez, éducateur

    Ramon Gonzalez, éducateur

    Les éducateurs viennent de tous les coins des États-Unis pour visiter le Centre d'application de finance et de technologie - créé par Roman Gonzalez en 2003 au sein de l'école no. 223 dans le sud Bronx - et voir comment il améliore la qualité de vie des jeunes déshérités de ce quartier de New-York.

    L'idée d'établir un centre de finance et de technologie à l'école lui est venue au cours d'une recherche sur les gangs en milieu urbain alors qu'il était à l'université. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle les membres des gangs sont doués en matière d'entrepreneuriat mais qu'ils n'arrivent pas à trouver des emplois à cause de leur casier judiciaire. Ils se lancent au contraire dans un commerce illicite, en vendant de la drogue ou de la protection, « en somme toute une économie souterraine. »

    En interrogeant ses élèves, il a découvert que ce qu'ils voulaient réellement apprendre c'était comment gagner de l'argent et utiliser les ordinateurs, un souhait qu'il a réalisé avec son Centre d'application de finance et de technologie, qui donne aux élèves les outils dont ils ont besoin pour se lancer professionnellement dans le domaine des services financiers et d'assistance technique. Gonzalez est conscient des obstacles que ses élèves doivent surmonter. Il affirme adorer son « travail, car chaque jour nous avons l'occasion de changer la vie de quelqu'un ».

    Ramon Gonzalez a grandi avec six sœurs et frères dans un logement ouvrier d'East Harlem. Son père, un ancien combattant de la Guerre du Vietnam, était héroïnomane, avait fait de la prison et est mort du sida.

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  • Concetta M. Tomaino, thérapeute musicale

    Concetta M. Tomaino, thérapeute musicale

    Avec une formation musicale - elle joue de la trompette -, ainsi qu'en psychologie et en sciences, Concetta M. Tomaino a mené des recherches inédites sur l'utilisation de la musique pour la rééducation neurologique des personnes atteintes d'autisme, de démence, de la maladie d'Alzheimer et de Parkinson, de maladies vasculaires cérébrales et autres traumatismes.

    Des recherches cliniques menées par Tomaino et ses collègues, en particulier le Dr. Oliver Sacks, un neurologue britannique et l'auteur de « Musicophilia : Tales of Music and the Brain, ont révélé que le fait de chanter des phrases telles que « Bonjour, comment allez-vous ? » aide les personnes à récupérer la parole en « s'entraînant » à parler.

    Chanter et parler sont des fonctions neurologiquement différentes, a déclaré Tomaino. Par exemple, les personnes qui ont subi un accident vasculaire cérébral, sont capables de chanter tous les mots d'une chanson mais sont incapables d'articuler le mot « bonjour ». En mettant du langage ordinaire et des phrases courantes sous forme musicale, les patients qui ont des difficultés à parler mais qui se comprennent et qui sont conscients de ce qu'on leur dit, apprennent à dire « bonjour » et d'autres mots.

    Tomaino a préparé le terrain pour l'établissement de l'Institut de musique et de la fonction neurologique auprès du centre Beth Abraham des services de la santé familiale à New-York où elle est directrice et vice-présidente de la thérapie musicale.

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