Paix et sécurité | Vers un monde plus stable

02 janvier 2009

Le monde doit faciliter la cessation des hostilités à Gaza

Le président Bush et Mme Rice cherchent à faciliter la conclusion d'un accord de cessez-le-feu.

 
George Bush
Le président Bush et Mme Rice font appel à des dirigeants à travers le monde en vue de faciliter la cessation des hostilités à Gaza.

Washington - Les États-Unis continuent d'être en contact avec des dirigeants de pays du Moyen-Orient et du reste de la communauté internationale en vue de faciliter la conclusion d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

Le porte-parole adjoint par intérim du département d'État, M. Gordon Duguid, a déclaré, le 31 décembre : « Nous considérons que la communauté internationale doit continuer de tenter de faciliter la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dès que possible en vue de faire cesser la violence et de tenter d'amener les intéressés à régler leurs différends par des moyens politiques. »

Le 30 décembre, la secrétaire d'État, Mme Condoleezza Rice, s'est entretenue à trois reprises avec le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis, M. Abdullah bin Zayed Al Nahyan, à deux reprises avec le ministre jordanien des affaires étrangères, M. Salaheddin Al-Bashir, ainsi qu'avec la ministre israélienne des affaires étrangères, Mme Tzipi Livni, le ministre égyptien des affaires étrangères, M. Ahmed Aboul Gheit, et le premier ministre israélien, M. Ehoud Olmert.

« Nous cherchons à ce que tous nos amis et alliés dans cette partie du monde usent de leurs bons offices (…) auprès du Hamas ou d'autres (…) mouvements palestiniens pour tenter de leur communiquer le désir de la communauté internationale de voir la violence cesser », a dit M. Duguid. Les États-Unis n'ont pas l'intention d'entrer directement en relation avec le Hamas, qu'ils ont désigné comme un mouvement terroriste.

Pour sa part, le président Bush s'est entretenu, le 30 décembre, avec le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, le premier ministre de l'Autorité palestinienne, M. Salam Fayyad, et le président de l'Égypte, M. Hosni Moubarak, pour préconiser un cessez-le-feu entre les deux camps. Il a également exprimé son inquiétude au sujet de la situation humanitaire à Gaza, a indiqué le porte-parole adjoint de la Maison-Blanche, M. Gordon Johndroe.

En outre, Mme Rice s'est entretenue, également le 30 décembre, avec des représentants de l'ONU, de l'Union européenne et de la Russie, qui sont tous membres du Quatuor pour le processus de paix au Proche-Orient.

À la suite de leur entretien, les représentants du Quatuor ont diffusé un communiqué dans lequel ils incitent les deux camps à conclure immédiatement un accord de cessez-le-feu et à le respecter ainsi qu'à satisfaire les besoins humanitaires et économiques de Gaza et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la distribution ininterrompue de l'aide humanitaire.

Selon M. Duguid, le libellé de ce communiqué est conforme à la position que les États-Unis ont indiqué avoir prise au sujet de ce nouveau conflit. Le gouvernement Bush ne souhaite pas voir la conclusion d'un accord de feu qui est violé immédiatement par le Hamas, comme ce dernier l'a fait précédemment en continuant de lancer des roquettes contre Israël.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient est actuellement en mesure d'apporter une aide humanitaire à Gaza, mais une aide de plus grande ampleur est nécessaire, a dit M. Duguid en soulignant que les deux camps devaient laisser entrer l'aide, qu'il y ait un cessez-le-feu ou non.

Il a également indiqué que les États-Unis avaient demandé aux deux camps d'éviter que les hostilités ne fassent des victimes parmi la population civile. Ce conflit, a-t-il dit, doit cesser, et un dialogue politique doit permettre de régler le différend entre les deux partis.

Créer un signet avec :    Qu'est-ce que c'est ?