U.S. Food and Drug Administration
FDA Consumer: May 1995
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Secrétariat Américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques
FDA Consommateur: Mai 1995
|
(This document
in English)
Nouvel étiquetage alimentaire
Les allées des supermarchés sont devenues des avenues de plus grandes
connaissances nutritives.
Ceci est le résultat du nouvel étiquetage alimentaire. Conformément
aux nouvelles réglementations de la FDA, qui fait partie du
Département de la Santé et des services humains et du Service
d'inspection et de sécurité alimentaire du Département de
l'agriculture des Etats-Unis, l'étiquetage alimentaire offre des
renseignements nutritifs plus complets, utiles et exacts que dans
le passé.
Le but de la modification de l'étiquetage alimentaire était simple:
dissiper la confusion qui régnait depuis des années sur les étagères
des supermarchés, aider les consommateurs à choisir des régimes plus
sains et stimuler les entreprises alimentaires à améliorer les
qualités nutritives de leurs produits.
Les éléments les plus importants sont les suivants:
- étiquetage nutritif pour presque tous les aliments. Les
consommateurs peuvent maintenant connaître les qualités nutritives
de presque tous les produits qu'ils achètent.
- un format nouveau, distinct et facile à lire qui permet aux
consommateurs de trouver plus facilement l'étiquette et les
renseignements dont ils ont besoin pour faire des choix sains.
- indications de la quantité par portion de graisse saturée,
de cholestérol, de cellulose diététique et d'autres nutriments
qui concernent beaucoup les consommateurs d'aujourd'hui.
- valeurs de référence des nutriments exprimées en % de
valeurs journalières, qui aident les consommateurs à voir
comment un aliment entre dans leur régime journalier complet.
- Définitions uniformes des termes décrivant le contenu
nutritif d'un aliment -- par exemple "léger", "allégé" et
"haute teneur en cellulose diététique" -- pour assurer que ces
termes ont la même signification pour tous les produits sur
lesquels ils se trouvent. Ces termes descriptifs sont
particulièrement utiles pour les consommateurs qui tentent de
modérer leur consommation de calories ou graisse et autres
nutriments, ou pour ceux qui essaient d'augmenter leur consommation
de certains nutriments tels que la cellulose diététique.
- déclarations concernant la relation entre un nutriment ou
aliment et une maladie ou condition de santé, par exemple entre
le calcium et l'ostéoporose, et la graisse et le cancer. Ces
renseignements sont utiles pour les personnes qui désirent
consommer les aliments qui leur permettront de rester en bonne
santé plus longtemps.
- portions normalisées qui facilitent la comparaison nutritive
de produits similaires.
- déclaration du pourcentage total de jus dans les boissons à
base de jus. Ceci permet aux consommateurs de savoir exactement
quelle est la quantité de jus contenue dans le produit.
- renseignements nutritifs volontaires pour de nombreux produits
bruts.
NLEA
Ces changements et autres font partie des règles définitives
publiées dans le Federal Register en 1992 et 1993. Les
règles de la FDA mettent en vigueur les clauses de l'Acte sur
l'éducation et l'étiquetage nutritif de 1990 (NLEA) qui, entre
autre, exige l'étiquetage nutritif pour la plupart des aliments
(sauf les viandes et volailles) et autorise l'emploi de
déclarations du contenu en nutriments ainsi que les déclarations
de santé approuvées par la FDA.
Les viandes et volailles réglementées par l'USDA ne sont pas
couvertes par le NLEA. Cependant, les réglementations de l'USDA
suivent de très près celles de la FDA, qui sont résumées dans ce
document.
Etiquetage nutritif--Aliments concernés
Les réglementations, dont la plupart devinrent effectives en 1994,
demandent l'étiquetage nutritif de la plupart des aliments. De plus,
elles établissent des programmes volontaires concernant les
renseignements nutritifs de nombreux aliments bruts: les 20
fruits crus, légumes et poisson les plus fréquemment consommés,
sous le programme de renseignements nutritifs de la FDS des points
d'achat volontaires, et les 45 morceaux de viande qui se vendent
le plus, qui entrent dans le programme de l'USDA.
Bien que volontaire, le programme de la FDA concernant les produits
bruts et poissons contient un stimulant important pour les détaillants
envers leur participation. Le programme doit rester volontaire
seulement si au moins 60% de l'échantillon national des détaillants
continuent à fournir les renseignements nécessaires (un sondage en
1994 a informé la FDA que plus de 70% des magasins d'alimentation
américains suivaient ce programme).
Les renseignements nutritifs seront aussi fournis pour certains
aliments de restauration. Les réglementations actuelles exigent
que les renseignements nutritifs soient fournis pour les aliments
pour lesquels des déclarations sont faites par les restaurants sur
leurs tableaux ou signes concernant la santé ou le contenu en
nutriments. En juin 1993, la FDA a proposé des réglementations
semblables pour les articles de menus de restaurant pour lesquels
ces mêmes déclarations étaient faites. Selon cette proposition,
les restaurants auraient à fournir une "base raisonnable" à leurs
déclarations. Il leur serait accordé une certaine flexibilité pour
la démonstration de cette base raisonnable. Par exemple, ils
pourraient se référer à des recettes approuvées par des groupes
diététiques ou médicaux.
Etiquetage nutritif--Exceptions
Selon le NLEA, certains aliments n'exigent pas un étiquetage
nutritif. Il s'agit des suivants:
- les aliments servis pour leur consommation immédiate,
par exemple dans les cafétérias d'hôpitaux et dans les avions,
ainsi que ceux vendus par certains vendeurs -- par exemple les
magasins de biscuits des centres commerciaux, les vendeurs
ambulants et les machines distributrices d'aliments.
- les aliments prêts à la consommation qui ne sont pas pour
la consommation immédiate mais qui sont préparés sur site --
par exemple les pâtisseries, charcuteries et les confiseries.
- les aliments expédiés en gros, tant qu'ils ne sont pas vendus
au public sous cette forme.
- les aliments médicaux préparés pour les besoins nutritifs de
personnes souffrant de certaines maladies.
- le café, le thé, certains épices et autres aliments ne
contenant pas de quantités significatives de nutriments.
Les aliments produits par de petites entreprises sont aussi
exempts, en vertu des amendements de 1993 du NLEA. Ces amendements
prévoient un système en vertu duquel les exceptions sont basées
sur le nombre de personnes employées par l'entreprise et sur le
nombre d'unités annuelles d'un certain produit.
Sous ce système, les tolérances pour chaque facteur sont
progressivement diminuées. Entre le 9 mai 1995 et le 8 mai
1996, un aliment est exempt de l'étiquetage nutritif si
l'entreprise dont le nom se trouve sur l'étiquette emploie
moins de 300 employés à temps complet et prépare moins de
400.000 unités du produit annuellement. Après mai 1997, seules
les entreprises employant moins de 100 personnes à temps complet
et produisant moins de 100.000 unités pour la distribution aux
Etats-Unis pourront se qualifier pour l'exemption.
Presque toutes les entreprises recherchant l'exemption devront
aviser la FDA qu'elles satisfont les critères nécessaires. Celles
qui ne devront pas aviser la FDA sont les entreprises américaines
employant moins de 10 personnes et préparant moins de 10.000 unités
d'un aliment annuellement.
Bien que ces aliments soient exempts, ils sont libres de contenir
des renseignements nutritifs le cas échéant -- à condition qu'ils
soient conformes aux nouvelles réglementations. En outre, ils
perdent leur exemption si leurs étiquettes contiennent des
déclarations de santé, de contenu en nutriments ou autre
information nutritive.
Les renseignements nutritifs concernant les gibiers -- tels que
le chevreuil, le bison, le lapin, la caille, la dinde sauvage et
l'autruche -- ne sont pas exigés sur les paquets individuels. Ils
peuvent être fournis par des cartes placées sur le comptoir,
écriteaux ou autres moyens au point d'achat. Etant donné que
peu de renseignements nutritifs sont disponibles pour ces
aliments, la FDA considère que ce choix permettra aux producteurs
de viandes de gibier d'accorder une priorité au recueil des
renseignements nécessaires et facilitera la mise à jour de leurs
renseignements lorsqu'ils deviennent disponibles.
Le nouvel étiquetage alimentaire comporte un tableau nutritif
actualisé. Son nouveau titre "Faits nutritifs" remplace
"Renseignements nutritifs par portion". Ce nouveau titre
signale que le produit a été étiqueté conformément aux nouvelles
réglementations. Egalement et pour la première fois, il existe des
exigences concernant la grandeur des lettres, le style, les
espaces et contrastes pour produire une étiquette plus
distincte et plus facile à lire.
La portion reste la base pour les indications du contenu en
nutriments de chaque aliment. Cependant, contrairement au passé
quand la mesure de la portion était à la discrétion du fabricant
de l'aliment, elle est maintenant plus uniforme et reflète les
quantités réellement consommées. Elle doit aussi être exprimée
en mesures métriques et selon les mesures de maison ordinaires.
La FDA considère les articles suivants comme mesures de maison
ordinaires: la tasse, la cuiller à soupe, la cuiller à café, le
morceau, la tranche, la fraction (par exemple 1/4 de pizza), et
les récipients de maison communs employés pour conserver les
produits alimentaires (le pot ou le plateau par exemple). Les
onces peuvent être employées, mais seulement si une unité de
mesure de maison ordinaire n'est pas possible et si une unité
visuelle correspondante est donnée - par exemple 1 oz
(28 g/environ 1/2 cornichon).
Les grammes (g) and millilitres (ml) sont les unités métriques
employées dans les déclarations concernant les portions.
Le NLEA définit la portion comme la quantité d'aliment
normalement consommée en une fois. Les portions figurant
sur les étiquettes alimentaires sont basées sur les listes
établies par la FDA de "Quantités de référence normalement
consommées en une fois."
Ces quantités de référence qui font partie des réglementations
sont divisées en 139 catégories de produits alimentaires
réglementés par la FDA, y compris 11 groupes d'aliments de
formules ou traitements spéciaux pour nourrissons ou enfants
de moins de 4 ans. Elles fournissent la liste des quantités
d'un aliment normalement consommées à chaque occasion et pour
chaque catégorie, en se basant principalement sur les études
de consommation alimentaire nationale. La liste de la FDA
donne aussi la déclaration d'étiquetage suggérée pour la
déclaration de portion. Par exemple, la catégorie "petits
pains" (à l'exception des genres sucrés) a une quantité de
référence de 50 g, et la déclaration d'étiquetage correcte
pour le pain en tranches ou petit pain est " morceau(x)
( g)", ou, pour le pain non coupé en tranches, "2 oz
(56 g/tranche d'un pouce)."
La portion pour les produits en unités séparées tels
que les biscuits, friandises et produits en tranches,
est le nombre d'unités entières qui est le plus proche
de la quantité de référence. Les biscuits peuvent être
pris en exemple. Dans la catégorie "produits de pâtisserie",
les biscuits ont une quantité de référence de 30 g. La mesure
de maison la plus proche de cette quantité est le nombre de
biscuits dont le poids total est le plus proche de 30 g. Donc,
la portion indiquée sur l'étiquette d'un paquet de biscuits
dans lequel chaque biscuit pèse 13 g sera "2 biscuits (26 g)."
Si une unité pèse plus que 50% mais moins que 200% de la
quantité de référence, la portion est une unité. Par exemple,
la quantité de référence pour le pain est 50 g; par conséquent,
l'étiquette d'un pain dans lequel chaque tranche pèse plus
de 25 g indiquerait une portion d'une tranche.
Certaines règles s'appliquent aux produits alimentaires qui
sont emballés et vendus individuellement. Si un paquet
individuel représente moins de 200% de la quantité de
référence correspondante, l'article représente une portion.
Ainsi, une boîte de boisson soda de 360 ml (12 onces fluides)
représente une portion, parce que la quantité de référence
pour les boissons gazéifiées est de 240 ml (8 onces).
Cependant, si le produit a une quantité de référence de
100 g ou 100 ml ou plus, et que le paquet contient plus que
150% mais moins que 200% de la quantité de référence, les
fabricants ont le choix de décider si le produit peut
constituer une ou deux portions.
Prenons par exemple une boîte de soupe de 15 onces (420 g).
La quantité de référence pour une portion de soupe est de
245 g. Par conséquent, le fabricant a le choix de déclarer
que la boîte de soupe constitue une ou deux portions.
Le tableau nutritif contient un nouveau groupe d'éléments
diététiques. Les éléments obligatoires (en caractères gras)
et les éléments volontaires, ainsi que l'ordre dans lequel
ils doivent figurer sont les suivants:
- calories totales
- calories provenant de matières grasses
- calories provenant de graisses saturées
- total des matières grasses
- graisses saturées
- graisses polyinsaturées
- graisses monoinsaturées
- cholestérol
- sodium
- potassium
- total des glucides
- cellulose diététique
- cellulose soluble
- cellulose insoluble
- sucres
- alcool de sucre (par exemple, les produits de substitution
au sucre: xylitol, mannitol et sorbitol)
- autres glucides (la différence entre le total des glucides
et le total de la cellulose diététique, des sucres et alcool de
sucre s'ils sont déclarés)
- protéine
- vitamine A
- pourcentage de vitamine A présente sous forme de bêta-carotène
- vitamine C
- calcium
- fer
- autres vitamines et minéraux essentiels
Si l'existence de l'un des éléments facultatifs est
revendiqué, ou si un aliment est fortifié ou enrichi à
l'aide de l'un d'eux, les renseignements nutritifs
deviennent obligatoires pour ces éléments.
Ces éléments obligatoires et volontaires sont les seuls
admis sur le tableau nutritif. La liste des aminoacides,
maltodextrine, calories provenant de graisses
polyinsaturées et des calories provenant de glucides par
exemple peut ne pas être indiquée parmi les faits nutritifs
de l'étiquette.
Les nutriments exigés ont été sélectionnés par rapport aux
préoccupations actuelles concernant la santé. L'ordre dans
lequel ils doivent figurer indique la priorité des
recommandations diététiques actuelles.
La thiamine, la riboflavine and la niacine ne sont plus
exigées sur l'étiquetage nutritif du fait que leur
déficience n'est plus considérée être un danger pour la
santé publique. Elles peuvent toutefois être indiquées
volontairement.
Le format à suivre pour la déclaration du contenu en
nutriments par portion a aussi été modifié. Tous les
nutriments doivent maintenant être déclarés sous forme
de pourcentages des besoins journaliers -- les quantités
de référence de la nouvelle étiquette. La quantité, en
grammes ou en milligrammes, de macro-nutriments (tels
que graisses, cholestérol, sodium, glucides et protéine)
doit toujours figurer sur la liste directement à droite
de chaque nutriment. Cependant, pour la première fois, il
existe une colonne intitulée "% des besoins journaliers" .
L'obligation de déclarer les nutriments sous forme d'un
pourcentage des besoins journaliers a pour but d'empêcher
les interprétations erronées qui se produisent avec les
valeurs quantitatives. Par exemple, un aliment contenant
140 milligrammes (mg) de sodium peut être considéré à
tort comme un aliment à haute teneur en sodium du fait
que 140 est un nombre assez élevé. En réalité cependant,
cette quantité représente moins de 6% des besoins
journaliers de sodium, qui sont de 2.400 mg.
Par contraste, un aliment contenant 5 g de graisse saturée
pourrait être interprété comme étant faible en ce nutriment.
En fait, cet aliment fournirait un quart du total des
besoins journaliers parce que ceux-ci sont de 20 g de
graisse saturée pour un régime de 2.000 calories.
La liste des % des besoins journaliers comporte une note de renvoi
indiquant que les pourcentages sont basés sur un régime de 2.000
calories. Certaines étiquettes nutritives -- celles figurant sur
les plus gros paquets au moins -- comportent les notes de renvoi
supplémentaires suivantes:
- une phrase indiquant que les objectifs nutritifs de
chaque personne sont basés sur ses besoins calorifiques
- la liste des besoins journaliers en nutriments
sélectionnés pour des régimes de 2.000 et 2.500 calories.
Une note de renvoi facultative pour paquets de toutes
dimensions représente le nombre de calories par gramme
de graisse (9), de glucides et de protéine (4).
Modifications du format
En certaines circonstances limitées, des variations
peuvent être apportées au format du tableau nutritif.
Certaines sont obligatoires. Par exemple, les étiquettes
d'aliments pour enfants de moins de deux ans (sauf les
formules de nourrissons, qui sont l'objet de règles
d'étiquetage spéciales conformément à l'Acte sur les
formules de nourrissons de 1980) peuvent ne pas contenir
de renseignements sur les graisses saturées, polyinsaturées,
monoinsaturées, le cholestérol, les calories provenant des
graisses ou de graisses saturées.
L'objectif est de prévenir les parents de présumer à tort
que les bébés et jeunes enfants doivent restreindre leur
consommation de graisses alors qu'en fait ils ne doivent
pas. La graisse est importante pendant ces années pour
assurer le développement et la croissance normale.
Les étiquettes des aliments pour enfants de moins de 4
ans peuvent ne pas inclure les % des besoins journaliers
en total de graisse, graisses insaturées, cholestérol,
sodium, potassium, total des glucides et de cellulose
diététique. Elles peuvent cependant contenir les % des
besoins journaliers en protéine, vitamines et minéraux.
Ces nutriments sont les seuls pour lesquels la FDA a
établi des besoins journaliers pour cet âge.
Par conséquent, la partie supérieure des tableaux de "faits
nutritifs" des aliments pour enfants de moins de 4 ans
consistera en deux colonnes. Les noms des nutriments
figureront à gauche et leur quantité à droite. La partie
inférieure contiendra les % des besoins journaliers en
protéines, vitamines et minéraux. Seuls les renseignements
concernant la conversion des calories seront donnés sous
forme de note de renvoi.
Un format d'étiquette simplifié est permis pour certains
aliments, lorsque l'aliment contient des quantités
insignifiantes de sept ou plus des nutriments et calories
totales obligatoires. "Insignifiantes" veut dire qu'une
déclaration de zéro pourrait figurer sur l'étiquette
nutritive, ou bien, en ce qui concerne le total des
glucides, cellulose diététique et protéine, la déclaration
indique "inférieur à 1 g."
En ce qui concerne les aliments pour enfants de moins de
2 ans, le format simplifié peut être employé si le produit
contient des quantités insignifiantes de six ou plus des
éléments suivants: calories, total des graisses, sodium,
total des glucides, cellulose diététique, sucres, protéines,
vitamines A et C, calcium et fer.
Si le format simplifié est employé, les renseignements
concernant le total des calories, le total des graisses,
le total des glucides, les protéines et le sodium --
même s'ils sont présents en quantités insignifiantes --
doivent figurer sur la liste. Les autres nutriments,
ainsi que les calories provenant des graisses, doivent
être indiqués s'ils sont présents de façon supérieure
aux quantités insignifiantes. Les nutriments ajoutés
à l'aliment doivent aussi figurer sur la liste.
Des exceptions au format sont faites pour les paquets
de petites ou moyennes dimensions. Les paquets offrant
moins de 12 pouces carrés d'espace d'étiquetage
disponible (à peu près la dimension d'un paquet de
chewing gum) n'ont pas à contenir les renseignements
nutritifs à moins qu'une déclaration de santé ou de
contenu en nutriments ne soit faite pour le produit.
Ils doivent cependant contenir l'adresse ou le numéro
de téléphone où les consommateurs peuvent obtenir les
renseignements nutritifs désirés.
Si les fabricants désirent fournir volontairement des
renseignements nutritifs sur ces paquets, ils ont les
choix suivants: (1) présenter les renseignements en
lettres plus petites que celles requises pour les paquets
de plus grandes dimensions, ou (2) présenter les
renseignements sous forme de tableau ou linéaire (chaîne).
Les formats linéaires ou en tableau peuvent aussi être
employés sur les paquets offrant moins de 40 pouces
carrés de surface d'étiquetage et ne permettent pas
le format vertical complet.
Les autres possibilités pour les paquets offrant moins
de 40 pouces carrés de surface d'étiquetage sont:
- l'abréviation des noms des éléments diététiques
- omission de toutes les notes de renvoi sauf en ce qui
concerne la déclaration que les % des besoins journaliers
sont basés sur un régime de 2.000 calories
- le placement des renseignements nutritifs sur d'autres
tableaux visibles aux consommateurs.
Une exception au format est accordée à un groupe spécial
de paquets offrant plus que 40 pouces carrés de surface
d'étiquetage. Il s'agit de paquets avec un espace vertical
insuffisant (3 pouces environ) pour contenir les
renseignements requis; par exemple les sacs pour pain,
les boîtes pour tartes et les sacs de légumes congelés.
Sur ces paquets, le tableau des "faits nutritifs" peut
figurer horizontalement, avec notes de renvoi à droite.
Pour les plus grands paquets pour lesquels un espace
suffisant n'exite ni sur le tableau principal ni sur le
tableau de droite, la FDA permet l'indication des
renseignements nutritifs sur tout tableau pouvant être
facilement vu par les consommateurs. Ceci diminue la
possibilité d'avoir une présentation trop serrée des
renseignements et encourage les fabricants à fournir le
plus grand nombre de renseignements nutritifs possible.
Pour les produits exigeant une préparation complémentaire
avant la consommation, tels que les mélanges pour gâteaux
ou pour repas deshydratés de pâtes, ou qui sont normalement
consommés avec un ou plusieurs autres aliments, tels les
céréales de petit déjeuner avec le lait, la FDA encourage
les fabricants à fournir volontairement une seconde colonne
de renseignements nutritifs. Ceci est désigné sous le terme
de déclaration double.
Avec cette variation, la première colonne, qui est
obligatoire, contient les renseignements nutritifs pour
l'aliment tel qu'il est acheté. La seconde colonne fournit
les renseignements concernant l'aliment préparé pour la
consommation.
Une autre variante est la présentation groupée. Ceci est
permis pour les étiquettes d'articles alimentaires contenant
plusieurs variétés, tels que les céréales prêtes à la
consommation et les parfums assortis de pots de crème
glacée individuels. Dans ce cas, la quantité et le % des
besoins journaliers sont indiqués dans des colonnes
différentes sous le nom de chaque aliment.
Besoins journaliers--DRVs
La quantité de référence de la nouvelle étiquette, besoin
journalier, comprend deux sortes de standards diététiques:
les quantités de référence journalières (DRVs) et les
consommations journalières de référence (RDIs). Seules les
quantités de référence journalières sont indiquées sur
l'étiquette cependant, afin d'éviter toute confusion.
Les DRVs sont établis pour les macro-nutriments qui sont
des sources d'énergie: les matières grasses, les glucides
(y compris la cellulose diététique) et les protéines ainsi
que pour le cholestérol, le sodium et le potassium; qui
n'apportent pas de calories.
Les DRVs des nutriments producteurs d'énergie sont basés
sur le nombre de calories consommées journellement. Une
consommation journalière de 2.000 calories a été établie
comme point de référence. Ce niveau a été choisi en partie
parce qu'il représente approximativement les exigences en
calories moyennes des femmes post-ménopause. Ce groupe
présente le plus grand risque de consommation excessive
de calories et de matières grasses.
Les DRVs des nutriments producteurs d'énergie sont
calculés comme suit:
- graisses basées sur 30% de calories
- graisses saturées basées sur 10% de calories
- glucides basés sur 60% de calories
- protéines basées sur 10% de calories. (le DRV pour
les protéines ne s'applique qu'aux adultes et enfants de
plus de 4 ans. Les RDIs en protéine pour groupes spéciaux
ont été établis.)
- cellulose basée sur 11.5 g de cellulose par 1,000
calories.
En vue des recommandations publiques actuelles, les DRVs
de certains nutriments représentent la limite maximale
considérée désirable. Les DRVs pour les graisses et le
sodium sont:
- total des graisses: moins de 65 g
- graisse saturée: moins de 20 g
- cholestérol: moins de 300 mg
- sodium: moins de 2,400 mg
Besoins journaliers--RDIs
Le RDI remplace le terme "U.S. RDA", qui avait été
introduit en 1973 comme quantité de référence pour les
vitamines, minéraux et protéines dans l'étiquetage
nutritif volontaire. Le changement de terme a résulté
de la confusion existante entre "U.S. RDA", déterminés
par la FDA et employés sur les étiquettes, et "RDA"
(Recommended Dietary Allowances), quantités déterminées
par l'Académie Nationale des Sciences pour certains
groupes de population et employées par la FDA pour le
calcul des U.S. RDA.
Cependant, les quantités des nouveaux RDIs restent les
mêmes que celles des anciens U.S.RDA pour le moment.
Termes descriptifs du contenu en nutriments
Les réglementations précisent aussi les termes pouvant
être employés pour décrire le niveau d'un nutriment dans
un aliment, et comment ils peuvent être utilisés. Les
termes principaux sont:
- Sans. Ce terme signifie qu'un
produit contient une quantité nulle ou négligeable; ou
"physiologiquement inconséquente" d'un ou de plusieurs
éléments: graisse; graisse saturée, cholestérol, sodium,
sucres et calories. Par exemple, "sans calories" signifie
moins de 5 calories par portion et "sans sucre" et "sans
matières grasse" signifient moins de 0,5 g par portion.
Des synonymes de "sans" comprennent "ne contient pas de",
"pas de" et "zéro":
- Allégé. Ce mot peut être employé
pour des nourritures pouvant être consommées fréquemment
sans dépasser les directives diététiques pour l'une ou
plusieurs de ces nutriments: graisse, graisse saturée,
cholestérol, sodium, et calories. Les termes descriptifs
sont définis ainsi:
- allégé: 3 g ou moins par portion
- faible teneur en graisse saturée:
1 g ou moins par portion
- faible teneur en sodium: 140 mg ou
moins par portion
- très faible teneur en sodium: 35 mg
ou moins par portion
- cholestérol réduit: 20 mg ou moins
et 2 g ou moins de graisse saturée par portion
- hypocalorique: 40 calories ou moins
par portion.
Les synonymes de "faible" comprennent "petite
quantité," "peu," et "faible source de."
- Maigre et extra maigre. Ces
termes servent à la description du contenu en graisse
des viandes, volailles, fruits de mer et gibiers.
- maigre: moins de 10 g de graisse,
4.5 g ou moins de graisse saturée, et moins de 95 mg de
cholestérol par portion et par 100 g.
- extra maigre: moins de 5 g de graisse,
moins de 2 g de graisse saturée et moins de 95 mg de
cholestérol par portion et par 100 g.
- Élevé. Ce terme est
employé si l'aliment contient 20% ou plus des besoins
journaliers pour un nutriment particulier par portion.
- Bonne source. Ce terme signifie
qu'une portion de l'aliment contient entre 10 et 19%
des besoins journaliers pour un nutriment particulier.
- Réduit. Ce terme signifie qu'un
produit nutritionnellement modifié contient au moins
25% moins d'un nutriment ou de calories que le produit
de référence ou ordinaire. Cependant, la déclaration
"réduit" ne peut pas être placée sur un produit si son
aliment de référence contient déjà la déclaration "faible".
- Moins. Ce terme signifie qu'un aliment,
modifié ou non, contient 25% moins d'un nutriment ou de
calories que le produit de référence. Par exemple, les
bretzels qui contiennent 25% moins de matières grasses
que les chips pourraient contenir la déclaration "moins".
"Moins de" en serait un synonyme.
- Allégé. Ce terme descriptif peut
signifier deux choses :
Premièrement, qu'un produit modifié nutritionnellement
contient un tiers des calories de moins, ou la moitié
des calories de l'aliment de référence. Si 50% ou plus
des calories d'un aliment proviennent de graisses, la
réduction doit être de 50% de la graisse.
Deuxièmement, que la teneur en sodium d'un aliment
hypocalorique et à faible teneur en graisse a été
réduite de 50%. De plus, "faible teneur en sodium"
est utilisé pour les aliments dans lesquels la
teneur en sodium a été réduite d'au moins 50%.
Le terme "allégé" sert aussi à décrire des propriétés
de consistance et de couleur, à condition que ceci soit
précisé sur l'étiquette, par exemple "sucre roux allégé"
et "léger et doux".
- Plus. Ce terme signifie qu'une
portion de l'aliment, modifié ou non, contient un
nutriment qui est au moins de 10% supérieur aux besoins
journaliers indiqués pour l'aliment de référence. Les
10% des besoins journaliers s'appliquent également aux
déclarations "fortifié", "enrichi" et "ajouté" mais dans
ces cas, l'aliment doit être modifié.
Des orthographes alternatives de ces termes descriptifs
et de leurs synonymes sont permises à condition qu'elles
n'induisent pas en erreur.
Autres Définitions
Les réglementations s'adressent également à d'autres
déclarations, parmi lesquelles:
- Pourcentage allégé: Tout produit
contenant cette déclaration doit être un produit soit à
faible teneur en graisse, soit sans graisse. De plus,
la déclaration doit préciser la quantité de graisse
présente dans 100 g de l'aliment. Donc, si un aliment
contient 2,5 g de graisse par 50 g, la déclaration doit
indiquer "95% sans graisse ."
- Implicite: Ces genres de déclarations
sont interdits lorsqu'ils indiquent à tort que l'aliment
contient, ou ne contient pas un niveau significatif d'un
nutriment. Par exemple, un produit déclarant contenir un
ingrédient connu comme étant une source de cellulose (par
exemple "préparé avec du son d'avoine") n'est pas permis
à moins que le produit ne contienne assez de cet ingrédient
pour répondre à la définition de "bonne source" de
cellulose diététique. Un autre exemple: la déclaration qu'un
produit ne contient pas "d'huiles tropicales" est permise --
mais seulement sur les aliments qui sont "de faible teneur"
en graisse saturée, du fait que les consommateurs ont
tendance à établir un rapport d'égalité entre les huiles
tropicales et la graisse hautement saturée.
- Repas et plats principaux: Les
déclarations qu'un repas ou un plat principal a une
quantité "nulle" d'un nutriment, tel que sodium ou
cholestérol, doivent satisfaire les mêmes conditions
que celles applicables aux aliments séparés. Des déclarations
différentes peuvent être faites dans des circonstances
spéciales. Par exemple, "hypocalorique" signifie que le
repas ou le plat principal contient 120 calories ou
moins par 100 g. "Faible teneur en sodium" signifie que
l'aliment a 140 mg ou moins par 100 g. "Cholestérol réduit"
signifie que la nourriture contient 20 mg de cholestérol
ou moins par 100 g et pas plus de 2 g de graisse saturée.
"Léger" signifie que le repas ou plat principal est
hypocalorique ou a une faible teneur en matières grasses.
- Aliments normalisés: Les déclarations
du contenu d'un aliment telles que "matières grasses
réduites", "hypocalorique" et "léger" peuvent être
employées en conjonction avec un terme normalisé, si
le nouveau produit a été spécialement formulé pour répondre
aux critères de la FDA, si le produit n'est pas
nutritionnellement inférieur à l'aliment traditionnel
normalisé, et si le nouveau produit est conforme à
certaines exigences de la FDA concernant sa composition.
Tout nouveau produit contenant une déclaration doit aussi
avoir des caractéristiques de performance semblables à
celles de l'aliment traditionnel normalisé de référence.
Dans le cas contraire, et si la différence limite son
utilisation, son étiquette doit indiquer les différences
(par exemple, non recommandé pour cuisson au four) afin
d'en informer les consommateurs.
- Sain: Un aliment "sain" doit avoir
une faible teneur en graisse, en graisse saturée et ne
contenir que des quantités limitées de cholestérol et de
sodium. De plus, s'il s'agit d'un seul article, il doit
fournir au moins 10% de l'une ou plusieurs des vitamines
A ou C, de fer, calcium, protéine ou cellulose diététique.
S'il s'agit d'un repas, tel que dîner complet ou sans
accompagnement, congelé, il doit fournir 10% de deux ou
trois de ces vitamines ou minéraux, ou de protéine ou
cellulose, en plus de devoir satisfaire les autres critères.
Les limites en sodium seront bientôt en vigueur --
Avant janvier 1996, les nouritures individuelles en
régulation avec la FDA et étiquettées "saines" ne doivent
pas tournir plus de 480 mg de sodium par portion -- Après
le 1er janvier 1998, la limite du sodium pour les aliments
en régulation avec la FDA sera ramenée à 360 mg par portion
pour les aliments individuels et à 480 mg par portion pour
les produits du type repas qui contiennent la mention "sains".
Les dates effectives pour l'entré en rigueur des limites du
sodium pour les produits en règle avec l'USDA sont novembre
1995 et novembre 1997. Les limites du sodium sont en accord
avec celles de la FDA.
'Frais'
Bien que ce ne soit pas exigé par le NLEA, la FDA a émis
une réglementation concernant le terme "frais". L'agence a
pris cette action en raison de l'emploi erroné possible de
ce mot sur certaines étiquettes.
La réglementation définit le mot "frais" lorsqu'il est
employé pour indiquer qu'un aliment est cru ou non-traité.
Dans ce sens, "frais" ne peut être employé que pour les
aliments crus, n'ayant jamais été congelés ou chauffés,
et ne contenant pas de produits de conservation
(l'irradiation à niveaux bas est permise).
"Congelé à l'état frais" et "fraîchement congelé"
peuvent être employés pour les aliments qui sont congelés
rapidement alors qu'ils sont encore frais. L'échaudage
(ébouillantage bref avant de congeler pour empêcher la
détérioration des nutriments) est permis.
Les autres emplois du mot "frais", tels que dans "lait
frais" ou "pain fraîchement cuit" ne sont pas affectés.
Aliments infantiles
La FDA ne permet pas l'emploi général des déclarations
nutritives pour les aliments pour bébés et jeunes enfants.
Cependant, l'agence peut proposer plus tard des déclarations
spécifiques à ces aliments. Les termes "non sucré" et
"non salé" sont pourtant permis sur ces aliments du fait
qu'ils sont associés au goût plutôt qu'au contenu en nutriments.
Déclarations relatives à la santé
Les déclarations concernant huit relations entre un
nutriment ou aliment et le risque d'une maladie ou d'une
condition de santé sont maintenant permises. Elles peuvent
être faites de plusieurs façons: par référence à des tiers,
par exemple l'Institut National du Cancer; par déclarations;
symboles, un coeur par exemple; et vignettes ou descriptions.
Dans tous les cas, la déclaration doit satisfaire aux exigences
des déclarations relatives à la santé autorisées; par exemple,
elles ne peuvent pas indiquer le degré de réduction de risque
et ne peuvent employer que "peuvent" ou "pourraient" dans la
discussion de la relation entre nutriment ou aliment et maladie.
De plus, elles doivent indiquer que d'autres facteurs
jouent un rôle dans la maladie en question.
Les déclarations doivent en outre être rédigées de
façon à ce que les consommateurs puissent comprendre la
relation entre le nutriment et la maladie, ainsi que
l'importance du nutriment dans le régime journalier.
Un exemple de déclaration correcte est: "Bien que de
nombreux facteurs affectent la maladie cardiaque, les
régimes de teneur faible en graisses saturées et en
cholestérol peuvent réduire le risque de cette maladie."
Les déclarations de relations entre nutriments et maladies
qui sont admises sont:
- Calcium et ostéoporose: pour pouvoir
faire cette déclaration, un aliment doit contenir 20% ou
plus du besoin journalier en calcium (200 mg) par portion,
avoir une teneur en calcium égale ou supérieure à la teneur
de l'aliment en phosphore, et contenir une forme de calcium
pouvant être facilement absorbée et employée par le corps.
La déclaration doit nommer le groupe cible ayant le plus
grand besoin de calcium (autrement dit les adolescents et
jeunes femmes de races blanche ou asiatique) et indiquer
le besoin d'exercice et un régime sain. Un produit qui
contient 40% ou plus du besoin journalier en calcium doit
indiquer sur son étiquette qu'une consommation diététique
totale de plus de 200% du besoin journalier en calcium
(autrement dit de 2.000 mg ou plus) n'offre pas d'avantages
supplémentaires connus .
- La graisse et le cancer: Pour pouvoir faire
cette déclaration, un aliment doit satisfaire aux exigences
concernant le terme descriptif pour "faible teneur en graisse"
ou, dans les cas de poisson ou de gibier, pour "extra maigre".
- Graisse saturée et cholestérol et les troubles
cardiaques (CHD): Cette déclaration peut être
employée si l'aliment répond aux définitions des termes
descriptifs "faible teneur en graisse saturée", "cholestérol
réduit" et "hypocalorique", ou dans le cas des poissons et
gibiers, "extra maigre". Elle peut indiquer la connexion entre
la réduction du risque de CHD et les consommations réduites de
graisses saturées et de cholestérol dans le but de diminuer le
taux de cholestérol sanguin.
- Les produits contenant de la cellulose diététique,
les fruits et légumes et le cancer: Pour faire
cette déclaration, un aliment doit être ou doit contenir
un produit céréalier, un fruit ou un légume et répondre
aux conditions des termes descriptifs pour "faible teneur
en graisse" et, sans fortifiant, être une "bonne source"
de cellulose diététique.
- Les fruits, légumes et produits céréaliers
contenant de la cellulose diététique et le risque du
CHD: Pour faire cette déclaration, l'aliment doit
être ou doit contenir des fruits, légumes et produits
céréaliers. Il doit aussi répondre aux conditions des termes
descriptifs "faible teneur en graisse saturée", "cholestérol
réduit", et "hypocalorique" et contenir, sans fortifiant, au
moins 0,6 g de cellulose diététique soluble par portion.
- Sodium et hypertension (hypertension
artérielle): Pour cette déclaration, l'aliment doit
répondre aux conditions des termes descriptifs pour "faible
teneur en sodium."
- Fruits et légumes et le cancer: Cette
déclaration peut être faite pour les fruits et légumes
répondant aux conditions des termes descriptifs "faible
teneur en gras" et , sans fortifiant, au terme "bonne
source" d'au moins l'un des éléments suivants: cellulose
diététique ou vitamines A ou C. Cette déclaration concerne
les régimes de teneur faible en gras et de haute teneur en
fruits et légumes (donc en vitamines A et C et en cellulose
diététique) dont le but est de réduire les risques de cancer.
La FDA autorise cette déclaration au lieu d'une déclaration
portant sur la relation entre les vitamines anti-oxydantes
et le cancer.
- L'acide folique et les défauts des tubes
neuraux: Le 4 janvier 1994, la FDA a autorisé une
déclaration de santé concernant la relation entre l'acide
folique et le risque de malformations congénitales associées
au tube neural, pour les suppléments diététiques et
aliments sous formes normales qui ont naturellement une
haute teneur en acide folique. (En 1992, le U.S. Service
de Santé Publique avait recommandé que toutes les femmes
en âge de procréation consomment 0,4 mg d'acide folique
journellement pour réduire leur risque de donner
naissance à un enfant affecté par un défaut associé au
tube neural). La FDA projette d'émettre une règle
définitive permettant l'emploi de cette déclaration
pour les aliments fortifiés aussi.
Etiquetage des ingrédients
La liste des ingrédients a aussi subi quelques
changements, dont le principal est l'obligation d'un
étiquetage complet des ingrédients pour les "aliments
normalisés", qui en étaient précédemment exempts. La
déclaration des ingrédients est maintenant exigée pour
tous les aliments contenant plus d'un ingrédient.
D'autre part, la liste des ingrédients doit
inclure, le cas échéant:
- Les additifs colorants certifiés par la FDA,
tels que le FD&C Blue No. 1, désignés par leur nom
- Les sources d'hydrolysats de protéine employés
dans de nombreux aliments pour ajouter ou augmenter le goût
- déclaration du caséinate en tant que dérivé du lait
dans la liste des ingrédients d'aliments se déclarant
substituts laitiers, tels que les produits pour le café.
La cause principale de ces nouvelles exigences est que certaines
personnes peuvent être allergiques à ces additifs et peuvent
maintenant mieux les éviter.
Comme l'exige le NLEA, les boissons déclarant contenir des
jus doivent maintenant déclarer le pourcentage total du jus
sur le tableau informatif. De plus, la réglementation de la
FDA établit des critères pour la désignation des boissons
contenant des jus. Par exemple, si pour l'étiquette d'une
boisson contenant plusieurs jus indiquant un ou plusieurs --
mais pas tous les jus présents, si le jus principal est
présent en quantités insignifiantes, le nom du produit
doit indiquer que la boisson est parfumée avec ce jus,
ou que la quantité du jus est de l'ordre de 5% -- par
exemple "mélange de jus parfumé aux framboises", ou
"mélange de jus, 2 à 7% de jus de framboise".
Impact économique
Il est estimé que le nouvel étiquetage alimentaire coûtera
entre 1,4 milliards et 2,3 milliards de dollars aux
transformateurs de produits alimentaires réglementés par
la FDA au cours des vingt prochaines années. Les avantages
pour la santé du public -- mesurés en termes monétaires--
sont estimés devoir largement excéder les coûts. Les
avantages possibles comportent des taux plus bas de
maladies cardiaques, de cancer, d'ostéoporose, d'obésité,
d'hypertension et de réactions allergiques aux aliments.
Obtention des réglementation et renseignements associés
Des réimpressions de documents contenant les règles
d'étiquetage des aliments de la FDA du Federal Register
peuvent être commandées en appelant le National Technical
Information Service au (703) 487-4650. Demandez le
#PB-93-139905. Le prix est de $91.
Le document du 6 janvier peut aussi être téléchargé du
bulletin électronique de la National Agricultural Library,
Agricultural Library Forum (ALF). Ce bulletin électronique
peut être accédé 24 heures sur 24, sept jours par semaine.
Les numéros de téléphone sont (301) 504-6510, (301)
504-5111, (301) 504-5496, et (301) 504-5497. Pour
assistance, appelez le FDA/USDA Food Labeling Education
Information Center au (301) 504-5719.
Les documents de janvier et avril 1993 sont aussi inclus
dans l'édition du 1er avril 1993 du Code of Federal
Regulations, qui peut s'obtenir du Government
Printing Office (Title 21, Parts 100-169) pour $21.
La commande peut être placée en appelant le (202) 512-1800.
Publication No. BG 95-14.
Mai 1995.
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