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Volume 8, Numéro 3Résumés Mars 2002 p. 233 Faisabilité de la création d’un système national de surveillance des infections liées aux soins à domicileLilia P. Manangan, Michele L. Pearson, Jerome I. Tokars, Elaine Miller,
and William R. Jarvis Cet article expose les raisons qui ont présidé à la mise en place de la surveillance épidémiologique des infections liées aux soins médicaux à domicile, les stratégies utilisées, ainsi que les difficultés spécifiques de la surveillance en milieu non-hospitalier et la faisabilité de la mise en place d’un système de surveillance à l’échelon national.
La campylobactériose humaine dans les pays en voie de développementAkitoye O. Coker,* Raphael D. Isokpehi,* Bolaji N. Thomas,* Kehinde
O. Amisu,* and C. Larry Obi† La campylobactériose est un terme collectif qui désigne les maladies infectieuses causées par les bactéries du genre Campylobacter. Les seules formes de campylobactériose qui représentent un véritable problème de santé publique sont les entérites à C. jejuni et C. coli. Les efforts de recherche et de prévention de la maladie sont plus fréquents dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Cependant, du fait de son incidence croissante, de l’éventail d’infections de plus en plus large et des risques de décès dus au Campylobacter chez les malades séropositifs, et parce que l’on dispose maintenant de la séquence génomique complète du C. jejuni NCTC 11168, les pays en voie de développement s’intéressent de plus en plus à la recherche et à la prévention de la campylobactériose. Nous présentons ici les caractéristiques épidémiologiques et cliniques distinctives de l’entérite à Campylobacter dans les pays en voie de développement par rapport aux pays développés. Il est nécessaire d’instaurer des programmes de surveillance à l’échelon national ainsi que des programmes de coopération internationaux afin de combler les lacunes importantes qui subsistent dans la connaissance de l’épidémiologie de la campylobactériose dans les pays en voie de développement.
L’immunisation par les flavivirus hétérologues comme protection contre l’encéphalite mortelle à virus West NileRobert B. Tesh, Amelia P.A. Travassos da Rosa, Hilda Guzman, Tais
P. Araujo, and Shu-Yuan Xiao L’immunisation préalable des hamsters par trois flavivirus hétérologues (vaccin SA 14-2-8 contre le virus de l’encéphalite japonaise [JEV], souche sauvage du virus de l’encéphalite de Saint-Louis [SLEV], et virus vaccinal 17d de la fièvre jaune [YFV]), diminue la gravité des infections subséquentes par le virus West Nile [WNV]. Des groupes de hamsters adultes préalablement immunisés avec chacun des trois flavivirus hétérologues ont reçu environ 30 jours plus tard une injection intrapéritonéale d’une souche virulente de la variété New York du WNV. Les taux de virémie, la réponse humorale et la mortalité dans ces groupes ont ensuite été comparés à ceux du groupe de hamsters non immunisés (groupe témoin). L’immunité préalable au JEV et au SLEV a eu un effet protecteur contre l’encéphalite clinique et la mort après provocation par le WNV. La réponse humorale chez les hamsters inoculés de manière séquentielle illustre également la difficulté d’effectuer un diagnostic sérologique de l’infection à WNV chez les animaux (ou les humains) présentant une immunité préexistante aux Flavivirus.
Lien entre les indicateurs de densité d’élevage et l’incidence chez l’homme de l’infection à Escherichia coli productrice de toxine ShigaJames E. Valcour,* Pascal Michel,† Scott A. McEwen,* and Jeffrey B.
Wilson,‡ l’influence de l’élevage d’animaux de rente sur l’incidence chez l’homme de l’infection à Escherichia coli (STEC) productrice de toxine Shiga a été évaluée en utilisant plusieurs indicateurs de densité d’élevage (LDI) générés grâce à une approche systématique. En tout, 80 LDI ont été retenus comme variables de substitution pour la densité d’élevage. Une régression de Poisson à variables multiples a permis d’identifier plusieurs LDI présentant une association spatiale significative avec l’incidence de la forme humaine de l’infection STEC. Les facteurs présentant la plus forte association avec cette forme ont été le nombre de têtes de bétail par habitant et l’application de fumier sur les terres cultivées au moyen d’un épandeur à fumier solide ou liquide. Cette étude montre l’intérêt de l’utilisation d’une approche systématique pour identifier les LDI et les autres variables spatiales prédictives de la maladie.
Mise en évidence sérologique des infections à Lyssavirus chez les chauves-souris des PhilippinesPaul M. Arguin,* Kristy Murray-Lillibridge,* Mary E.G. Miranda,† Jean
S. Smith,* Alan B. Calaor,† and Charles E. Rupprecht* Une surveillance active des lyssavirus a été effectuée chez les populations de chauves-souris aux Philippines. La présence actuelle ou passée de l’infection a été déterminée par immunofluorescence directe sur le cerveau des chauves-souris et des dosages d’anticorps neutralisants dans leur sérum. Aucune infection active à Lyssavirus n’a été mise en évidence, mais 22 chauves-souris présentaient des anticorps neutralisants anti- Australian bat Lyssavirus (ABLV). La séropositivité a été associée statistiquement à une espèce particulière de chauve-souris, le minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi). Les résultats des dosages d’anticorps neutralisants reflètent la circulation aux Philippines d’un Lyssavirus apparenté à l’ABLV présent à l’état naturel.
Génotypes inédits de Cryptosporidium dans des cas sporadiques de cryptosporidiose : premiers cas rapportés d’infection humaine à génotype de cervidéCorinne S. L. Ong,*† Diane L. Eisler,* Alireza Alikhani,* Vicki W.
K. Fung,* Joan Tomblin,‡ William R. Bowie,* and Judith L. Isaac-Renton*†
Dans cette étude, nous avons établi le génotype de parasites fécaux retrouvés entre 1995 et 1999 dans des cas sporadiques de cryptosporidiose en Colombie britannique. Le génotypage a été effectué par amplification génique de la séquence intercalaire transcrite interne, d’une région hypervariable du gène 18S rRNA et du gène de la protéine de la paroi de l’oocyste du Cryptosporidium. L’analyse qui a suivi a été effectuée par polymorphisme de taille des fragments de restriction et séquençage de l’ADN. Nous avons identifié deux nouveaux génotypes de Cryptosporidium chez l ‘homme. L’un d’eux avait récemment été découvert chez des cerfs dans l’état de New York. L’autre n’a été identifié ni chez l’homme ni chez l’animal. Ces résultats ont des implications majeures pour les stratégies visant à assurer la qualité de l’eau potable, en particulier pour les communautés dont les ressources en eau potable proviennent de sources de surface situées dans des régions boisées peuplées de cervidés.
Epidémiologie moléculaire de l’adénovirus de type 7 aux Etats-Unis entre 1966 et 2000Dean D. Erdman,* Wanhong Xu,* Susan I. Gerber,† Gregory C. Gray,‡
David Schnurr,§ Adriana E. Kajon,¶ and Larry J. Anderson* L’analyse par restriction génomique a permis d’identifier les différentes variantes génétiques présentes parmi les 166 isolats d’adénovirus humain de type 7 (Ad7) obtenus des Etats-Unis et de l’Ontario entre 1966 et 2000. La plupart d’entre eux (65%) ont été identifiés comme étant des Ad7b. Deux types de génome qui n’avaient encore jamais été signalés en Amérique du Nord ont également été identifiés : l’Ad7d2 (28%), qui est apparu pour la première fois en 1993 et a été ensuite identifié dans tout le centre ouest et le nord-est des Etats-Unis et au Canada, ainsi que l’Ad7h (2%), qui n’a été identifié que dans le sud-ouest des Etats-Unis en 1998 et en 2000. Depuis 1996, l’Ad7d2 a donné lieu à plusieurs poussées épidémiques de la maladie de l’Ad7 dans la population civile et a été la cause première d’une importante épidémie d’affections respiratoires dans un camp d’entraînement militaire. L’apparition de l’Ad7d2 et de l’Ad7h en Amérique du Nord témoigne de l’introduction récente de ces virus venus de zones autrefois limitées géographiquement et pourrait bien annoncer un changement du type dominant de génome circulant aux Etats-Unis.
Etude Européenne sur le rapport entre l’utilisation d’antibiotiques et l’antibiorésistanceStef L.A.M. Bronzwaer,* Otto Cars,† Udo Buchholz,* Sigvard Mölstad,‡
Wim Goettsch,* Irene K. Veldhuijzen,* Jacob L. Kool,* Marc J.W. Sprenger,*
John E. Degener,§ and participants in the European Antimicrobial Resistance
Surveillance System En Europe, la surveillance de l’antibiorésistance est effectuée depuis 1998 par le Système européen de Surveillance de la Résistance Antimicrobienne (EARSS). Nous nous sommes intéressés au lien qui existe entre la résistance à la pénicilline des isolats invasifs de Streptococcus pneumoniae et les ventes d’antibiotiques. Des recherches ont été effectuées sur la résistance à la pénicilline des isolats invasifs de S. pneumoniae au cours des années 1998-99, sur la base des données de surveillance provenant de l’ EARSS et des ventes de bêta-lactamines et de macrolides au cours de l’année 1997. Nos résultats montrent qu’en Europe, il existe une corrélation entre la résistance à la pénicilline de S. pneumoniae et l’utilisation debêta-lactamines et de macrolides.
Un cas d’infection par le virus de l’encéphalomyélite équine de l’Est chez un cheval élevé en CalifornieRobert P. Franklin,* Hailu Kinde,† Michele T. Jay, ‡ Laura
D. Kramer,† Emily-Gene N. Green,† Robert E. Chiles,† Eileen Ostlund,§
Stan Husted,‡ Jonathan Smith,¶ and Michael D. Parker¶ Une semaine après sa vaccination en routine contre le virus de l’encéphalomyélite équine de l’Est (EEEV), un poulain Quarter Horse d’un an élevé dans le sud de la Californie a développé de graves signes neurologiques et a du être euthanasié. Une encéphalomyélite post-vaccinale fut alors suspectée. Le diagnostic définitif d’infection à virus de l'encéphalomyélite équine de l'Est a été établi sur la base de la survenue brutale des signes neurologiques, des examens histo-pathologiques et sérologiques et après isolement et caractérisation moléculaire de l’EEEV dans un prélèvement de tissu cérébral. L’inactivation du virus dans le vaccin a été testée à de multiples reprises. Les séquences de nucléotides du vaccin et du virus isolé dans le cheval atteint ont également été comparées. En Californie, on ne rapporte que très peu de cas d’encéphalopathie à arbovirus, et aucune infection à EEEV n’avait jamais été signalée. Ce rapport décrit un cas d’ infection à EEEV chez le cheval ainsi que l’enquête destinée à déterminer la source de l’infection, qui n’a pas été identifiée de façon définitive.
Prédiction du risque de la maladie de Lyme : le centre nord des Etats-Unis offre-t-il un habitat propice pour Ixodes scapularis ?Marta Guerra,* Edward Walker,† Carl Jones,* Susan Paskewitz,‡ M. Roberto
Cortinas,* Ashley Stancil,‡ Louisa Beck,§ Matthew Bobo,§ and Uriel Kitron* La répartition et la densité des Ixodes scapularis ont été étudiées dans le Wisconsin, l’Illinois du nord, et dans certaines zones du haut de la péninsule du Michigan en recherchant la présence de tiques sur les petits mammifères et en ramassant des tiques à la recherche d’un hôte dans les parcs nationaux et les zones naturelles. Les données environnementales ont été collectées au niveau local (c’est à dire micro-niveau et méso-niveau) et un système d’information géographique a été utilisé, ainsi que plusieurs banques numérisées de données environnementales, afin d’élaborer un profil d’habitat pour chaque site et un plan-grille du Wisconsin et de l’Illinois. Les résultats ont montré que la présence et la densité de I. scapularis étaient variables, même lorsque la population d’hôtes était suffisante. La présence de tiques est apparue comme clairement associée aux forêts de caducs, sèches à mésoïques et aux sols de type alfisol de texture sableuse ou sablo-limoneuse, sus-jacents à des roches sédimentaires. L’absence de tiques a été associée aux zones herbeuses, aux forêts de conifères, aux forêts humides à mésoïques, aux sols acides faiblement fertiles et de texture argileuse et à une assise rocheuse précambrienne. Nous avons effectué une analyse discriminante afin de déterminer les différences environnementales entre les sites où les tiques étaient présentes et ceux dont elles étaient absentes et nous avons créé une équation de régression permettant d’examiner la probabilité de présence de I. scapularis dans chaque grille. Les analyses ont toutes deux révélé que le type de sol et d’occupation du sol étaient les facteurs qui contribuaient le plus fortement à la présence des tiques. Nous avons ensuite établi une carte des risques indiquant les habitats favorables à l’intérieur des zones où I. scapularis était déjà installée. Cette carte des risques montre également des zones où il existe une forte probabilité d’installation des tiques si elles y sont introduites. Cette analyse du risque possède ainsi à la fois une capacité d’explication et de prédiction.
Classification moléculaire des entérovirus non identifiables par les tests de neutralisation viraleHideyuki Kubo, Nobuhiro Iritani, and Yoshiyuki Seto Six virus ont été isolés chez des patients atteints de méningite aseptique ou du syndrome pieds-mains-bouche. L’effet cytopathogène de ces virus sur des cultures cellulaires s’est révélé comparable à celui des entérovirus. Cependant les tests de neutralisation virale à l’aide des antisérums standards ont été négatifs. L’analyse phylogénétique utilisant les séquences complètes de nucléotides VP4 de ces 6 virus et de 29 sérotypes d’entérovirus a permis d’identifier 3 des virus comme des échovirus sérotypes 18 (EV18) et 3 autres comme des entérovirus humains sérotypes 71 (HEV71). Ces résultats ont été confirmés par les tests de remicroneutralisation virale des antisérums monospécifiques anti HEV ou par une nouvelle analyse phylogénétique utilisant les séquences complètes de nucléotides VP4. Ce type d’analyse s’est révélé plus utile pour l’identification des sérotypes d’entérovirus que les tests de neutralisation utilisant les antisérums spécifiques des sérotypes d’entérovirus.
Infection à Listeria monocytogenes en Israël et revue des cas dans le mondeYardena Siegman-Igra,* Rotem Levin,* Miriam Weinberger,† Yoav Golan,*
David Schwartz,* Zmira Samra,† Hana Konigsberger,† Amos Yinnon,‡ Galia
Rahav,§ Nathan Keller,¶ Nail Bisharat,# Jehuda Karpuch,** Renato Finkelstein,††
Michael Alkan,‡‡ Zvi Landau,§§ Julia Novikov,¶¶ David Hassin,## Carlos
Rudnicki,† Ruth Kitzes,*** Shmouel Ovadia,††† Zvi Shimoni,‡‡‡
Ruth Lang,§§§ and Tamar Shohat¶¶¶ La Listeria monocytogenes, un agent pathogène d’origine alimentaire peu répandu est de plus en plus considérée comme une cause de maladie pouvant mettre la vie en danger. A la suite d’une nette augmentation du nombre de cas de listériose rapportés en 1998, une étude rétrospective de l’infection a été lancée en Israël à l’échelon national. Entre 1995 et 1999, 161 cas ont été identifiés, dont 70 (43%) étaient des infections périnatales, avec un taux de mortalité fœtale de 45%. La plupart (74%) des patients porteurs d’infections non périnatales étaient des patients immunocompromis atteints de cancer, de maladie hépatique chronique, d’insuffisance rénale chronique ou de diabète sucré. Ces patients présentaient des syndromes cliniques communs consistant en une bactériémie primaire (47%) et une méningite (28%). Le taux brut de mortalité dans ce groupe a été de 38%, avec un taux supérieur chez les patients immunocompromis.
Madagascar : caractéristiques épidémiologiques de quatre poussées épidémiques annuelles successives de peste bubonique à MahajangaPascal Boisier,*† Lila Rahalison,* Monique Rasolomaharo,‡ Maherisoa
Ratsitorahina,* Mahafaly Mahafaly,‡ Maminirana Razafimahefa,‡ Jean-Marc
Duplantier,§ Lala Ratsifasoamanana,¶ and Suzanne Chanteau* Entre 1995 et 1998, des poussées épidémiques de peste bubonique ont eu
lieu chaque année dans la ville côtière de Mahajanga dans l’île de Madagascar.
Un total de 1702 cas suspectés de peste bubonique ont été rapportés, dont
515 confirmés par des examens de laboratoire qui ont permis d’isoler la
bactérie Yersinia pestis (297 cas), ou par un test immunoenzymatique,
ou bien les deux. L’incidence était plus élevée chez les individus de
sexe masculin et chez les jeunes. La plupart des patients présentaient
des bubons inguinaux, mais la fréquence de bubons cervicaux et axillaires
était plus élevée chez les enfants. Parmi les patients hospitalisés au
diagnostic confirmé par des examens de laboratoire, le taux de mortalité
a été de 7,9%, bien que tous les isolats de Y. pestis aient été
sensibles à la streptomycine, l’antibiotique recommandé. Dans cette ville
tropicale, les poussées épidémiques de peste ont lieu au cours de la saison
sèche et tempérée. La majorité des cas sont concentrés dans les mêmes
quartiers surpeuplés et insalubres et sont dus aux contacts étroits entre
les humains, les rats et les musaraignes. La peste constitue toujours
un problème de santé publique majeur à Madagascar et le risque d’extension
de la maladie aux autres villes côtières et à l’étranger est considérable.
Brésil : Présence de Rickettsia felis chez des puces Ctenocephalides spp.Riva P. Oliveira,* Márcio A.M. Galvão,* Claudio L. Mafra,* Chequer
B. Chamone,† Simone B. Calic,† Sergio U. Silva,‡ and David H. Walker§ En juin 2000, des cas suspectés de fièvre boutonneuse brésilienne (BSP) ont été signalés à Coronel Fabriciano, dans l’état du Minas Gerais au Brésil. Des groupes de puces trouvées à coté de deux cas mortels contenaient de l’ADN de Rickettsia. L’alignement des séquences de nucléotides du fragment 391-bp du gène de la protéine 17-kDa a montré que les produits étaient identiques et identiques également au gène 17-kDa de R. felis, confirmant ainsi la circulation au Brésil de R. felis.
Infection grave à Ehrlichia chaffeensis chez un patient transplanté pulmonaire: revue de l’ehrlichiose chez le malade immunocompromisNasia Safdar, Robert B. Love, and Dennis G. Maki Nous décrivons un cas d’ehrlichiose humaine chez un patient transplanté pulmonaire et passons en revue les rapports publiés sur l’ehrlichiose chez les patients immunocompromis. Malgré l’administration précoce de doxycycline, notre patient a développé une forme exceptionnellement grave de la maladie, avec des signes de purpura thrombocytopénique thrombotique. Vingt-trois cas d’ehrlichiose ont été rapportés chez des patients immunocompromis ; dans tous les cas, les patients ont subi une défaillance viscérale grave et 6 d’entre eux sont décédés (25%).
Jamaïque : découverte d’Angiostrongylus cantonensis enzootiques chez les rats et les escargots après une épidémie de méningite à éosinophiles chez l’hommeJohn F. Lindo,* Cecilia Waugh,* John Hall,* Colette Cunningham-Myrie,†
Deanna Ashley,† Mark L. Eberhard,‡ James J. Sullivan,‡ Henry S. Bishop,‡
David G. Robinson,§ Timothy Holtz,‡ and Ralph D. Robinson* A la suite d’une épidémie de méningite à éosinophiles chez des touristes en voyage à la Jamaïque en 2000, nous avons recherché la présence d’Angiostrongylus cantonensis chez les rats et les escargots vivant sur l’île. Dans l’ensemble, 22% des rats (24 sur 109) étaient porteurs de vers adultes et 8% des escargots (4 sur 48) étaient porteurs de larves de A. cantonensis. C’est la première fois qu’une infection enzootique à A. cantonensis est signalée en Jamaïque, ce qui prouve que ce parasite peut provoquer des cas de méningite à éosinophiles chez l’homme.
Yaoundé, Cameroun: augmentation récente du nombre de cas de méningite dus aux sérogroupes A et W135 de Neisseria meningitidisMarie-Christine Fonkoua,* Muhamed-Kheir Taha,† Pierre Nicolas,‡ Patrick
Cunin,* Jean-Michel Alonso,† Raymond Bercion,* Jeanne Musi,* and Paul
M.V. Martin* Entre 1991 et 1998, les sérogroupes A, B et C de la bactérie Neisseria meningitidis ont représenté entre 2 et 10% des souches isolées à partir des cas de méningite bactérienne recensés à Yaoundé. En 1999 et 2000, le pourcentage de méningocoques a atteint 17%, un taux jamais rapporté depuis le début des enregistrements en 1984. L’augmentation du nombre de méningocoques du sérogroupe A et l’apparition de souches W135 soulignent la nécessité d’une surveillance accrue afin d’améliorer le diagnostic et la prévention.
Guyane : prévalence de l’infection HIV dans un camp de mineurs d’or de la région amazonienneCarol J. Palmer,*† Lloyd Validum,‡ Bernard Loeffke,* Harold E. Laubach,*
Chris Mitchell,* Rudy Cummings,§ and Raul R. Cuadrado* La prévalence de l’infection HIV dans un camp de mineurs d’or situé dans la région amazonienne de la Guyane a été évaluée à 6,5%. Ce taux élevé d’infection HIV constitue un réservoir de virus dans cette région, une intervention immédiate des autorités de santé est donc absolument nécessaire afin d’en limiter l’extension. Du fait de l’endémie palustre dans le Bassin Amazonien ( plus de 30.000 cas par an) l’impact d’une co-infection pourrait être considérable.
Ile Maurice : infections à Neisseria meningitidis du sérogroupe W135 à la suite du pèlerinage à la MecqueMohammad Iqbal Issack* and Chinien Ragavoodoo† Les infections à méningocoques sont très rares dans l’Ile Maurice, un seul cas ayant été signalé entre 1992 et 1999. Cependant, quatre cas ont été rapportés depuis juin 2000. Les données épidémiologiques et les résultats du typage moléculaire indiquent que ces cas récents sont sans doute la conséquence de l’introduction dans l’Ile Maurice de la bactérie Neisseria meningitidis W135 par des pèlerins revenus de la Mecque en 2000 et 2001.
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This page posted April
26, 2002 |
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