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LES DEPORTATIONS DANS LE GHETTO DE LODZ En 1941 et 1942, près de 40 000 Juifs furent déportés dans le ghetto de Lodz: 20 000 en provenance d’Allemagne, d’Autriche, du protectorat de Bohême et de Moravie et du Luxembourg, et près de 20 000 de petites villes du Warthegau. Environ 5 000 Tsiganes, originaires pour la plupart de la province du Burgenland, furent également déportés dans le ghetto, où ils furent confinés dans un bloc de bâtiments séparé des autres.
LES DEPORTATIONS DES HABITANTS DU GHETTO DE LODZ En janvier 1942, les autorités allemandes commencèrent à déporter les Juifs du ghetto de Lodz vers le camp d’extermination de Chelmno. En septembre 1942, 70 000 Juifs et 5 000 Tsiganes y avaient été déportés. Dans ce camp, une unité spéciale des SS était chargée de tuer les arrivants. Avant leur déportation, les Juifs étaient regroupés dans des lieux de rassemblement à l’intérieur du ghetto. Au début, les Allemands demandaient au conseil juif d’établir des listes de déportés. Comme cette méthode ne permettait pas d’atteindre les quotas escomptés, les Allemands eurent bientôt recours aux rafles, pendant lesquelles des centaines de Juifs, des enfants, des personnes âgées et des malades, étaient exécutées.
Entre septembre 1942 et mai 1944, il n’y eut pas de déportation importante de Juifs de Lodz. Le ghetto ressemblait à un camp de travail. Au printemps 1944, les nazis décidèrent de détruire le dernier ghetto encore existant en Pologne, avec une population d’environ 75 000 Juifs en mai 1944. En juin et en juillet 1944, les déportations reprirent au départ de Lodz, et environ 3 000 Juifs furent déportés à Chelmno. Les Allemands faisaient croire aux habitants du ghetto qu’ils allaient être transférés dans des camps de travail en Allemagne. Les 60 000 Juifs survivants furent déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau en août 1944.
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