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QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES


... SUR LES CAMPS
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1.Pouvez-vous me donner une liste des camps de concentration nazis?
2.Quelles étaient les dimensions des wagons utilisés pour transporter des individus vers les camps nazis?
3.Que signifiaient les badges d'identification?
4.Quelles sont les unités de l'armée qui ont libéré les camps de concentration?


 
1. Pouvez-vous me donner une liste des camps de concentration nazis?

Dans la mesure où il a existé littéralement des milliers de camps et de sous-camps établis durant le régime nazi, il nous est impossible d'en fournir ici une liste exhaustive. Nous indiquons ci-dessous les camps principaux ainsi que leur emplacement, accompagnés d'une carte présentant ces camps et quelques autres:

Arbeitsdorf, Allemagne
Auschwitz/Birkenau, Pologne
Belzec, Pologne
Bergen-Belsen, Allemagne
Buchenwald, Allemagne
Chelmno, Pologne
Dachau, Allemagne
Dora-Mittelbau, Allemagne
Flossenbürg, Allemagne
Gross-Rosen, Pologne
Kaiserwald (Riga), Lettonie
Klooga, Estonie
Majdanek, Pologne
Mauthausen, Autriche
Natzweiler-Struthof, France
Neuengamme, Allemagne
Plaszow, Pologne
Ravensbrück, Allemagne
Sachsenhausen, Allemagne
Sobibor, Pologne
Stutthof, Pologne
Theresienstadt, République tchèque
Treblinka, Pologne
Vaivara, Lettonie
Vught, Pays-Bas
Westerbork, Pays-Bas

Carte des camps nazis principaux en Europe, 1943 à 1944.
Carte des camps nazis principaux en Europe, 1943 à 1944. USHMM

Pour en savoir plus sur les camps de concentration nazis, consultez l'article de l'encyclopédie de l'Holocauste intitulé "Nazi Camps" (Les Camps nazis), ainsi que les liens web de la bibliothèque (Web links) du musée vers des ressources en ligne concernant les camps individuels.

 
2. Quelles étaient les dimensions des wagons utilisés pour transporter des individus vers les camps nazis?

De nombreux types de wagons ont été utilisés pour la déportation, tous de taille et de poids différents. Le wagon présenté dans l'exposition permanente du musée n'est que l'un des types de wagons utilisés.

Pour vous donner une idée des variations de taille entre wagons, nous avons indiqué les dimensions du wagon ainsi que les dimensions des wagons de marchandise moyens utilisés pour la déportation en Hongrie.

Dimensions du wagon exposé (Railway Car on Display)
  • 9,6 m de long
  • 4,27 m de haut du bas de la roue au point le plus haut du wagon
  • 4 m de large (y compris le toit)
  • environ 3,5 m de large à l'intérieur du wagon
Dimensions du wagon hongrois
  • 8 m de longueur
  • 4 m de largeur
Note pour les enseignants : le musée indique les dimensions du wagon en raison de son importance en tant qu'artéfact historique. Cependant, veuillez vous reporter aux notes du musée destinées aux enseignants pour plus d'informations sur les dangers de la simulation de l'expérience de la déportation durant l'Holocauste (basée sur les dimensions physiques). Pour une discussion des dangers associés aux simulations en classe et des jeux de rôle ayant pour sujet l'Holocauste, veuillez consulter la directive 12 Guideline 12 de l'atelier en ligne destiné aux enseignants, ou la ressource imprimable Teaching about the Holocaust (Enseigner l'Holocauste).

Source des dimensions du wagon hongrois : Randolph L. Braham, The Politics of Genocide: The Holocaust in Hungary, Volume 1 (New York : The Rosenthal Institute for Holocaust Studies, 1994), p. 686.

 
3. Que signifiaient les badges d'identification?

Les Nazis utilisaient des badges triangulaires pour identifier les prisonniers dans les camps de concentration. Des badges de différentes couleurs représentaient différents groupes. Les couleurs et leurs significations étaient les suivantes:

Jaune Juif Tableau des marques des prisonniers
Tableau des marques des prisonniers.
KZ Gedenkstaette Dachau
Marron Tsigane
Violet Témoin de Jehovah
Rose Homosexuel
Vert Récidiviste
Rouge Prisonnier politique
Noir Asocial
Bleu Emigrant

La catégorie des "asociaux" était sans doute la plus large, car elle comprenait les prostituées, les vagabonds, les meurtriers, les voleurs, les lesbiennes, et toutes les personnes ayant contrevenu aux lois interdisant les relations sexuelles entre Aryens et Juifs. En outre, alors que le triangle marron était utilisé pour les Tsiganes dans certaines circonstances, ils étaient le plus souvent obligés de porter un triangle noir les marquant comme appartenant à la catégorie des "asociaux."

Certains badges comprenaient des lettres sur les triangles afin de créer d'autres distinctions parmi les divers groupes dans les camps. Le plus souvent, ces lettres indiquaient la nationalité des prisonniers, par exemple "F" pour franzosisch (Français), "P" pour polnisch (Polonais), "T" pour tschechisch (Tchèque), etc., mais elles pouvaient aussi indiquer des sous-catégories spécifiques de prisonniers. Par exemple, la lettre blanche "A" sur un triangle noir indiquait un prisonnier condamné au travail disciplinaire (Arbeitserziehungshaftling), alors qu'un "S" noir sur un triangle vert indiquait un strafthaft, ou prisonnier pénal. En outre, le mot Blod sur un triangle noir indiquait les prisonniers souffrant d'un handicap mental, alors qu'un symbole rouge et blanc en forme de cible dénotait les prisonniers ayant tenté de s'évader.

Dans le cas des prisonniers juifs, des triangles de deux couleurs différentes étaient combinés pour créer une étoile à six pointes, comprenant un triangle jaune pour indiquer que le prisonnier était juif, et un second triangle d'une autre couleur pour indiquer l'autre infraction. Par exemple, un criminel juif portait un triangle jaune sur lequel se superposait un triangle vert ; les homosexuels juifs portaient des triangles roses sur leur triangle jaune.

Hors des camps, les forces d'occupation nazies forcèrent les Juifs à porter des badges ou des brassards marqués de l'étoile de David, dont les caractéristiques spécifiques (taille, forme, couleur) variaient en fonction des régions. Par exemple, un grand "J" apparaissait au centre de certaines étoiles jaunes, alors que le mot "Jude" (ou "Jood," "Juif," etc.) était brodé au centre de certaines autres. Ceux qui ne portaient pas l'étoile risquaient de se voir arrêtés et déportés, un sort qui effrayait suffisamment la plupart des Juifs pour les pousser à porter l'étoile, même si ce port les soumettait à des restrictions, du harcèlement et un certain isolement.

Abraham J. Edelheit, et Hershel Edelheit, History of the Holocaust: A Handbook and Dictionary (Boulder, CO: Westview Press, 1994), pp. 218, 239, 266, 448.

Pour plus d'informations sur l'histoire des conditions dans lesquelles les Juifs devaient porter une marque ou un signe distinctif, y compris durant la période nazie, reportez-vous à l'entrée "Badge, Jewish" (Badge, Juif) dans l'Encyclopaedia Judaica, Volume 4 (Jerusalem: Macmillan, 1972), p.1799. 62-73.

 
4. Quelles sont les unités de l'armée qui ont libéré les camps de concentration?

Un soldat américain et des détenus libérés du camp de concentration de Mauthausen. Autriche, mai 1945.
Un soldat américain et des détenus libérés du camp de concentration de Mauthausen. Autriche, mai 1945. USHMM
La désignation de divisions de l'armée américaine opérationnelles durant la Seconde Guerre mondiale en tant qu'unités "libératrices" a pour origine la coopération entre l'armée américaine, le centre pour l'histoire militaire et le Musée mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis. En 1985, le Conseil mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis demanda à l'armée américaine qu'elle lui fasse don de ses drapeaux et de ceux des unités ayant participé à la libération des camps de concentration, afin que ceux-ci soient exposés de façon permanente dans le Musée mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis. On reconnaissait alors dix unités libératrices, sur la base d'informations ne concernant que les camps principaux. Ensuite, l'inclusion de sous-camps fit passer le nombre de camps effectivement concernés à plus de 5 000. Le nombre supérieur de camps reconnus augmenta évidemment les chances qu'ils aient été libérés par des troupes américaines.

Ces faits, auxquels vinrent s'ajouter des demandes supplémentaires d'inclusion formulées par des organisations de vétérans américains et des vétérans individuels, conduisirent l'armée américaine à établir les directives suivantes pour la reconnaissance des unités libératrices:

  • Les preuves établissant qu'une unité a joué un rôle libérateur doivent provenir de sources primaires trouvées dans les registres de l'unité ou dans d'autres documents contemporains. L'histoire orale, les témoignages ou les récits secondaires ne peuvent pas servir de base à une reconnaissance du statut de libérateur s'ils ne viennent pas appuyer des documents source primaires provenant de registres officiels.
  • Le statut est attribué à la division parent de toute unité d'échelon inférieur (régiment, bataillon, compagnie ou section).
  • Le statut n'est pas limité uniquement à la première division entrée dans le camp, mais s'étendra à toutes les divisions ayant atteint le camp ou le complexe dans les quarante-huit heures suivant l'arrivée de la première division.
Ni le Musée ni l'armée américaine ne lance indépendamment le processus de certification. Le statut "libérateur" d'une division n'est étudié que lorsque l'association d'une division demande qu'un tel statut lui soit attribué. L'association doit fournir le nom du camp libéré, les dates de libération approximatives, l'emplacement géographique de l'unité à cette période, et un court récit des événements. Des recherches plus avancées sont ensuite réalisées sur la base uniquement des registres officiels des archives nationales du centre national des registres, situé à Suitland, Maryland. Une fois qu'il a été décidé d'attribuer le statut de libérateur à une division, une copie du drapeau de cette division est commandée auprès de l'institut des armoiries, et ce drapeau est envoyé au Musée mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis pour y être exposé.

Source: Edward J. Drea, "Recognizing the Liberators: U.S. Army Divisions Enter the Concentration Camps," Army History 24 (1992/1993): 1-5.

Les divisions suivantes sont reconnues comme étant les unités de libération par l'armée américaine et le Musée mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis. Cliquez sur le nom de chaque division pour obtenir une brève description de ses activités durant la Seconde Guerre mondiale. Pour plus d'informations à ce sujet, y compris une liste des ressources de la bibliothèque sur chaque division, consultez la bibliographie de la bibliothèque intitulée "Liberators" (Libérateurs).

DIVISIONS D'INFANTERIE
  • 1ère DIVISION D'INFANTERIE (1st Infantry Division)
    Libère Falkenau an der Eger (sous-camp de Flossenbürg), 7 mai 1945

  • 2ème DIVISION D'INFANTERIE (2nd Infantry Division)
    Libère Leipzig-Schönefeld (sous-camp de Buchenwald), 14 avril 1945, et Spergau (camp d'éducation par le travail), 17 avril 1945

  • 4ème DIVISION D'INFANTERIE (4th Infantry Division)
    Libère les sous-camps de Dachau, 28 et 29 avril 1945

  • 8ème DIVISION D'INFANTERIE (8th Infantry Division)
    Libère Wöbbelin (sous-camp de Neuengamme), 3 mai 1945

  • 26ème DIVISION D'INFANTERIE (26th Infantry Division)
    Libère Gusen (sous-camp de Mathausen), 5 mai 1945

  • 29ème DIVISION D'INFANTERIE (29th Infantry Division)
    Libère Dinslaken (camp de travail civil), 3 avril 1945

  • 36ème DIVISION D'INFANTERIE (36th Infantry Division)
    Libère les camps de Kaufering (sous-camps de Dachau), 30 avril 1945

  • 42ème DIVISION D'INFANTERIE (42nd Infantry Division)
    Libère Dachau, 29 avril 1945

  • 45ème DIVISION D'INFANTERIE (45th Infantry Division)
    Libère Dachau, 29 avril 1945

  • 63ème DIVISION D'INFANTERIE (63th Infantry Division)
    Libère les camps de Kaufering (sous-camps de Dachau), 29 et 30 avril 1945

  • 65ème DIVISION D'INFANTERIE (65th Infantry Division)
    Libère le sous-camp de Flossenbürg, 20 et 21 avril 1945

  • 69ème DIVISION D'INFANTERIE (69th Infantry Division)
    Libère Leipzig-Thekla (sous-camp de Buchenwald), 19 avril 1945

  • 71ème DIVISION D'INFANTERIE (71st Infantry Division)
    Libère Gunskirchen (sous-camp de Mauthausen), 5 et 6 mai 1945

  • 80ème DIVISION D'INFANTERIE (80th Infantry Division)
    Libère Buchenwald, 12 avril 1945, et Ebensee (sous-camp de Mauthausen), 6 mai 1945

  • 83ème DIVISION D'INFANTERIE (83th Infantry Division)
    Libère Langenstein (sous-camp de Buchenwald), 11 avril 1945

  • 84ème DIVISION D'INFANTERIE (84th Infantry Division)
    Libère Ahlem (sous-camp de Neuengamme), 10 avril 1945, et Salzwedel (sous-camp de Neuengamme), 14 avril 1945

  • 86ème DIVISION D'INFANTERIE (86th Infantry Division)
    Libère Attendorn (camp de travail civil), 11 avril 1945

  • 89ème DIVISION D'INFANTERIE (89th Infantry Division)
    Libère Ohrdruf (sous-camp de Buchenwald), 4 avril 1945

  • 90ème DIVISION D'INFANTERIE (90th Infantry Division)
    Libère Flossenbürg, 23 avril 1945

  • 95ème DIVISION D'INFANTERIE (95th Infantry Division)
    Libère Werl (prison et camp de travail civil), 2 au 8 avril 1945

  • 99ème DIVISION D'INFANTERIE (99th Infantry Division)
    Libère le sous-camp de Dachau, 3 et 4 avril 1945

  • 103ème DIVISION D'INFANTERIE (103rd Infantry Division)
    Libère Landsberg (sous-camp de Dachau), 27 avril 1945

  • 104ème DIVISION D'INFANTERIE (104th Infantry Division)
    Libère Dora-Mittelbau, 11 avril 1945

DIVISIONS BLINDEES
DIVISIONS AERIENNES
Date de la dernière actualisation: 14 janvier 2008
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