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QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES


... SUR LA RESISTANCE ET LES OPERATIONS DE SAUVETAGE
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1.Est-il vrai que le roi Christian X du Danemark portait une étoile jaune pour montrer son soutien envers les Juifs danois?
2.Qu'est-ce que le Groupe de la rose blanche?
3.Qu'appelle-t-on la manifestation de Rosenstraße?
4.Comment puis-je obtenir plus d'informations à propos d'une personne listée sur le Mur des sauveteurs de l'exposition permanente du musée?


 
1. Est-il vrai que le roi Christian X du Danemark portait une étoile jaune pour montrer son soutien envers les Juifs danois?

Suivant une légende populaire, le roi Christian X portait une étoile jaune afin de montrer son soutien envers les Juifs danois durant l'occupation nazie du Danemark. Dans une autre version, c'est la population du Danemark qui décida de porter une étoile jaune pour la même raison. Ces deux légendes sont pure fiction. En fait, contrairement aux Juifs des autres pays sous l'occupation nazie, les Juifs du Danemark ne furent jamais forcés de porter une marque d'identification telle qu'une étoile jaune. Cependant, cette légende est basée sur une vérité historique importante : le roi et la population danoise apportèrent leur soutien à leurs concitoyens juifs et jouèrent un rôle crucial dans les opérations de sauvetage qui permirent à la grande majorité d'entre eux d'échapper à la persécution nazie et à la mort.

Cliquez ici pour des informations de fond sur la résistance danoise.

Sources: Michael Berenbaum, The World Must Know (Boston: Little, Brown and Company, 1993), p. 158.

Ellen Levine, Darkness Over Denmark: The Danish Resistance and the Rescue of the Jews (New York: Holiday House, 2000), p. 28.

Robert Rozett, and Shmuel Spector, "Denmark," dans Encyclopedia of the Holocaust (New York: Facts on File, 2000), pp. 186-187.

 
2. Qu'est-ce que le Groupe de la rose blanche?

Le verdict
Le verdict
En juin 1942 Hans Scholl, âgé de 24 ans, et Alexander Schmorell, âgé de 25 ans, tous deux étudiants en médecine à l'université de Munich, fondèrent la "Rose blanche", un groupe d'opposition créé pour résister aux Nazis. Ils furent plus tard rejoints par la soeur de Hans, Sophie, alors âgée de 22 ans, Christoph Probst, âgé de 24 ans, et d'autres.

Les membres de la Rose blanche étaient outrés de voir que des Allemands éduqués ne s'opposaient pas aux politiques nazies. Ils distribuèrent des tracts anti-nazis et inscrivirent des slogans tels que "Liberté !" et "A bas Hitler !" sur les murs de l'université. Les derniers tracts de la Rose blanche, disséminés par Hans et Sophie Scholl dans le hall d'entrée de l'université de Munich le 18 février 1943, causèrent une agitation particulière. Ces tracts déclaraient que "Le jour du Jugement est arrivé, le Jugement passé par la jeunesse allemande sur la plus abominable tyrannie que notre peuple ait jamais souffert." Le gardien du bâtiment vit Hans et Sophie distribuer les tracts et les dénonça à la Gestapo. Ils furent arrêtés, ainsi que Christoph. Quelques jours plus tard, ils furent tous les trois traduits devant la Cour populaire, à Berlin. Le 22 février 1943, lors d'un procès qui ne dura que quelques heures, ils furent accusés de trahison et condamnés à mort. Quelques heures plus tard seulement, la cour exécuta ce jugement et les guillotina. Ils firent tous les trois preuve de courage devant la mort, et Hans cria ses derniers mots : "Vive la liberté !"

Plus tard la même année, d'autres membres de la Rose blanche (Alexander Schmorell, âgé de 25 ans, Willi Graf, âgé de 25 ans, et Kurt Huber, âgé de 49 ans) furent jugés et exécutés. La plupart des autres étudiants condamnés en raison de leur participation aux activités du groupe reçurent des peines de prison.

Pour plus d'informations sur le groupe de la Rose blanche, consultez les sources suivantes:

  • Axelrod, Toby. Hans and Sophie Scholl: German Resisters of the White Rose. New York: Rosen Publishing Group, 2001.
  • Chaussy, Ulrich, et Franz Josef Miller, éditeurs. The White Rose: The Resistance by Students against Hitler 1942/43. München: White Rose Foundation, 1991.
  • Dumbach, Annette E., et Jud Newborn. Shattering the German Night: The Story of the White Rose. Boston: Little, Brown, 1986.
  • Forman, James D. Ceremony of Innocence. New York: Hawthorn Books, 1970.
  • Hanser, Richard. A Noble Treason: The Revolt of the Munich Students against Hitler. New York: Putnam, 1979.
  • Scholl, Hans, et Sophie Scholl. At the Heart of the White Rose: Letters and Diaries of Hans and Sophie Scholl. New York: Harper & Row, 1987.
  • Scholl, Inge. The White Rose: Munich, 1942-1943. Middletown, Conn.: Wesleyan University Press, 1983.
  • Die Weisse Rose / The White Rose [enregistrement vidéo]. Waltham, Mass.: National Center for Jewish Film, Brandeis University, 1983.
 
3. Qu'appelle-t-on la manifestation de Rosenstraße?

Rosenstraße 2-4
Rosenstraße 2-4
Dans ce qui est désormais connu sous le nom de Manifestation de Rosenstraße, un groupe d'Allemands non-juifs défièrent le gouvernement allemand et sauvèrent leurs conjoints ou enfants "Mischling" de la déportation grâce à une manifestation non-violente qui dura une semaine.

Le samedi 27 février 1943, avant l'aube, la Gestapo lança une action massive d'arrestation et de déportation des derniers Juifs restant à Berlin. Arrachés de leur domicile ou lieu de travail, ou saisis dans la rue, ces Juifs furent poussés dans des camions qui les emmenèrent à des points de rassemblement pré-désignés. Après ce premier ramassage, les Nazis trièrent un groupe qui devait être interné sur un autre site : les Juifs mariés à des non-Juifs et les enfants nés de ces mariages mixtes ("Mischlinge"). Ils furent séparés du reste afin de faire croire à leurs familles qu'ils ne subiraient pas le même sort que les autres prisonniers.

Lorsque la rumeur se répandit que leurs conjoints et enfants avaient été arrêtés, de nombreux Allemands, en particulier des femmes, se précipitèrent au centre de détention du 2-4 de la rue Rosenstraße, sur le site d'un centre communautaire juif local. La petite foule grossit vite avec l'arrivée d'une multitude de membres des familles exigeant de parler à leurs proches ou de les voir. Déterminés à empêcher la déportation des prisonniers, les manifestants crièrent, scandèrent des slogans ou simplement restèrent dans la rue, même face à la menace des armes à feu. La première journée de manifestation devint une semaine entière et la foule de la rue Rosenstraße grossit jusqu'à compter des milliers de personnes ; la nouvelle de cette manifestation se répandit dans tout le pays, et fut finalement reprise par la presse internationale.

Afin de limiter ce cauchemar pour les relations publiques et d'éviter la continuation de la manifestation, Joseph Goebbels, le ministre allemand de la propagande, ordonna la libération des prisonniers de Rosenstraße le 6 mars, promettant cependant de reprendre les déportations quelques semaines plus tard. Cette déclaration ne s'avéra que partiellement vraie. Bien que le ramassage des Juifs continua et que Goebbels déclara Berlin "libre de tout Juif" en mai 1943, les Juifs mariés avec des non-Juifs furent autorisés à rester avec leurs familles. Goebbels initia même le retour d'un groupe de trente-cinq Juifs mariés à des non-Juifs ayant précédemment été déportés à Auschwitz. Ernst Kaltenbrunner, le député de Himmler responsable du bureau principal de la sécurité du Reich, suivit ces actions d'un ordre commandant de ne pas déporter du tout les Juifs mariés à des non-Juifs et de libérer ceux qui étaient retenus prisonniers mais pas accusés de délits criminels.

La manifestation de Rosenstraße déclencha le type d'agitation et de troubles de l'ordre public qui mettait à l'épreuve le moral de la population allemande en tant de guerre, déjà bien faible ; le régime nazi n'était pas prêt à prendre de nouveau ce risque. Bien que des actions visant les Juifs mariés à des non-Juifs fissent périodiquement leur apparition, et que certains de ces Juifs finirent victimes de la "solution finale", des milliers survécurent, y compris ceux qui furent libérés du centre de détention de Rosenstraße. Cette manifestation resta cependant la première et la seule manifestation publique destinée à empêcher des déportations en masse depuis l'Allemagne.

Source: Nathan Stoltzfus, Resistance of the Heart: Intermarriage and the Rosenstraße Protest in Nazi Germany (New York: W.W. Norton, 1996).

 
4. Comment puis-je obtenir plus d'informations à propos d'une personne listée sur le Mur des sauveteurs de l'exposition permanente du musée?

Depuis 1963, une commission de Yad Vashem, l'autorité israélienne du souvenir des martyrs et des héros, a la charge d'identifier et d'honorer les "Justes parmi les Nations", c'est-à-dire les personnes qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs durant l'Holocauste. Cette commission a assemblé des preuves concernant des opérations de sauvetage et a étudié de près les déclarations des témoins et autre documentation de support dans chaque cas afin de déterminer qui devait recevoir ce titre. Des critères spécifiques guident les travaux de la commission, mais au minimum, une personne doit avoir risqué sa vie, ou son statut professionnel ou civil, afin de venir en assistance à ou d'aider des personnes juives. A ce jour, plus de 20 000 personnes ont reçu le titre de "Juste parmi les Nations".

Le Mur des sauveteurs situé au deuxième étage de l'exposition permanente du musée liste les noms des "Justes parmi les Nations" tels que fournis par Yad Vashem. Comme détaillé ci-dessus, les décisions sur les personnes déclarées "Justes" sont prises uniquement par Yad Vashem, qui détient toutes les preuves venant appuyer ces décisions. Nous vous recommandons donc de contacter le programme "Justes parmi les Nations" ("Righteous Among the Nations") de Yad Vashem pour obtenir la liste la plus à jour des Justes, ou pour obtenir des informations d'arrière-plan sur les sauveteurs ayant reçu cet honneur.

Pour plus d'informations sur les sauveteurs et sur les personnes ayant reçu le titre de Justes, consultez la bibliographie de la bibliothèque intitulée "Sauveteurs" (Rescuers).

Date de la dernière actualisation: 14 janvier 2008
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