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Volume 5, Numéro 1

Résumés

Janvier-Février 1999


Impact économique de l’infection à Staphylococcus aureus dans les hôpitaux de la ville de New-York

Robert J. Rubin, Catherine A. Harrington, Anna Poon, Kimberly Dietrich, Jeremy A. Greene, and Adil Moiduddin
The Lewin Group, Fairfax, Virginia, USA

L’incidence, les décès et les frais médicaux directs occasionnés par les infections à Staphylococcus aureus chez les patients hospitalisés dans la métropole de New-York, ont été calculés d’après les données des dossiers de sortie des patients collectées par le New York State Department of Health et les sources standards pour les coûts des soins de santé. En outre, l’impact relatif des souches résistantes à la méticilline versus les souches sensibles à la méticilline de S. aureus a été étudié ainsi que l’impact des infections nosocomiales versus les infections acquises dans une communauté. La durée du séjour, le nombre de décès et les frais médicaux étaient environ deux fois plus importants pour les hospitalisations associées à S. aureus que pour les autres hospitalisations ; les deux infections, résistantes et sensibles, à la méticilline entraînaient des frais médicaux similaires, mais les infections résistantes causaient plus de décès (21 % versus 8 %). Les deux types d’infections, nosocomiales et acquises dans la communauté, avaient les mêmes taux de mortalité, mais les frais médicaux directs par patient sont supérieurs lors des infections acquises dans la communauté (35 300 dollars versus 28 800 dollars). Les résultats de cette étude indiquent qu’une réduction de l’incidence des infections nosocomiales résistantes à la méticilline et celles sensibles à la méticilline réduiraient le coût de l’infection à S. aureus pour la société.

 

Facteurs comportementaux et socio-économiques qui conduisent à la résistance acquise des bactéries aux antibiotiques dans les pays en voie de développement

Iruka N. Okeke,* Adebayo Lamikanra,* and Robert Edelman†
*Obafemi Awolowo University, Ile_Ife, Nigeria; and †University of Maryland School of Medicine, Baltimore, Maryland, USA

Dans les pays en voie de développement, la résistance bactérienne acquise aux agents antibactériens est fréquente dans les isolats effectués chez les personnes saines et les personnes ayant des infections acquises dans une communauté. Parmi les facteurs comportementaux et socio-économiques complexes associés à la résistance aux antibiotiques, notamment en ce qui concerne les pathogènes respiratoires et diarrhéiques, dans les pays en voie de développement, ont été inclus la mauvaise utilisation des antibiotiques par les professionnels de la santé, l’incompétence des praticiens, et des non professionnels ; la mauvaise qualité des médicaments ; l’absence de conditions d’hygiène responsable de la propagation des bactéries résistantes et une surveillance non appropriée.

 

Campylobacter jejuni - un pathogène émergent d’origine alimentaire

Sean F. Altekruse,* Norman J. Stern,† Patricia I. Fields,‡ and David L. Swerdlow‡
*U.S. Food and Drug Administration, Blacksburg, Virginia, USA; †U.S. Department of Agriculture, Athens, Georgia, USA; and ‡Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Campylobacter jejuni est la cause bactérienne la plus souvent rapportée des infections d’origine alimentaire aux Etats-Unis. Aux coûts humains et économiques s’ajoutent les séquelles chroniques associées à l’infection à C. jejuni - syndrome de Guillain-Barré et arthrite réactive. En outre, une proportion croissante d’infections humaines causées par C. jejuni sont résistantes au traitement antibactérien. Une manipulation déficiente des carcasses de volailles et la consommation de volaille mal cuite sont les principaux facteurs de risque pour les campylobactérioses humaines. Des efforts de prévention de maladie humaine sont nécessaires à chaque étape de la chaîne alimentaire.

 

Génétique comparative et résistance de l’hôte aux maladies infectieuses

Salman T. Qureshi,*† Emil Skamene*† and Danielle Malo*†
*McGill University, Montréal, Canada; †Montréal General Hospital, Montréal,Canada

La complexité et la taille importante du génome humain ont limité l’identification et la détermination des fonctions des composants du système immunitaire inné qui joue un rôle crucial en tant que première barrière de protection contre la dissémination des microorganismes. Toutefois, les progrès dans l’analyse génétique (y compris la mise au point d’ensembles complets de marqueurs génétiques, l’amélioration des méthodes de cartographie, et les nouvelles techniques d’identification de transcription) ont dégagé la voie vers la découverte de nouveaux gènes de résistance de l’hôte. L’étude de l’organisation et du contenu du génome d’un grand nombre d’espèces divergentes de vertébrés a révélé un remarquable degré de conservation lors de l’évolution et a permis la comparaison entre espèces et l’analyse des nouveaux gènes découverts. L’application de la génétique comparée à la résistance de l’hôte va rapidement enrichir notre compréhension de la défense immunitaire humaine en facilitant la traduction des connaissances acquises au cours de l’étude de modèles. La raison d’être et les ressources de l’analyse génétique comparative sont ici passées en revue, en outre l’article décrit trois exemples de gènes de résistance de l’hôte qui ont été identifiés avec succès grâce à cette méthode.

 

Cyclospora : un mystère digne d’être découvert

Charles R. Sterling and Ynés R. Ortega
University of Arizona, Tucson, Arizona, USA

Cyclospora cayetanensis doit en partie sa reconnaissance en tant que pathogène émergent à l’utilisation accrue de méthodes de marquage utilisées pour détecter les parasite entériques tels que Cryptosporidium. Pour la première fois rapporté chez des patients en Nouvelle Guinée en 1977 mais considéré comme un parasite coccidien du genre Isospora, C. cayetanensis a peu attiré l’attention jusqu’à sa redescription en 1985 à New-York et au Pérou. Au début des années 1990, l’infection humaine associée à la transmission de C. cayetanensis par l’eau était suspectée ; de même, la transmission par les aliments était suggérée dans de précédentes études. Le parasite a été associé à plusieurs éclosions de maladies aux Etats-Unis en 1996 et 1997. Cet article passe en revue les connaissances actuelles sur C. cayetanensis (y compris son association avec les transmissions par l’eau et par les aliments), les questions non résolues et les besoins de la recherche.

 

Utilisation d’anticorps monoclonaux afin de prévenir la transmission muqueuse des maladies infectieuses épidémiques

Larry Zeitlin,* Richard A. Cone,*† and Kevin J. Whaley *†
*ReProtect, LLC, Baltimore, Maryland, USA; and †The Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland, USA

Il a été démontré que l’immunisation passive avec des anticorps prévient un grand nombre de maladies. Les récents progrès dans la technologie des anticorps monoclonaux permettent la mise au point de nouvelles méthodes d’immunisation passive de la surface des muqueuses. Les anticorps monoclonaux humains rapidement produits, de façon économique et en grandes quantités, peuvent contribuer, en matière de santé publique, à la prévention des maladies respiratoires, diarrhéiques et sexuellement transmissibles.

 

Les infections multiples et à recombinaison génétique partie intégrante de l’épidémie à VIH 1 au Brésil

Artur Ramos,*† Amilcar Tanuri,† Mauro Schechter,† Mark A. Rayfield,* Dale J. Hu,* Maulori C. Cabral,† Claudiu I. Bandea,* James Baggs,‡ and Danuta Pieniazek*
*Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; †Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brazil; ‡Emory University, Atlanta, Georgia, USA

Les infections multiples et les recombinaisons génétiques ont systématiquement été évaluées dans une population infectée par le VIH et sélectionnée pour des essais thérapeutiques. Dans une étude clinique de cohorte à Rio de Janeiro, au Brésil, 79 personnes infectées par le VIH 1 ont été suivies pendant un an. Une batterie de tests de dépistage moléculaire et de séquençage d’ADN a révélé 3 infections doubles (3,8 %), 6 infections avec recombinaison génétique (7,6 %) et 70 (88,6 %) infections impliquant un seul sous-type viral. Dans les trois infections doubles, les sous-types F et B, F et D, B et D du VIH 1 ont été identifiés ; en revanche, l’ infection unique et celles avec recombinaison génétique impliquaient seulement les sous-types B et F du VIH 1. Les gènes recombinants se composaient de cinq sous-types en mosaïque : Bgag-p17/Bgag-p24/Fpol/Benv, Fgag-p17/Bgag-p24/Fpol/Fenv, Bgag-p17/B-Fgag-p24/Fpol/Fenv, Bgag-p17/B-Fgag-p24/Fpol/Benv, et Fgag-p17/B-Fgag-p24/Fpol/Fenv. Aucune association n’a été trouvée entre les infections multiples ou les infections avec recombinaison génétique et les variables démographiques ou cliniques. Ces résultats indiquent que les infections multiples et les infections avec recombinaison génétique sont émergentes et font partie intégrante de l’épidémie de VIH/SIDA au Brésil et mettent l’accent sur le caractère hétérogène de l’épidémie émergente dans les pays où les différents sous-types viraux coexistent.

 

Diversité génétique et distribution des hantavirus transmis par Peromyscus en Amérique du Nord

Martha C. Monroe,* Sergey P. Morzunov,† Angela M. Johnson,* Michael D. Bowen,* Harvey Artsob,‡ Terry Yates,§ C.J. Peters,* Pierre E. Rollin,* Thomas G. Ksiazek,* and Stuart T. Nichol*
*Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; †University of Nevada, Reno, Nevada, USA; ‡Laboratory Centre for Disease Control, Federal Laboratories, Winnipeg, Manitoba, Canada; and §University of New Mexico, Albuquerque, New Mexico, USA

En 1993, l’épidémie de syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) dans le sud ouest des Etats-Unis a été associé au virus Sin Nombre, un hantavirus transmis par les rongeurs ; le principal réservoir du virus est la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus). Les rongeurs infectés par des hantavirus ont été identifiés dans différentes régions de l’Amérique du Nord. Une analyse de séquences nucléotidiques d’un fragment de 139 bp de segments du virus du type M a été menée. L’analyse phylogénétique a confirmée que les virus SNV-like sont largement répartis chez les rongeurs de l’espèce Peromyscus à travers toute l’Amérique du Nord. Le SNV type est la principale cause d’HPS en Amérique du Nord, mais d’autres hantavirus liés aux peromyscus, comme les virus New York et Monongahela, sont également associés à des cas d’HPS. Bien que génétiquement différent, les virus SNV-like ont petit à petit évolué de paire avec leurs hôtes rongeurs. L’article montre que les relations génétiques entre hantavirus en Amérique du Nord et du Sud sont complexes, il est fort probable que ce fait résulte de la radiation et de la spéciation des rongeurs sigmodontins du Nouveau Monde, ainsi que des changements occasionnels entre le virus et son hôte.

 

Caractéristiques environnementales et climatiques associées au syndrome pulmonaire dû aux hantavirus, dans la région des Four Corners aux Etats-Unis

David M. Engelthaler,* David G. Mosley,* James E. Cheek,† Craig E. Levy,* Kenneth K. Komatsu,* Paul Ettestad,‡ Ted Davis,§ Dale T. Tanda,§ Lisa Miller,§ J. Wyatt Frampton,¶ Richard Porter,* and Ralph T. Bryan#
*Arizona Department of Health Services, Phoenix, Arizona, USA; †Indian Health Service, Albuquerque, New Mexico, USA; ‡New Mexico Department of Health, Santa Fe, New Mexico, USA; §Colorado Department of Public Health and Environment, Denver, Colorado; ¶Utah Department of Health, Salt Lake City, Utah, USA; and #Centers for Disease Control and Prevention, Albuquerque, New Mexico, USA

Afin d’étudier les caractéristiques climatiques, spatiales, temporelles et environnementales associées aux cas de syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) dans la région des Four Corners, des informations sur le lieu d’exposition ont été collectées pour les cas d’HPS survenus entre 1993 et 1995. Les cas se regroupent en fonction des saisons et des écosystèmes, la distribution géographique et les sites d’exposition se trouvaient fréquemment dans les zones de pins et geneviers, les prairies et les terres buissonneuses désertiques du Grand Bassin entre 1 800 et 2 500 mètres d’altitude. Les facteurs environnementaux (par exemple, l’augmentation considérable des précipitations associée à El Niño de 1992-1993) peuvent augmenter, de façon indirecte, le risque d’exposition au virus Sin Nombre et donc peuvent être utiles dans la mise au point des campagnes de prévention de la maladie.

 

Raison d’être, potentiel et méthodes des études à long-terme des populations de réservoirs d’hantavirus dans le sud ouest des Etats-Unis

James N. Mills, Terry L. Yates, Thomas G. Ksiazek, C.J. Peters, and James E. Childs
Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Les hantavirus sont des agents zoonotiques transmis par les rongeurs qui sont à l’origine de fièvre hémorragique avec syndrome rénal en Asie et en Europe, ainsi qu’au syndrome pulmonaire dû aux hantavirus (HPS) en Amérique du Nord et du Sud. L’épidémiologie des maladies humaines causées par ces virus est liée à l’écologie des hôtes rongeurs, aussi l’efficacité de la prévention et du contrôle repose-t’elle sur une connaissance approfondie de l’écologie des hôtes. Après l’épidémie de HPS survenue en 1993 dans le sud ouest des Etats-Unis, le Center for Disease Control and Prevention a initié des études à long-terme de la dynamique temporelle de l’infection à hantavirus dans les populations hôtes. Ces études, qui utilisent des techniques de capture-recapture sur 24 lignes de pièges dans neuf sites dans le sud ouest des Etats-Unis, ont été mises au point afin de contrôler les changements dans les densités de population des réservoirs et dans la prévalence et l’incidence de l’infection ; quantifier les facteurs environnementaux associés à ces changements ; et lorsque’elles étaient liées aux données de surveillance du HPS, ont permis de définir les modèles de prévision de risque humain à utiliser dans la conception et la mise en place de moyens de prévention et de contrôle de la maladie humaine dûe aux hantavirus.

 

Persistance à long-terme des hantavirus chez les populations de rongeurs au centre de l’Arizona

Ken D. Abbott,* Thomas G. Ksiazek,† and James N. Mills†
*Yavapai College, Prescott, Arizona, USA; and †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Pendant 35 mois, l’activité des hantavirus a été suivie chez les populations de rongeurs dans le centre de l’Arizona. Peromyscus boylii et P. truei étaient les rongeurs positifs pour les hantavirus les plus fréquemment capturés. La plupart de ces P. boyllii étaient des mâles (84 %), plus vieux, plus gros et survivaient plus longtemps sur les sites de capture que les rongeurs qui ne possédaient pas d’anticorps des hantavirus. Le nombre des P. boylii positifs était plus important lorsque les densités de population étaient élevées que lorsqu’elles étaient faibles, alors que la prévalence des anticorps était plus grande avec les faibles densités de population. La transmission du virus et les taux d’incidence, eux aussi liés aux densités de population, variaient selon les sites de capture. La distribution spatiale des P. boylii positifs variait selon la densité de population et reflétait la préférence des espèces pour les habitats à la végétation buissonneuse et dense. En outre, la distribution des foyers de P. boylii positifs a révélé une distribution irrégulière des hantavirus.

 

Une étude longitudinale de la prévalence du virus Sin Nombre chez les rongeurs dans le sud est de l’Arizona

Amy J. Kuenzi, Michael L. Morrison, Don E. Swann, Paul C. Hardy, and Giselle T. Downard
University of Arizona, Tucson, Arizona, USA

La prévalence des anticorps du virus Sin Nombre a été déterminée chez les petits mammifères dans le sud est de l’Arizona. Sur 1 234 rongeurs (de 13 espèces différentes) capturés chaque mois de mai à decembre 1995, seulement les souris du genre Peromyscus avaient des anticorps spécifiques. La prévalence des anticorps était de 14,3 % chez 21 souris à pattes blanches (P. leucopus), de 13,3 % chez 98 P. boylii, de 0,8 % chez 118 P. eremicus et de 0 % chez 2 souris sylvestres (P. maniculatus). La plupart des souris positives étaient des mâles adultes Peromyscus capturés précédemment l’un près après l’autre dans l’étude. La dynamique de population de P. boylii suggère qu’il existe un lien entre la taille de la population et la prévalence des anticorps des hantavirus.

 

Utilisation de la sensibilité statistique afin de déterminer les modèles spatial et temporel dans les densités de population des rongeurs

Cheryl A. Parmenter, Terry L. Yates, Robert R. Parmenter, and Jonathan L. Dunnum
University of New Mexico, Albuquerque, New Mexico, USA

Un programme de suivi à long-terme, commencé un an après la survenue de l’épidémie de syndrome pulmonaire dû aux hantavirus dans le sud ouest des Etats-Unis, a étudié les changements de densité de population chez les rongeurs en fonction du temps et des sites de piegage, et les a relié aux variations des taux d’infection due aux hantavirus chez différentes espèces de petits mammifères réservoirs et aux épidémies de maladies humaines. La sensibilité statistique de la conception du programme de terrain a été évaluée et les biais potentiels dans les estimations de population dus aux décès non intentionnels de rongeurs ont été étudiés. En analysant les données de deux sites de piegeage au Nouveau Mexique de 1994 à 1998, il a été trouvé que pour de nombreuses espèces de Peromyscus, Reithrodontomys, Neotoma, Dipodomys et Perognathus, le programme de contrôle a détecté des différences temporelles et spatiales spécifiques aux espèces dans les densités de rongeurs ; les décès relatifs à la capture n’ont pas affecté de façon significative les estimations à long-terme de population. Le programme a aussi détecté une augmentation de courte durée dans les densités de rongeurs au cours de l’hiver 1997-98, démontrant ainsi son utilité dans l’identification des conditions qui contribuent à augmenter le risque de maladie humaine.

 

Histoire naturelle du virus Sin Nombre dans l’ouest du Colorado

Charles H. Calisher,* William Sweeney,* James N. Mills,† and Barry J. Beaty,*
*Colorado State University, Fort Collins, Colorado, USA; and †Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Une étude longitudinale par technique de capture-recapture marquée des immunoglobulines G (IgG) du virus Sin Nombre (SNV) chez les populations de rongeurs dans l’ouest du Colorado (1994-résultats résumés à octobre 1997) indique la présence de SNV ou d’un hantavirus relativement proche end eux sites. La plupart des rongeurs (surtout les souris sylvestres, Peromyscus maniculatus, et les P. truei) ne restaient pas plus d’un mois sur le site de piéges après leur première capture. Quelques-uns restaient plus d’un an, ce qui suggère que même quelques souris sylvestres infectées pourraient servir de réservoirs trans-saisonniers et de facteurs de persistance du virus au-delà de l’hiver. Une association positive entre les blessures et la présence d’anticorps spécifiques chez les animaux adultes sur les deux sites suggère que lorsque des rongeurs infectés dans certaines populations se battent avec des rongeurs non infectés, l’amplification du virus survient. Sur les deux sites, on dénombrait un plus grand pourcentage de souris séropositives parmi les rongeurs mâles que parmi les souris recapturées, ce qui suggère que les mâles contribuent plus largement au cycle du SNV épizootique que les femelles. Chez les souris sylvestres, les fluctuations de la prévalence des IgG étaient positivement associées aux fluctuations de population. Les taux de séroconversion, qui est surtout survenue à la fin de l’été et à la moitié de l’hiver chez les souris sylvestres des deux sites, étaient supérieurs à la séroprévalence, ce qui suggère que plus les souris sylvestres vivent longtemps plus leur probabilité d’être infectées par le SNV est grande.

 

Etudes à long-terme des populations réservoirs des hantavirus dans le sud ouest des Etats-Unis : synthèse

James N. Mills, Thomas G. Ksiazek, C.J. Peters, and James E. Childs
Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA

Une série d’études longitudinales intensives de la dynamique des infections à hantavirus, par capture-recapture menées dans les populations réservoirs dans le sud ouest des Etats-Unis, a montré qu’il existait des caractéristiques constantes ainsi que d’importantes différences parmi les sites et les associations hôtes-virus. Toutes les études ont montré que la prévalence de l’infection était plus grande chez les souris âgées (notamment les mâles) ; une étude a associé les blessures à la séropositivité. Ces résultats sont cohérents avec une transmission horizontale et la transmission au cours de bataille entre les rongeurs mâles adultes. En dépit de très basses densités de rongeurs en certains sites, la transmission à faible niveau d’infection à hantavirus a continué, peut-être en raison de la persistance de l’infection chez quelques rongeurs ayant une longue espérance de vie ou de la réintroduction du virus provenant des populations avoisinantes. La prévalence des anticorps de l’hantavirus a révélé des évolutions saisonnière et pluriannuelle montrant une relation décalée entre la prévalence en anticorps spécifiques et la densité de population . Les différences dans la dynamique de population et l’évolution de l’infection parmi les sites, les périodes d’échantillonnage, et les espèces hôtes soulignent clairement l’importance de la duplication et de la continuité des études à long-terme des réservoirs. Toutefois, les associations mesurables entre les variables environnementales, la densité de la population réservoir, des taux de transmission du virus et la prévalence de l’infection parmi les populations hôtes peuvent nous aider à définir un modèle des processus qui influencent l’infection et à prévenir le risque de transmission des hantavirus à l’homme.

 

Compétence des laboratoires à et près de Monterrey, au Mexique, à détecter les entérocoques résistants à la vancomycine

L. Clifford McDonald,* Luis R. Garza,† and William R. Jarvis*
*Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA; and †Hospital Jose A. Muguerza, S.A. De C.V., Monterrey Nuevo León, Mexico

La détection précoce des entérocoques résistants à la vancomycine est importante afin de prévenir sa propagation parmi les patients hospitalisés. Une étude a été menée sur la compétence de huit laboratoires hospitaliers à et près de Monterrey, au Mexique, en matière de détection de la résistance à la vancomycine chez Enterococcus spp., et bien que tous les laboratoires se soient avérés capables de détecter de façon sure les fortes résistances à la vancomycine, beaucoup pouvaient difficilement détectent les faibles résistances.

 

Staphylococcus aureus avec une sensibilité réduite à la vancomycine isolé d’un patient atteint d’une septicémie fatale

Sharon S. Rotun,* Virginia McMath,* Dianna J. Schoonmaker, Peggy S. Maupin,† Fred C.Tenover,‡ Bertha C. Hill,‡ and David M. Ackman†
*United Hospital Medical Center (UHMC), Port Chester, New York, USA; †New York State Department of Health, Albany, New York, USA; and ‡Centers for Disease Control and Prevention (CDC), Atlanta, Georgia, USA

Un isolat de Staphylococcus aureus avec une sensibilité réduite à la vancomycine a été obtenu à partir d’un patient dialysé atteint d’un cas fatal de septicémie. Une comparaison de l’isolat avec deux isolats de S. aureus résistant à la méticilline (MRSA) du même patient obtenus 4 mois auparavant suggère que S. aureus avec la sensibilité réduite à la vancomycine est né de la souche MRSA avec laquelle le patient avait été infecté. Des caractéristiques atypiques du phénotype telles que des résultats négatifs ou faibles aux tests d’agglutination au latex et de coagulase sur lame, des traits morphologiques hétérogènes, un faible taux de croissance et une sensibilité à la vancomycine (antibiogramme standard) ont été observées.

 

Candidose à Candida dubliniensis chez des patients atteints de neutropénie induite par chimiothérapie et ayant subi une greffe de moelle osseuse

Jacques F. G. M. Meis,* Markus Ruhnke,† Ben E. De Pauw,* Frank C. Odds,‡ Wolfgang Siegert,† and Paul E. Verweij*
*University Hospital Sint Radboud, Nijmegen, The Netherlands; †Humbold University, Berlin, Germany; and ‡Janssen Research Foundation, Beerse, Belgium

L’espèce récemment décrite de Candida dubliniensis a été principalement isolée lors de candidose orale superficielle chez des patients infectés par le VIH. Aucune infection invasive clinique documentée n’a été jusque là rapportée chez ce groupe de patients ou chez d’autres patients immunodéprimés. L’article décrit trois cas de candidoses septicémiques dues à cette espèce émergente de Candida chez des patients non infectés par le VIH mais présentant une immunodépression induite par chimiothérapie et ayant subi une greffe de moelle osseuse.

 

Transmission ménagère de Streptococcus pneumoniae à Alberta au Canada

James D. Kellner,*† A. Patrick Gibb,†‡ Jenny Zhang,§ and Harvey R. Rabin*†
*Foothills Medical Centre and Alberta Children's Hospital, Calgary, Alberta, Canada; †University of Calgary, Alberta, Canada; ‡Calgary Laboratory Services, Alberta, Canada; and §Provincial Laboratory of Public Health, Calgary, Alberta, Canada

Une pneumonie à Streptococcus pneumoniae multirésistant présumée ou confirmée a été diagnostiquée chez trois couples mariés à Alberta, au Canada. La paire d’isolats de chaque couple présentait les mêmes profils de résistance aux antibiotiques, les mêmes sérotypes et les mêmes schémas d’électrophorèse en champ pulsé. Un ou plusieurs de ces cas aurait pu être éviter grâce à une vaccination antipneumococcique.

 

Prévention des zoonoses chez les personnes immunodéprimées : le rôle des médecins et des vétérinaires

Sara Grant and Christopher W. Olsen
University of Wisconsin, Madison, Wisconsin, USA

Une enquête a été menée dans le Wisconsin auprès des médecins et des vétérinaires sur le risque et la prévention des zoonoses chez les personnes immunodéprimées. Les résultats indiquent que les médecins et les vétérinaires ont des points de vue très différents quant aux risques posés par certains agents infectieux et espèces d’animaux et s’entretiennent très peu sur les sujets relatifs aux zoonoses ; en outre, les médecins pensent que les vétérinaires devraient être impliqués dans de nombreux aspects de la prévention des zoonoses, dont l’éducation du patient en la matière.

 

Septicémie à Mycoplasma penetrans et syndrome antiphospholipidique primaire¹

¹Presented in part at the 11th International Congress of the International Organization for Mycoplasmology. July 14–19, 1996. Orlando, FL, USA.

Antonio Yáñez,* Lilia Cedillo,† Olivier Neyrolles,‡ Encarnación Alonso,* Marie_Christine Prévost,‡ Jorge Rojas,* Harold L. Watson,§ Alain Blanchard,‡ and Gail H. Cassell§
*Centro de Investigación Biomédica de Oriente_IMSS, Puebla City, Mexico; †Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Puebla City, Mexico; ‡Institut Pasteur, Paris, France; and §University of Alabama at Birmingham, Birmingham, Alabama, USA

Mycoplasma penetrans, une bactérie rare qui n’a été rencontrée jusqu’à présent que chez les personnes infectées par le VIH, a été isolée d’hémocultures et de prélèvements pharyngés d’un patient non infecté par le VIH atteint du syndrome antiphospholidique primaire (dont l’étiologie et la pathogénèse sont inconnues).

 

Diarrhée infectieuse chez des touristes en résidence dans un hôtel en bord de mer

Rachel M. Hardie,* Patrick G. Wall,† Patricia Gott,‡ Madhu Bardhan,‡ and Christopher L.R. Bartlett*
*PHLS, Communicable Disease Surveillance Centre, London, United Kingdom; †Food Safety Authority of Ireland, Dublin, Ireland; and ‡Department of Public Health, Coventry Health Authority, Coventry, United Kingdom

Une épidémie de diarrhée infectieuse, dont 70 cas ont été confirmés en laboratoire (58 avec Giardia lamblia) et 107 cas probables, est survenue chez des touristes anglais qui ont séjourné dans un hôtel en Grèce. Après qu’un groupe de six cas, chez des personnes qui sont restées à l’hôtel, ait été rapporté le Communicable Disease Surveillance Centre a procédé à une recherche active de cas. Cette épidémie montre la valeur d’une méthode de surveillance qui intègre des données de surveillance de routine à une recherche active des cas.

   
     
   
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This page posted December 7, 2001
This page last reviewed June 25, 2002

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