jump over navigation bar
Department of State SealU.S. Department of State
International Information Programs and USINFO.STATE.GOV url
Thématique Régions Ressources Produits    English |  Español |  Русский |  Arabic |  Chinese |  Persian
Actualités de Washington
  

Les mécanismes liés à l'octroi de visas ont été évalués et améliorés

Ils sont aujourd'hui plus équitables, plus efficaces et plus prévisibles.

Par Charlene Porter
Rédactrice du « Washington File »

Washington - Les mécanismes d'octroi de visas par les Etats-Unis ont subi d'importants changements depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Les nouvelles procédures ont causé quelques retards et difficultés pour les visiteurs venant de l'étranger, mais le gouvernement américain a créé un système qui est aujourd'hui plus rapide, plus efficace et plus sûr que jamais.

C'est ce qu'a indiqué la sous-secrétaire d'Etat adjointe aux affaires consulaires, Mme Janice Jacobs, à l'occasion d'une interview au « Washington File ». « Nous voulons avoir le système le plus efficace, le plus transparent et le plus prévisible possible », a-t-elle expliqué.

Mme Jacobs se souvient des jours difficiles qui ont suivi les attaques du 11 septembre, une période durant laquelle les procédures d'octroi de visas pour lesquelles le département d'Etat est responsable ont été évaluées et révisées afin de répondre aux nouvelles réalités en matière de sécurité. Peu à peu, les organes gouvernementaux des Etats-Unis impliqués dans la sécurité des frontières ont mis au point des mesures adaptées à l'ère nouvelle. De nouveaux critères ont été adoptés pour l'approbation des visas ; de nouvelles techniques ont été incorporées au système ; un personnel plus nombreux a été attaché à l'accomplissement de la tâche et un regain d'efforts a été déployé pour améliorer la coopération et la communication entre les divers organes du gouvernement impliqués dans une politique que le secrétaire d'Etat, M. Colin Powell, a résumée en ces quelques mots : « Sécurité des frontières, portes ouvertes ».

En vertu des nouvelles procédures, un plus grand nombre de demandeurs de visas pour l'entrée sur le territoire américain doivent personnellement répondre aux questions d'un représentant du gouvernement des Etats-Unis que précédemment avant de recevoir ce visa. Ceci est dû au fait que le Congrès des Etats-Unis a exigé que les visas accordés par le département d'Etat à partir du 26 octobre 2004 comportent des données biométriques. Dès le 7 octobre, les 207 consulats des Etats-Unis à l'étranger s'occupant des questions ayant trait aux visas prenaient les empreintes des index et une photo numérique de chaque demandeur de visa avant de mener l'interview. Une fois celle-ci terminée, 97 % des demandeurs de visa savent dans les deux jours qui suivent si celui-ci leur a été ou non accordé.

Le rendez-vous pour l'interview du demandeur de visa peut demander plus de temps qu'avant les attaques du 11 septembre 2001, a précisé Mme Jacobs, mais le Bureau des affaires consulaires s'efforce d'assurer la transparence de cet élément des procédures en publiant les délais qui peuvent être nécessaires dans chacune des ambassades. L'utilisation de son site internet : http://travel.state.gov/ a été simplifiée et on peut y trouver les informations liées à la demande d'un visa, notamment des renseignements sur le genre de questions qui seront posées lors de l'interview, les documents qu'il faudra fournir, et les critères sous-tendant l'octroi du visa.

Moins de 3 % des demandeurs de visa se butent à des procédures plus longues et font l'objet d'un examen plus approfondi en matière de sécurité, une évaluation qui est faite à Washington, a indiqué Mme Jacobs, ajoutant que les personnes associées à certaines spécialités scientifiques qui reposent sur l'utilisation de technologies pouvant avoir un double usage ou pouvant menacer la sécurité nationale pourraient faire partie de cette minorité.

Le remaniement des mécanismes liés aux enquêtes de sécurité, qui sont faites à Washington, n'a pas été tâche facile, a-t-elle dit, et certains demandeurs de visa ont dû attendre plusieurs mois avant d'avoir une réponse. Ce problème a suscité de nombreuses plaintes de la part des scientifiques et universitaires américains en 2002 et 2003, et les procédures ont été nettement améliorées depuis.

« L'année dernière, à cette époque, il fallait environ 75 jours pour étudier un dossier. Il nous en faut seulement 20 aujourd'jhui. Nous avons donc fait des progrès considérables », a-t-elle fait remarquer.

Lorsque les délais étaient longs, Mme Jacobs n'a pas été sourde à l'appel en faveur d'une prévisibilité dans les procédures d'octroi de visa, et cet élément a été rétabli, assure-t-elle. « Les gens savent que dans un mois au plus, ils auront une réponse positive ou négative à leur demande de visa », a-t-elle souligné.

Toutes les ambassades et consulats ont reçu l'ordre d'accorder la priorité à l'examen des dossiers des étudiants et autres voyageurs associés à des programmes d'échanges académiques ou professionnels afin de garantir qu'ils pourront arriver aux Etats-Unis à temps pour commencer leur programme.

Le département d'Etat a accru son personnel attaché à l'examen des dossiers des demandeurs de visa et les nouveaux employés, a indiqué Mme Jacobs, reçoivent une formation les encourageant à reconnaître l'importance de leur travail et les incitant à traiter chaque demandeur de visa avec dignité et équité. Elle rappelle à ces employés qu'ils sont « le visage public de leur gouvernement et de leur pays ».

« L'impression que vous donnez est l'impression que les gens garderont du pays, du gouvernement, du département d'Etat et des autres Américains », dit-elle aux nouveaux employés.


Date de rédaction: 23 décembre 2004 Mise à jour:

Options:  Version imprimable Version imprimable    Envoyez cet article par courriel Envoyez cet article par courriel     Abonnement Abonnement

Retour


       Le présent site est géré par le département d'État des États-Unis.
       Le gouvernement des États-Unis décline toute responsabilité quant au contenu des autres sites auxquels il pourrait se référer.